11/05/2017
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Visioconférence entre la Youslévie et Kronos (terminée)

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Visioconférence entre la Youslévie et Kronos (terminée)

Contexte de la rencontre côté youslève:
Depuis maintenant presque un an, le communiste Baldassare Calabraise s'est emparé du pouvoir à Kronos, aidé par l'armée il mène une politique extrêmement violente au sein de son pays en tuant et déportant tout opposant.
La RFY a montré son soutien aux kroniens avides de liberté et souhaitant fuir leur pays tout en dénonçant fermement les actions du pouvoir kroniens qui a entre temps exécuté Edmundo Mancuso, l'ancien président du pays. Ce soutien a fortement déplu au despote Calabraise qui a ordonné le déplacement d'une partie de l'armée kronienne à la frontière entre la Youslévie et Kronos afin de faire peur à la Youslévie et d'intercepter les potentiels migrants souhaitant fuir la dictature. Cette même armée a enchaîner les entraînements parfois très près de la frontière faisant grandir les tensions encore une fois.
Suite à l'ouverture, nécessaire vu le nombre de réfugiés, de trois camps afin d'accueillir ceux désirant fuir Kronos, l'armée kronienne a multiplié ses forces près de la frontière et ce qui devait arriver arriva, des civils furent assassinés.
Le 23 avril 2008 ce sont 6 personnes qui furent tuées à quelques dizaines de mètres de la Youslévie. Cela fait porté le nombre de fuyards tués à 12 officiellement, ces chiffres sont ceux du gouvernement kronien, mais il semblerait qu'on soit en fait à plus d'une trentaine de disparues selon d'autres sources.
C'est cette nouvelle tuerie qui a mené le Conseil de la RFY à faire un pas vers le gouvernement de Kronos. Les kroniens ont répondus favorablement proposant même une rencontre entre les deux chefs d'Etat en personne mais la Youslévie a refusé jugeant non seulement cette possibilité trop dangereuse mais aussi car par principe car en Youslévie on n'a pas l'habitude de parlementer avec des dictateurs.
La proposition d'une visioconférence entre Heran Romeretegui et Baldassare Calabraise a fait consensus et c'est pourquoi ce 10 mai 2008 le Directeur du Conseil de la Youslévie se retrouve dans son bureau du Palais de l'Union en plein centre de Sedjan en train d'attendre que les techniciens le mettent en relation avec son homologue kronien.
Après une demi-heure de réglages et de couacs informatiques, les informaticiens sont en mesure de se connecter au canal sur-sécuriser prévu rien que pour cette rencontre.
Romeretegui se rehausse dans son fauteuil, il regarde derrière lui, il est bien accompagné de Thaumas Edouard, son Second au sein du Conseil ainsi que d'Hermione Aviles, Secrétaire aux Affaires Etrangères, et d'Icaro Devisani, le sulfureux socialiste Secrétaire aux Affaires Intérieures. Tout le monde est tendu, personne ne sait comment vont se passer les tractations et un dispositif urgent au cas-où les négociations échoueraient est prévu.
Cependant les échanges positifs qu'a eu la RFY avec d'autres pays de la région et l'isolement de Kronos sur le plan international sont des points pouvant faire pencher la balance dans le bon sens.
Heran Romeretegui était perdu dans ses pensée quand l'écran XXL se mit à afficher une proposition d'appel venant tout droit de Pendragon. Le directeur du Conseil appel sur le téléphone vert et la tête de Baldassare Calabraise s'affiche sur ce même écran. La gorge du basque se noue et après s'être raclé la gorge il commence les hostilités:
"Bonjour Monsieur Calabraise. Merci d'avoir accepter ces pourparlers.
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Contexte de la rencontre côté Kronien:
Après la révolution communiste du 17 aout 2007 au Kronos, les résistants ont multipliés les meurtres et les attentats, tuant ainsi plus d'une centaine de communistes, ce qui les obligèrent a répliquer. Un conflit débuta donc entre révolutionnaires et résistants jusqu'au 2 septembre 2007 lorsque Calabraise fit une offre aux opposants: Se rendre, vivre et recevoir un petit logement gratuit contre du travail forcé dans la ville de Yivan, dans le Kronos Afarien. De nombreuse personnes acceptèrent cette offre et furent donc épargnées, pourtant, d'autres continuèrent a s'opposer au nouveau gouvernement et a organiser des attentats visant les communistes.
Le même mois, la Youslévie qualifia Kronos de dictature dans son journal après avoir soutenu les anciens membres du gouvernement, Calabraise le perçu comme une insulte et une provocation envers les communistes.
Quelques jours après, le 26 septembre 2008, le dirigeant Youslève invita les résistants a se réfugier en Youslévie, ce qui apparu une nouvelle fois comme une provocation envers les communistes. Pour éviter une fuite des résistants et pour calmer la Youslévie, Calabraise ordonna le déploiement de nombreuses unités dont plus de 2000 soldats.
Malgré ces avertissement, la Youslévie continua d'ouvrir des camps pour accueillir les résistants. Kronos déploya donc plus d'équipement, mis en place 4 bases militaires près de la frontière, organisa un grand barrage tout le long de la frontière pour éviter une fuite des résistants et multiplia les exercices militaires a quelques kilomètres de la Youslévie. Pourtant, le dirigeant Youslève n'a pas cessé d'accueillir les résistants et les pousser a rejoindre son pays, ce qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes.
Cela fait donc 9 mois que la Youslévie ignore les avertissements de Kronos qui ne désire pas attaquer la Youslévie pour ne pas faire un carnage parmi son armée et tuer des innocents qui n'ont pas d'autre choix que d'obéir a un gouvernement suicidaire et ignorant.
Aujourd'hui, les tensions sont a leur plus haut niveau et les deux pays sont au bord du conflit, Calabraise a donc proposé une rencontre en personne entre lui et le dirigeant Youslève, qui refusa cette proposition. Il accepta cependant d'organiser une visioconférence avec son opposant.
Kronos est supérieur militairement et économiquement, au niveau international, Calabraise lui aussi a créé des liens avec plusieurs pays d'Eurysie, ce qui permettra a Calabraise d'avoir l'avantage dans ces négociations.

Ce 10 mai 2008, au palais des lumières de Pendragon, Baldassare Calabraise était confortablement assis dans son fauteuil noir derrière une grande table en marbre. Une caméra fut installé a 1 mètre du président Kronien, sur la table. A côté d'elle se trouvait Fernando Palladino, conseiller en affaires étrangères de Kronos, et Yaroslav Makarov, conseiller général du pays. Tous deux n'était pas visibles. Dernière Calabraise, on pouvait apercevoir un grand drapeau Kronien et un petit buste de Calabraise fait de bronze.

Baldassare Calabraise

Vers 10h, ce 10 mai 2008, l'appel fut lancé. Calabraise, toujours confortablement assis était prêt a négocier avec Romeretegui.
Quelques secondes après, l'image s'afficha sur l'écran mis en place juste au dessus de la caméra qui filmait Calabraise. Il esquissa un petit sourire en voyant les 4 Youslèves regarder leur écran.

"Monsieur Romeretegui... Je vois que vos secrétaires vous ont accompagnés..."
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Le Directeur du Conseil esquissa un rictus, le kronien allait sans doute user du ton de la provocation tout au long de cet appel et il en était de son devoir de chef d'Etat de ne pas rentrer dans ce piège et de rester lucide.
"Ce ne sont pas mes secrétaires personnels mais ce sont les Secrétaires du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie. Je vous présente Thaumas Edouard, Second du Conseil de la RFY, Hermione Aviles, Secrétaire aux Affaires Etrangères ave qui Monsieur Paladino votre Conseiller aux Affaires Etrangères a eu l'occasion d'échanger et enfin Icaro Devisani Secrétaire aux Affaires Intérieures du Conseil.
Ils sont ici car l'exercice du pouvoir est un travail d'équipe, vous l'avez sans doute expérimenté vous-même Monsieur Calabraise et je ne doute pas un seul instant que vous êtes vous même épaulé par des conseillers fiables et loyaux qui ne doivent pas être loin non plus.
Maintenant que les présentations sont faites, nous pouvons commencer cette entrevue vidéo. Tout d'abord laissez moi vous dire que ceci ne dois pas être un concours de muscles ou que sais-je encore. Nous sommes les leaders de deux pays comptant plus de 145 000 000 d'habitants à eux deux. Nos responsabilités sont énormes mais vous le savez sans doute autant que moi, il sera donc inutile de multiplier les chamailleries aussi bien de notre côté que du vôtre.
Je souhaite tout d'abord vous confirmer que la liberté de la presse et que la liberté d'expression sont encore deux principes en vigueur sur le territoire youslève. Donc tout ce qui sort dans les journaux youslèves est le fruit de la réflexion de journalistes libres de raisonner et de publier ce qu'ils veulent, en somme si un journal publie un document considérant que Kronos est une dictature c'est parce que des gens le pensent pas parce que j'ai soufflé cela par dessus les oreilles du directeur en chef de ce journal. De plus si un youslève s'exprime en public en disant que les kroniens ne sont pas libres et soumis à un régime totalitaire c'est son droit, et il importe peu que ce youslève soit le Second du Conseil ou un agriculteur du fin fond de la région de l'Est. Vous comprendrez donc que vos réactions vis-à-vis de ce qui est dit dans la presse sur votre pays est quelque peu exagéré.
Cependant, je reconnais vous avoir qualifié de régime totalitaire, mais qu'est-ce qu'un régime exécutant le président élu ? J'espère que vous comprenez donc mon scepticisme et que vous nous expliquerez donc pourquoi avoir exécuté Monsieur Edmundo Mancuso.
Ensuite, la Youslévie a ouverte les bras aux kroniens ne souhaitant pas vivre sous un régime communiste, laissant donc le choix à vos concitoyens. Vous n'avez pas supporté cela et vous avez empêcher vos propres citoyens de circuler vers notre pays en dépêchant l'armée sur place. J'aimerais donc s'il vous plaît, des explications sur ce point car quand on a rien à se reprocher on n'agit pas de la sorte, en empêchant ces citoyens d'aller d'un point A à un point B .Or je suis convaincu que vous n'avez rien à vous reprocher donc je suis une fois de plus perplexe. Je vais survoler les nombreuses morts causées par votre armée et je vais maintenant vous parler des camps, ces camps nous les avons ouverts non par car nous le voulions mais car nous le devions. A l'heure actuelle c'est plus de 20 000 réfugiés qui sont dans ces camps et nous ne pouvions pas les laisser dans la rue livrés à eux mêmes.
J'ai donc encore une fois une question, si votre pays n'est pas dans un état aussi critique que nous le pensons en Youslévie, alors pourquoi autant de personnes souhaitent le quitter et pourquoi les en empêchez vous ?
Maintenant que les choses ont étés éclaircies de notre côté je voulais vous laisser parler afin que nous y voyons plus clair dans votre politique afin de tenter par la suite d'amorcer une désescalade."

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"Bien... Même si je pense que cela ne va pas vraiment nous aider dans nos négociations, je salue vos secrétaires...

Effectivement, l'exercice du pouvoir est un travail d'équipe, je suis d'ailleurs souvent assisté par le conseiller général de Kronos, monsieur Yaroslav Makarov.

Vous dites que ce n'est pas un concours de muscles; j'en ai conscience, mais je vois que vous savez déjà qui a l'avantage étant donné que vous anticipez cela. Cependant vous savez très bien que cela va jouer dans nos négociations...

Alors ensuite, sachez que notre gouvernement a de nombreuse fois été qualifié de dictature, pensez vous vraiment que c'est a cause de cela que nous avons déployé notre armée aux frontières? Nous avons en effet perçu cela comme une insulte, mais en aucun cas nous aurions déployé nos forces près de votre pays a cause de cela, ou dans quel but aurions nous fait cela? Si nous connaissons aujourd'hui ces tensions entre nous, c'est bien car vous avez accueilli les résistants et les avez poussé a rejoindre votre pays.

En ce qui concerne l'exécution d'Edmondo Mancuso, nous ne l'avons pas exécuté parce qu'il était le président Kronien, nous l'avons exécuté car il était un meurtrier. Laissez moi vous résumer rapidement les évènements...
En aout 2007, des communistes organisèrent des manifestations dans tout le pays dénonçant de nombreuses choses... Quelques temps après le début des manifestations, ce "président" autorisa les forces de l'ordre a ouvrir le feu, ce qu'il ont fait. La situation a donc dégénéré, les forces de l'ordre tiraient a balles réelles sur des manifestants non armés, ce qui provoqua donc le début de la révolution. Edmondo Mancuso en était le seul responsable.
Savez vous combien de mort monsieur Mancuso a sur la conscience? Savez vous combien de personnes il a exécuté? plus de 4000.
Mais la seule chose que tous ont retenus, c'est la sienne, son exécution... Nous avons sauvé notre pays! Il était le seul responsable de ce carnage, il fut donc le seul a être exécuté. Les autres membres du gouvernement furent relâchés. Nous n'avons pas exécuté un président, nous avons exécuté un meurtrier.

Vous avez ensuite voulu accueillir les résistants, les mêmes qui tuaient chaque jour des dizaines de communistes. Par leur faute, tout les citoyens Kroniens vivaient dans la terreur et avait peur d'être tués lorsqu'ils sortaient... Vous avez sauvé des terroristes... Des criminels...
Ce que nous voulons, c'est protéger nos citoyens et venger les innocents tués par ces gens... Maintenant, de nombreux meurtriers impunis se voient logés et nourris en Youslévie.
Nous ne voulons pas forcément les exécuter; nous voulons qu'ils soient arrêtés et punis. C'est pourquoi nous leur avons proposé une offre qui leur permettait d'être épargnés, logés et nourris gratuitement contre du travail forcé.

C'est tout ce que j'avais a dire..."


Il laissa ensuite la parole a monsieur Romeretegui.
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Heran Romeretegui ne pris pas la peine de débattre sur qui d'Edmundo Mancuso ou Baldassare Calabraise était le plus sanguinaire. Il ne releva pas non plus l'attaque de Baldassare Calabraise sur la nature des réfugiés kroniens. Le Directeur du Conseil n'était pas assis devant cet écran pour ça. Il répondit simplement:
"Bien, voilà qui est fait, nous connaissons donc les avis des uns et des autres sur la situation actuelle à notre frontière. Je tiens aussi à saluer Monsieur Makarov.
De ce que j'ai entendu, Kronos n'est pas pour une escalade et je peux vous assurer que nous en sommes assez content ici en Youslévie. Ici aussi nous ne souhaitons pas que la situation s'éternise tel quel aux portes de notre pays c'est pourquoi nous vous proposons de créer une zone démilitariser de part et d'autres de nos frontières. Cela empêcherait fortement les migrations impromptues d'individus souhaitant passer d'un pays à l'autre, de plus cette mesure permettrait de faire redescendre les tensions.
Nous proposons aussi une période de dix jours avant la mise en pratique de ce no man's land, période durant laquelle un corridor pourrait être mis en place à un endroit de la frontière que nous pouvons décider ensemble afin de permettre aux personnes souhaitant passer d'un pays à l'autre de le faire sans risquer leurs vies. Permettez moi d'anticiper vos réticences quant à ce deuxième point en vous expliquant que des youslèves bloqués à Kronos mais aussi que des kroniens bloqués en Youslévie ne peuvent pas retourner chez eux depuis maintenant de long mois.
Vous comprendrez donc que la situation délicate dans laquelle se retrouve nos ressortissants ainsi que les vôtres ne peux plus durer.
Monsieur Calabrise, j'espère que vous comprendrez ces mesures et que vous ferez un pas vers nous que nous venons de le faire."

Heran Romeretegui regarda dans un miroir à côté de l'écran où s'affichait la tête de Calabraise. ce miroir permettait au Directeur du Conseil de pouvoir regarder ses collaborateurs et de trouver du soutien sans avoir à se retourner. Cette discussion était un bars de fer et un geste tel que celui-là aurait été un signe de faiblesse bien trop grand envoyé au dictateur kronien qui se serait empressé de le faire remarquer.
Il remarqua alors que les visages de ses Secrétaires au Conseil était plus détendu qu'au début de l'entrevue, même si ces derniers restaient assez crispé compte tenu du cours des évènements. Il était vrai que le début de ces négociations, qui se déroulaient pour autant sur un ton très loin d'être amical, était assez encourageant et les youslèves étaient assez surpris de la mesure qu'avait Baldassare Calabraise.
Malgré tout le vasque savait que la proposition de créer un corridor d'une dizaine de jours était risquée et serait sans doute mal accueilli par son homologue kronien qui confirmait de plus en plus son imprévisibilité au fil des contacts entre les deux chefs d'Etat. Il attendait cependant avec une certaine impatience la réponse de Calabraise.
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Evidement que nous sommes pour une désescalade, c'est pourquoi nous vous avons proposé cette visioconférence... Je ne vois pas vraiment en quoi créer une zone démilitarisée permettrait d'éviter les migrations d'individus... Nos troupes resterons ou elles sont pour justement empêcher les résistants de fuir le pays et surtout les dissuader de le quitter. Ainsi, moins de personnes périrons si ils savent que c'est perdu d'avance. N'est pas un de vos objectifs?

Cependant, je pourrais accepter la mise en place d'un ou plusieurs corridors a un ou plusieurs endroits la frontière. Ainsi, les Youslèves présents au Kronos pourront retourner dans leur pays d'origine si ils le souhaitent et inversement. Aucun Kronien ne sera autorisé a quitter le pays et aucun Youslève ne pourra y entrer. Evidement, les contrôles seront très strictes. Nous nous attendons a ce que différents résistants se présentent a la frontière avec de faux papiers leur attribuant la nationalité Youslève, leur permettant alors de passer la frontière facilement; nous prendrons des mesures pour cela.

J'ai donc fait comme vous me l'avez demandé, un GRAND pas envers vous.


Il attendit ensuite la réponse de monsieur Romeretegui.
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Monsieur Romeretegui marqua une courte pause afin de recouper les informations et de mettre en ordre ses arguments et se lança:
"Je n'ai pas développé sur la première proposition excusez moi, cette zone démilitarisée aura non seulement pour but de réellement dissuader les gens souhaitant passer d'un côté à l'autre de la frontière car, contrairement à l'heure actuelle où vous êtes les seuls à empêcher cela, les deux pays se montreront contre les immigrations de réfugiés. De plus, cela rassurera les populations qui n'entendront plus les bruits de l'armée étrangère presque aux portes de leurs maisons, de plus nos armées pourront continuer leurs entraînements sans risquer de causer de fâcheux incidents. Nous réitérons donc notre proposition visant à créer une zone démilitariser de 500 mètres de part et d'autres de la frontière youslévo-kronienne.

Pour ce qui est de la création de ce fameux corridor je vous laisse choisir le lieux et la date exact de sa création ainsi que de sa fermeture. Cependant quelque chose me dérange, pourquoi ne pas accepter que des étrangers passent la frontière? Je ne pense pas que toutes personnes souhaitant quitter Kronos soient des criminels mais j'estime au contraire que ces mêmes personnes peuvent choisir là où elles souhaitent vivre, dans un Etat communiste ou libéral en somme.
Qu'en pensez vous Monsieur?"
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"Les deux pays se montrerons contre l'immigration de réfugiés"? C'est ce que nous vous demandons depuis des mois... Créer une zone démilitarisée me dérange moins si vous n'acceptez plus de résistants. Pour ce qui est du corridor, je propose qu'il soit ouvert pendant un mois, du 20 juin au 20 juillet. Pour ce qui est de l'emplacement, celui ci me convient.
Il pris une carte du pays et pointa un endroit sur la frontière (point noir).
Frontière

Cependant, il y a quelque chose qu'il faudrait régler avant d'accepter ces choses...

Nous avons appris que le Royaume-Soudé avait envoyé des troupes près de notre frontière. Etant donné sa neutralité, je doute que la reine ait envoyé ses troupes par elle même... Vous avez demandé a la reine d'envoyer ces troupes n'est ce pas?
Ainsi, vous n'avez fait que détériorer nos relations et la mettre en danger. J'espère qu'elle saura me donner des explications lors de notre rencontre; de vraies explications...

Ensuite, sachez que tant que notre état ne sera pas stabilisé et que ces résistants continueront de vivre, aucun Kronien ne pourra quitter le pays aussi facilement.
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"Nous précisons que nous voulions aider les ressortissants kroniens ne souhaitant pas subir votre régime. Malheureusement comme vous avez menacé notre population nous avons du choisir entre les youslèves et les kroniens.
Nous sommes cependant d'accord avec la localisation et le temps d'ouverture du corridor, nous validons aussi les dates d'ouverture et de fermeture de ce dernier.

Pour ce qui est du RSFYE et de la Reine Graziella IX, je ne vous cache pas que nous avons mis au courant la Reine de la situation chez vous et au niveau de notre frontière. Nous n'avons aucunement demandé quoi que ce soit à la Reine, c'est elle et elle seule qui a décidé la mise en place de soldat près de votre frontière commune. Je dois cependant vous avouez que la RFY et le RSFYE avons conclue une alliance et que s'attaquer à l'un reviendrait à s'attaquer à l'autre. Je vous conseille donc de ne pas avoir de réaction trop véhémente ne serait-ce que pour ne pas faire du Sud de l'Eurysie un grand champ de bataille. De plus je vous rappel que le Royaume-Soudé et la Youslévie ont des alliés qui ont eux mêmes des alliés infiniment plus puissant que nos deux pays réunis.
Nous sommes bien sûr au courant de votre alliance avec les autres régimes communistes du globe et nous savons que si vous vous engagez dans un nouveau conflit, ces régimes vous suivront. Mais sachez que de nombreuses puissances mondiales adoreraient raser le communisme de la carte et un conflit où toute les puissances communiste seraient impliqués serait une aubaine pour eux.
En somme, au nom de la stabilité dans la région que nous partageons, afin d'éviter un jeu d'alliance qui pourrait avoir des conséquences terribles a un niveau international mais aussi pour nous éviter de devenir au mieux des prétextes de guerre et au pire des puzzles façon Prodnov nous nous devons de garder la tête froide."
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Parfait, ce corridor sera donc ouvert du 20 juin au 20 juillet a l'emplacement précisé.

Certes vous êtes allié avec le Royaume-Soudé, mais sachez que je n'ai pas peur de vous... Mais voyez la vérité en face, militairement parlant, Kronos est supérieur...
Nous possédons presque deux fois plus de soldats que vos deux armées réunies, pour ce qui est du terrestre, nos canons et nos lance roquettes multiples balayeront le champs de bataille pendant que nos chars d'assauts massacrerons vos troupes. Nous possédons aussi un énorme avantage, étant donné notre supériorité évidente dans les airs et sur la mer. Et puis de toute manière, vos navires, si vous en possédez, ne résisterons pas une minute face a nos patrouilleurs et nos missiles de croisière...
Alors allez vous envoyer vos soldats a l'abattoir?...

En effet, vous possédez des alliés, nous aussi d'ailleurs. Mais les votre, seront ils prêts a vous suivre après ce que vous avez fait? Dois je vous rappeler que si nous en sommes ici aujourd'hui, c'est entièrement par votre faute?
Le Royaume Soudé a déployé ses soldats a notre frontière pour vous aider. Vous êtes les agresseurs, et nous, les défenseurs.
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"Bien...(Romeretegui était en train de perdre patience, le dictateur kronien redoublait d'arrogance et de provocations à chaque prise de parole, et les plus énervant était qu'il avait raison sur de nombreux points qu'il venait d'évoquer) Monsieur Calabraise, jusqu'à preuve du contraire, et pour je l'espère encore longtemps, il n'y a ni agressé ni agresseur dans cette histoire juste des pays avec des régimes différents, des valeurs différentes qui se regardent et qui doivent apprendre à cohabiter sans entraîner de guerres ou de cataclysmes.
Le but de cet appel n'était pas de jouer aux gros bras mais de régler des problèmes à notre frontière commune, nous l'avons fait, je vous remercie de votre coopération mais je pense qu'il ne sert à rien de s'obstiner à discuter ensemble maintenant que nous sommes arriver à nos fins.
Personnellement je n'ai rien à rajouter, merci encore pour avoir accepter ces négociations et pour votre aide dans celles-ci et je vous propose de nous quitter si de votre côté vous n'avez rien à ajouter.

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En effet... Je pense qu'il n'y a plus grand chose a dire désormais.
Cependant, ce n'est pas terminé pour autant, puisque comme je l'ai dit, nous de démilitariserons pas la frontière tout de suite. Nous devrons avant cela régler notre problème avec le Royaume Soudé.
Mais maintenant, nous pouvons nous quitter ici...


Calabraise fixa la caméra et repris calmement:
J'espère que ce qui a été dit sera respecté... Nous ne voulons pas que votre peuple soit massacré...
Après 2 secondes de pause, l'écran devint noir. Calabraise avait mis fin a l'appel.

Baldassare Calabraise
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