25/02/2015
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Agence Nationale d'Exploration en Milieu Océanique Naturel Etendu (ANÉMONE)

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Agence Nationale d'Exploration en Milieu Océanique Naturel Étendu (ANÉMONE)


MISSION ANÉMONE

Fondée en 2008 grâce à la collaboration du gouvernement Norstalkian et du gouvernement Pharois, dans le cadre des projets de collaboration inter-étatique de l'Union Albienne, l'Agence Nationale d'Exploration en Milieu Océanique Naturel Étendu (ANÉMONE) a la double vocation d'être à la fois une réponse aux préoccupations écologiques quant à la bonne santé de la faune marine, et de faire progresser la science et l'exploration des fonds marins grâce aux apports des nouvelles technologies.

Mobilisant le savoir-faire des Albiens en matière de bâtiments submersibles, la mission ANÉMONE se donne pour objectifs d'approfondir notre connaissance de ces territoires encore largement mystérieux que sont les profondeurs océaniques et les failles abyssales. Pour se faire, elle bénéficie d'un budget conséquent, à hauteur de cinq milliards équivalent or pour l'année 2008, ainsi que de la mise à disposition de cinq usines militaires du Syndikaali afin de permettre la construction d'un submersible de dernière génération dédié à la recherche.

Principalement présente dans l'Océan du Nord et la Manche Blanche, la mission ANÉMONE n'exclue pas d'élargir son champ d'action en collaboration avec les États volontaires, de façon à avoir accès à un maximum de mers du monde. Ses premières expéditions, prévues courant fin 2008, seront cependant dédiées à la cartographie approfondie des fonds marins du Détroit - déjà bien explorés - puis des territoires polaires pharois en utilisant la technologie sous-marine pour passer sous la glace sans avoir à se soucier des gelées hivernales.

Son siège social et ses infrastructures de stockage sont situées à Porto Mundo, 7 rue des financiadores.

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Mission ANÉMONE pour le grand nord.
Équipements de l'ANEMONE
Amenée à effectuer des missions de longue durée et co-financée par plusieurs États, l'Agence Nationale d'Exploration en Milieu Océanique Naturel Étendu a vocation à disposer d'une certaine autonomie dans ses activités, grâce à un budget conséquent et la délégation de certaines responsabilités à ses dirigeants. Dans la plus pure tradition albienne, elle dispose de ce fait de fonds propres dont l'utilisation est laissée à sa discrétion, mais également d'une force paramilitaire autonome de sécurité composée d'universitaires de combat et d'aventuriers sous-mariniers.

Cela afin de défendre les intérêts de la recherche, mais plus sûrement le matériel mis à disposition de l'ANEMONE qui ne doit pas tomber entre de mauvaises mains. La décision d'équiper les sous-marins de l'ANEMONE d'une force militaire autonome, actée sous le nom de "protocole Hymveri" a été ratifié par le Pharois Syndikaali et le Royaume-Uni du Norstalkian. Elle prévoit notamment que chaque pays contribue à l'équipement et au financement de l'ANEMONE, à hauteur de sa capacité de production annuelle, basée sur l'année 2008.


Contribution matérielle du Pharois Syndikaali :
  • 1 sous-marin d'attaque de niveau 1
  • (prévisionnel) 1 sous-marin d'attaque de niveau 5

Contribution matérielle du Royaume-Uni du Norstalkian :
  • ?

Contribution financières :
  • 9 000 écailles pharoises versées par le Pharois Syndikaali en date du 01/06/2008 (projet d'infrastructures situées à Porto Mundo pour l'entretien des équipements militaires)
MISSION ANEMONE :

Une première plongée prévue pour le printemps 2009 ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser au premier abord, bien que les missions se déroulent dans le grand nord, il n’est pas du tout nécessaire d’attendre le dégel pour y envoyer des sous-marins. En vérité, connaîtraient au pôle Sud, la banquise et les glaces éternelles ne forment pas un continent fait de terre, mais simplement une immense couche d’eau gelée sous laquelle il est possible de circuler… en sous-marin.

L’objectif de la mission ANEMONE sera d’explorer l’une des trois grandes failles de l’océan du nord, dans les eaux territoriales pharoises. L’objectif mercantile est totalement assumé par le gouvernement qui espère mieux comprendre les dynamiques des plaques sous-marines qui s’écartent à ce niveau, afin de faciliter les projets de forage et d’extraction de gaz qu’on trouve en abondance dans cette région du monde.

Pour les scientifiques de la mission ANEMONE, tous les financements sont bons à prendre et il est même plutôt positif que le Syndikaali envoie d’abord des biologistes avant des mineurs. Une occasion de découvrir et redécouvrir la faune abyssale puisque la nouvelle génération de sous-marins dont a été doté l’ANEMONE devrait pouvoir descendre en dessous de 10 000 mètres de profondeurs, soit la profondeur estimée de la fausse d’Hirviö, la plus au nord du territoire du Syndikaali. Jamais encore des êtres humains n’étaient descendu si bas dans cette zone de l’océan, une première, donc, dont se félicitent les biologistes marins de l’ANEMONE.

Localisation des trois failles abyssales pharoiseshttps://www.zupimages.net/up/22/44/1bap.jpg
Ils ne sont pas les seuls toutefois puisque le ministère de la Défense territoriale a contribué au financement de l’expédition à hauteur d’un budget de 500 000 millions d’écailles en 2008. Il faut dire que les performances sous-marines de l’ANEMONE et les observations qui seront faites intéressent grandement les ingénieurs du complexe militaro-industriel Pharois. Si officiellement les dignitaires se content de saluer le geste scientifique, en off, les officiers de l’état-major sont plus bavards.

« Imaginez pouvoir surgir des abysses comme des monstres marins… Aucun ennemi n’oserait s’aventurer dans nos eaux, c’est une épée de Damoclès inversée ! »
Damoclès est d’ailleurs le nom informel donné au groupe de recherche sur le sujet. Comme souvent au Syndikaali, la société civile et les fonctionnaires d’Etat se confondent, au point qu’on ne sache plus très bien qui est qui. D’ailleurs, la capitaine Marjaana, cheffe du projet sur cette mission de l’ANEMONE, n’est-elle pas elle-même une ancienne cadre du ministère de la Défense ?

Du côté des associations écologiques, enfin, on se félicite et on espère qu’une meilleure connaissance de la faune et de la flore marine permettront d’alerte l’opinion publique pharoise sur la précarité de ces écosystèmes avec lesquels nous cohabitant sans pour autant nous croiser. Il faut dire que les abysses demeurent un objet de fantasme, d’inquiétude et de fascination dans la culture pharoise, éprise de la mer. Quels monstres s’y cachent, quels trésors s’y trouvent enfouis ?

Industrie minière, secrets militaires, découvertes scientifiques et ambitions écologiques, au final, tout le monde semble trouver son compte dans l’exploration des fonds marins, rare sujet de consensus chez les Pharois qui, depuis toujours, ont entretenu une réelle fascination pour les mystères de l’océan.
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