Henry de Queslen, par la grâce de Dieu duc de Nouvelle Fidès et suzerain des soixante comtes, des six milles barons, des trente milles chevaliers et des innombrables écuyers et honorés, hommes droits et fiers, bons pères et bons époux, à ces messieurs les anarchistes qui se prétendent inquisiteurs mais ne le sont pas, salut et paix sur vous en dépit de votre mécréance !
Nous aimons les Rosiques, ce sont de bons chrétiens et de bons sujets mais vous, vous portez contre eux l'accusation alors que vous n'êtes pas de bons chrétiens. C'est pourquoi votre accusation est sans valeur. Et en vérité vous êtes même tout l'inverse : des mécréants déracinés et odieux que Dieu déteste !
Nous savons ce qu'il en est de vous et de vos inquisiteurs, nous ne les aimons pas, nous ne voulons pas les voir et nous n'aimons pas non plus la manière avec laquelle vous nous demandez des comptes. Qui êtes vous donc pour oser nous adresser la parole, vous dont le nom jusqu'à présent ne nous était pas même connu ?
Croyez vous qu'il nous est agréable de vous entendre ou de vous lire ? Passez votre chemin messieurs les postmodernes. Et si par malheur il advenait que voulant persévérer dans le vice vous vinssiez faire irruptions en notre terre, une bonne terre bénie de Dieu, que le Seigneur nous soit témoin que nous n'avons pas voulu la mort qui vous attend, qu'au contraire nous préférerions votre salut. Que la femelle qui nous a voulu écrire abandonne un rôle qui ne lui convient pas, qu'elle se fasse femme d'un bon homme ou religieuse de Dieu, ce serait mieux pour son âme.
Mais pour cette chose comme pour les autres que la volonté du Seigneur soit faite. Nous ne livrerons pas les Rosiques, nos enfants, car nous les aimons, ce sont de bons enfants, quand à vous, dégénérés, nous ne vous connaissons pas et ne voulons pas vous connaître.
Henry, par la grâce de Dieu Duc de Nouvelle Fidès, le premier du nom, a ainsi parlé en accord avec les comtes et les évêques assemblés par devant lui, par la grâce de Dieu et pour la salut de la nation.