Le Gondo, un pays de beauté, de richesses et de diversité
Généralités :
Nom officiel : République Démocratique Libre du Gondo
Nom courant : Le Gondo (fr.), le Kwando (Gomdoua) / RDLG
Gentilé : Gondolais, Gondolaise
Inspirations culturelles : Peuplades du bassin du Congo, Zaïre
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français, Breton, Gomdoua, Gallo.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Portugais et plus de 100 autres langages autochtones
Drapeau :
Devise officielle : Libertas et Pax
Hymne officiel :
Monnaie nationale : le Kwando Kw
Capitale : Sainte-Loublance
Population : 8 736 227 habitants (estimation 2007, dernier recensement en 2000 : 7 899 461)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
géographie :
localisation : Le territoire de la République Démocratique Libre du Gondo est située en Afarée occidentale, sur la Péninsule de Bahnimsha, ou Péninsule d'Emeraude, et plus précisément sur la pointe de Kwamale, dans les terres qui bordent le littoral, entre la colonie fortunéenne de [...] et le Pays d'Ornn. Il s'étend sur près de 560 000 kilomètres carrés.
topographie : Le pays couvre l'extrémité de la pointe de Kwamale, fermé au Nord par le Golfe d'Emeraude et au Sud par l'Océan du Deltacruzando. Il s'organise autour du fleuve Gonda, ou Kouale en Gomdoua, qui se divise en deux affluents : le Koudo et Gonda (toujours). Les terres occidentales du pays sont composées de régions montagneuses d'une altitude moyenne (marron), tandis que les côtes s'étendent en plaines peu boisées et quelquefois marécageuses (vert clair). La vaste majorité du territoire consiste en une épaisse forêt vierge, très peu habitée comparativement au reste du pays (vert foncé). Enfin les côtes du Sud-Est sont plus vallonée et boisées que dans le reste du pays vert moyen).
Carte topographie de la République Démocratique Libre du Gondo
photographie de la ville de Sainte-Loublance depuis la Nouvelle-Sphornes (rive opposée du Gonda).
Un tiers de la population du pays est concentrée dans la métropole et capitale de Saint-Loublance, et sa banlieue. Cette agglomération de plus de deux millions et demi d'habitants, qui concentre la principale activité économique du pays est de loin le lieux le plus attractive. Seule sa région est véritablement dynamique dans le pays (bien que l'on ne puisse pas dire que le pays possède une importance internationale ou continentale). D'autres villes coloniales comme Port-Yves, Port-en-Truite ou Cap-Franc, bien moins peuplées, tentent en peine de se faire une place à l'échelle du pays, créant une forte dynamique d'exode rural à l'échelle régionale. Le reste du pays est très peu densément peuplé mais compte néanmoins quelques cités comme Togubele.
Histoire :
L'Histoire de la République Démocratique Libre du Gondo se situe à plusieurs échelles. Si l'État gondolais trouve ses origines dans la colonie gallèsante des Comptoirs Maritimes d'Afarée de l'Ouest, il se revendique comme descendant de peuples et royaumes autrement plus anciens.
Le plus important d'entre eux est la Royaume Kwandaoui, qui domine la pointe de Kwamale du IVème siècle au XIIIème siècle de notre ère. Cet État originaire du peuple Gomdoua (ou Kwando) n'a pourtant créé de sentiment national pour tous les peuples de la péninsule, qui sont divisés encore aujourd'hui. Pays riche et prospère, dirigé d'une main de fer par la dynastie autoritaire des Rojoui, le Kwandaoui s'effondre progressivement à partir du XIIIème siècle, et se morcelle petit à petit, laissant place à de petits royaumes mineurs ou à la vie tribale.
En 1456, les premiers explorateurs eurysiens accostent dans la régions. Ils seront suivis de marchands, fortunéens d'abord (qui se fixeront sur la presqu'île de [...], puis listoniens. Le premier convoi de colons du Saint-Empire Platan pose ses valise en 1476 à l'embouchure du Gonda, pour commercer avec les indigènes dans un comptoir qu'ils baptisent "Saõ Lubljana". Ce sera la seule colonie eurysienne sur l'actuel territoire national pendant plus de 50 ans, jusqu'à l'arrivée de l'Organisation Gallèsante des Comptoirs (plus d'info ici) qui rachète la concession listonienne. Les marchands francophones et bretonnants arrivent pour commercer dans cette ville lusophone. Ils poursuivent le commerce pendant plusieurs années, puis forment une milice privée qui étend l'aire d'influence des marchands dans les terres alentours. De nombreux points d'échanges se constituent, dans lesquels les autochtones achètent des produits manufacturés et des métaux en provenance du Massif des Soustëts, en Eurysie. La Colonie perdure et se développe, tandis que de nouvelles villes sont fondées à d'autres emplacements de la côte. À mesure que l'OGC fait place à de vraies colonies (ce qui se concrétise en 1876), les explorateurs s'enfoncent dans les terres, ce qui aboutit en 1882 à la création de l'État du Gondo, une colonie gallèsante qui correspond au frontière actuelle et qui donnera par la suite la RDLG.
En 1919, les élites coloniales et autochtones réclament l'indépendance du Gondo, vis-à-vis d'une métropole en déclin. Cela coïncide avec la monté du nationalisme chez les peuplades indigènes Gomdoua, Togele, Likra, Pitsi et autres dans les années 1910. En 1923, les Likra se soulèvent à Port-Yves; la métropole refuse de venir en aide à l'autorité coloniale du fait des tensions montantes entre elles : il leur faudra gérer cette crise seul. Les soulèvements se multiplient dans tout le pays, et l'armée coloniale répond par la violence. Mais en parallèle, face à l'abandon du Duché de Gallouèse, l'État du Gondo proclame sont indépendance le 28 juin 1924. Des troupes arrivent de la métropole pour tenter de reprendre la colonie. La guerre coloniale durera jusqu'en 1958 contre le Duché puis la République de Gallouèse, par les pieds-noirs d'abord, qui laissent assez rapidement le pouvoir aux Gomdoua et à la RDLG. Il faudra à ces derniers encore 5 ans pour pacifier le pays (en théorie ;) ).
Histoire du Gondo après l'An 0
Histoire moderne du Gondo (après 1850)
économie :
Le pays a une économie assez fragile et est très endetté auprès de grands groupes financiers et de puissances étrangères. Les secteurs les plus dynamiques sont l'industrie agro-alimentaire spécialisée dans les plantations exotiques, notamment le café, le cacao et les bananes, ainsi que les industries minières par l'excavation de métaux rares. Les concessions minières ainsi que les entreprises du secteur tertiaires sont majoritairement issues de l'étranger, et les entreprises locales ont du mal à trouver leur place dans l'économie.
photographie d'une mine de lithium à ciel ouvert près de Togubele.
Le chômage dans le pays va croissant et est assez préoccupant. Il est extrêmement élevé, surtout chez les jeunes. Les situations de famine ont été fréquentes jusqu'en 2000, mais sont aujourd'hui résolues.
Que l'État gondolais souhaite intervenir ou non dans l'économie de son pays, il ne fait pas le poid face aux multinationales, et le Président actuel Désiré Flavier-Bolwou leur mange dans la main.
démographie :
Le Gondo est actuellement en pleine transition démographique, et la natalité est par conséquent très élevée, avec 5,01 enfant par femme en moyenne. L'immigration est quasi-nulle et ne participe pas à une évolution significative de la population. En revanche, l'émigration, notamment vers les dépendances fortunéennes frontalières, est assez importante et constitue une vraie problématique - bien qu'elle reste dérisoire face à la natalité.
Les ethnies sont très variées dans le pays et ont ne peux pas dire qu'elles forment un peuple uni. Parmi les principales, ont retrouve les Gomdoua (ou Kwando), les Likra, les Pitsi ou encore les Togele. Elles sont très divisées et entrent régulièrement en conflit. Elle participent à une vraie organisation alternative de la société.
culture :
La culture du Gondo peut se définir en deux parties : "une", ou plutôt plusieurs cultures indigènes, et une culture coloniale aujourd'hui en désuétude qui a marqué Sainte-Loublance, Cap-Franc ou Port-Yves de son architecture.
Le gouvernement tente de promouvoir le tourisme dans le pays, et par la même la gastronomie locale à base de sorgho, de manioc ou de riz et de patates douces baignant dans des sauces assez épicées, accompagnées de viande ou de poissons locaux.
Les cultures indigènes sont très variées et considérées comme en voie de disparition du fait de la mondialisation et de l'urbanisation forcée. Dans les villes, la culture des gondolais est donc surtout soumises aux cultures mondiales influentes. De toutes les façon, les cultures locales ne le sont pas.
Le sport le plus pratiqué au Gondo est le football, avec une équipe nationale prometteuse mais en manque de moyens. Par conséquent, les bons joueurs désertent le championnat national voire le pays pour des pays plus développés. Le nombre de joueurs détenant la nationalité gondolaise dans l'élite du football eurysien est relativement important, ce qui ne garantit pas pour autant la qualité de l'équipe nationale, la plupart d'entre eux usant de leur binationalité du fait de leur naissance à l'étranger, voire se faisant naturaliser dans le pays de leur club.
Mentalité de la population :
Les Gondolais urbains sont très attachés à l'idée de progrès et de développement technique, qu'ils voient notamment dans les innovations des pays développés. Ces pays sont pour eux la source d'inspiration à imiter, et un objectif à terme pour le Gondo.
Les Gondolais ruraux, pour ceux qui s'y intéressent, sont beaucoup plus réservés vis-à-vis de la notion de progrès. Ils sont très attachés aux traditions des différents groupes ethniques auxquels ils appartiennent, et ce dans le plus grand mépris des ethnies concurrentes. Ces ethnies s'organisent la plupart du temps en groupes de rebellions peu organisés (voir plus haut). La ville reste cependant pour ces ruraux un espoir, cause de l'importance de l'exode rural et de l'apparition de nombreux bidonvilles dans le pays.
Place de la religion dans l'État et la société :
Les Gondolais vivant dans les villes ont subit une forte influence coloniale du point de vue de la religion, et l'État également. De fait, le pays est officiellement catholique, tout en garantissant la liberté de culte. La population urbaine est très majoritairement chrétienne, mais le catholicisme romain, dont les rites ne correspondent plus à la culture locale, est en recul au profit du protestantisme, notamment évangélique, pratiquement déjà majoritaire.
Une partie non négligeable de la population tend vers l'athéisme.
L'islam est assez peu représenté dans le pays mais toutefois présent.
Enfin les rites tribaux subsistent dans les milieux ruraux reculés et enclavés vis-à-vis de la métropole.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Comme en témoigne le nom officiel de l'État gondolais, la Constitution a été rédigée pour être celle d'une grande démocratie. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Il est difficile d'établir une vérité générale à ce sujet. Le Gondo est-il une démocratie ? C'est ce que proclame le Président Flavier-Bolwou, constamment réélu depuis 7 ans. L'actuelle Constitution de la République Démocratique Libre du Gondo a été promulguée en 2000 par la Djéroua (troisième chambre du parlement), mais a subie de nombreuses modifications depuis. La voici résumée sous forme d'organigramme :
Vous aurez remarqué que ce schéma est assez lacunaire. Il transcrit pourtant bien ce que représente la Constitution, qui, loin d'être un exemple de texte juridique, propose une certaine liberté d'interprétation. Mais de toutes les façons, il s'agit ici d'une version récente. Pour des raisons politiques, les changements de constitution ne sont que rarement considéré comme un changement de régime. Il n'y a donc eu officiellement que quatre républiques gondolaises, plus 9 ans de transition démocratique.
Pouvoir Exécutif :
Le pouvoir exécutif et l'administration gondolaise est largement dominée par le Président de la République Démocratique et Libre. Celui-ci, outre la capacité de gouverner directement que lui octroient les décrets présidentiels, nomme tout le gouvernement ainsi que la majorité de la haute administration et de la magistrature. Il est élu pour un mandat de 4 ans au suffrage universel direct à bulletin secret et représente ainsi directement le peuple. Il est responsable devant le Sénat et révocable sur un vote de cette même chambre à l'unanimité des voix. Dans les faits, l'appareil législatif du Gondo étant complexe et lent, la plupart des décisions se prennent au sein du cabinet présidentiel. Le Président de la République peut dissoudre l'Assemblée et poser son véto sur une décision du Parlement.
Le Président de la République est assisté par le gouvernement, nommés par lui et responsable devant l'Assemblée. Les ministres gondolais ont une fonction gestionnaire, chargés de s'assurer que le président obtienne les fonds nécessaires à ses projets, comme une autoroute ou une piscine dans sa résidence secondaire. Le gouvernement est également le seul organisme à porter des réforme, même si celles-ci sont très rares. Il est également habilité à émettre des règlement sur lesquels le Président de la République ne peut revenir.
Le Premier Ministre représente le seul vrai contre-pouvoir théorique au Président de la République. Car c'est lui qui préside le Conseil des Ministres et c'est lui qui détient le budget voté par le Parlement. Les conflits entre les deux magistratures suprêmes peuvent donc être désastreuses pour le pays, et un équilibre est nécessaire pour son bon fonctionnement.
Conseil des ministres de la RDLG, le 26 septembre 2004
Pouvoir Législatif :
Le Parlement gondolais est un parlement tricaméral, partiellement élu. Il est chargé de valider la Loi proposée par le Gouvernement ainsi que lui voter le budget et la confiance. Il se constitue aussi en commission d'examen afin d'emettre des rapports sur les Lois ou tout autre sujet, qui seront remis au Président de la République.
L'Assemblée gondolaise : L'Assemblée gondolaise est composée de 678 députés élus au suffrage universel direct à bulletin secret selon un système qui mêle proportionnelle et scrutin majoritaire. Elle dispose de la responsabilité du gouvernement et est la seule chambre capable d'amender la Loi. De ce fait, chacune de ces proposition peut être facilement cassées par le Sénat ou la Djéroua, qui ne peuvent qu'approuver ou s'opposer. Le champ de compétence des commission qu'elle constitue seule est plus important que celui des commissions parlementaires. Cependant elle ne représente qu'un maigre contre-pouvoir face à un exécutif très puissant.
Le Bâtiment hébergeant l'Assemblée Gondolaise et le Conseil des Ministres, rue Albert Sauvé, à Sainte-Loublance.
Le Sénat gondolais : Le Sénat Gondolais est la deuxième chambre du parlement. Les 200 membres de cette assemblée, qui ne peuvent que voter les décisions gouvernementale, sont nommés par le Président de la République en fonction du mérite. Ainsi, la "Chambre Présidentielle" comme on l'appelle aussi ne sert que de chambre d'enregistrement, ou de soutient législatif du Président dans le cas extrême où celui-ci ne serait pas soutenu par le gouvernement.
La Djéroua : La Djéroua est la chambre coutumière du Parlement gondolais. La charge de membre de la Djéroua se transmet à la descendance d'un membre à sa mort. Elle est sensée représenter l'ancienne noblesse des petits royaumes éparses. Cependant, au fil des régimes successifs depuis la création de la république, ceux-ci se sont arrangés pour y placer des membres de leur entourages. Aujourd'hui, cette chambre contient donc des représentants des royaumes anciens ainsi que des différentes républiques et de la junte. Elle n'a que peu de pouvoir dans l'appareil législatif. Son rôle est simplement de recevoir la navette parlementaire. Si le Sénat a validé le texte, elle peut le valider ou l'invalider. Si le Sénat l'a invalidé, elle réunit une commission pour décider si elle doit avoir voix au chapitre. Si oui, la commission nomme des sous-commissions parmi les autres chambres afin de décider si la décision de la commission est recevable, auquel cas le refus du Sénat est entériné. Dans le cas contraire, la législation est floue, et en général le processus doit être recommencé depuis le premier tour de navette. En tout cas, la Constitution précise que dans ce genre de cas, "la Loi ne peut être ni promulguée, ni refusée, bien au contraire". En 2002, exceptionnellement, le processus avait été accéléré au cinquième tour sur décret du Président.
Pouvoir judiciaire :
La justice gondolaise n'est pas indépendante du pouvoir exécutif. En effet, les magistrats sont nommés par le président. La justice comporte deux degrés, le premier étant le tribunal des affaires courantes, qui peut donner des peines allant de l'amande à l'exécution publique, et le second étant la cour suprême, qui juge les administrations. Cette cour est nommée par le président, et il a un droit de véto sur son verdict.
Collectivité territoriale :
Il existe trois niveau de collectivités territoriales. Le plus bas est celui de la commune. Il en existe deux types : les communes urbaines qui correspondent à des villes de moyenne ou grande ampleur. Elles ont chacun une mairie, un conseil municipal et des institutions qui lui garantissent un fonctionnement démocratique. Le maire est élu pour un mandat de deux ans, le conseil est ensuite nommé par le maire. Le second type est celui des communes rurales, qui rassemblent tout les villages d'une région, en général autour d'une petite ville. Celles-ci sont administrées par un Gouverneur mandaté par l'échelon supérieur : la province. Il en existe cinq type. Les provinces déléguées, les provinces autonomes, les provinces semi-autonomes, les provinces urbaines et les provinces normales. Toute ont un parlement. La province déléguée a pour spécificité que son parlement est soumis au véto de sa région (l'échelon supérieur). La province autonome est plus indépendante que les autres et peut imposer une langue supplémentaire à l'enseignement. Le choix de cette langue est régulièrement débattu à l'assemblée et change régulièrement. Elle peut également émettre des lois locales qui ne peuvent porter que sur l'environnement et la voirie. La province semi-autonome n'a pas les droits de la provinces mais a un statut proche de l'autonomie dans la mesure ou elle peut émettre une monnaie qui n'est valable que dans des espaces administrés par la province (marché provincial). La province urbaine est unique et est constituée de la ville de Sainte-Loublance. Elle fonctionne de la même manière qu'une province normale. Une province normale est normale. Au dessus- de la province agit la région, qui est principalement l'échelon qui sert à faire appliquer les lois. Une région est spéciale et a des droits spéciaux, il s'agit de la région de Kaluno dans l'ouest. Elle possède une assemblée qui peut légiférer "dans la mesure du raisonnable" selon la constitution.
Les domaines de compétence sont répartis ainsi : affaires courantes, écoles primaires et voiries pour les communes ; services publics et lycées pour la province : police pour la région (sauf celle de Kaluno).
Principaux personnages :
Désiré Flavier-Bolwou : Né en 1937, il est l'âgé président du Gondo, et ce depuis 7 ans consécutifs, ainsi que le président du PND. Il a la mainmise sur le gouvernement et le pays, et certains observateurs extérieurs le taxent régulièrement de dictateur, ce qu'il prend le soin de nier lors de chacune de ses allocutions télévisées diffusées à l'étranger. Outre son statut de chef d'état, il dirige plusieurs des entreprises les plus importantes de son pays, notamment la plus grosse compagnie pétrolière, filiale locale de la United Oil lofotène. Il est extrêmement lié aux pays de l'ONC ainsi qu'au Carnavale où il séjourne régulièrement et prend des nouvelle de ses comptes bancaires.
Désiré Flavier-Bolwou, Président de la République Démocratique Libre du Gondo, en 2005
Patience Anihilé-Sangwa : 56 ans, opposante politique, ancienne cheffe du MLL (Mouvement de libération Likra) selon les autorités Gondolaises, qui l'arrêtèrent pour ce motif en 2005 alors qu'elle menait une campagne pour tenter de battre le président Flavier-Bolwou. Toujours officiellement en prison selon les autorités, elle serait en réalité en train de mener les combats des rebelles Likra dans le nord du pays.
Oscar Dwâ : 63 ans, actuel premier ministre Gondolais, il a été nommé à ce poste à la surprise générale en 2004 alors qu'il occupait le poste de "secrétaire intermédiaire aux affaires assimilées internes" du PND. Le président vente régulièrement ses qualités pour le maintenir à ce poste, même si beaucoup lui reprochent de n'être qu'un pantin du président. Il convient de noter qu'il a tout de même entrepris de belles études à l'Université Ducale - Ligert II en Gallouèse.
Philippe Kamga : 24 ans, footballeur international, assurément la plus grande star du pays. Il évolue au RC Sedjan, en première division Youslève. Il fait régulièrement de gros dons à des associations caritatives dans les zones rurales du pays, mais ne s'y rend que pour jouer les rencontres à domiciles de l'équipe nationale.
Le footballeur Philippe Kamga portant les couleurs du Gondo.
Amir Boudié : Riche homme d'affaire à la tête de nombreux organismes illégaux. Il est notamment connu pour mener le plus grand réseau d'orpaillage du Gondo. Il serait aussi mêlé au trafic de drogue et à la prostitution. Il accroit aujourd'hui sa fortune en multipliant ses actions légales, en immobilier notamment.
Politique internationale :
A l'internationale, le Gondo se soumet volontier au bon vouloir des grandes puissances ultralibérales et admire l'Organisation des Nations Commerçantes. Il est surtout très proches des multinationales et des états-banquiers. Le Gondo entend renforcer sa présence régionale et est ouvert à la collaboration avec tout état chez qui il trouve un intérêt.