RENCONTRE ENTRE SAINT-MARQUISE ET LA YOUSLÉVIE

RENCONTRE ENTRE SAINT-MARQUISE ET LA YOUSLÉVIE

Les drapeaux nationaux de la République Fédératrice de la Youslévie
et de la République de Saint-Marquise.


Jet diplomatique saint-marquois en direction de la Youslévie.
Le 1er Août
Le jet diplomatique avait quitté le territoire saint-marquois deux heures auparavant et se trouvait au milieu de l'océan de l'Espérance. Seuls la Présidente était à bord avec le Grand Délégué chargé à la Diplomatie, Joseph Dredge. Ils ne connaissaient pas très bien la République Fédératrice de la Youslévie, mais ils comptaient sur cette rencontre pour mieux comprendre leur coutume, leur moyen d'entretenir avec d'autres nations.
La Présidente savait intimement que son rendez-vous avec les représentants youslèves devait être une réussite afin de mériter leur amitié.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Ne mangez pas autant, Monsieur Dredge, nous arrivons bientôt à Sedjan."

Joseph Dredge mangeait autant pour compenser son anxiété car c'était la première fois qu'il allait dans un pays étranger depuis sa nomination à la Chambre Citoyenne lors du renouvellement de sièges.

JOSEPH DEEDGE
"Je suis désolé, Madame la Présidente, mais c'est la première fois que je vous accompagne pour une telle mission."

La Présidente le savait très bien, c'était pour ça qu'elle l'avait choisi pour cette rencontre car il était jeune, passionné par la diplomatie étrangère et aussi il aimait faire de longs discours, c'était dans ses qualités que la Présidente comptait pour mener à bien cette entrevue diplomatique.

Le jet diplomatique saint-marquois arrivait dans l'espace aérien youslève afin d'amorcer sa descente vers la piste d'atterrissage de l'aéroport de Sedjan. Le pilote l'annonçait par mégaphone de l'appareil.

LE PILOTE DU JET
"Nous arrivons à l'aéroport de Sedjan, préparez-vous à l'atterrissage."

La Présidente et Joseph Dredge se préparaient pour l'atterrissage du jet diplomatique en territoire youslève.

Rencontre Youslévie-Saint-Marquise, contexte youslève

Heran Romeretegui attendait sur le seuil du Palais de l'Union, un peu plus tôt on l'avait prévenu que le jet véhiculant la Présidente de Saint-Marquise, Isabelle Deprey et Joseph Dedge, le Grand Délégué chargé à la Diplomatie, était en phase d'atterrissage à l'Aéroport de Youslévie à Sedjan.

Derrière lui se trouvent Thaumas Edouard, Second du Conseil, et Hermione Aviles, Secrétaire aux Affaires Etrangères du Conseil. Les enjeux sont assez importants car c'est l'une des premières fois depuis la ré-ouverture de la Youslévie au monde que le Directeur du Conseil reçoit un dirigeant d'une des plus grande nation du globe.
Cette amitié naissante sera primordial pour appréhender le futur trouble du pays, déjà afin de pouvoir, dans le futur, s'imposer comme une nation importante avec des alliés puissants mais aussi pour pouvoir résister à la menace kronienne toujours présente et toujours aussi agressive sur son territoire.

Tout d'un coup les grilles du Palais de l'Union s'ouvrent et laissent entrer un cortège de motards et de berlines. Le Directeur du Conseil se retourne vers ses collaborateurs, d'un regard il leur demande si ils sont prêts, ces derniers lui répondent en hochant affirmativement la tête.
Une de ces berlines s'ouvre et laisse sortir la présidente Saint-Marquoise ainsi que son Grand Délégué chargé de la diplomatie.

Une fois que ces derniers sont arrivés à la hauteur des trois youslèves ils se serrent la main respectueusement les uns demandant si le voyage s'est bien passé les autres remerciant les hôtes pour l'accueil et l'hospitalité dont ils ont fait preuve, le tout sous le regard avide des journalistes.

[b]"Messieurs dames[, je vous propose de rentrer dans le Palais afin de continuer cette discussion de manière plus calme/b], proposa Heran Romeretegui, tout le monde s’exécuta et ils prirent place dans une grande salle de réception avec en son centre une grande table avec des sièges confortables, parfait pour des discussions longues et passionnées.

Représentants saint-marquois :


La Présidente de la République,
Isabelle Deprey.


Le Grand Délégué chargé à la Diplomatie,
Joseph Dredge.

Palais de l'Union, Sedjan
La Présidente et Joseph Dredge furent reconnaissant envers les représentants de la Youslévie pour leur permettre d'entrer dans le bâtiment qui allait être le lieu pour les discussions qui allaient suivre.

La Présidente resta debout alors que tout le monde était assis autour de cette immense table, elle voulait faire une annonce afin de les remercier personnellement :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Mesdames, Messieurs, je voudrais vous remercier de votre accueil dans votre pays, dans votre sublime palais, au nom de la République de Saint-Marquise, je voudrais également vous remercier de votre réponse pour cette rencontre entre nos deux nations.
Je ne peux que vous dire que la voix de la diplomatie est primordiale pour permettre une possible amitié.
La République Fédératrice de la Youslévie a tout à y gagner à l'issue de cette rencontre, croyez-moi, merci."

La Présidente se rassit juste à côté de Joseph Dredge, mais elle attendait ce que pouvait faire réagir aux représentants en ce d'eux.

Heran Romeretegui se leva à son tour afin de répondre à la Présidente Saint-Marquoise. L'homme de 48 ans mesurait un peu plus d'un mètre 90 et était assez carré ce qui le rendait assez impressionnant surtout que tout les autres étaient assis, il s'éclaircit la voix et commença:

"Chers diplomates venus de l'autre bout de l'océan, c'est à nous de vous remercier, vous avez répondu avec une rapidité déroutante à notre sollicitation. C'est quelque chose de rare de nos jours surtout venant d'un pays important à l'échelle mondiale comme le votre.
Sur le point de la diplomatie nous sommes effectivement d'accord avec vous, c'est la meilleure voie pour faire avancer le Monde vers un avenir meilleur, tel est notre objectif.
Nous sommes cosncient des bienfaits que peut apporter cette rencontre et nous sommes motivés afin de la mener du mieux possible, main dans la main avec vous.

Nous commencerons donc par vous demander comment est la situation en Saint-Marquise, nous savons que votre pays a atteint un niveau d'alerte assez important en raison de tensions avec la Nouvelle-Fides, comment cela-a-t-il évolué depuis ?

Représentant saint-marquois :


La Présidente de la République,
Isabelle Deprey.

Palais de l'Union, Sedjan
La Présidente prit un verre d'eau avant de répondre à la question de son homologue youslève, Heran Romeretegui.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Pour être honnête, Monsieur Romeretegui, le Premier Conseiller de la République a aménagé les mesures qui sont toujours de vigueur jusqu'à nouvel ordre.
Mais les tensions que Saint-Marquise ont, n'est pas seulement sur la Nouvelle-Fides, mais sur l'Union Médiane des Traditionalistes. La République s'en méfie c'est pour cela que j'ai pris la décision de déclencher le Warning-Con de Niveau 2 : Alerte Maximale.
Mais de votre côté, que pensez-vous de cette assemblée que la Nouvelle-Fides a formée ?"

Après avoir fini cette intervention, elle reprit un autre verre d'eau, puis attendait la réponse de Heran Romeretegui.

"C'est une bonne question, répondit le Directeur du Conseil, ici en Youslévie nous sommes plutôt loin de chacune des nations constituant cette Union Médiane des Traditionalistes géographiquement parlant, c'est pourquoi nous ne nous sommes pas positionnés sur cette situation.
Cependant à votre place je pense que la Youslévie aurait eu le même comportement que Saint-Marquise, nous nous serions méfié car la Nouvelle Fides et ses acolytes véhiculent des idées inquiétantes et au vu de la politique agressive de ses pays nous aurions sans doute réagi de la même manière.

Ne pensez pas que nous ne nous intéressons pas aux affaires du Monde mais c'est-à-dire qu'ici en Youslévie nous avons aussi certains voisins remuant. Si ici à Sedjan, et même à peu près partout dans le pays, le calme et la paix semblent prospérer la région bordant la frontière kronienne est en proie à la peur depuis maintenant presque un an.
En effet le communiste Baldassare Calabraise et ses amis ont renversés puis tués le Président en place. Ils se sont ensuite emparés du pouvoir et commettent des exactions terribles sur le peuple kronien. Or nous autre les youslèves avons très vite dénoncer ces actions et avons proposé aux kroniens souhaitant se réfugier en Youslévie de venir.
Malheureusement, Baldassare Calabraise, sans doute vexé de voir ses plans contre-carrés ordonna aux militaires kroniens de se déployer le long de notre frontière et d'arreter par tout les moyens les fuyards. Ces ordres insensés ont mené à la mort d'une vingtaine de kronien.
La situation s'est un peu améliorée suite à un accord commun de créer un corridor afin de faire passer les ressortissants de chaque pays en tout sécurité.

Vous comprenez donc maintenant le fait que nous n'ayons pas suivi les derniers événements concernant l'UMT"

Représentant saint-marquois :


La Présidente de la République,
Isabelle Deprey.

Palais de l'Union, Sedjan
La Présidente comprenait parfaitement la position de la République Fédératrice de la Youslévie. Elle comprenait également que cette nation était prête pour être un futur allié pour la République de Saint-Marquise.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je comprends parfaitement, Monsieur Rometeregui, votre position. Au nom de mon gouvernement, nous sommes désolés d'apprendre que vous avez des tensions frontalières avec Kronos. Nous voudrions savoir comment cela a pu arriver entre deux nations civilisées, mais pour l'heure, nous sommes ici pour discuter d'une future amitié entre la Youslévie et Saint-Marquise."

Elle savait que cette rencontre était importante comme pour elle comme pour lui. Elle commença à faire quelques propositions :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Monsieur Rometeregui, j'ai quelques propositions à vous soumettre.
Que pensez-vous d'abord d'un traité de paix entre nos deux pays et d'un accord commercial ?
Le traité de paix serait un moyen de dire que nos deux nations seraient une voie d'une longue et durable amitié, espérons-le, et l'accord commercial serait un bon moyen pour introduire en Youslévie nos produits et en Saint-Marquise vos produits, l'accord dira les types
Qu'en pensez-vous ? Bien sûr tout cela sera en toute sécurité."

Le Directeur du Conseil youslève sourit, il allait devoir recommencer une énième fois son cours sur les institutions youslèves:

"Madame Deprey, sachez que vos propositions nous enchante, seulement le système politique youslève ne me donne que peu de pouvoirs. En effet en tant que Directeur du Conseil c'est à moi de nommer les membres du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie. Cependant c'est à ce même Conseil que revient les obligations de voter les propositions que vous venez de soumettre. Nous devrons tout d'abord nous réunir avant de voter de un pour un traité de paix et de deux pour un accord commercial.
Cependant ne vous faites pas de soucis, vos deux propositions sont extrêmement alléchantes et vous devriez recevoir une réponse positive très rapidement. Veuillez me croire, ceci n'est pas un bottage en touche de notre part mais c'est seulement les conditions qui font que notre démocratie fait partie de l'une des plus représentatives du monde.

Le Directeur du Conseil attendait la réponse de la Présidente, il estimait avoir plutôt bien résumé comment fonctionnait le pouvoir exécutif en Youslévie mais il espérait que Madame Deprey ne prenne pas trop mal cette contradiction et qu'elle ne voit pas cela comme une esquive

Représentant saint-marquois :


La Présidente de la République,
Isabelle Deprey.

Palais de l'Union, Sedjan
En entendant les paroles de son homologue youslève, la Présidente comprenait ce que les représentants de cette nation pouvaient subir les lois de la contrainte de la constitution.

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je vous comprends parfaitement, il faut du temps pour qu'un accord ou un traité soit accepté
De notre côté, je peux, avec le Premier Conseiller de la République qui est mon second, signer des traités ou des accords mais en mettant tout de même le Grande Assemblée, le parlement saint-marquois.
Soyez rassuré, Monsieur Rometeregui, je ne vous tiendrai jamais rigueur pour ce genre de choses telles les votes parlementaires pour accorder ou non une loi, un accord ou un traité, nous attendrons le temps qu'il faudra à votre assemblée de trouver un accord."

" Je vois que votre République est quelque peu différente de la nôtre en effet. La République Fédératrice de Youslévie a un système très direct donnant la part belle aux membres du Congrès, le parlement du pays. Le revers de la médaille étant que les prises de décisions sont plutôt longues.
Nous sommes rassuré quant à comment vous recevez ce refus temporaire, tous ne sont pas ouvert d'esprit comme vous. Sachez que vous serez les premiers informés quand nous aurons légiférer là-dessus."

Représentant saint-marquois :


La Présidente de la République,
Isabelle Deprey.

Palais de l'Union, Sedjan
La Présidente reprit une gorgée d'eau avant de répondre à son homologue :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Ne vous inquiétez pas, Monsieur Rometeregui, je ne considère pas votre réponse comme un refus même temporaire, mais comme un aléa de votre parlement.
Je m'explique tout gouvernement a un temps pour accepter une telle proposition que je venais de vous faire tout à l'heure.
Il est vrai que nous avons un gouvernement différent du vôtre mais cela n'empêchera rien à une future amitié entre nos deux nations.
Mais j'ai une toute confiance en votre parlement pour prendre la bonne décision même si cela doit prendre du temps."

Le Directeur du Conseil se détendit, soulagé, et se leva tout en disant:
"Bien je n'ai plus grand chose à ajouter, si vous êtes d'accord je vous invite à rejoindre la salle de réception ou ont étés préparé de petits fours afin de pouvoir se détendre après un long voyage comme le vôtre".
La Présidente de Saint-Marquise apprécia cette proposition et suivit le Chef d'Etat youslève ainsi que les deux délégations dans l'une des plus grande pièce du Palais de l'Union afin de manger des amuses bouches tout en discutant entre amis.