Nom officiel : République d'Union Nationale du Pontarbello Nom courant : Le Pontarbello
Le Pontarbello est un "petit territoire" de la côte sud-aleucienne. Installé sur une péninsule, il voit ses eaux territoriales directement implantées au sein de celles alguarenas, une puissance économique et militaire majeure de Paltoterra, qui revendique la souveraineté sur l'ensemble des détroits limitrophes au Pontarbello. Mais au commencement, le Pontarbello était avant-tout un territoire colonial, rattaché à l'Empire eurysien Listonien, après que ce dernier l'ait conquis en 1524, l'arrachant aux mains de tribus natives trop sous-équipées pour se heurter aux flibustiers de la couronne eurysienne.
Avant l'arrivée des eurysiens en 1485, le Pontarbello était effectivement habité par des autochtones assimilés aux différentes communautés indigènes de Paltoterra. Il le restera pendant un peu moins d'une quarantaine d'année avant que les guerres raciales conduites par l'Empire listonien ne viennent à bouts des communautés indigènes sur place, offrant les possibilités d'une installation durable aux expéditions listoniennes. Administré comme partie intégrante de l'Empire eurysien, la province restera longtemps sans appellation propre ni même une identité régionale, avant que les colons ne la baptisent tout simplement Listonia, se jurant par là d'en faire le nouveau point de départ, si ce n'est la capitale d'un Empire au cœur de l'Aleucie-Paltoterra.
Néanmoins, la lassitude des nouveautés et les effets de mode n'épargnent rien ni personne. Ainsi, Listonia est désormais une charge plus qu'une recette, pour inciter la métropole listonienne à diriger de nouvelles expéditions de conquêtes sur place. Dans ces conditions, la présence des colons a demeuré sur place, se cantonnant aux contours territoriaux et aux frontières jusqu'ici connues.
Longtemps délaissée par la métropole, Listonia se trouvera peu à peu déclassée vis-à-vis du reste de l'Empire et pire encore, vis-à-vis des marchés internationaux. Les colons vont alors pendant plusieurs centenaires, vis en marge, pour ne pas dire dans l'ombre de l'Empire listonien. Ce déclassement et cette relative grogne sociale seront parachevés 483 ans plus tard, par les différentes crises politiques qui positionneront l'Empire listonien en état paria sur la scène internationale, subissant les sanctions économiques de parts et d'autres. L'éloignement avec la métropole, la cession de territoires coloniaux au Pharois Syndkaali contre espèces sonnantes et trébuchantes, la conflictualité grandissante entre L'Empire listonien et la Fédération d'Alguarena, auront raison d'une partie de l'opinion publique qui quittera le territoire pour l'Alguarena et fondera les forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, à l'origine du coup d'état de Santialche. L’appellation Pontarbello vient alors du nom donné à ce secteur géographique, en lien avec la présence d'un fleuve le traversant.
Ce coup d'état permettra de défaire les forces impériales dans ce qui sera nommé ultérieurement comme étant la guerre d'indépendance. Mais en plus d'affronter les forces listoniennes loyalistes à la couronne, les troupes de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre devront s'opposer aux Brigades Solaires kah-tanais, des milices paramilitaires par dix fois plus nombreuses que le contingent de l'ANPL. Un affrontement épique où l'infériorité numérique des forces pontarbelloises n'empêchera pas la victoire de ces mêmes indépendantistes. Une réussite militaire qui donne du poids à la petit presqu'île mais qui aura le terrible défaut d'offrir un boulevard à la junte militaire pontarbelloise, pou s'assurer une place durable ne politique.
Depuis ce jour et par la menace que constitue le Grand Kah sur la péninsule, la junte militaire est parvenue à justifier son maintien au pouvoir après les dernières traces du conflit. Et ainsi donc, par cette parenthèse de l'Histoire du pays, la République d'Union Nationale du Pontarbello esquive l’opportunité d'une relative démocratisation du pays.
Le drapeau du Pontarbello, est l'un des symboles actant le décolonialisme de la péninsule, jadis affiliée à l'Empire listonien
Drapeau : Le bleu nuit traduit l'immensité des océans qui sépare le Pontarbello et de ses anciens colonisateur, tandis que le marron foncé traduit l'espérance en une nouvelle terre. De son côté, le lion blanc est quant à lui un symbole traduisant à la fois la force et la pureté des actes perpétrés.
Devise de la fédération : Notre terre est notre histoire. Hymne fédéral : "Esta é a Nossa Pátria Bem Amada" (littéralement : Ceci est notre bien-aimé pays) écrit par Ricardo Figueirada.
L'hymne pontarbellois rappelle l'investissement des colons lusitaniens dans les terres aleuciennes mais la spoliation croissante de la métropole tenue par les colonisateurs.
Monnaie : Escudo Pontarbellois [EP]
Capitale : Santialche
Population totale au sein de la péninsule : 1,5millions d'habitants (2002) Gentilé : Pontarbellois(e)
Paysages du Nord-Pontarbello avec ses trois pics que sont le Monte das Águias, 2 432 mètres, l'Alto do Cedro, 2 581 mètres dont le fameux Pico da Esperança culmine aux alentours de 3 344 mètres.
Au départ de la topographie pontarbelloise, il est à noter la présence d'une péninsule d'environ 15200 km² réunissant plusieurs cultures, nées de l'indigénisme local dont les langues officielles sont le portugais. Ce territoire péninsulaire est rattaché au continent aleucien par sa frontière akalto-pontarbelloise restreinte, baignant de fait dans les eaux paltoterranes par sa partie méridionale, telle la proue d'un navire barrant partie d'un détroit stratégique au commerce international. Des chaînes de montagnes, mêlées aux plateaux et plaines littorales, striés d'un réseau assez dense de rivières et fleuves, partagé entre mers et montagnes, le tout bariolé de canopées tropicales, le Pontarbello est un territoire trait d'union entre les continents aleucien et paltoterran.
Et c'est peut-être ce qui frappe dès le premier coup d'oeil, une succession de paysages complexes et variés, formant un ensemble d'ampleur malgré la relative petitesse du pays. La topographie du Pontarbello est, à l'exception de quelques plages, un rocher défaisant la nature, battant les flots et présentant au large une terre aux reliefs que l'on qualifie volontiers de vigoureux. Sur sa pointe extrême sud, la côte s'enfonce dans les eaux bleues paltoterranes, accueillant au loin les iles tout aussi vaste de l'ensemble archipélagique alguareno. Sur environ 250 kilomètres de longitude et 160 kilomètres de latitude, le Pontarbello cumule un terre et mer qui ne se retrouve pas partout. Dès lors, une seule journée peut suffire pour parcourir des plages au sable blanc, des collines verdoyantes et des plateaux de moyenne altitude flanquant des montagnes rocheuses. Une diversité topographique se faisant l'écho d'une diversité culturelle, partagée entre les natifs et descendants coloniaux. Un territoire riche en topographie qui offre par conséquent une certaine richesse culturelle, à commencer par les différents de modes de vie entre les villages montagneux du nord du pays et ceux de la côte sud.
Sur la partie montagneuse justement, celle-ci s'explore en deux temps avec en premier lieu la chaîne montagneuse du nord du pays qui, bien qu'entièrement installée surl e territoire pontarbellois, fait office de frontière naturelle après celle-ci, séparant l'Akaltie de la péninsule pontarbelloise. Etirée sur presque toute la limite avec l'Akaltie cette chaîne de reliefs s'érige en véritable muraille naturelle, bien que ses pans se veulent moins abruptes et escarpés que ceux de sa soeur au Sud. Localement, elle est nommée la Montanha Verde, en référence à ses hauts sapins caractéristiques des paysages aleuciens qui forment en quelque sorte un manteau forestier colorant ses pentes. Une frontière autant physique qu'historique et dont les crêtes accidentées environnantes servent de ligne de partage entre le Pontarbello et les terres akaltiennes, dont il serait difficile de ne pas se rappeler les crêtes de la passe de Carosinhos où quelques chars légers de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre ont tenu tête à des colonnes blindées kah-tanais en contrebas, profitant de la ligne de crête pour tirer et recharger à couvert. Bien avant les interactions humaines, ici c'est bel et bien le relief qui impose sa loi, entrainant l'emprunt pendant des siècles de cols escarpés et de profondes ravines canalisant naturellement les accès à es hauteurs longtemps pensées infranchissables.
Paysages du Sud-Pontarbello, aux lignes marquées par la côte.
Plus au sud, les montagnes ne jettent pas l'éponge mais cèdent plus volontiers du terrain aux espaces verts et plats sur lesquels l'agriculture va bon train, y compris les cultures de tabac avec lequel le pays produit ses cigares renommés. Un massif montagneux de renom demeure toutefois, le Monte Neiva, caractérisant les hauteurs les plus importantes du pays, au point d'y voir s'organiser les EF-CZM de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, soit autrement formulé les stages d'entraînement et d'aguerrissement au combat en zone montagneuse. Un véritable observatoire, posé au coeur du territoire pontarbellois, contrairement à la Montanha Verde qui incarne davantage le départage culturel entre les indigènes pontarbellois et autres cultures indigènes aleuciennes, akaltiens en tête. Un blockhaus naturel, installé à l'épicentre du territoire dont les hauteurs déchiquetées par l'érosion imposée par le temps et l'eau, lui donnent des traits et un faciès dont s'inspirent les légendes locales, largement véhiculées par les indigènes empruntant ses sentiers pour joindre les différentes grandes agglomérations s'étant bâties autour de ce paysage hors norme et son sommet marqué du Pico da Lembrança, d'une altitude de 4 233 mètres de haut.
Une hauteur significative qui, en dépit de sa proximité avec l'Equateur, impose des variations de température notables, si bien qu'à certains instants de l'année, la vision du Monte Neiva se fait plus pâle, ses cimes couvertes d'une neige passagère. Un spectacle des plus étonnants dans ce cadre dominait par les palmiers et la flore tropicale qui n'enlève finalement rien de son charme. En ce qui concerne la pluviométrie, notons que les versants se trouvent particulièrement exposés aux flux océaniques humides, amenant leurs lots de précipitations, potentiellement estimés à plus de 1 500 millimètres de plus par an en ce qui concerne les crêtes les plus exposées. Un point qui a pour effet d'alimenter une multitude de ruisseaux et cascades, filant vers la côte orientale de la péninsule en traversant des vallées inférieures logiquement tournées vers les activités agricoles. Sur le versant nord, la végétation tropicale domine l'endroit, entretenant avec elle d'importantes manifestations de la faune locale dont les cris sont perceptibles depuis la route moteur tournant. Vers l'Ouest et le Sud, le relief s'abaisse progressivement en une série de vallées et de collines, dans lesquelles les villes et villages s'y sont installés à moindre frais, considérant l'aménagement donné ailleurs dans l'édification de villes de plusieurs milliers d'habitants. Les précipitations annuelles s'y font nettement moindres mais l'urbanisation forcée de l'endroit cause des rétentions d'eau facilitant l'inondation de certains secteurs résidentiels.
Sitôt les villes et villages passés, on peut apercevoir des hauts-plateaux légèrement ondulés, faisant l'écho du relief donné à la passe de Carosinhos. Son altitude moyenne avoisine les 350 à 450 mètres, soit suffisamment élevée pour marquer une différence avec les territoires côtiers. Dans ces vallées proches des côtes occidentales, les nuits peuvent s'y faire un peu plus fraiches que dans les autres vallées de la péninsule, tout en maintenant exceptionnel le franchissement inférieur des 12°C.
Par endroit et c'est particulièrement vrai entre les deux chaines montagneuses, le plateau se creuse en de vastes cuvettes que l'on baptiserait "d'intramontagnardes" où viennent converger plusieurs cours d'eau voire permettre la formation du plus grand lac du pays tel que le Lago de Santa Margarida. Un assemblage aux allures d'amphithéâtres naturels, ceinturés de reliefs parmi les plus élevés de la péninsule et où se sont accumulées pendant des millénaires maintes couches fertilisantes de cailloux, sables et boues. Un point naturel d'exception, qui entraine chaque printemps le passage d'oiseaux migrateurs.
Cartographie de la péninsule pontarbelloise et de ses reliefs (clic gauche pour agrandir).
Cartographie de la péninsule pontarbelloise et de ses appellations administratives (clic gauche pour agrandir).
Le territoire péninsulaire de la République d'Union Nationale du Pontarbello se veut étalé sur un peu plus de 15 200 km², avec une frontière nord ancrée sur le continent aleucien par le biais de l'Akaltie. Bien qu'il profite d'un long passif ancré par la colonisation de l'Empire Listonien, le Pontarbello n'en demeurait pas moins un territoire à la découpe administrative spécifique que l'indépendance à inviter à repenser, à reconstruire. Une réunification de deux mondes que sont l'indigénisme locale et les descendants des colons eurysiens lusophones. Deux cultures et deux histoires, installés sur un territoire subdivisé en six régions administratives : le Telhado Ocidental, le Telhado do Oriente, Alcance, Terra-Querida, Tamanho, Trindade das Terras Baixas.
Le Telhado Ocidental est issu d'une région montagneuse, à l'extrémité nord-ouest du pays, partageant une partie de ses limites avec le territoire akaltien. C'est là-bas que se trouve la portion occidentale de la Montanha Verde, autrement nommée la Montagne Verte puisque ses hauteurs restent largement couvertes de hauts sapins caractéristiques de la flore aleucienne, tapissant littéralement les versants de celle-ci d'un vert assez sombre. Se faisant une frontière naturelle avec le continent aleucien, la Montanha Verde, qui s'étire presque d'une côte à l'autre de la péninsule, a longtemps rythmé le développement des communautés et des concentrations urbaines, non sans toutefois se faire un point de rencontre entre les communautés akaltiennes et pontarbelloises. Bien moins abrupte que sa partie orientale, le Telhado Ocidental est finalement une terre de culture tout à fait valable, certaines des productions réalisées entre 500 et 1000 mètres justifient d'ailleurs d'une certaine qualité et reconnaissance sur les marchés. Car malgré les reliefs qui peuvent surprendre quelques randonneurs amateurs, la région reste finalement un endroit apprivoisé des communautés locales. Clairsemée, la population locale défait la rudesse de l'endroit par des ancrages traditionnels hérités de grands parents, si bien que la région constitue un point marquant de traditions, us et coutumes locales, que ce soit autour des vêtements destinés à affronter les températures changeantes de l'altitude ou bien même les recettes culinaires ancrées dans l'exploitation des bienfaits de la nature régionale, à commencer par ses fromages forts, prodigués par des cheptels de chèvres et brebis d'alpages.
Considérant l'empreinte de la Montanha Verde sur cette région et le Telhado do Oriente, la région ne profite pas de grands centres urbains mais plutôt d'un éclatement de petites et moyennes agglomérations, installées au gré des reliefs. S'il fallait apporter une vue d'ensemble, nous conviendrons d'estimer la population du Telhado Ocidental à 360 000 habitants (12%) dont un peu plus de 100 000 vit dans le chef-lieu régional : Córteixo, donnant une certaine mesure de la ruralité qui affecte le restant de la région, finalement très tournée vers des activités pastorales. Outre le chef-lieu de région, une autre agglomération d'importance est à relever, Pedravelha, installée au pied de la Montanha Verde et du Lago de Santa Margarida, le plus grand lac du pays autour duquel se sont développés les rares pôles touristiques du pays, particulièrement le tourisme des aventuriers et grands sportifs, préparant des randonnées à travers les hauteurs du pays. Car si la montagne a façonné la géographie locale, elle a aussi façonné les caractères des habitants du Telhado. A cette fin, nous pouvons voir que ses habitants s'investissent généralement dans des métiers aux conditions rudes et exigeantes, partagées entre les filières pastorales et forestières, ainsi que plus rarement touristiques, comme le tourisme évoqué se rattache essentiellement à des activités sportives de montagne.
Outre les activités économiques de la région, très interdépendantes de la montagne, il faut aussi dire qu'au Telhado, il n'est pas chose aisé de construire, les maisons rurales se faisant souvent vieillissantes, héritées au sein des familles en sautant bien souvent une génération. Construire dans les reliefs, avec des accès limités aux engins de chantiers, hériter de maisons familiales jadis propriétés d'un grand parent, tout cela oblige les habitants de la région à se faire très tôt manuels pour dompter ces contraintes et profiter d'une exploitation forestière artisanale qui offre des approvisionnement avantageux pour réduire les coûts d'installation à "qui sait y faire". A ce propos notons que les scieries, souvent formalisées derrière des entreprises familiales, s'installent aux abords des cours d'eau et torrents liés au Lago de Santa Margarida, profitant d'une eau facilement qualifiable de vive, pour mettre au travail des meules, refroidir les lames échauffés par l'effort, voire prévenir un incendie des stocks. Cela est peu visible car les productions sont essentiellement cantonnées au marché intérieur, mais il y a également des carrières, y compris à quartz et pierre verte, que l'on retrouve assez fréquemment dans les édifices religieux du pays. Des ressources modestes mais qui contribuent à leur échelle à soutenir une économie locale, tournée vers de petites productions mais à forte valeur ajoutée puisqu'elles trouvent un débouché dans la production des oeuvres et ouvrages culturels du pays, très empreint du catholicisme.
Telhado do Oriente
Le Telhado do Oriente se fait par défaut une version jumelée au Telhado Ocidental, même si ses panoramas d'exception tiennent davantage dans les hauteurs records de ses reliefs pour la région.
Se faisant la soeur siamoise de sa voisine occidentale, la région du Telhado do Oriente profite de nombreuses similitudes avec le territoire limitrophe qui le jumelle. Toutefois, en y regardant de plus près, quelques nuances s'imposent, à commencer par l'altitude nettement plus importante de cette partie de la chaîne montagneuse, traduite par le célèbre Pico da Esperança, culminant à 3 344 mètres. Un point de vue observable depuis finalement chaque endroit du territoire régional qui donne finalement une forme de grâce à la partie orientale de cette chaîne montagneuse. Un sommet emblématique du nord du pays, qui vient découper l'horizon sous une teinte bleue et grise, malheureusement bien souvent auréolée d'un brouillard en journée, obligeant les observateurs les plus acharnés à se lever aux aurores pour la contempler dans son ensemble. Ce point est localement si haut et si emblématique qu'il doit son nom issu d'une anecdote historique. Baptisé le "Pic de l'Espoir", ce sommet aurait été, selon des écrits de géographes listoniens, le premier élément annonciateur d'une terre en vue, car ils l'auraient vu en tout premier, lors de leur approche des côtes. Une autre légende est venue compléter cette histoire, puisqu'on associerait ce nom aux activités maritimes d'antan. En effet, il était perçu comme un gage de bonne augure quand les marins en approche pouvaient voir ce pic depuis la côte, présumant ainsi d'une météo favorable.
Durant la guerre d'Indépendance, certaines unités de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre se sont réappropriées le nom car elles y ont été parachutées et avaient pour ordre de tenir ses hauteurs, se faisant un point d'observation idéale pour l'observation des mouvements de l'Empire listonien, puis plus tard ceux des Brigades Solaires kah-tanaises, pénétrant la frontière par le nord de la péninsule. Autant de légendes et histoires populaires, qui ont placé le Pico da Esperança parmi les armoiries représentatives de la région du Telhado do Oriente. La partie orientale du Telhado affiche de hautes terres sauvages et de vallées dissimulées sus les espaces forestiers et les reliefs. Un amoncellement de crêtes, qui pose le cadre d'une de ses plus célèbres villes, Carosinhos. Caroshinos est une ville moyenne installée dans une passe et entourée de lignes de crêtes, qui ont façonné la stratégie de la bataille de chars pendant la Guerre d'Indépendance. Cette partie de la chaîne montagneuse a pour elle deux principaux affluents du nord de la péninsule, notamment la Santa Margarida qui alimente le lac éponyme vers l'Ouest et une autre rivière coulant le long de la montagne pour aller trouver la côte Est. Des détails topographiques qui permettent la tenue de certaines activités sportives à hauts risques, comme par exemple le canyoning en tête.
Sur le plan démographique, la région profite malgré tout d'un foyer de peuplement nettement supérieur à sa voisine occidentale, amenant le nombre de ses habitants à rien de moins que 540 000 habitants (18%). Un point en partie justifié par la présence de nombreuses cuvettes qui facilitent la concentration plusieurs villes moyennes et quelques grandes agglomérations, tournées vers la frontière nord. Ses principales agglomérations sont d'ailleurs Carosinhos et São Martinho, son chef-lieu régional.
Alcance
L'Alcance est une région où les technologies en lien avec le secteur hydrique s'exprime assez facilement.
L'Alcance est une région signifiant "la portée", un sous-entendu affectueux donnée à cette région éclatée entre le continent et plusieurs petites îles dont on lui impute le rattachement par les institutions. La région est traversée par d'importants cours d'eau, rivières et même un fleuve, formant des affluents et des défluents ci et là. Malgré sa petitesse, s'agissant de la région à la plus petite superficie, l'Alcance revêt un positionnement assez charnier par la présence de ses îles ancrées sur une mer partagée avec d'autres états. Un levier de contrôle, un exercice du pouvoir et de l'influence par delà les frontières qui s'apprécient, dans un contexte où le Pontarbello a longtemps subi l'outrage de puissances étrangères, allant même jusqu'à parfois intervenir sur son territoire péninsulaire. Par ailleurs et en ce qui concerne l'urbanisme et l'exploitation des terres, cette contrée aux reliefs que l'on pourrait qualifier d'adoucis n'est pas sans avenir pour contribution aux projets d'indépendance alimentaire et énergétique, considérant la faisabilité des constructions de barrages permises le long de ses cours d'eau. Des vallées intramontagnardes, dédiées aux cultures diverses et aux installations, qui mêlées aux infrastructures insulaires forment finalement un tissu économique relativement dense et cohérent, tourné vers l'affirmation de la souveraineté pontarbelloise sur ses mers et son exploitation au profit d'enjeux nationalisés. L'Alcance est par conséquent un territoire faisant la faisant la transition entre nord et sud, où les infrastructures logistiques aiment s'installer pour échapper aux reliefs accidentés et servir sans contrainte notable, l'ensemble du territoire septentrional et méridional. Un territoire raisonnablement qualifiable de central, autant par sa géographie que son imbrication économique nationale. Une position clé tournée vers l'occident et par conséquent l'Aleucie, que l'on entend développer au sein de la sphère politique pontarbelloise, la région d'Alcance nourrissant des leviers intéressants dans le développement et l'assise d'une souveraineté pontarbelloise dans les mers sud-aleuciennes, partagées avec d'autres états.
En dépit d'une quiétude apparente, la région regorge d'une certaine richesse patrimoniale historique, bien souvent méconnue et niée car celle-ci n'est pas constitutive du territoire le plus important de la péninsule. Des bâtiments historiques, implantés de façon complémentaires les uns aux autres, hérités de la période coloniale listonienne, lorsque l'Empire exploitait la côte Ouest comme point d'attache de ses corps expéditionnaires, vers un Nouveau-Monde qui peinait à se dessiner sous les yeux et sur les cartes des cartographes eurysiens. Port d'attache dédiée aux retours des navires expéditionnaires listoniens, la côte d'Alcance et ses îles abritent un bon nombre de reliques indigènes rapportées des expéditions continentales, à même de dresser une cartographie anthropologique des différentes cultures continentales natives.
Outre la récupération d'artéfacts indigènes issus des nombreuses cultures natives découvertes, quelques sites remarquables hérités de la période coloniale sont identifiables sur place. Ils s'agit principalement d'édifice religieux car à l'époque renaissante, ce fut les missionnaires catholiques listoniens qui furent chargés d'étudier les populations natives, afin de savoir de s'assurer qu'elles étaient admises à l'espèce humaine ou le fruit d'une engeance maléfique née dans les enfers. Aussi, au sein de ce paysage rural assez dispersé, malgré quelques grandes concentrations résidentielles sur le chef-lieu régional Nova Arapeíra ou ses principales agglomérations telles que Rosário de Patuá ou encore Branca sur les territoires insulaires de la région. De rares concentrations urbaines, un territoire petit et contraint par son éclatement insulaire qui donne à l'arrivée un territoire parmi le plus faiblement peuplé bien que la densité de population continue d'appartenir à la moyenne nationale. En tout et pour tout, on dénombre 150 000 habitants sur le territoire occidental côtier, soit 5% de la population nationale.
Terra-Querida
La surface relativement plane du territoire de la Terra-Querida, mêlée à l'enchevêtrement des cours d'eau, en font une terre agricole d'exception dans la péninsule, sortant celle-ci d'une logique d'autosuffisance, pour lui permettre l'exportation.
La Terra-Querida se veut littéralement la traduction de "terre bien-aimée" ou dans son extrapolation locale "terre nourricière". Un surnom partagé entre les dimensions agricoles, sentimentales et politiques du Pontarbello. Située vers le centre oriental de la péninsule, la Terra-Querida vient effectuer englober une part conséquente des principaux cours d'eaux du Nord du pays qui, jumelés à la présence d'un terrain au nivellement favorable, a su faire profiter l'installation d'un maillage agricole dense, incluant tant les cultures alimentaires que non alimentaires, dont le Pontarbello use pour la confection de ses cigares de luxe, au travers de cultures du tabac étendues à l'ensemble du territoire mais dont celles jouissant des meilleures labels de qualité se trouvent en Terra-Querida. Des productions abondantes et de qualité, qui façonnent la politique agricole nationale, celle-ci sortant d'une capacité de production tournée vers le marché intérieur, pour en faire une surproduction à même d'entamer des actions d'exportation. La capacité du Pontarbello à produire suffisamment pour justifier d'un export reste globalement à nuancer, obligeant ce dernier à produire des denrées de qualité, pour valoriser leur valeur marchande sur les marchés internationaux.
Considérant l'importance des activités agricoles et plus généralement primaires dans la région, il est assez difficile d'identifier des grands centres urbains dans celle-ci. La seule grande agglomération du nom valable étant Rio das Amoras, la "capitale" régionale formée sur les défluents des cours d'eau et d'un fleuve, trouvant naissance dans chacun des deux massifs montagneux de ce territoire péninsulaire. Une terre ensoleillée balayée du juste nécessaire en pluies portées par les vents marins en provenance de la côte orientale, voilà peut-être in fine, la recette du succès agricole défendu par la région. Un cap économique gourmand en main d'oeuvre, qui engage derrière lui une part conséquente de la population nationale. Si bien que la population recensée localement fait état d'un seuil établi à 690 000 personnes (soit raisonnablement 23 %). Traversée par des cours d'eau sur toute sa largeur, la région entretient un réseau routier finalement assez dense et sophistiqués, en dépit d'un caractère rural avéré, car les flux de marchandises doivent transiter sur une série de plusieurs points, formalisés par des ponts et des tunnels fluviaux pour joindre les parties nord et sud du pays, sauf à contourner cette région par l'Alcance, elle-même soumise aux mêmes aménagements territoriaux.
En définitive, la Terra-Querida est une terre agricole de référence et d'excellence sur la péninsule que le gouvernement pontarbellois a su exploiter pour porter l'économie sur le volet international. Au Pontarbello nous l'avons dit, le tabac y est en quelque sorte roi et se constitue la cinquième culture du pays. Les quatre cultures le précédant sont d'ordre alimentaires, à savoir le maïs, le blé, l'orge et l'avocat. Dans ces circonstances, on devine assez facilement l'importance donnée à la valorisation des produits débouchés de la culture du tabac et le rôle de première importance que joue la régioon dans la valorisation de ces produits sur les marchés internationaux, même si les infrastructures industrielles engagées sur la transformation de ces matières premières restent concentrées sur la pointe sud de la péninsule.
Tamanho
Abritant simultanément des lieux stratégiques et marqueurs de l'identité culturelle ponga, la région de Tamanho est une carte de visite opportune pour définir la vision politique (et surtout militaire) ainsi que culturelle du pays.
La région de Tamanho tire son nom de la traduction portugaise de "grandeur" ou "taille", un nom qui va nécessairement rappeler l'importance de sa superficie, sans égale parmi ses soeurs péninsulaires mais aussi plus subtilement évoquer son emplacement pour le pays, sa péninsule, à hauteur de la "taille". Des noms de régions rapportées à des parties du corps, qui rappellent finalement le caractère uni et indivisible de ce territoire dont les portions sont tantôt qualifiées de "toit", puis de "taille". Outre sa taille, la région de Tamanho a également pour trait particulier d'intégrer le massif montagneux du Monte Neiva et les hauteurs environnantes. Un point de vue remarquable, que certains auraient tôt fait de qualifier d'endroits naturels d'exception, marqué de la présence du plus haut sommet parmi dans la péninsule. Un sommet baptisé le Pico da Lembrança, élevé à une altitude dépassant les 4 230 mètres. Un record absolu dans la péninsule. Un pic érigé au sommet d'un massif montagneux, présenté comme le blockhaus naturel d'un pays, entretenu à son épicentre par un important contingent de l'Armée National du Pontarbello Libre. La présence du Monte Neiva, est donc pour le territoire une contrainte, autant qu'il se fait une opportunité à l'échelle nationale, par l'installation d'infrastructures militaires stratégiques chargés de pérenniser la défense du territoire nationale après l'invasion ennemie. Une mesure forte à propos après la succession d'ingérences étrangères dont la plus notable fut l'entrée sur le territoire par la frontière nord, de plusieurs milliers de paramilitaires kah-tanais. L'emplacement central de ce complexe militaire hors norme, a simultanément vocation à lui permettre un éloignement de manoeuvres invasives adverses tout en lui permettant de diriger des contre-attaques dans chacune des directions offertes au départ du Monte Neiva.
Le Monte Neiva noyé sous la canopée tropicale, est donc une forteresse destinée à formaliser une ligne de défense irréductible, coordonnant les dédales d'un complexe militaire maintenant marié à la jungle locale, depuis laquelle des accès secondaires permettaient le déploiement de forces de débordement face à l'hypothèse d'un siège de la base. Une activité sensible qui impose la sanctuarisation d'un certain périmètre alentour dans lequel pas un secteur résidentiel ne se trouve, n'étant alors plus traversé que par des braconniers ou des travailleurs dont l'activité dépend directement de la montagne. Malgré cette sanctuarisation, des villes se sont formées plus au nord de l'autre versant du Monte Neiva, à commencer par Monte Tavares, la plus notable d'entre elles avec ses 35 000 habitants. Pour autant, le chef-lieu de région est ailleurs, sur la côte sud-est du territoire. Santa Marilda, une ville côtière dans laquelle se sont longtemps ancrés les traditions et les traits culturels de la culture ponga. L'exemple le plus flagrant restant peut-être celui lié à la présence de sa flottille de pêche traditionnelle, toujours active dans la marina et reconnaissable à sa pêche à la ligne, manuellement remontée et enroulée autour d'un morceau de bois, principalement de l'acajou. Un exemple contrastant, pour une ville moyenne tournée vers le monde et où quotidiennement de petits cargos et chalutiers viennent charger et décharger des marchandises tournées vers l'international, notamment une partie des fameux navires de la flotte fantôme pontarbelloise. L'étendue de cette région, identifiée comme la plus grande du territoire, entraine avec elle son lot d'installations et de développement urbains, amenant l'entretien d'une population estimée à 810 000 personnes (27%). Une forte population dont partie se trouve essentiellement au sud, captée par les tissus industriels de la Trindade das Terras Baixas et ses reliefs plus amicaux, la formation de Monte Tavares faisant figure d'exception dans le paysage montagneux péninsulaire.
Le Monte Neiva, emblème naturel et régional du Sud-pontarbellois, fait office de carte d'identité pour présenter les enjeux prioritaires étatiques locaux. Des enjeux partagés entre la nécessité d'une militarisation forte et l'entretien d'un héritage culturel fort, capable d'entretenir la distanciation politique d'une péninsule ayant consommé la rupture politique et culturelle avec l'ancien empire colonial listonien. La présence du Monte Neiva, le plus haut relief montagneux de la péninsule, n'est pas sans offrir les gages d'une présence intéressante en ressources naturelles, à commencer par la découverte passée de quelques stocks de terres rares et autres minéraux chers aux activités du bâtiment des travaux publics, dans un environnement naturel favorable.
Trindade das Terras Baixas
La pointe sud de la péninsule est un territoire aux paysages urbains contrastés, la faute à des zones hétéroclytes incarnées par l'outil industriel national naissant, ses étendues résidentielles côtières ainsi que son héritage religieux et culturel historique, ancré dans sa province.
La Trindade das Terras Baixas, soit la "Trinité des Basses Terres" dans sa version francophone, est la dernière région située à l'extrémité méridionale de la péninsule mais non des moindres car elle abrite rien de moins que la capitale du pays : Santialche. Pour autant et considérant la petitesse du territoire, la région de la Trindade das Terras Baixas n'est pas la plus peuplée de la péninsule, car un bon nombre de travailleurs peuvent décemment se déplacer à la journée pour venir travailler dans les zones d'activités et aires industrielles périphériques de la capitale. La Trindade a un nom naturellement connoté au sens religieux du terme, car le Pontarbello et précisément la pointe sud de la péninsulaire, sont des territoires très marqués religieusement. Une ambivalence qui alimente les sujets de société, celle-ci s'apprêtant désormais à découvrir le point de bascule entre société traditionnelle et moderne. Tournée vers les flots bleus et azurs qu'elle partage avec les Îles Fédérées d'Alguarena, la région côtière méridionale de Trindade das Terras Baixas est une seconde zone où les activités piscicoles et exploitations halieutiques vont bon train, tandis que sur la terre ferme des vraquiers déchargent des masses de marchandises au contact d'un tissu industriel fortement demandeur en matières premières pour pérenniser son activité. La pointe méridionale de la péninsule, est finalement une porte d'entrée XXL plus que ne le sera jamais la frontière terrestre à son extrémité nord.
Si comparaison se fait nécessaire avec le Nord-Pontarbello, le Sud-Pontarbello incarné par la Trindade das Terras Baixas se veut finalement un territoire assez plat, marqué de quelques ondulations dans son nivellement à mesure qu'il empiète en direction du Nord. Pour autant, les côtes pontarbelloises ne sont pas sans falaises, cantonnant les plages sur une surface moindre qu'escomptée à commencer par les littoraux adjacents à la capitale où de rares touristes entendent profiter d'un accès direct à la mer, par les étendues de sable blanc facilement accessibles avec un parking à moins de trois minutes. La côte est très active, ne serait-ce que par ses activités portuaires et industrielles, en passe de faire oublier la présence montagneuse du Monte Neiva, généralement visible depuis la côte. Lorsqu'on s'éloigne des grandes agglomérations côtières, il est permis d'apercevoir les mangroves et autres espaces dominés par la flore tropicale paltoterrane qui semble s'immiscer insidieusement dans certaines des régions du pays, repoussant sans cesse davantage une flore aleucienne et endémique devant la mondialisation croissante du Pontarbello, naturellement attiré par l'interface commerciale paltoterrane, plus riche et dynamique que sa consoeur septentrionale aleucienne. Climat tropical oblige, la végétation paltoterrane de la Trindade se veut exubérante, colonisant jusqu'aux bords de mer où palétuviers et mangroves y siègent les racines à l'eau. Davantage à l'intérieur des terres et éloignées des côtes, des forêts clairsemées et de la végétation tropicale basse dominent, caractérisées par la présence de cocotiers, manguiers et acajous. Malgré tout, le paysage qui se veut le plus frappant demeure celui entretenu par les grandes et moyennes agglomérations sur les côtes de la péninsule. En certains endroits, ces cultures sont portées par la main de l'homme,qui les dédient à l'exportation, aux côtés de champs de canne à sucre striant de vastes plaines et étendues vertes à la marge des zones périurbaines, dominées par les trois principaux pôles d'urbanisation que sont Santialche, la capitale nationale pontarbelloise et Salvando, une agglomération moyenne de la côte occidentale, entretenant des activités économiques directement liées à la pêche et les liaisons commerciales vers la façade péninsulaire de l'ouest Aleucie. Deux agglomérations notables, échantillonnage d'un région peuplée à hauteur de 450 000 personnes, soit 12% de la population mondiale.
Sur ce qui s'appellent les terres basses du sud, les plantations alimentaires et non alimentaires entendent s'étendre assez largement, malgré une présence des industries et activités du secondaires marquée, les entrepreneurs faisant le choix de s'implanter au plus près des côtes méridionales du pays pour se trouver au plus près des pôles d'importations et exportations de la péninsule. Si le tabac trouve une saveur particulière au Pontarbello, dont la qualité se veut largement attribuée aux exploitations tabatières du nord-est de l'Alcance, le sud ne reste pas inactif, entretenant des cultures de tabac d'une qualité correct pour les introduire sur les marchés intérieurs et extérieurs, selon les qualités qu'on prête à ses productions. En sus du tabac, la culture de la canne à sucre vient bonifier certains produits nationaux, notamment ceux issus de la transformation en mélasse, avec laquelle sont fabriqués les très appréciés rhums régionaux, vieillis en fût de bois d'acajou pour leur donner une robe ambrée. Une production de rhum opportune, qui peut trouver de la suite dans les idées grâce à une large déclinaisons d'arrangements identifiés auprès de la flore locale, ananas, papayes et variétés d'agrumes en tête. Une économie aux sphères de l'artisanat et de l'industrie, qui cherche encore sa voie à mesure que l'économie et la diplomatie étrangère se développent, portées par des autorités en quête de normalisation de leur pouvoir, auprès de puissances étrangères.