11/05/2017
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[VALIDÉE] Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri

Shuharri


Généralités :



Nom officiel : Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri
Nom courant : Shuharri, Terres australes, Volcans du Sud
Gentilé : Shuharri, Shuharr, Shuh

Inspirations culturelles : Mongolie, Japon, Inuits, peuples nomades de Sibérie et d'Amérique du Nord, Vikings, stations antarctiques et plans de colonies spatiales, dans les exclaves et parmi les immigrants spécifiquement : bèrbères, touregs, masais, peuls, bayakas, aïnous.

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Shuharri reconnue comme langue véhiculaire
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Ainou, Nootka, Mongol, et des dizaines d'autres langues

Drapeau :
Drapeau
Le fond noir est à la fois une représentation de la nuit, présente la moitié de l'année dans la région métropolitaine (aussi appelée parfois appelée "Zone Noire" pour faire référence à son isolement), le blanc est la couleur de la neige qui malgré les volcans et les écosystèmes uniques qui en dépendent recouvrent toujours une grande partie de la région, le soleil est dans ce contexte avant tout un symbole de chaleur, dont les peuples shuharris dépendent, les motifs (kazakhes sur notre bonne vieille Terre) sont des dessins traditionnels des arpenteurs des glaces au Sud du pays.

Devise officielle : Nous resterons unis dans l'obscurité, l'avenir nous portera
Hymne officiel :
Dans les faits, il n'y a pas réellement d'hymne officiel reconnu au sein des Volcans du Sud, notamment car la notion d'état-nation reste plutôt étrangère à la plupart des peuples de la région, cette chanson a été choisie lors de la création de l'état car il reflétait le genre de musique que l'on pouvait entendre lors des grandes unions de peuples suite aux différents traités de paix des années 80' et des éruptions dévastatrices des années 90'.

Monnaie nationale : Chaque peuple, voire ville, clan tribu, commune et autre institution peut créer sa monnaie, et une bonne partie de son économie est complètement démonétarisée, ce qui rends l'estimation d'un PIB assez imprécis, et peu indicateur de l'état de l'économie et de la population du pays. Une des monnaies interethniques qui peut également être utilisé à l’international est la Plume noire (traditionnellement une plume de mouette paltoterrane, mais il s'agit bien aujourd'hui d'argent scriptural créé par une banque centrale).

Capitale : Ilmarde (Vahal, zone de rencontre), Okkaluin (quartier diplomatique), Braha (l'Ahak, à savoir le centre des plans qui s'assure de la pérénité des grands projets de long terme), Station Drahe (forum scientifique, centre des expéditions, serveur central de l'Entente). Le Vuûl (centre de coordination interpeuple des armées), ainsi que la Synaptique (agence de renseignement, notamment civile), sont dispersés et leur position est changeante. Les plupart des fonctions gouvernementales restent exercés par les peuples membres de l'Union eux-mêmes, et tous ne gouvernent pas depuis des villes.

Population : Environ 733 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Les Volcans du Sud sont une région de Paltoterra qui s'étendent au Sud du bras de mer (le Fjord des Ankallyt) au Nord jusqu'aux glaciers des tempêtes au Sud (le nom est totalement mérité, surtout en hiver). Globalement, la région est extrêmement froide, les températures allant de -30 à -80 °C, avec des pics pendant l'hiver à -95 °C, la Paltoterra du Sud connaît des tempêtes un peu toutes l'année, mais principalement de fin mai à la mi-septembre, où d'importantes tempêtes hivernales durent souvent des mois. En revanche, le sud du Fjord des Ankallyt est parcourue par une chaîne de volcans à l'activité géothermique intense (il existe également deux volcans au Nord) qui permet le développement de forêts froides sur les berges du fjord et des vallées volcaniques parcourues de sources chaudes donnant lieu à la formation de "jungles volcaniques paltoterranes", des forêts de fougères arborescentes et de résineux endémiques qui se développent sur les eaux chaudes, la biodiversité végétale, et animale reste faible, mais exotique par rapport au reste du monde, aussi bien au sein de la chaine de montagnes et de volcans que dans le fjord. La biodiversité fongique et bactérienne en revanche apparaît hallucinante, avec un grand nombre d'organismes extrémophiles aussi bien dans des régions relativement froides que dans des fissures volcaniques ou des sources d'eau sulphurées, des familles de bactéries au code génétique différent de la plupart des organismes connus, des bactéries chimiosynthétiques se développant sur des cheminées géothermales, des champignons bioluminescents tapissant certaines grottes de la chaîne de montagnes... On ne sait que très peu de choses sur cette flore fongique et bactérienne unique aux Terres australes.

Pour ce qui est de la navigation maritime, la côte sud du fjord où sont installées les terres shuharries restent en eau toute l'année sur environ un kilomètre depuis la côte, mais les voies d'accès sont sous la glace d'avril à octobre, l'utilisation de brise-glaces est donc fortement recommandée à tous ceux souhaitant naviguer vers la région dans cette période. En cas de tempête modérée (typiquement, une grosse tempête estivale), mieux vaut disposer de capitaines compétents qui connaissent le fjord (et plus rien ne vole). En cas de forte tempête, seuls les sous-marins sont à peu près sûrs.

La présence de villes dans la régions est attestée depuis au moins le XVIème siècle, mais pourrait bien être beaucoup plus ancienne. L'histoire des premiers humains dans l'actuelle région métropolitaine de Shuharri (Shuharri peut se traduire comme "enclave volcanique") est peu connue, entres autres car de nombreuses populations de chasseurs-cueilleurs conservent une tradition orale sans écriture et n'ont pas maintenu de calendrier. Des régions très différentes les unes des autres ont permis l'établissement de cultures très diverses, et pas toujours en très bon termes les unes envers les autres. Des guerres ont parfois balayé des populations entières, détruit des régions, et brûlé des jungles volcaniques à l'écosystème fragile. L'association des conditions de vie hostiles de la région et des guerres à répétition a failli pousser les humains de la région à l'extinction, l'Union de terres de Shuharri a vu le jour vers les années 1760 pour réguler les conflits, et assurer la survie de sa population. Les guerres ont continué de façon plus encadrées jusque dans les années 80' et différents peuples entretiennent des relations encore tendues aujourd'hui. La diplomatie interethnique a pris de plus en plus d'influence au fil des siècles jusqu'à former de véritables institutions coordonnant des développement d'infrastructures à l'échelle de la région et des projets de long terme impliquant plusieurs ethnies. Ceux-ci sont diplomatiquement importants et restent donc maintenus en permanence. Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, des projets aussi bien plurilatéraux que liés à l'Union ont permis de développer une infrastructure scientifique aujourd'hui essentielle dans la diplomatie interne de la région, permettant de faire collaborer des peuples sur des périodes relativement courtes. Shuharri connaît donc le paradoxe d'être une région aujourd'hui encore peu développée économiquement, mais un des centres mondiaux majeurs de la recherche fondamentale (et numéro un de la sociologie, qui là encore, a une place de choix dans les discussions interethniques). Des projets technologiques importants ont également vu le jour et Shuharri dispose d'une importante population d'ingénieurs, mais la technologie étudiée reste principalement civile (par exemple, l'agronomie, l'énergie géothermique, la construction en mer, l'industrie, les biotechnologies, la chimie organique...) et beaucoup de technologies n'ont pas pu être testé en grandeur nature jusqu'à récemment à cause des troubles dans le pays. Toutefois, le développement de systèmes agricoles complexes sous serres géothermiques pourraient bien être sur le point de faire exploser la production agricole de la région, ce qui pourrait aider à alimenter sa population en pleine croissance. L'économie maintient un artisanat important même dans les régions les plus industrialisées, ce qui permet l'utilisation de ressources dispersées (des biofilms bactériens par exemple) récoltées par les populations nomades et transformés dans de petits ateliers pour former différents composés inaccessible à l'industrie, notamment un grand nombre de composés à vocation pharmaceutique.

L'Union n'a formé un véritable état-nation qu'en 2002, suite à la découverte d'un important gisement de phosphore au sud-ouest de la région shuharrie, pour éviter qu'une puissance étrangère n'aille revendiquer ces terres pour l'extraire et l'exporter. Globalement, le consensus dans la région est de n'extraire du phosphore qu'à faible taux et pour des raisons bien déterminés, ils espèrent notamment alimenter une agriculture sous serre intensive en circuit fermé et recycler les nutriments, ou encore s'en servir dans de futurs efforts de colonisation spatiale.

Shuharri comporte quatre peuples majeurs (en terme de population et de puissance économique) :
- Les Shu, un ensemble de cités-états industrielles et portuaires au Nord de la région, liées par des ententes avant même l'Union des peuples, exerçant leur influence sur un district souvent aussi bien marin que terrestre aux alentours d'où ils tirent notamment leur nourriture.
- La horde des Thuranni, ensemble de clans nomades parcourant la chaîne de montagne et de volcans au Sud, selon l'endroit où ils sont, ils peuvent être chasseurs, pêcheurs, baleiniers, ou cueillir les quelques plantes comestibles indigènes de la montagne.
- Les Kharin, établissant un réseau de villages dans les zones volcaniques, souvent là où il est possible d'établir des cultures ou d'y installer des mines. Il y a très peu de ressources minières exploitables dans la région, mais elles sont principalement dans les zones Kharinnes.
- Les peuples dérivants, un ensemble de peuples passant une grande partie de leur vie sur la mer, Okkaluin leur sert généralement de base terrestre, mais ils se dispersent un peu partout dans le monde, et vivent en bonne partie de la pêche et du commerce.
Et il existe plusieurs dizaines de peuples mineurs qui ensemble forment environ 40 % de la population shuharrie, et c'est pour eux que la population augmente le plus vite. Des populations vivent également dans les montagnes et les glaciers en-dehors du territoire shuh, et entretiennent des relations régulières avec le pays.

En 2004 et 2007, Shuharri a également accueilli deux exclaves respectivement en Afarée et au Nazum, par alliance et intégration de peuples autochtones espérant une certaine autonomie politique vis-à-vis d'états plus centralisés. L'exclave d'Afarée est prévu pour accueillir le programme spatial shuharri en raison de sa position permettant un meilleur effet de fronde que la métropole et de son climat aride où la météo est rarement gênante pour un lancement. L'exclave du Nazum est la première région à peu près clémente du pays, et pourrait bien à l'avenir accueillir une grande ville.

Aujourd'hui, l'Organisation étatique de l'Union des terres australes de Shuharri existe avant tout à des fins de politique internationale et se conçoit toujours comme une entité diplomatique.

Mentalité de la population :
Nous avons affaire ici à des peuples très différents, aux individus parfois tout aussi différents, mais quelques tendances communes peuvent émerger. Les Shuharri ne donnent souvent pas de grande légitimité à un gouvernement étatique et restent loyaux à leur ville, leur clan, leur tribu, leur horde, leur organisation locale, leur commune (il existe une vingtaine de communes anarchiste), leur monastère... Certains groupes conservateurs, les "Skarles des Volcans" en premier lieu, sont mêmes très antinationalistes et considèrent la formation d'un état shuharri comme un aveu de faiblesse vis-a-vis de la communauté internationale. La population se partage entre différentes visions du monde extérieur, les trois positions dominantes sont :
- L'isolationnisme, considérant que l'on ne devrait pas trop asticoter le reste du monde et garder la mission première de l'Union : la survie des Shuharri
- La xénophilie pour qui s'ouvrir au monde est une opportunité, et pour qui il est naïf de penser qu'une petite population du sud de Paltoterra pourrait se maintenir à l'écart éternellement.
- L'indigénisme, considérant que Shuharri a pour obligation morale de soutenir et protéger la diversité culturelle et les peuples autochtones du monde entier, et souhaiteraient établir des relations diplomatiques avec les peuples autochtones en premier lieu.

Les projets de long terme étant une part importante de la diplomatie shuharrie, il est normal pour une institution des Terres australes de penser à très long terme, à l'échelle de dizaines, de centaines, voire de milliers d'années/ La prédiction est une part importante de la recherche shuharrie, et la science-fiction tient une place prédominante dans les œuvres littéraires, cinématographiques, vidéoludiques, ou même artistiques de la région.

Les guerres interethniques sont encore fraîches dans les mémoires et peuvent encore émerger de temps à autres, si bien que certaines régions restent à couteaux tirés. La paix, si fragile qu'elle soit, tient malgré tout, et la plupart des populations sont favorables au maintien de la paix.

La relation au genre change grandement selon le peuple considéré, les Shu sont traditionnellement assez patriarcaux et les cité-états Shues sont le lieux d'importantes luttes féministes, les Thuranni sont matrilinéaires et les femmes obtiennent d'importantes position de pouvoir civil. De nombreux peuples peuvent disposer de trois, quatre, cinq genres, voire 9 pour les Kharin. Pour la sexualité, les normes se concentre surtout sur les institutions sensés réguler le droit au sexe, accorder le droit au sexe à deux personnes de deux clans différents a valeur d'alliance chez les thurannis, là où c'est le choix individuel qui prime chez les Shu, les modes de mariages changent également, de la monogamie stricte chez quelques peuples mineurs et dans certaines populations des exclaves (et nombre d'immigrants), à des familles comptant plus d'une dizaine de conjoints, tous genres confondus. Les unions interethniques sont permises, pas toujours acceptées, et cela fait l'objet de luttes sociales dans la région. La notion de "LGBT" apparaît assez exotique pour un shuharri, et la discrimination envers les LGBT peut faire des ravages dans la situation d'immigrants shuharris à l'étranger qui souvent doivent tout apprendre sur le tas sur la question.

Ce qu'il y a de plus proche de la "Nature" chez les shuharris serait les terres sauvages, les glaciers inhabitables par les humains, par opposition au fjord et aux régions volcaniques qui abrite le monde habité. Ils considèrent souvent leurs constructions comme part intégrante du paysage et de l'écosystème, et considère leur société comme un continuum. Un volcan, un champ et une forêt peut faire partie d'une ville, et la modification d'un lac en fait simplement un autre lac. Cette vision de leur environnement couplé à un intérêt pour la science et l’ingénierie et à un long-termisme répandu à amené l'émergence d'une forte population transhumaniste qui pousse à l'extension de la diversité humaine à sa biologie, en apprenant à modifier l'ADN humain et en cherchant du côté des augmentations mécaniques. Plusieurs institutions scientifiques et gouvernementales de la région se préparent à pouvoir le faire et sont en train de créer l'infrastructure qui le permettrait. L'informatique est également une révolution pour cette région qui n'est entièrement électrifiée que depuis quelques années, et de nombreux groupes de hackers sont en train de se former. L'exploration et la colonisation des mers et de l'espace suscite également un véritable engouement dans les terres australes, qui y voient la possibilité de créer une civilisation interplanétaire s'insérant dans des environnements inédits.

La "vague rouge" des années 70-80' a grandement modifié les cultures shuharries, en intégrant des idées socialistes qui ont rendu la société nettement plus égalitaire. C'est le début des communes anarchistes dans la région, et aussi du syndicalisme industriel. C'est également à cette époque que l'esclavage apparait dans la région comme quelque chose de moralement répréhensible pour la plupart des gens (bien que l'esclavage soit déjà rare, et banni depuis les années 1910', principalement dans le but d'encourager les peuples de la région à s'industrialiser), si bien que l'Union est devenu avec le temps particulièrement sévère sur la question, notamment car un foyer esclavagiste sur le territoire attire généralement des groupes criminels étrangers qui exportent un certains nombre d'esclaves à l'international. Les peuples mineurs ont commencé à demander plus de représentation auprès de l'Union, pour qu'ils soient aussi inclus dans les projets globaux et puissent faire entendre leur voix en cas de besoin. L'arrivée de principes socialistes dans la société est assez récente et il est difficile de savoir comment cela pourrait influencer l'Union à l'avenir.

Place de la religion dans l'État et la société :
L'union shuharrie (et son état) n'a pas de religion officielle, mais la gestion des questions (et des tensions en tout premier lieu) religieuses fait partie de ses attributions depuis le départ. Elle s'assure de protéger les lieux qui disposent d'une importance religieuse, (plusieurs forêts, lacs volcans, grottes, et même un glacier sont dans ce cas) et régule fortement le prosélytisme. Elle assure la protection des lieux de cultes qui doivent rester sûrs même en cas de guerre, et garde une mémoire des idées religieuses et des discussions "theologiques" au cas où elles viendraient à disparaître. Les religions shuharries sont souvent des polythéismes et des animismes dits "folkloriques", liés à un peuple, voire une tribu, un clan, ou une partie de la population d'une ville. Une partie de la population est fortement matérialiste (le terme d'"athée" n'a pas nécessairement de sens dans une population fortement animiste, les esprits n'étant pas des dieux non plus), et dispose d'opinions très diverses sur les idées spirituelles de leurs concitoyens. Les différents cultes peuvent se mélanger, et souvent, de nouveaux dieux apparaissent. Ainsi, par exemple la ville kharine de Braha tire son nom d'Obrath, le dieu métallurgiste qui travaille sous le volcan Obrathnorr, et qui est un peu le dieu des ouvriers. Les Icres, peuple mineur de la région voient le même volcan (nommé alors Orcinn) comme le lieu d'une ville remplie d'esprits issus des profondeurs de la Terre, dont on peut parfois voir les habitants (les esprits orcinnais) parcourir les vallées adjacentes. Les populations animistes immigrant dans d'autres régions du monde vont souvent voir de nouveaux esprits sur leur terre d'accueil. Les dieux ou les esprits sont souvent une part de leur identité, et accessoirement tout ce qu'ils leur reste de leur terre natale, si bien qu'ils supportent encore moins le prosélytisme que les shuharris de la métropole ou des exclaves.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
La plupart des tâches gouvernementales restent le fait les gouvernements des institutions locales, qui dépendent du peuple considéré. Les institutions de l'Union assure la diplomatie interethnique, et l'état shuharri la diplomatie internationale.

Les organismes diplomatiques sont créés selon les circonstances et les besoins aux endroits sur lesquels tout le monde s'accorde à peu près, si bien que Shuharri ne dispose pas de réelle capitale. Le première diplomatie interethnique à avoir vu le jour est la Zone de rencontre, qui est toujours aujourd'hui une grande place dans une steppe côtière du Fjord où peuvent se rencontrer des milliers de gens pour discuter d'affaires politiques, on y a depuis installé un camp permanent et les gens de passage ou de la ville d'Ilmarde proche viennent parfois simplement y passer du bon temps. Les décisions prises collectivement pour lesquels l'ensemble des gouvernements locaux s'accordent s'imposent à toutes les institutions concernées, la Zone de rencontre est donc le lieu où l'on s'assure qu'une majorité de gouvernements s’entendent. Une administration permanente a également été installée à Ilmarde, le Vahal, pour maintenir un suivi sur les accords passés, protéger les lieux et bâtiments sacrés, ainsi que pour centraliser des stocks de ressources dans toute la région et les redistribuer lorsqu'une population en a besoin (chaque organisme gouvernemental ethnique payant un impôt en nature pour cela), gérer les conflits écologiques (par exemple, si un village coupe une forêt que le village d'à-côté voulait préserver), garantit un certain nombre de droits communs à tous les Shuharris (avec une forte composante collectiviste liée à l'influence du socialisme sur la société), comme le droit à la santé, au voyage (on ne peut pas empêcher qui que ce soit de partir d'une région, ou du pays, à l'exception des prisonniers), au savoir, le droit de culte, le droit de réunion, de quitter un peuple et d'en fonder un, le droit à la vie (interdit la peine de mort par exemple)... Il n'y a pas non plus de droit de propriété dans la région, chaque institution locale doit obtenir une licence d'exploitation pour une ressource précise pour avoir le droit de l'exploiter sous des conditions précises, sachant que le village d'à côté ou la tribu nomade qui passe par là pourrait également disposer de licences d'exploitation sur la même terre pour différentes ressources, ou la même ressource sous des conditions différentes. Cela se négocie en général à la zone de rencontre, mais c'est au Vahal qu'ont lieu les discussions finales, et c'est le Vahal qui arbitre les conflits d'exploitation restants, qui fixent les conditions, qui vérifie qu'une population concernée n'a pas été oubliée dans le processus, qui peut fournir des aides pour l'exploitation (pour la construction d'une usine ou de logements par exemple), qui vérifie les impacts environnementaux de tels projets, qui peuvent éditer, suspendre, terminer ou invalider une licence, et c'est au Vahal que l'on que l'on dépose des réclamations. Un second Vahal est en construction au Sud, près des glaciers, pour partager la tâche de travail, faire le lien avec les autochtones non affiliés à l'union, et fournir une redondance si l'administration d'Ilmarde est incapacitée). Ilmarde abrite aussi l'Aoume, du nom d'un esprit baleine d'un village de pêcheurs-cueilleurs local, s'occupe des questions liées à l'exploration marine et à la gestion des territoires marins shuharris.

Le quartier diplomatique d'Okkaluin contient l'ensemble des ambassades, mais aussi la Gyasarr, la "maison des gens ayant traversé la mer", pour traduire grossièrement, un complexe d'immeubles de pierre et de bois parcouru de parcs où s'établissent les contacts avec la grande majorité des réseaux diplomatiques shuharris de la planète, une aile toute aussi importante traite avec des acteurs non étatiques : entreprises, ONG, tribus, syndicats, organismes publiques (exemple : les agences antidrogues étrangères), journaux, banques, artistes, groupements idéologiques, parfois agences de renseignements. C'est globalement le siège de l'"état" Un peu à l'écart, dans le quartier de kunik, se trouve la banque centrale dirigée conjointement par le Vahal et la Gyasarr qui imprime et met en circulation les plumes noires, au centre-ville, se trouve l'Antenne des Alliances territoriales, sa spécialité est le contact avec les exclaves et les alliés avec lesquels sont maintenus des discussions régulières, l'Eruül Mendin, l'institut de santé publique, c'est par exemple lui qui intervient en cas d'épidémie, de pollution à grande échelle, ou de famine. Tout au nord de la ville, se trouve le port d'Okkaluin, le plus grand port d'immigration de toutes les Terres australes, qui sert également de port d'attache aux peuples dérivants, de ce fait on y trouve également d'importantes douanes. Les terres ne contiennent pas de grands aéroports et n'en contiendraient probablement pas de sitôt, la région entière étant très tempétueuse, même en été, ce sont donc bien les ports, et parfois les hydravions, qui relie Shiharri au reste du monde.

A Braha, est hébergé l'Ahak, le centre des plans dont la mission est de s'assurer que les projets à long terme ne soient pas abandonnées. La durée d'un projet à long terme va de quelques dizaines d'années (le cas de certaines études scientifiques) à une absence de délai (le programme spatial dont la "première" mission vise à établir un présence interstellaire permanente ne risque pas de voir le jour avant un temps, les plans ici se comptent plutôt en milliers d'années). L'Ahak gère les études historiques, les banques de graines, de gènes, les archives scientifiques, culturelles, religieuses (conjointement avec le Vahal), la préparation à l'arrivée de possibles technologies d'augmentation humaine, la construction de grandes infrastructures... Un projet sensé s'étaler sur plusieurs centaines d'années doit pouvoir résister à des conditions très difficiles, il existent donc également des centres régionaux de l'Ahak sensés assurer la poursuite des plans si le centre des plans principal venait à être indisposé, ce qui est déjà arrivé par exemple lors de l'éruption du volcan Obrathnorr en 1989. Braha abrite également la régie du réseau électrique (les centrales disposent également de bureaux qui peuvent prendre le relais quelques mois si besoin), et une des branches de la Centrale des télécommunications (une deuxième est présente au sud d'Ilmar).

La Station Brahe se trouve tout au sud du du territoire, sur les pentes du mont Den, juste avant les glacier. Il s'agit de la zone la plus australe du pays (peut-être du monde) à être atteinte par une ligne de train. Il s'agit d'une zone de rencontre scientifique pour toute la région, mais aussi de suivi des stations scientifiques installé sur les glaciers au sud, de coordination des expéditions menées à l'échelle mondiale (à l'exception des grandes campagnes, qui est plutôt du ressort de l'Ahak et d'institutions dédiées), on y trouve une zone de communication satellitaire (une autre étant en plan au nord du fjord), les serveurs centraux de Shuharri qui concentre la majeure partie des communications gouvernementales non cryptées, une bonne partie de l'Internet de la région, différents services informatiques nécessaires au bon fonctionnement des terres australes, les locaux destinés à accueillir un superordinateur (l'Union manquant actuellement de ressources pour le construire), les services de prévision météorologiques et climatiques et plusieurs grands laboratoires. C'est là que les équipes scientifiques sont mises en contact et que les conditions d'entente sont mises en place, bien que souvent, les équipes scientifiques le font d'elles-même.

Le Vuûl est l'organisme qui coordonne la défense interethnique, et qui a donc le pouvoir de prendre le contrôle d'armées locales à tout moment si les circonstances le justifient, même s'il s'agit des armées de deux peuples actuellement en guerre, il peut s'en servir aussi bien pour défendre le pays face à une invasion étrangère, à un groupe terroriste, ou face à des groupes criminels un peu trop puissants, il gère la lutte contre la piraterie et les interventions à l'étranger si besoin, ainsi que, - conjointement au Bureau des Affaire stratégiques de la Gyasarr - le renseignement militaire. Il existe plusieurs centres régionaux du Vuûl et les coordinateurs en changent régulièrement, sans normalement dire où ils sont d'ailleurs. Il intervient également dans les cas de criminalité impliquant de la corruption politique, judiciaire ou policière. Les tribunaux et les enquêtes policières interethniques sont du ressort d'une autre institution, l'Irgenii ksagdagin töv (ou "Iksatov" en abrégé), pour "Centre de la police civile", situé dans le camp stable de Kalmouka (une petite ville permettant aux nomades, notamment thurannis s'assurer certains travaux exigeant une certaine sédentarité comme l'industrie, l'entreposage, un peu d'agriculture...) Le renseignement civil est particulièrement développé et dispose d'une agence de renseignement dédiée, la Synaptique, qui assure également le contre-espionnage. En territoire shuharri, ils forment des antennes locales réunies par cellules de trois à 10 opérant ensemble sur une opération donnée, mais entre lesquelles peu d'informations circulent. Les maître-espions, qui gèrent des opérations entières dirigent depuis une antenne locale changeante et gardée secrète, il existe toutefois trois antennes importantes qui réunissent des ressources et des équipes plus importantes que les autres : une à Ilmarde, une au sein de la Gyasarr, une à Braha (plus à l'intérieur des terres).

Les conditions d'opération des institutions politiques shuharries sont toujours soumise aux traités qui les lient au différents peuples et aux autres institutions, mais peuvent au besoin demander une révision des traités, les gouvernements locaux seront alors incités à se rencontrer pour les rediscuter.

Principaux personnages :
Étant donné le fonctionnement de l'Union des terres australes de Shuharri, et de sa diplomatie, un gouvernement peut s'attendre à de nombreux interlocuteurs, quand un pays décide d'entretenir des relations diplomatiques avec Shuharri, il y a même de fortes chances que plusieurs diplomates lui soient dédiés. Quelques personnages devraient quand même apparaître plus souvent que les autres.

Yunn aon Laonko, qui sert de contact aux états étrangers qui souhaite s'adresser à une personne représentant Shuharri qui soit supposée plus élevée hiérarchiquement qu'un diplomate, en gros, c'est la "cheffe d'état", c'est d'ailleurs elle qui assure les protocoles internationaux qui requièrent la présence d'un chef d'état. C'est aussi la personne à qui on s'adresse quand on ne sait pas à qui s'adresser, puisqu'elle peut mettre un personnel étatique en relation avec les institutions locales dont ils pourraient avoir besoin.

Toragana Yergin, coordinatrice du Vuûl connue pour être assez compétente sur les questions internationales. Si un problème implique des armes ou des policiers et des puissances étrangères, il y a de grandes chances qu'elle soit dans les parages.

Ekorra Husei, directrice de recherche à la station Brahe souvent celle qui s'occupe de la diplomatie scientifique, qui met en relation les équipes de chercheurs et qui va en premier rencontrer les institutions scientifiques étrangères. Elle fait aussi de son mieux pour attirer des étudiants internationaux en Shuharri.

Khalgudar Ajinai, un érudit passionné d'histoire shuharrie qui conseille régulièrement des institutions étrangères ou internationales sur les relations avec les terres australes.

Khasmod Gataybarayeriv, capitaine connu d'un des principaux peuples dérivants, les "Baleines chantantes", très respecté et souvent reconnu comme légitime pour parler au nom des peuples dérivants (même si pas pour tous non plus, des désaccords existent toujours sur le sujet). C'est en général vers lui qu'un membre des peuples dérivants dirigera les autorités d'un pays souhaitant s'entretenir avec un représentant de ce peuple nomade (qui entretient plus de relations avec les autres pays que les autres peuples, puisqu'ils sont souvent en mer).

Lanyo Sai, journaliste spécialisée sur les enquêtes à l'internationale, souvent sous couverture ET protection diplomatique pour être en mesure d'enquêter sous des régimes autoritaires (elle peut aussi travailler à découvert si elle s'estime en relative sécurité). Il arrive assez fréquemment qu'elle vienne en équipe ou contacte des journalistes locaux (ou les deux).

Politique internationale :
Shuharri est souvent très prudente vis-à-vis du reste du monde, l'état s'est littéralement formé pour faire face à la pression internationale après tout. Le gouvernement diplomatique de l'Union sera particulièrement méfiant envers les états impériaux qui visent à étendre leur territoire ou leur mode de vie, là où des états décentralisés formants des gouvernements locaux (typiquement, les libertaires), leur inspirera plus aisément confiance.

La méfiance est de mise également envers les religions missionnaires, surtout si un état appuie des efforts de missionnariat. Le prosélytisme est très difficilement toléré en Shuharri, et très régulé par le Vahal, si bien qu'un missionnaire envoyé en shuharri pour évangéliser la population sans l'aval du Vahal (rarement accordé pour les missionnaires étrangers) est en train de se permettre une ingérence dans les affaires internes que même les peuples locaux n'oseraient pas faire. Si en plus l'état évangélisateur trouve le moyen de raviver des tensions ethniques en envoyant ses missionnaires au mauvais endroit, çà peut très rapidement virer à l'incident diplomatique majeur. Les débats théologiques transreligieux sont mieux acceptés, le Vahal reste toujours une institution incontournable si cela est fait en territoire shuharri (tout shuharri peut accepter une invitation sans l'aval de qui que ce soit, c'est l'organisation du débat qui est régulé).

Pour entrer en guerre, une grande majorité des peuples du pays doivent s'accorder sur la marche à suivre, ce qui n'arrive pratiquement jamais car chaque peuple sait qu'une entrée en guerre contre un pays étranger impliquera tous les membres des deux pays, y compris des gouvernements ethniques voisins qui pourraient l'avoir refusé. Il faudrait donc vraiment être très provocateur pour pousser l'Union vers la guerre. L'agence de renseignement cherche avant tout à recueillir des informations de bases sur le reste du monde et ne s'en cache pas, les Shuharris apprécient simplement d'avoir des information de l'intérieur de plusieurs pays étrangers pour mieux se projeter dans l'avenir.

Une grande partie de la population n'est pas du tout loyal envers les gouvernements étatiques en général, et une part non négligeable est indigéniste et tient à ce que Shuharri intervienne pour soutenir les populations autochtones. Les peuples shuharries n'hésiteront dont pas à entretenir des relations plurilatérales avec des groupes, notamment autochtones, issus d'autres pays, sans passer par le gouvernement. Cela est notamment vrai des pays côtiers (prompts à recevoir la visite de peuples dérivants) disposant d'importantes populations autochtones, d'autant plus s'ils sont discriminés. L'Union des terres australes de Shuharri étant avant tout un traité, rien n'empêche à un autochtone étranger de le ratifier sans pour autant changer de nationalité ils deviendraient shuharris aux yeux du Vahal, ce qui constitue une influence culturelle voire politique non négligeable. Les peuples dérivants restent toutefois respectueux des lois maritimes, un état ne souhaitant pas recevoir leur visite peut simplement leur interdire les eaux territoriales, aucun bateau shuharri n'entrera alors sauf s'ils ont de solides raisons de penser que des gens sont en danger et qu'ils peuvent les sortir de là. Autre possibilité : la diplomatie.

Les interlocuteurs diplomatiques sont souvent conseillés par des experts des sujets traités, voire quand cela est possible, les experts eux-mêmes, désignés pour l'occasion. Des projets communs, notamment scientifiques, sont un bon moyen de se rapprocher de l'Union, qui cherche des coopérations sur le sujet. C'est également un moyen de montrer une certaine compréhension de la culture shuharrie, étant donné que c'est un des principaux moyens dont est mené la diplomatie intérieure. Enfin, les notions de sexe, de genre, de famille ou de Nature étant assez différentes dans les terres australes qu'en Eurysie par exemple, certains gouvernements risquent d'être pour le moins déroutés par les mœurs shuharries.
Bienvenue !

Ton projet est très original et intéressant, le formulaire est particulièrement immersif. Il n'y a rien à redire, tant sur la forme que le fond.
En revanche, j'ai une réserve sur la population, qui est assez conséquente sous ces latitudes qui, malgré la présence de sources chaudes, restent très hostiles. La densité de population est égale à 200 hab/km² environ. À titre de comparaison, pour une superficie équivalente et une géographie semblable, quoique plus clémente, l'Islande ne compte que 300 000 habitants. À moins que cette population soit concentrée dans les exclaves, mais cela fera de ces exclaves le pays principal.

Si jamais tu as des questions, n'hésite pas à rejoindre le serveur Discord si cela n'a pas déjà été fait.
Merci !
En effet, la densité de population est deux fois la France ! C'est vrai que je ne m'attendais pas à ce que le territoire soit aussi petit, mais étant donné les problèmes de projection cartographique, c'est assez logique. Les exclaves sont jeunes, et leur population ne va grandir qu'avec le temps (possible problématique intéressante d'ailleurs, que se passerait-il si de grandes villes s'implantaient dans les exclaves et surpassaient la métropole ?).
L'Islande, c'est 4 habitants au kilomètre carré, je pense prendre plus grand pour tenir compte de la présence de forêts et de leur présence ancienne (plus, l'exploration des mers et la conquête spatiale m'intéressant, j'ai quand même besoin d'un minimum de population pour çà, même si leur éducation, leur extrême motivation et un bon coup de coopération internationale peut aider). Du coup, je propose 7 habitants au kilomètre carré, qui pourraient rapidement augmenter dans cette région qui entame tout juste son développement et qui va possiblement cultiver sous serre une bonne partie de leur nourriture (pas non plus jusqu'à attendre deux fois la France haha ! Mais une population utilisant le pouvoir de la géothermie avec un gisement de phosphore et une partie en mer a quand même de quoi progresser !). Je corrige en en tenant compte et n'hésitez pas à me dire si c'est bon ou non.
Salutations,

J'ai quelques soucis pour le PIB par habitant généré :

PIB/hab

A titre de comparaison, le Liechtenstein et le Qatar sont à <150 000$ PIB/hab

Du coup soit on baisse le PIB initial, soit on passe à 2,7 millions d'hab, ce qui est énorme mais défendable si tu évoques des possessions tropicales au Nazum et des installations en arctique incluant la géothermie (faudra prioriser ça dans tes recherches : génie civil) pour garder une cohérence entre tes aspirations rp et la maîtrise technologique réelle.

Sans ça bienvenue, le reste de la tambouille, tu pourras le faire tranquillement après installation. :)
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