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Entretien téléphonique entre le Banairah et la Travie [CLOTURE]

Entretien téléphonique entre le Banairah et la Travie

Entretien portant sur l'appel d'offres concernant la recherche de terres arables par le Banairah
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Le 29 septembre 2008
Ministère de l'Agriculture


Béatrice Messier, Ministre de l'Ecologie et de l'Environnement (avec Dimitri Noir, Ministre délégué à l'Agriculture)

"Bonjour, nous sommes ravis de s'entretenir avec vous concernant l'appel d'offres pour des terres arables. Vous avez sans doutes reçu notre proposition.
Nous pouvons mettre à votre disposition 8 000 hectares dans la région dite de La Plaine, zone à faible dynamisme économique pour le moment. Nous comptons sur cette proposition pour permettre de relancer cette zone.

Nous vous avons fait part de nos suggestions concernant les possibilités de liaisons maritimes.
Notez que nous pouvons vous faire une offre plus adaptée. A savoir :
- Suppression de la part fixe
- Suppression de la redevance annuelle
- La part variable peut descendre jusqu'à 2 points par hectare.
Nous espérons que cette nouvelle grille tarifaire vous est abordable.

Nous vous proposons également de participer davantage à la redynamisation de ce territoire avec la création de routes ou tout autres infrastructures qui permettraient de vous faciliter le transport des récoltes de la Plaine à votre pays."

Madame la Ministre marqua une pause puis continua :

"Nous voudrions connaître votre avis. Si celui-ci est positif, nous pourrons discuter plus concrètement de l'installation des exploitations agricoles."
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[Yoonus al-Lone, responsable du service d'achats du Ministère de l'Agriculture] 《Bonjour Madame la Ministre, et merci pour cet appel. La région pourrait en effet être grandement redynamisée par un achat de la part du Ministère de l'Agriculture banairais, et ce d'autant plus que l'offre sera attractive. Après consultation du bureau d'achats, je suis ravi de pouvoir vous annoncer son accord vis-à-vis du contrat. Quant aux perspectives de développement de la région, nous pouvons vous proposer un réseau routier qui sera utilisé à la fois pour l'exploitation des terres et par les habitants. Des négociations avec les pays voisins pour la connexion du nouveau réseau sont envisagées et sont en cours de préparation par nos collègues du Ministère des Affaires Etrangères, elles ne seront conduites qu'avec l'accord de votre gouvernement bien-sûr. Des usines de transformation seront également implantées et apporteront un nouveau bassin d'emplois. Cela pourra redynamiser la région et ainsi éviter la disparition des villages et petites villes. Dans le domaine des transports, une ligne de trains pourrait également être construite. Celle-ci fluidifierait les échanges commerciaux dans la région et bénéficierait aux entreprises du pays. Qu'en pensez-vous ? Nous sommes ouverts à vos suggestions.》
Le 29 septembre 2008
Ministère de l'Agriculture


Béatrice Messier, Ministre de l'Ecologie et de l'Environnement (avec Dimitri Noir, Ministre délégué à l'Agriculture)

"Nous sommes ravis que le projet puisse apporter à tous des avantages. Nous sommes honorés de vos propositions qui, j'en suis certaine, contribueront au développement de la région ainsi qu'à la facilitation du transport de votre production.

Nous vous proposons la création d'une autoroute et d'une ligne ferroviaire traversant la région, comme indiqué sur le plan que je vous ai fait parvenir. Sachez que nous pouvons bien sûr opter pour un autre plan d'aménagement, plus adapté pour vous, celui-ci n'étant qu'une proposition. Je vous laisse m'expliquer vos projets."

Proposition 1 d'aménagementProposition 1
"Concernant le prix, sommes nous toujours en accord pour un montant de 16 000 points ?"
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[Yoonus al-Lone, responsable du service d'achats du Ministère de l'Agriculture]《Nous sommes bien d'accord sur le prix de 2pts/ha, soit 16 000pts au total. Une courte pause s'ensuivit alors que le responsable étudiait une première fois la proposition d'aménagement de la ministre travienne. Le projet était à coup sûr titanesque, de long terme, et coûteux. Néanmoins, il présentait lui-même des perspectives engageantes, à savoir des gains indirects potentiellement très importants : en s'imposant plus grand acteur de la rénovation et de la construction des infrastructures traviennes, le Banairah assurait à ses entreprises privées comme publiques des marchés où ils disposeraient d'une bonne image. Après tout, le pays était reconnu à l'international en ce domaine, tout comme le Jashuria par exemple. Réussir un tel coup de force pouvait s'avérer lucratif, et ne nécessitait pas un investissement ponctuel, mais dans la durée. Les routes construites seraient également utilisées par les installations sur place, du moins celles de la région. Ce projet me paraît fort intéressant, et de grande ampleur. Il est sûr que si ce projet venait à être réalisé grâce à l'aide financière du Banairah, il pourrait bénéficier de l'expertise de nos meilleures entreprises en la matière. Toutefois, il s'étalera de toute évidence sur plusieurs années et sera donc l'objet d'aides financières régulières. C'est une chose simple mais nécessaire à prendre en compte. Il serait donc sage de définir le cœur du projet, j'entends par là les axes les plus importants à ériger, et de s'y tenir en premier lieu avant d'avancer. Concernant l'utilité des différents réseaux, le réseau ferroviaire nous est le plus utile pour des questions de rentabilité au transport. Le aéroport sera de toute évidence fortement utilisé pour exporter les produits vers le Banairah et éventuellement à l'étranger. Nous serions donc intéressés pour des travaux d'agrandissement aéroportuaire qui nous béneficieraient davantage par rapport aux routes automobiles. Cela incluerait l'augmentation de la capacité aéroportuaire, des entrepôts, et des zones d'embarquement des marchandises.》
"Nous partons donc sur la construction de la ligne ferroviaire et sur l'agrandissement des capacités de l'aéroport d'Orbeuge (au Sud de la Grande Plaine).
Je pense, sans vouloir vous contraindre, que nous pouvons d'ores et déjà débuter l'installation de vos entreprises sur notre sol.
Concernant le projet d'aménagement, nous avons étudié la possibilité d'établir en priorité :
- Une voie ferroviaire traversant la Grande Plaine
- La mise à votre disposition d'une zone fret complète à l'aéroport d'Orbeuge avec liaison directe ferroviaire.
Et dans un second temps :
- Le doublement de la voie ferroviaire
- L'augmentation des capacités de l'aéroport
- La création d'un réseau routier.
Qu'en pensez-vous ? Et êtes-vous prêt pour le faire ?"
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Après un court instant, probablement pour vérifier une quelconque base de données ou une note de la direction, Yoonus al-Lone répondit affirmativement : Cela paraît tout à fait envisageable. Nos fonds actuels sont suffisants pour commencer la construction des voies ferroviaires, ce qui nous laissera le temps de rassembler les fonds supplémentaires destinés à la zone de fret, et ainsi de suite. Le bureau d'achats a préemptivement contacté notre société partenaire Kamel Transports qui nous assure être en capacité matérielle de réaliser un tel projet. L'ensemble de notre contrat sera protégé par la ratification du ministre de l'Agriculture, vous n'avez donc aucun soucis à vous faire quant à la pérennité de notre engagement. Nous serions par contre intéressés par votre positionnement quant à la possibilité de joindre le réseau ferroviaire et routier ainsi crée aux pays limitrophes afin de faciliter l'ouverture de voies de transport supplémentaires, notamment maritimes.
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La Ministre de l'Ecologie et de l'Environnement, heureuse de pouvoir aboutir à un accord :
"Nous vous remercions pour votre confiance. Vous êtes bien entendu libre d'établir les liaisons qui vous paraissent utiles. Nous vous faisons confiance du moment que vous nous préveniez.
Souhaitez vous un échelonnement des financements ? Si tel est le cas qu'elles seraient vos conditions minimales ?"
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Yoonus al-Lone devait justement aborder ce point : le bureau d'achats avait convenu avec le ministère qu'il était préférable d'échelonner les investissements, et cela n'avait rien de surprenant, les sommes en jeu étant importantes. Il expliqua donc à la ministre travienne les conclusions de son homologue banairais :

-Le Ministère de l'Agriculture banairais, dont le bureau d'achats dépend administrativement, nous a enjoint à vous proposer un paiement échelonné sur tout au plus une année. Cela nous permettra d'avancer en confiance les fonds nécessaires à l'achat des terres. Nous pouvons nous engager à vous verser dans le courant du mois 3 000 Bilats d'or, soit grossièrement 1/5 du paiement, et faire ainsi chaque mois pour obtenir le total de 16 000 Bilats d'or. Cela nous ferait donc un versement sur 6 mois, mais nous préférerions avoir votre accord pour basculer en cas de besoin à un versement sur 12 mois. Rassurez-vous, le bureau d'achats est tout-à-fait solvable, il s'agit avant tout d'une précaution. Il se pourrait en effet que le Ministère ait besoin d'une levée de liquidités à un moment ou un autre, par exemple en cas de mauvaises récoltes, auquel cas il serait nécessaire d'acheter plus de stocks étrangers qu'à l'accoutumée.
Cela vous conviendrait-il ?
Par ailleurs, le Ministère se coordonnera avec le Ministère des Affaires Extérieures afin d'améliorer la communication entre nos deux pays. Il proposera à ses homologues traviens une demande d'ambassade ainsi qu'une ligne directe de communication entre nos deux ministères.
368
La Ministre de L'écologie et de l'environnement

"Les délais présentées nous conviennent. Vous pouvez bien entendu profitez d'un délai de 12 mois. Je vous remercie encore une fois pour votre confiance et nous espérons une mise en place rapide de nos accords. Le Ministère des Affaires Étrangères vous contactera pour établir des liaisons diplomatiques et nous serions ravis de vous mettre à disposition une ambassade."
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