21/02/2015
16:07:33
Index du forum ScĂšne Internationale ÉvĂšnements culturels đŸ€– Exposition universelle

đŸ€– Exposition universelle - PembertĂžn 2008

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Abunaj 2005


Exposition universelle de 2008


Collage


Modalités de l'Exposition universelle


Comme tous les trois ans, l’Exposition universelle met en lumiĂšre les progrĂšs techniques et le fruit du gĂ©nie humain d’un pays autour d'un thĂšme dĂ©fini. Cette annĂ©e, l’Exposition universelle est organisĂ©e Ă  PembertĂžn, Lofoten Lofoten, autour du thĂšme « Les innovations Ă  impact positif pour l'environnement ».

Par ce thĂšme, l’Exposition universelle entend mettre Ă  l’honneur des techniques, des technologies et connaissances actuelles qui ont un impact positif pour l'environnement, que ce soit Ă  l'Ă©chelle trĂšs locale ou globale. L’Exposition universelle propose ainsi de cĂ©lĂ©brer les prĂ©curseurs, les avant-gardistes, et toutes les Ă©tapes clĂ©s qui ont contribuĂ© Ă  l’état actuel des connaissances.

Chaque pays aménage son propre pavillon comme bon lui semble. Les pays dont les pavillons ont été les plus populaires recevront une prime :

  • 🏆 50 000 points de technologie offerts pour le pavillon le plus populaire

  • 10 000 points de technologie offerts pour les second et troisiĂšme pavillons les plus populaires.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leur pavillon à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques rÚgles sont à respecter :

  • Seules les contributions respectant le thĂšme seront validĂ©es. Si le thĂšme vous parait flou, n’hĂ©sitez pas Ă  venir en parler et Ă  poser des questions avec le Chancelier-Animateur.

  • Il est demandĂ© de mettre l’accent sur une seule technologie ou un seul savoir, et de montrer en quoi il ou elle a Ă©tĂ© important(e) dans votre pays. Vous pouvez proposer une rĂ©trospective historique, mais Ă©galement artistique ou intellectuelle. C’est vous qui choisissez la maniĂšre de traiter du sujet, de la façon la plus pĂ©dagogique, ludique et attractive qui soit !

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 30 novembre 2022, 20 heures. Les contributions envoyĂ©es aprĂšs cette date ne seront pas prises en compte. Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© de poster le message dans sa version finale dans l’immĂ©diat, vous pouvez l’éditer au fur et Ă  mesure jusqu’à cette date.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 1er dĂ©cembre 2022.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays :[/b]
[b]Photo du pavillon :[/b] (facultatif)
[b]Technologie ou savoir prĂ©sentĂ©(e) :[/b] Quelle est la technologie ou le savoir mis en avant dans ce pavillon ? Il peut s’agir d’un prototype, tant qu’il reste rĂ©aliste.
[b]Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :[/b]


Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particuliÚre, tant que tous les critÚres obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 30 novembre 2022. Bonne chance !
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En raison de la tendance impérialiste du Lofoten, de son systÚme économique, des sanctions loduariennes actuelles contre le Lofoten et du boycott du championnat d'athlétisme de Lyonnars par le Lofoten, la Démocratie Communiste de Loduarie déclare un boycott général contre l'exposition universelle de Pemberton.
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Pays : Manche Silice
StanddulaborationSantitad
Les laboratoires de recherche et développement de la société pharmaceutique Santitad mÚnent depuis soixante ans des travaux sur des traitements et thérapies innovantes pour soigner tout types de maladies et pathologies. Santitad (2 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2007) est leader mondial dans le traitement de la douleur avec des produits analgésiques numéro 1 des ventes dans de nombreux pays, notamment le Boscure, un puissant médicament utilisé sur les patients aprÚs les interventions chirurgicales.

Un scandale sanitaire Ă  l'origine d'une remise en question
En 2006, une série d'articles parus dans Foedus Custodire a revélé la présence dans l'eau des deux fleuves majeurs de la péninsule d'Ostrement (le Dogger et l'Aguapa) de résidus médicamenteux potentiellement polluants pour l'environnement. Une étude indépendante effectuée par une association de défense des milieux aquatiques pointait du doigt la responsabilité de l'industrie pharmaceutique. "Au départ, nous pensions qu'il s'agissait d'un problÚme d'assainissement, qu'il suffisait de mieux filtrer les eaux usées, sans remettre en cause la formule des médicaments. Puis, la recherche progressant, nous nous sommes aperçus que certains molécules et métabolites utilisés dans la fabrication des produits pharmaceutiques étaient particuliÚrement nocifs pour l'environnement. Décision a été prise d'investir dans la recherche pour créer une nomenclature permettant d'établir une liste rouge des molécules pharmaceutiques les plus problématiques", explique la professeur Regina Alessandrini, chef du laboratoire de biochimie de Santitad.

Technologie ou savoir présenté(e) : une liste classant les molécules médicamenteuses en fonction de leur nocivité sur les écosystÚmes aquatiques (faune, flore, sols,...) permettant aux autorités nationales et aux sociétés pharmaceutiques de renoncer à l'utilisation des produits les plus dangereux pour l'environnement et encourage la recherche à trouver des alternatives


Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? : La pharmacopĂ©e s'est dĂ©veloppĂ©e trĂšs tĂŽt dans la pĂ©ninsule d'Ostremont avec l'exploitation prĂ©coce des deux massifs forestiers (Brame-Zubr et Bosque Rebelde) de plantes curatives. Avec la crĂ©ation de l'universitĂ© de La Bastide-MandrĂ©as Ă  la Renaissance, la connaissance des herbes mĂ©dicinales s'est affinĂ©e, permettant le dĂ©veloppement d'une pharmacopĂ©e siliquĂ©enne, puis l'Ă©mergence d'une vĂ©ritable industrie dĂšs la fin du XVIIe siĂšcle
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Pays : Grand Kah
Photo du pavillon :
Technologie ou savoir présenté(e) :

Nouvelles technologies, nouvelles mobilités.

Initialement, le Pavillon Kah-tanais devait ĂȘtre une structure intĂ©gralement composĂ©e de papier, maintenue en place par des points de tension et dont l’intĂ©rieur aurait rappelĂ© la forme des trĂšs populaires ballons-dirigeables. Cependant, la structure ne rĂ©pondant pas, selon les rĂ©gulateurs lofotens, aux normes de sĂ©curitĂ© d’usage, notamment Ă  cause de l’absence de structure rigide, toute l’architecture a Ă©tĂ© repensĂ©e pour donner l’actuel Pavillon du Mouvement. Plus rigide, mais offrant aussi plus d’espace d’exposition que les plans d’origines.

Le pavillon Kah-tanais met Ă  l’honneur les transports en commun et leur implĂ©mentation sur son territoire grand et prĂ©sentant des biomes et des paysages variĂ©s et parfois difficiles Ă  amĂ©nager. Au milieu des grandes maquettes de rĂ©seaux ferrĂ©s, des plans de trams et des panels explicatifs parlant des avancĂ©es dans les voitures et bus Ă©lectriques, et des avantages sur la santĂ© publique d’un air non-polluĂ© par des Ă©manations de moteurs thermiques, se trouve cependant la vĂ©ritable piĂšce maĂźtresse :

Le Grad Kah aime Ă  prĂ©tendre ĂȘtre Ă  la pointe en termes de transport ferroviaire. MalgrĂ© un rĂ©seau consĂ©quent, de nombreuses amĂ©liorations restent Ă  faire pour relier l’ensemble de ses rĂ©gions. Cependant, une chose est sĂ»re, les laboratoires communalistes travaillent d’arrache-pied Ă  la conception de technologies innovantes et radicales. Tel que les Trains Ă  sustentation magnĂ©tique. Rapide, silencieux, Ă©conome. De nombreux dĂ©fis restent Ă  surmonter pour parfaire le modĂšle qu’offrent ces appareils qui chaque annĂ©e Ă©tablissent de nouveau record de vitesse. Le pavillon prĂ©sente autant de donnĂ©es impressionnantes (capacitĂ© de charge en comparaison Ă  d’autres trains, vitesse actuelle et prĂ©vue Ă  terme, silence et confort pour les riverains etc) que de pans pour l’avenir.

Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :

Le Grand Kah a un territoire profondĂ©ment fracturĂ© qui, pendant de trĂšs longues annĂ©es, ne pouvait que trĂšs difficilement ĂȘtre traversĂ©. L’apparition et le dĂ©veloppement des chemins de fer rĂ©duisit considĂ©rablement les temps de dĂ©placement entre les viles du nord, du sud, de l’est, de l’ouest, et permis, aprĂšs de nombreux chantiers parfois difficiles, imposant Ă  l’Union de se montrer novatrice et de dĂ©velopper des technologies et des mĂ©thodes qui n’auraient aucun intĂ©rĂȘt dans des pays Ă  la gĂ©ographie plus plateau, d’enfin unifier un territoire jusque-lĂ  disparate. En "rapprochant" les villes, le train permis au Grand Kah de pleinement Ă©tablir sa dĂ©mocratie et de raccorder Ă  la modernitĂ© des communautĂ©s jusque-lĂ  isolĂ©es de tout et techniquement incapables de se dĂ©velopper ou de recevoir du fret.

Les transports en commun, plus particuliĂšrement le train, s’inscrivent ainsi dans l’Histoire kah-tanaise comme l’ossature du pays, et les voyages de plus en plus rapides, de moins en moins coĂ»teux, les rĂ©seaux ferrĂ©s de plus en plus modernes, de plus en plus rĂ©silients, sont autant d’élĂ©ment renforçant encore l’Union.

Le principal avantage des maglev (comme on appelle ce systĂšme de train magnĂ©tique) est, outre sa vitesse et le confort relatif pour les riverains, qu’il demande en fait trĂšs peu d’entretiens. L’absence de frottement entre le train et ses voies Ă©vite l’usure des rails, coĂ»tant extrĂȘmement cher Ă  entretenir et pouvant ĂȘtre difficiles Ă  remplacer dans certaines des rĂ©gions les plus montagneuses ou boisĂ©es du pays. De plus, le Maglev est beaucoup moins sensible au climat que les trains classiques. Par exemple il peut continuer Ă  progresser Ă  pleine vitesse mĂȘme en cas de neige importante qui imposerait un dĂ©blaiement des voies pour un train normal. C’est un systĂšme rĂ©silient, adaptable et solide, rĂ©pondant Ă  diffĂ©rents problĂšmes handicapants encore les systĂšmes ferroviaires classiques.
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Pays : Provinces-Unies du Lofoten

Photo du pavillon :

pavillonexposition

L’apparence extĂ©rieure du Pavillon des Provinces-Unies n’avait rien d'extrĂȘmement innovant et exceptionnel, mais son architecture Ă©co-conçue composĂ©e exclusivement de matĂ©riaux durables et recyclables avait Ă©tĂ© Ă©mise en avant. Sa forme harmonieuse s’inscrivait parfaitement dans le paysage car le bĂątiment avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ© un peu Ă  l’écart du centre-ville, dans le Parc Frihetens Sang (littĂ©ralement le Parc du Chant de la LibertĂ©, oĂč historiquement furent fusillĂ©s plusieurs colons rebelles par les Loyalistes durant la guerre d’indĂ©pendance. La lĂ©gende raconte qu’au moment de l’exĂ©cution certains d’entre eux se mirent Ă  chanter afin de tĂ©moigner de leur absence de peur).

Technologie ou savoir présenté(e) :




Le Pavillon mettait Ă  l’honneur une technologie de pointe au service de la production alimentaire, un enjeu crucial pour la souverainetĂ© alimentaire du Lofoten, qui comme chacun savait Ă©tait largement dĂ©pendant de ses importations en produits agricoles bruts : l’aquaponie, et ses fermes verticales.
Cette technologie avait trĂšs tĂŽt suscitĂ© un intĂ©rĂȘt notable des autoritĂ©s lofotĂšnes, qui y avaient vu une opportunitĂ© trĂšs prometteuse afin de rĂ©duire leur dĂ©pendance alimentaire de l’étranger, et spĂ©cifiquement de l’AumĂ©rine, de St Marquise, et des nations eurysiennes de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, qui constituent prĂšs de la moitiĂ© de la balance commerciale importatrice des Provinces-Unies.
Une situation jugée comme critique et qui fait peser un grave risque sur la sécurité nationale en pouvant à terme engendrer une situation de pénurie, voir de famine dans le pire des scénarios.

Aussi les Provinces-Unies avaient fortement subventionnĂ© la recherche dans ce domaine. Ainsi il y a quelques annĂ©es de cela, les ingĂ©nieurs avaient mis au point les fermes verticales dĂ©veloppĂ©es par notamment par la sociĂ©tĂ© Ecogrowth, et qui intĂšgrent les plus rĂ©centes technologies disponibles sur le marchĂ© tout en ayant une approche centrĂ©e sur l’humain et son impact environnemental.

fermeverticale

En effet les technologies utilisĂ©es sont sĂ©lectionnĂ©es afin de dĂ©velopper des systĂšmes autonomes de production de nourriture tout en respectant et en limitant aux maximum les effets sur l’environnement. Les fermes aquaponiques verticales dĂ©veloppĂ©es par Ecogrowth en partenariat avec le DĂ©partement d’Etat Ă  l’Agriculture, peuvent ĂȘtre adaptĂ©es Ă  une variĂ©tĂ© de territoires, mĂȘme les plus difficiles. Elles offrent la possibilitĂ© d’ajouter des sections modulables selon les besoins et les contraintes du projet, tel que :

  • 🍎 Une production horticole intĂ©rieure notamment pour les plantes Ă  fruits, chauffĂ©e Ă  l’énergie gĂ©othermique et par une chaudiĂšre Ă  biomasse en circuit fermĂ©. Le tout est complĂ©tĂ© par des films solaires qui viennent tapisser les serres des fermes aquaponiques
  • đŸ„• Une production serricole pour les plantes fourragĂšres et les lĂ©gumes Ă  feuilles
  • 🐟 Une production aquacole qui vient alimenter les deux premiĂšres et qui Ă©lĂšve uniquement des espaces adaptĂ©es Ă  de telles conditions, et endĂ©miques des provinces-unies afin d’éviter tout prĂ©lĂšvement de milieux aquatiques lointains. Des ombles chevaliers, des truites brunes, des esturgeons, et mĂȘme des Ă©crevisses. Uniquement des espĂšces qui ne sont pas menacĂ©es et qui ont un bon rythme de reproduction et d’un cycle de croissance rapide et robuste.

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L'Esturgeon-Bleu du Ponant, espÚce endémique des lacs d'eau douce du Lofoten, au cycle de reproduction rapide.

Le bon fonctionnement d’un systĂšme aquaponique vertical repose avant tout sur la gestion des flux d’eau, et plus spĂ©cifiquement sur la minĂ©ralisation des effluents et excrĂ©ments de poissons et de crustacĂ©s. En provenance du bassin aquacole, les flux d’eau chargĂ©es en nutriments sont envoyĂ©s dans diffĂ©rents systĂšmes de traitement via des pompes bidirectionnelles thermodynamiques innovantes. Un systĂšme d’étagĂšres mobiles et de distribution verticale permet d’optimiser la rĂ©partition des apports nutritifs et hydriques.
Une filtration mĂ©canique adaptĂ©e permet en outre de retirer du circuit les dĂ©chets biologiques non valorisables, qui sont alors redirigĂ©s vers la chaudiĂšre Ă  biomasse et permet de rĂ©injecter l’énergie dans le rĂ©seau central et le circuit principal d’alimentation. Le systĂšme est entiĂšrement automatisĂ© et Ă  99% autonome et nĂ©cessite de surcroit qu’un minimum de personnes hautement qualifiĂ©es, notamment des ingĂ©nieurs agronomes, des horticulteurs, et des biologistes marins.
La croissance des plantes et vĂ©gĂ©taux est assurĂ©e par l’apport de lumiĂšre naturelle, mais le cas Ă©chĂ©ant par un systĂšme d’éclairage modulable Ă  base de diodes Ă©lectro-luminescentes en ultraviolets, qui rĂ©pliquent et simulent la lumiĂšre solaire.
Le monitoring et le suivi de cette croissance et de la maturitĂ© des vĂ©gĂ©taux s’effectue via des systĂšmes de surveillance par des capteurs optiques les infimes variations de tempĂ©rature, de pH, ainsi que les niveaux de nitrate pour permettre aux ingĂ©nieurs d’ajuster et d’optimiser les intrants et les apports si nĂ©cessaire.

principeaquaponie



Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :

Les toutes premiĂšres fermes aquaponiques verticales d’expĂ©rimentation ont Ă©tĂ© implantĂ©es dĂšs 2001 dans le sud du pays, prĂšs de LĂŒbeck, ainsi que dans le nord, non loin d’IngebĂžrg, pour s’assurer de l’adaptabilitĂ© climatique et topographique de ces systĂšmes.
A terme les Provinces-Unies souhaitent construire prĂšs d’un millier de ces fermes, ce qui d’aprĂšs les derniĂšres estimations des experts pourraient rĂ©duire l’exposition au risque alimentaire de plus de 80%.
En ce qui concerne l’impact environnemental, il est phĂ©nomĂ©nal. PremiĂšrement en diminuant drastiquement les importations de nourriture, qui se font principalement grĂące aux cargos et aux super tankers, des moyens de transports considĂ©rĂ©s comme hyper polluants et nocif sur les Ă©cosystĂšmes marins, on pourrait rĂ©duire l’empreinte carbone du Lofoten de 35%.
Ensuite, les fermes aquaponiques verticales fonctionnement en quasi autonomie, sont faiblement consommatrices d’énergie extĂ©rieure, et trĂšs peu Ă©mettrices de gaz Ă  effet de serre. Enfin, en prenant en compte Ă©galement la diminution d’engrais azotĂ©s et phosphatĂ©s de l’agriculture classique et intensive, c’est autant de produits chimiques dĂ©vastateurs pour l’environnement qui ne se retrouveront plus dans la nature.
En outre, le dĂ©veloppement de l’aquaponie induira forcĂ©ment un changement d’habitudes alimentaires et de consommation, et qui accompagne dĂ©jĂ  un accroissement du vĂ©gĂ©tarisme et du vĂ©ganisme, en constante progression depuis ces derniĂšres annĂ©es. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© scientifiquement que ces deux pratiques rĂ©duisent Ă©galement de maniĂšre significative l’impact environnemental, par rapport aux produits carnĂ©s.
Malheureusement, mĂȘme si ces techniques permettent de dĂ©velopper des systĂšmes qui ont les capacitĂ©s de produire plus de 150 espĂšces diffĂ©rentes de lĂ©gumes et de fruits et plus de 8 espĂšces aquacoles, il faudrait faire l’impasse sur certains produits qui n’ont pas dĂ©montrĂ© de rĂ©sultats satisfaisants en culture aquaponique. Les fruits Ă  coques, certains agrumes et fruits exotiques, ainsi que des racines et tubercules ne peuvent ĂȘtre produits avec le mĂȘme haut niveau de rendement. MalgrĂ© tout, les Provinces-Unies sont convaincus que cette crĂ©ation innovante de nutriments dans des rĂ©gions impropres Ă  l’agriculture, ce qui est le cas de prĂšs de 60% du territoire lofotĂšne, rĂ©pondra aux besoins des individus et des communautĂ©s dans un avenir proche.

recherchebioagronomie

La sociĂ©tĂ© Ecogrowth a annoncĂ© il y a peu sur son site internet un partenariat et une collaboration inĂ©dite avec la firme multinationale Thylacine Corporation afin de dĂ©velopper des semences gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©es spĂ©cifiquement adaptĂ©es Ă  ce mode de culture. La Thylacine Corporation a Ă©galement communiquer sur des projets de recherche afin d’identifier des solutions efficaces et Ă  0 impact environnemental pour lutter contre certaines maladies cryptogamiques et fongiques. Le dĂ©veloppement d’un mutagĂšne Ă  ARN messager Ă  vaporisation mitochondriale serait Ă  l’étude dans ses laboratoires Elpidiens
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Pays : Shuharri

Le pavillon est une toute petite arcologie, qui présente sur un rez-de chaussée et un étage une zone de production agricole, une piÚce à vivre, un atelier de de transformation des biomatériaux, et un petit ensemble de machines et de cuves de recyclage des nutriments. Le systÚme est fonctionnel, mais ne recycle pas complÚtement les biomatériaux, certaines étapes demandant des installations de volume important qui en général, gÚrent les arrivées de villages ou de villes entiÚres.

Technologie ou savoir présenté(e) : La technologie présentée ici est le réseau de cyclage des composés organiques des Terres australes qui permet aux Terres australes de fortes productions hydroponiques et l'accÚs à des engrais pour les cultures en terre sans disperser les nutriments.

Lorsqu'elle se dĂ©cide Ă  accepter la dĂ©pendance envers une technologie, une population se doit dĂ©jĂ  d'apprendre Ă  maitriser sa technologie, mais Ă©galement de s'assurer que son usage soit durable. Les habitants des Terres australes comptent sur les serres gĂ©othermiques pour fournir leur alimentation, mais personne n'imagine qu'il est possible d'exporter et de disperser continuellement des nutriments du sol, ou mĂȘme de ressources miniĂšres, sans qu'un jour il n'y ait plus assez de matĂ©riaux pour tous les nourrir. Tout nutriment exportĂ© doit ĂȘtre rĂ©importĂ©, ou le systĂšme finit inĂ©vitablement par s'effondrer. Mais il ne suffit pas de rĂ©importer tous les dĂ©chets dans un champs ou une ferme pour qu'ils puissent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©, dĂ©jĂ  car ils peuvent ĂȘtre dangereux, mais Ă©galement, car souvent, il est encore possible d'en extraire des ressources. Si vous souhaitez, au prix de grands efforts, vous libĂ©rer des problĂšmes d'Ă©puisement de la fertilitĂ© des sols qui mine l'agriculture depuis ses dĂ©buts suivez la piste !

1. Maintenir un espace agricole matériellement clos
Une serre gĂ©othermique sur les Terres australes va contenir soit des cultures hydroponiques, soit des serres closes contenant des bacs de sols sur lesquels sont cultivĂ©es diffĂ©rentes plantes qui pousse difficilement en hydroponie, soit des serres non ou peu fertilisĂ©s en plein sol abritant gĂ©nĂ©ralement un verger et/ou des associations culturales et tirant profit de la fertilitĂ© des sols volcaniques de la rĂ©gion. Les contraintes liĂ©es Ă  la luminositĂ© et la tempĂ©rature des Terres australes impliquent une bonne isolation, un chauffage et un Ă©clairage horticole (gĂ©nĂ©ralement fournis par des exploitations gĂ©othermiques. Le choix de taille des zones agricoles prĂ©sentent de nombreuses consĂ©quences : de petites serres sont plus aisĂ©es Ă  chauffer, Ă©clairer entretenir et si une maladie se dĂ©clare dans une serre, elle peut aisĂ©ment ĂȘtre isolĂ©e des autres, les serres en terre close sont gĂ©nĂ©ralement de petite taille pour simplifier le cyclage des nutriments. Une serre plus grande utilise les matĂ©riaux plus efficacement, permet de cultiver de grandes plantes, parfois d'y associer un Ă©tang, permettre des associations culturales impossibles avec une petite serre, permettre Ă  un travailleur de maintenir une plus grande surface sans avoir Ă  sortir entre deux cultures. Il existe Ă©galement des jardins au sein des bĂątiments ou dans les rues couvertes, qui ont l'avantage entre autres de bĂ©nĂ©ficier de la chaleur produite pour chauffer la ville elle-mĂȘme et de permettre aux citadins de voir des arbres. Au niveau des nutriments, l'idĂ©e d'origine reste la mĂȘme : tout nutriment extrait d'une serre doit ĂȘtre apportĂ© Ă  nouveau, tout nutriment apportĂ© dans une serre doit ĂȘtre extrait, pas dispersĂ©. Une serre hydroponique demande des engrais de qualitĂ© hydroponique, les serres closes en pleine terre permettent d'utiliser des engrais solides comme le terreau, le sol servant de tampon pour les variations dans la composition d'un engrais.

Nous ne remercierons jamais assez les volcans de permettre l'agriculture ici
Une serre hydroponique Ă©clairĂ©e, extrĂȘmement productive, mais ne permettant pas toutes les productions elle implique Ă©galement un trĂšs bon contrĂŽle des conditions de croissance et de l'apport en nutriments. Les progrĂšs en hydroponie en tant que tel, et notamment dans la formation de fermes verticales, est loin d'ĂȘtre aussi avancĂ©e que dans d'autres pays comme le Lofoten, et demande toujours beaucoup de travail pour fournir un tel rendement.

2. Utiliser les déchets organiques.
La nourriture, les textiles, les plantes mĂ©dicinales, les matĂ©riaux et autres composĂ©s utiles issus des serres gĂ©nĂšrent Ă©galement le lots de dĂ©chets. La premiĂšre stratĂ©gie est de faire en sorte que ce ne soit pas des dĂ©chets, l'ouverture de l'enclave volcanique au monde a permis d'importer chĂšvres, moutons, porcs, yacks, rennes, tous pouvant consommer une partie des dĂ©chets vĂ©gĂ©taux, les zones d'Ă©levages sont souvent installĂ©e soit prĂšs des serres, soit au sein des villes, au plus proche de la production de dĂ©chets. La pisciculture est Ă©galement utilisĂ©e Ă  cette fin, en gĂ©nĂ©ral, cela consiste bien souvent soit en un Ă©tang, soit en un bassin rempli d'eau issue des cultures hydroponiques une fois cette derniĂšre trop concentrĂ©e en rejets vĂ©gĂ©taux pour ĂȘtre gardĂ©e, permettant la croissance de phytoplanctons consommĂ©es par des poissons ou des crevettes, avec parfois l'adjonction d'un autre bassin contenant des poissons carnivores ou omnivores comme le saumon, le flĂ©tan, la dorade... Certains dĂ©chets sont Ă©galement combustibles et peuvent par exemple ĂȘtre utilisĂ©s pour la gĂ©nĂ©ration d'Ă©lectricitĂ© et de chaleur. A la sortie de ce processus, sont produits deux types de dĂ©chets : les dĂ©chets liquides, comme les eaux issus de l'hydroponie et de la pisciculture, l'urine et les eaux usĂ©es et les dĂ©chets solides tels que les excrĂ©ments et bouses, les dĂ©chets vĂ©gĂ©taux et ligneux, les cendres.

Bassin aquacole des Terres australes, un des premiers. Aujourd'hui, les zones aquacoles sont souvent intégrées au villes et font l'objet d'une véritable recherche esthétique.
Un bassin aquacole, la premiĂšre Ă©tape du recyclage des solutions hydroponiques, lorsqu'il y a trop d'exsudats racinaires pour alimenter les plantes.

Les dĂ©chets liquides vont ĂȘtre dĂ©cantĂ©es, filtrĂ©es par osmose inverse, puis concentrĂ©s par Ă©vaporation. Le but ici n'est pas de recycler l'eau, prĂ©sente partout aux Terres australes, mais les nutriments. Les moyens de chauffage sont souvent l'Ă©lectricitĂ©, un combustible Ă  haute tempĂ©rature, ou, dĂšs que possible, la gĂ©othermie, ce qui suppose la construction d'une chambre close, en gĂ©nĂ©ral Ă  faible profondeur dans un sous-sol volcanique, il faut de grands travaux de creusage et de consolidation pour construire de telles chambres, l'implĂ©mentation d'un tel systĂšme de recyclage Ă  Tumgao, cherchant cette fois Ă©galement Ă  rĂ©cupĂ©rer l'eau, peut mĂȘme simplement utiliser le soleil. La vapeur est utilisĂ©e pour rĂ©cupĂ©rer de l'Ă©lectricitĂ© (ou de l'eau), de la chaleur et Ă©ventuellement de l'Ă©nergie mĂ©canique (alimentation de machinerie industrielle par exemple). Ce qu'il reste au fond est une eau de plus en plus concentrĂ©e en nutriments, pompĂ©e sĂ©parĂ©ment et envoyĂ©e dans des cuves de cultures d'algues, Ă  nouveau servant Ă  des poissons qui produiront de la nourriture, des dĂ©chets liquides et solides. Cela permet la solidification de nutriments dissous, une fois toute la matiĂšre solide possible extraite de cette eau, les eaux usĂ©es retournant Ă  la distillerie.

Les dĂ©chets solides se divisent en deux catĂ©gories : les cendres et le reste. Les cendre son mises de cĂŽtĂ©. D'Ă©ventuels plastiques et autres matiĂšres pouvant rendre les cendres toxiques sont retirĂ©es avant la combustion. En gĂ©nĂ©ral, les importations de plastique sont Ă©vitĂ©es au maximum Ă©tant donnĂ© la difficultĂ© de les gĂ©rer. Les autres dĂ©chets, une fois assurĂ© l'absence de dĂ©chets non biodĂ©gradables, est mis dans de grands digesteurs desquels sont rĂ©cupĂ©rĂ©s de la chaleur - permettant de moins avoir Ă  trouver d'Ă©nergie extĂ©rieure pour chauffer des serres ou des lieux habitĂ©s (ou les deux) - et le mĂ©thane, l'un des rares carburants pouvant ĂȘtre actuellement produit localement et de maniĂšre efficace sur les Terres australes. Ce qu'il reste est un compost qui peut ĂȘtre directement utilisĂ©e pour les cultures en bacs, ou alors, infusĂ©es dans de l'eau pour obtenir un nouvel engrais hydroponique - aprĂšs ajustement des niveaux d'azote et de phosphore par l'adjonction des cendres. Le cycle peut alors recommencer.

L'un des problÚmes des digesteurs, c'est que la formation de compost prends du temps, il faut donc un certain nombre de digesteurs pour apporter réguliÚrement du compost.
Digesteurs en construction pour recueillir les déchets organiques de plusieurs villages, le méthane produit est généralement exporté vers les zones industrielles et portuaires, certains bateaux des Terres australes disposent de moteurs à gaz car il s'agit du carburant le plus facile à obtenir dans la région (et qui ne risque pas de provoquer une marée noire).

3. Suivi de flux et planification agraire
Le systĂšme de cyclage des nutriments corresponds Ă  un ensemble de technologie connues et dans certains endroits, trĂšs utilisĂ©es : hydroponie, compostage avec rĂ©cupĂ©ration de mĂ©thane, polyculture intensive, pisciculture, distillation d'eau, cultures d'algues... Mais ce qui fait de ce systĂšme une rĂ©volution agraire pour les Terres australes, c'est leur couplage au sein d'un systĂšme commun, il s'agit d'un agrosystĂšme suivi aussi bien Ă  l'Ă©chelle d'un village ou d'une ville que de la rĂ©gion entiĂšre. Pour que le cyclage fonctionne en maintenant la dispersion de nutriments au minimum, le stock de nutriments et leur forme doit ĂȘtre connue, les consommations des plantes connues et mĂȘme planifiĂ©s pour tirer profit des nutriments que l'on peut investir, leur chemin et la forme des dĂ©chets dans lesquels ils sont rĂ©partis doit ĂȘtre connue, Ă  chaque Ă©tape de la culture et du recyclage, et enfin, les quantitĂ©s de nutriments dispersĂ©s en introduits doivent ĂȘtre au maximum connus. C'est le travail de dĂ©cennies de recherche fondamentale pour connaitre les consommations et concentrations de nutriments usuels, c'est le dĂ©veloppement de laboratoires de tests capable d'Ă©tablir des suivis rĂ©guliers, et d'une administration qui tient trace des composĂ©s produits et transformĂ©s Ă  chaque Ă©tape, traces archivĂ©es dans une base de donnĂ©es pour deux ans, puis leur rĂ©sumĂ© sur un siĂšcle pour mettre en Ă©vidence de grandes tendances d'accumulation, de dispersion, de changement de forme des nutriments et d'autres grandes tendances intĂ©ressantes. Il existe des dizaines de rĂ©seaux de cyclages aux terres australes communiquant entre eux pour dĂ©clarer des excĂšs et des dĂ©ficits de nutriments (souvent liĂ© Ă  des Ă©changes de matiĂšre cultivĂ©e et de flux de personnes), et se les Ă©changer sous forme de compost et de cendres pour Ă©galiser les tendances sur la rĂ©gion. Enfin, les rĂ©seaux de cyclage doivent dĂ©cider s'il faut disperser des nutriments, ou, plus frĂ©quemment, en importer. La dispersion des nutriments se matĂ©rialisent en gĂ©nĂ©ral par de la mise de cĂŽtĂ© de compost ou des exportations de produits agricoles transformĂ©s. L'apport de nutriments se fait par compostage des dĂ©chets issus des cultures en pleine terre (et donc Ă  la base des roches de la rĂ©gion) et des dĂ©chets de pĂȘche (issus des ocĂ©ans et des lacs), et Ă©ventuellement, d'importations. La dispersion des nutriments est largement assez faible pour que ces sources de nutriments soient suffisantes, il est donc rare que des engrais inorganiques soient nĂ©cessaires. Ceux-ci sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s lors d'une grande augmentation de la biomasse du systĂšme, lors de construction de serres par exemple.

4. Pourquoi tout le monde ne cycle pas ses nutriments aujourd'hui ?
Un tel systĂšme de cyclage des nutriments pourrait bien en thĂ©orie dĂ©cupler la capacitĂ© portante alimentaire de la planĂšte, et ce d'autant plus que les Terres australes font partie des endroits dont l'implĂ©mentation d'un tel systĂšme reste Ă  ce jour le plus difficile. La rĂ©gion manque de lumiĂšre solaire de maniĂšre chronique et des lampes horticoles sont nĂ©cessaires Ă  toute entreprise agricole aux Terres australes, Ă  l'exception des quelques plantes cultivables natives adaptĂ©es Ă  ce dĂ©ficit de lumiĂšre, elles ont toujours Ă©tĂ© une part essentielle de l'agriculture aux Terres australes, mais bien souvent, leur croissance est relativement lente et leur productivitĂ© surfacique faible. Par consĂ©quent, le systĂšme agraire aux Terres australes demande de grandes quantitĂ©s d'Ă©lectricitĂ©. La plupart des terres du monde pourrait utiliser le Soleil pour Ă©clairer les plantes, rĂ©duisant grandement les besoins d'Ă©lectricitĂ©. Donc en thĂ©orie, il serait plus simple d'implanter un tel systĂšme dans la plupart des pays qu'aux Terres australes. Le principal problĂšme du rĂ©seau de cyclage est qu'elle ajoute un besoin de main d’Ɠuvre non nĂ©gligeable Ă  la production agricole (qui aux Terres australes, s'ajoute Ă  l'entretien de serres Ă©clairĂ©es et chauffĂ©, et du rĂ©seau Ă©lectrique et thermique liĂ©), les besoins de maintenance sont forts et font baisser la productivitĂ© Ă  l'heure travaillĂ©e. Adopter un cyclage dans un pays disposant d'une agriculture industrielle implique d'affecter plus de gens Ă  l'agriculture, et Ă©ventuellement d'en payer les salaires, augmentant par exemple les prix de l'alimentation. Si ce qui se fait aux Terres australes, c'est principalement parce que l'Union recherche l'autarcie alimentaire, autant par long termisme politique qu'Ă  cause des tempĂȘtes rĂ©currentes qui rendent les voies commerciales rĂ©guliĂšres peu fiables, et que la distribution de nourriture et la collecte des dĂ©chets est en gĂ©nĂ©ral gĂ©rĂ© par le gouvernement local, trĂšs peu monĂ©tarisĂ©, et donc quasiment pas sujets aux contraintes qu'imposent un marchĂ© de l'alimentation. L'exportation de tels systĂšmes de cyclage impliquerait une grande part d'automatisation, qui est d'ailleurs un problĂšme qui se pose Ă©galement aux Terres australes dans la mesure, oĂč une grande part des travailleurs des Terres australes font face Ă  des journĂ©es de travail Ă  rallonge, autant dire que la question fait l'objet de recherches sĂ©rieuses.

Comment cette technologie ou ce savoir s’inscrit-il/elle dans l’histoire de votre pays ? :
La question des ressources alimentaires s'est toujours fait pressante au sein des Terres australes, la rĂ©gion reste hostile et au dĂ©part les sources de nourriture sont assez rares. Dans les annĂ©es 80', la population des Terres australes commence Ă  augmenter (elle explosera dans les dĂ©cennies suivantes), la nourriture doit ĂȘtre importĂ©e, plusieurs agronomes tirent la sonnette d'alarme. La population est Ă  la merci d'une catastrophe. Si un sĂ©isme ou une Ă©ruption dĂ©truit des rĂ©serves de nourriture et que l'importation est impossible Ă  ce moment-lĂ , la famine pourrait bien menacer. A ce moment-lĂ , des Ă©tudes agronomiques avaient dĂ©jĂ  lieu depuis des dĂ©cennies aux Terres australes, encore plus longtemps dans le monde entier, et les laboratoires utilisaient des serres pour mener des expĂ©riences agricoles, il existait aussi quelques parcs botaniques dans les plus grandes villes, la premiĂšre Ă©tape du processus a donc Ă©tĂ© les premiĂšres constructions de serres Ă  grandes Ă©chelles, et de centrales gĂ©othermiques. L'avĂšnement de l'hydroponie, puis des diodes Ă©lectroluminescentes a accĂ©lĂ©rĂ© le processus pour permettre une autonomie alimentaire pour la premiĂšre fois en 2005. Au cours des annĂ©es 90', le systĂšme agraire commençait Ă  montrer des limites : il fallait soit beaucoup de surface Ă©clairĂ©e pour un rendement correct de nourriture, soit fertiliser le sol pour produire plus de nourriture pour la mĂȘme surface Ă©clairĂ©e, sachant que cela ramenait le risque de se retrouver sans engrais un jour, en plus du problĂšme d'eutrophisation qui commençait Ă  diminuer les quantitĂ©s de poissons dans le fjord dont une bonne part de la population dĂ©pendait, il a donc fallu arrĂȘter la dispersion de nutriments trĂšs rapidement, la solution choisie Ă©tant la clĂŽture du systĂšme. Les connaissances en Ă©cologie avait progressĂ© Ă  ce moment lĂ , et des thĂ©ories avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s sur les Ă©cosystĂšmes clos, il Ă©tait temps de mettre ces savoirs en application. Cela a d'ailleurs permis d'amener l'Ă©levage aux Terres australes, chose alors rarissime jusque-lĂ .

Dans les faits, c'est l'Ahak qui gÚre l'installation : la premiÚre application pensée pour un tel systÚme était la colonisation spatiale.
Une équipe de chercheurs finissant sa journée de travail posant devant la premiÚre installation expérimentale destinée à former un écosystÚme clos de la région, des recherches y sont toujours menées à ce jour.
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MYCÉLIUM, LE LIEN DES ESPRITS
Comment les champignons vont sauver le monde ?



Pays : RĂ©publique Nationale-Socialiste de Maronhi
Photo du pavillon :
Pavillon de la décomposition à PembertÞn.


Savoir présenté : Mycélium et ses effets (Décomposition de matiÚres, Production de matériaux biodégradables, Etc.)


  • Qu'est-ce que le mycĂ©lium ?

  • Le mycĂ©lium (èŒçłžäœ“) est la partie souterraine du mycĂšte (èŒéĄž) ou champignon. Il est constituĂ© de nombreux filins minuscules, appelĂ©s hyphes (èŒçłž), Ă  partir desquels les champignons que l'on retrouvent Ă  la surface poussent. Les mycĂ©liums sont rĂ©pandus dans les champs, dans les forĂȘts et plus gĂ©nĂ©ralement dans les zones oĂč l’on trouve de la matiĂšre organique sur le sol, favorisant la dĂ©composition. Certains s’étendent sur plusieurs centimĂštres, et d’autres sur des milliers de mĂštres carrĂ©s. Les mycĂštes visibles Ă  la surface ne reprĂ©sentent que 1 % de leur organisme. Ce sont leurs organes sexuels, Ă©rigĂ©s au-dessus du sol pour porter et protĂ©ger les spores, qui assurent la perpĂ©tuation de l’espĂšce. Les 99 % autres forment donc ce mycĂ©lium, invisible depuis la surface. La prĂ©sence de mycĂ©lium est caractĂ©risĂ©e par plusieurs facteurs environnementaux, dont de la prĂ©sence de nourriture, comme des dĂ©bris forestiers, du bois, de la paille, etc. Mais Ă©galement par la prĂ©sence d’humiditĂ©, d’atmosphĂšre, de chaleur et de lumiĂšre appropriĂ©e. Pour certains animaux, les champignons et le mycĂ©lium constituent une grande partie de leur alimentation. Étant Ă©galement une source de sucre importante, les espĂšces pollinisatrices comme les abeilles peuvent ainsi ĂȘtre aidĂ©es par le dĂ©veloppement de cultures de mycĂ©lium lorsque le nectar se fait rare.

    Les plantes ont nĂ©cessairement besoin de nutriments pour leurs croissances. Mais, ces nutriments sont rarement disponibles librement dans le sol ou dans l’eau. Ils sont piĂ©gĂ©s dans des composĂ©s insolubles. Les plantes comptent alors sur des dĂ©composeurs pour leur fournir des nutriments solubles qu’elles peuvent assimiler par les racines. L’azote, par exemple, est l’un des Ă©lĂ©ments nutritifs les plus importants pour les plantes. Il est enfermĂ© dans des protĂ©ines que les plantes ne peuvent pas absorber. Les champignons mĂ©tabolisent les protĂ©ines et libĂšrent des formes inorganiques d’azote, comme le nitrate, qui peuvent ĂȘtre facilement absorbĂ©es par les racines des plantes. Dans les environnements d’eau douce, le mycĂ©lium joue un rĂŽle dĂ©terminant dans les transfert d’énergie, de la forĂȘt riveraine vers les Ă©cosystĂšmes aquatiques, en dĂ©composant le bois et les feuillent mortes qui tombent dans l’eau. Dans les Ă©cosystĂšmes terrestres, les champignons transfĂšrent l’énergie du sol, vers la canopĂ©e.

    Certaines espĂšces de champignons forment des relations symbiotiques avec les plantes. On les appelle les champignons mycorhiziens. En effet, la structure que forment la racine, avec le mycĂ©lium est appelĂ©e une mycorhize (菌æ č). Cette relation est mutuellement bĂ©nĂ©fique. Les champignons facilitent le transfert des nutriments du sol aux racines des plantes et reçoivent en retour du carbone de la plante, issue de la photosynthĂšse. Le carbone est stockĂ© par les champignons dans le sol et n’est donc pas libĂ©rĂ© sous forme de dioxyde de carbone. On pensait autrefois que les plantes Ă©taient la seule source de carbone pour les champignons mycorhiziens. Cependant, des recherches rĂ©centes montrent que ces champignons jouent un rĂŽle plus important qu’on ne le pensait dans la dĂ©gradation du carbone organique. Les lichens sont un autre type de champignons qui forment une relation symbiotique, mais ils le font avec des cyanobactĂ©ries (ă‚·ă‚ąăƒŽăƒă‚Żăƒ†ăƒȘケ), qui Ă  leurs tours produisent de l’énergie et du carbone pour les lichens via la photosynthĂšse.

  • Le mycĂ©lium permettrait d'Ă©liminer les dĂ©chets ?

  • Contrairement aux humains et aux autres mammifĂšres, qui ingĂšrent leur source de nourriture avant de la digĂ©rer, le mycĂ©lium fonctionne dans l’autre sens. Parce que les hyphes qui le composent, digĂšrent une source de nourriture avant d’ingĂ©rer les nutriments, ils peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour Ă©liminer des contaminants qui pourraient autrement ne pas ĂȘtre biodĂ©gradables.

    Les excrĂ©tions des hyphes dĂ©composent la source de nourriture Ă  la maniĂšre des acides gastriques humains. Ces excrĂ©tions peuvent briser de longues chaĂźnes d’hydrocarbures, y compris des Ă©lĂ©ments toxiques Ă  base de pĂ©trole tels que les plastiques et le carburant non raffinĂ©. En agriculture, il peut Ă©galement permettre de dĂ©toxifier les zones ou ruisselle du lisier.

    La matiĂšre au contact du mycĂ©lium est dĂ©composĂ©e par les hyphes qui libĂšrent des substances chimiques, appelĂ©es enzymes (酔玠). Les enzymes charcutent la nourriture en petites molĂ©cules directement assimilables par le mycĂ©lium. Cette fonction du mycĂ©lium fait des champignons, des organismes essentiels pour l’équilibre des Ă©cosystĂšmes, notamment en recyclant la matiĂšre organique et en la redistribuant sous une forme assimilable par les autres organismes animaux et vĂ©gĂ©taux qui prospĂšrent Ă  ses cotĂ©s.

    Triple Illustration Mycélium

  • Quelles peuvent-ĂȘtre les utilisations du mycĂ©lium ?

  • Les vĂ©ritables possibilitĂ©s du mycĂ©lium commencent tout juste Ă  ĂȘtre utilisĂ© sur le territoire maronhien dans une grande variĂ©tĂ© d’applications. Les chercheurs ont commencĂ© Ă  tester de nouvelles maniĂšres d’utiliser ce matĂ©riau polyvalent et Ă  s’inspirer de ses qualitĂ©s uniques pour construire et fabriquer de meilleurs mĂ©dicaments, matĂ©riaux, biocarburants ainsi que de nombreux produits que nous utilisons dans votre vie quotidienne. Le mycĂ©lium est une ressource Ă©cologique durable et renouvelable. En raison de ses principales propriĂ©tĂ©s inhĂ©rentes, il peut ĂȘtre recyclĂ© et rĂ©utilisĂ©. Avec l'AcadĂ©mie maronhienne des sciences ainsi que plusieurs industries nationales Ă  la recherche de solution plus durables, le mycĂ©lium semble pouvoir offrir un monde de possibilitĂ©s infinies.

    Au XXĂšme siĂšcle, l'industrie a permis la crĂ©ation de structures polymĂ©risĂ©es brutes, qui sont des produits bien infĂ©rieurs aux originaux produits dans la nature. Sans la capacitĂ© de micro-assemblage de la nature, les meilleures propriĂ©tĂ©s des matĂ©riaux naturels sont perdues. Le rĂ©seau mycĂ©lien absorbe de petites molĂ©cules de nourriture et grĂące Ă  ses enzymes, les transforment en morceaux digestibles. Au fur et Ă  mesure qu’il croĂźt, il assemble un rĂ©seau dense de longues fibres microscopiques qui se dĂ©veloppent Ă  travers le substrat. Une fois le substrat colonisĂ©, plutĂŽt que de fructifier sous forme de carpophore (ć­ćźŸäœ“), les humains interviennent.

    Le mycĂ©lium est aussi amenĂ© Ă  construire des structures prĂ©visibles en contrĂŽlant les paramĂštres de sa culture, pour influencer la croissance des tissus. Cette Ă©volution de la biofabrication est en train de transformer radicalement la maniĂšre dont nous fabriquons, consommons et vivons. Emballage, vĂȘtement, construction, etc. Le mycĂ©lium utilisĂ© en tant que technologie aide Ă  remplacer les plastiques qui s’accumulent rapidement dans l’environnement. En 2006, des expĂ©riences de l'AcadĂ©mie maronhienne des sciences ont ainsi permis de crĂ©er des cendriers en mycĂ©lium qui dĂ©composent les mĂ©gots de cigarette.

    Dans l’industrie du monde de la mode, le mycĂ©lium pourrait bien ĂȘtre adoptĂ© pour imiter l’apparence ainsi que la texture du cuir. La fabrication de ce cuir de mycĂ©lium est une alternative au cuir animal, mais aussi au cuir synthĂ©tique. Les chercheurs reproduisent l’environnement naturel du mycĂ©lium en serre, de maniĂšre contrĂŽlĂ©e. Le processus de culture se rĂ©alise sur des tapis de sciure dans lesquels se dĂ©veloppent le mycĂ©lium, la tempĂ©rature et l’humiditĂ©, qui sont des paramĂštres importants Ă  la rĂ©alisation d’un cuir de qualitĂ©. Une fois le mycĂ©lium rĂ©coltĂ©, les sous-produits peuvent ĂȘtre compostĂ©s. Il peut alors ĂȘtre tannĂ© de la mĂȘme façon que les cuirs habituellement utilisĂ©s.


    Comment ce savoir s’inscrit-il dans l’histoire de votre pays ? :

    La vision de l'ƌkinakishintƍ (animisme maronhien) donne Ă  penser une approche globale de la crise Ă©cologique que traverse l'humanitĂ©, en suggĂ©rant que la question de la protection de la Nature n'est pas dissociable de celles de la culture et de l'attention portĂ©e Ă  la vie humaine en ses formes les plus fragiles. C'est donc en accord avec les principes spirituels nationaux que l'AcadĂ©mie maronhienne des sciences se concentre depuis le milieu des annĂ©es 1990 sur des recherches approfondies pour une meilleure comprĂ©hension de notre environnement permettant ainsi de limiter les effets nĂ©gatifs de l'Homme sur celui-ci. Le processus de croissance du mycĂ©lium lui-mĂȘme consomme peu d’énergie et gĂ©nĂšre des dĂ©chets limitĂ©s et principalement compostables. À terme la RĂ©publique Nationale-Socialiste de Maronhi souhaite Ă©galement dĂ©velopper une multitude de produits Ă  base de mycĂ©lium afin de diminuer sa consommation de pĂ©trole au maximum et se rendre, par la mĂȘme occasion, totalement indĂ©pendante des pays producteurs.

    Les premiĂšres cultures de mycĂ©lium de l'AcadĂ©mie maronhienne des sciences ont Ă©tĂ© implantĂ©es dĂšs 1998 dans le sud de la province de HuĂ©. Ces derniĂšres, dĂ©sormais bien dĂ©veloppĂ©es dans la rĂ©gion, doivent permettre une production massive de substituts au plastique ainsi qu'une Ă©limination des Ă©lĂ©ments nocifs pour les Ă©cosystĂšmes et habituellement non-biodĂ©gradables ou difficilement biodĂ©gradables. La Maronhi reste convaincue que cette dĂ©couverte rĂ©pondra aux besoins de l'ensemble de sa population, et peut-ĂȘtre mĂȘme, qu'elle permette de limiter la pollution des sols Ă  l'Ă©chelle du globe.
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