Pour la première fois de son histoire, c’est deux avions de chasses qui, dès l’entrée sur le territoire aérien de Péronas, escorteront l’avion jusqu’à ce qu’ils atterrissent.

Illustration d'un avion escorté par deux avions de chasses
Le climat actuel dans les rues de Rore semblait au beau fixe, comme à l’accoutumée, de nombreux milliers de personnes ont fait le déplacement dans les rues de Rore. Cependant, les rues bloquées laissent perplexe. Le trajet ne devrait pas aboutir au palais présidentiel, mais semble dévier et se diriger vers un symbole de cette rencontre. En effet, le trajet semble s’achever au grand château d’Alexandre Premier de Svobansk situé en plein centre de Rore. Ce château auparavant construit par des Svobansk aurait vu le jour, après que les Svobansk ont été autorisés à garder des terres sur Péronas en échange d’esclaves venus tout droit du Nazum que Péronas gardait. Ce château a, au fil de l’histoire, vécu un tas de choses, jusqu’à la reprise officielle du château par un Sensei à Péronas sans pour autant avoir consulté la Svobansky-Normanie. Mais ce n’est pas le seul, les Sensei ont également réquisitionnés d’autre châteaux, tels que celui d’Abruste, ou encore le château d’Alexandre X situé à plusieurs dizaines de kilomètre à l’Est de Lourni. Tandis que des procédures auraient été enclenchés pour les châteaux de Zetava, de Sascara ou d’autres, il n’existe à l’heure actuelle aucun papiers ou documents attestant de qui a l’autorité sur ces châteaux. Cependant, les Sensei ont quand même laissés plusieurs châteaux Svobansk-Normanien à leurs propriétaires, les jugeant pour la plupart vétustes, dégradés ou encore même quasi-détruit.
La rencontre qui aura donc lieu ce-jour va dans un premier temps parler diplomatique, de traîtés, d’accords et tout ce qui pourrait assurer la sécurité à l’échelle internationale. Ensuite, nul doute que Sir Sámuel Kornél aura pour mission cruciale d’essayer de récupérer impérativement la possession de ces châteaux. Plusieurs sources du gouvernement Pérons indiquent que cela sera mission difficile. Ces châteaux, désormais Pérons, ne devraient pas retourner à la Svobansky-Normanie sans certaines conditions qui devront être impérativement réunies pour ne serait-ce que démarrer les négociations.
L’avion de Sir Sámuel Kornél entama sa descente, puis atterrit sur le tarmac à 13h30 heure locale. Cette fois-ci, et pour la première fois également, pas de séances de questions/réponses, ni un officiel pour accueillir le représentant à l’aéroport. Cette fois-ci les services Pérons et Svobansk-Normanient ont collaborés et ont travaillé pour que dès l’arrivée sur le sol Péron, l’officiel prenne une voiture et soit escorté au château.
Durant l’escorte, on pouvait apercevoir de nombreux drapeaux Pérons, de nombreux drapeaux Svobansk-Normanien, et Sir Sámuel Kornél échangea quelques gestes à la foule venue nombreuse pensant voir Montel Ricci. Et son absence n’aura pas fait plaisir à grande monde, comme nous le raconte une habitante de Rore :
« Je veux bien comprendre qu’il souhaite à tout prix effacer ce que les Sensei ont fait, cependant, il en va de soi que pour accueillir un représentant étranger, la moindre des choses est de l’accueillir en bonne et due forme. Maintenant, je ne vais pas vous cacher être déçue de m’être déplacée. Non pas parce que Sir Sámuel Kornél ne m’intéresse pas, mais parce que j’aurais aimé que la personne pour qui j’ai votée soit à l’image de mon vote. »
L’avis des pro-Sensei sont en revanche sans équivoque :
« Nan mais regardez-le-moi ce Ricci. Même pas capable d’être qu’un tantinet professionnel. Je ne vais pas vous cacher j’ai mal à mon Péronas. Je ne souhaite qu’un truc, Monsieur Sensei, où que vous soyez, je vous en conjure, revenez à Péronas, le peuple vous soutient, nous souhaitons votre retour. »
Quoi qu’il en soit, la voiture de Sir Sámuel Kornél continue son périple et commence à arriver vers le château. Là, face aux rues étroites, la mairie a tout simplement décidé d’interdire la circulation piétonne également. C’est donc en comité restreint, quelques journalistes, quelques gardes du corps, et quelques officiels Pérons dont Montel Ricci, que Sir Sámuel Kornél fit son arrivé au pied du château. Là, il sortit de sa voiture, prit le temps de contempler ce que son pays a laissé de son passage ici, puis lorsqu’il vit que Montel Ricci lui tendait la main, il la lui tendit également. Une vague de flash démarra alors. Montel Ricci tint à remercier Sir Sámuel Kornél de sa présence ici, et il assura que de grandes avancées vont avoir lieues aujourd’hui.

Une salle du château avait été spécialement préparée pour la tenue de cette rencontre. Montel Ricci accompagna Sir Sámuel Kornél et sa délégation dans cette pièce où chacun s’installa à sa place, afin que Sir Sámuel Kornél fasse face à Montel Ricci.
Montel Ricci : Je vous remercie encore d’être venu au nom de votre royaume. Sachez dans un premier temps que nous aborderons la question des châteaux en dernier. Nous tenons à ce que cela n’interfère pas sur les négociations de traités et d’accords.
Montel Ricci prit le premier dossier qu’il avait. Il l’ouvra.
Montel Ricci : Dans un premier temps, nous souhaitons aborder la question du militaire. La très forte et ancienne amitié de nos deux nations devrait se retranscrire en plusieurs points importants :
- Nous devrions signer un pacte de non-agression avec effet immédiat assurant la sécurité de manière pérenne
- Mesure plus forte, notre amitié datant de plusieurs dizaines, voire centaines d’années, devrait aller plus forte qu’un simple pacte de non-agression. Je propose le statut d’allié entre nos deux pays. Cela s’appliquerait par une aide si possible militaire, à défaut économique et humanitaire en cas d’agression par un pays tiers, mais uniquement en cas d’agression par un pays tiers. En cas de manœuvre offensive, cette aide ne devra pas être fournie.
- Formation de contingents militaires communs, réciproquement, nous pourrons envoyer des militaires sur le sol de l’autre pouvant ainsi dire se former dans des climats totalements différents, des sols différents etc.