11/05/2017
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Parlons château [Péronas/Svobansky-Normanie]

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Le printemps faisait son effet à Rore. Personne ne pouvait mieux s’en apercevoir que Sir Sámuel Kornél, qui dans son avion, commençait à apercevoir les sols florissants de Péronas.

Pour la première fois de son histoire, c’est deux avions de chasses qui, dès l’entrée sur le territoire aérien de Péronas, escorteront l’avion jusqu’à ce qu’ils atterrissent.

Illustration
Illustration d'un avion escorté par deux avions de chasses

Le climat actuel dans les rues de Rore semblait au beau fixe, comme à l’accoutumée, de nombreux milliers de personnes ont fait le déplacement dans les rues de Rore. Cependant, les rues bloquées laissent perplexe. Le trajet ne devrait pas aboutir au palais présidentiel, mais semble dévier et se diriger vers un symbole de cette rencontre. En effet, le trajet semble s’achever au grand château d’Alexandre Premier de Svobansk situé en plein centre de Rore. Ce château auparavant construit par des Svobansk aurait vu le jour, après que les Svobansk ont été autorisés à garder des terres sur Péronas en échange d’esclaves venus tout droit du Nazum que Péronas gardait. Ce château a, au fil de l’histoire, vécu un tas de choses, jusqu’à la reprise officielle du château par un Sensei à Péronas sans pour autant avoir consulté la Svobansky-Normanie. Mais ce n’est pas le seul, les Sensei ont également réquisitionnés d’autre châteaux, tels que celui d’Abruste, ou encore le château d’Alexandre X situé à plusieurs dizaines de kilomètre à l’Est de Lourni. Tandis que des procédures auraient été enclenchés pour les châteaux de Zetava, de Sascara ou d’autres, il n’existe à l’heure actuelle aucun papiers ou documents attestant de qui a l’autorité sur ces châteaux. Cependant, les Sensei ont quand même laissés plusieurs châteaux Svobansk-Normanien à leurs propriétaires, les jugeant pour la plupart vétustes, dégradés ou encore même quasi-détruit.

La rencontre qui aura donc lieu ce-jour va dans un premier temps parler diplomatique, de traîtés, d’accords et tout ce qui pourrait assurer la sécurité à l’échelle internationale. Ensuite, nul doute que Sir Sámuel Kornél aura pour mission cruciale d’essayer de récupérer impérativement la possession de ces châteaux. Plusieurs sources du gouvernement Pérons indiquent que cela sera mission difficile. Ces châteaux, désormais Pérons, ne devraient pas retourner à la Svobansky-Normanie sans certaines conditions qui devront être impérativement réunies pour ne serait-ce que démarrer les négociations.

L’avion de Sir Sámuel Kornél entama sa descente, puis atterrit sur le tarmac à 13h30 heure locale. Cette fois-ci, et pour la première fois également, pas de séances de questions/réponses, ni un officiel pour accueillir le représentant à l’aéroport. Cette fois-ci les services Pérons et Svobansk-Normanient ont collaborés et ont travaillé pour que dès l’arrivée sur le sol Péron, l’officiel prenne une voiture et soit escorté au château.

Durant l’escorte, on pouvait apercevoir de nombreux drapeaux Pérons, de nombreux drapeaux Svobansk-Normanien, et Sir Sámuel Kornél échangea quelques gestes à la foule venue nombreuse pensant voir Montel Ricci. Et son absence n’aura pas fait plaisir à grande monde, comme nous le raconte une habitante de Rore :
« Je veux bien comprendre qu’il souhaite à tout prix effacer ce que les Sensei ont fait, cependant, il en va de soi que pour accueillir un représentant étranger, la moindre des choses est de l’accueillir en bonne et due forme. Maintenant, je ne vais pas vous cacher être déçue de m’être déplacée. Non pas parce que Sir Sámuel Kornél ne m’intéresse pas, mais parce que j’aurais aimé que la personne pour qui j’ai votée soit à l’image de mon vote. »

L’avis des pro-Sensei sont en revanche sans équivoque :
« Nan mais regardez-le-moi ce Ricci. Même pas capable d’être qu’un tantinet professionnel. Je ne vais pas vous cacher j’ai mal à mon Péronas. Je ne souhaite qu’un truc, Monsieur Sensei, où que vous soyez, je vous en conjure, revenez à Péronas, le peuple vous soutient, nous souhaitons votre retour. »

Quoi qu’il en soit, la voiture de Sir Sámuel Kornél continue son périple et commence à arriver vers le château. Là, face aux rues étroites, la mairie a tout simplement décidé d’interdire la circulation piétonne également. C’est donc en comité restreint, quelques journalistes, quelques gardes du corps, et quelques officiels Pérons dont Montel Ricci, que Sir Sámuel Kornél fit son arrivé au pied du château. Là, il sortit de sa voiture, prit le temps de contempler ce que son pays a laissé de son passage ici, puis lorsqu’il vit que Montel Ricci lui tendait la main, il la lui tendit également. Une vague de flash démarra alors. Montel Ricci tint à remercier Sir Sámuel Kornél de sa présence ici, et il assura que de grandes avancées vont avoir lieues aujourd’hui.

Salle de réunionSalle de réunion dans le château de Rore

Une salle du château avait été spécialement préparée pour la tenue de cette rencontre. Montel Ricci accompagna Sir Sámuel Kornél et sa délégation dans cette pièce où chacun s’installa à sa place, afin que Sir Sámuel Kornél fasse face à Montel Ricci.

Montel Ricci : Je vous remercie encore d’être venu au nom de votre royaume. Sachez dans un premier temps que nous aborderons la question des châteaux en dernier. Nous tenons à ce que cela n’interfère pas sur les négociations de traités et d’accords.

Montel Ricci prit le premier dossier qu’il avait. Il l’ouvra.

Montel Ricci : Dans un premier temps, nous souhaitons aborder la question du militaire. La très forte et ancienne amitié de nos deux nations devrait se retranscrire en plusieurs points importants :
  • Nous devrions signer un pacte de non-agression avec effet immédiat assurant la sécurité de manière pérenne
  • Mesure plus forte, notre amitié datant de plusieurs dizaines, voire centaines d’années, devrait aller plus forte qu’un simple pacte de non-agression. Je propose le statut d’allié entre nos deux pays. Cela s’appliquerait par une aide si possible militaire, à défaut économique et humanitaire en cas d’agression par un pays tiers, mais uniquement en cas d’agression par un pays tiers. En cas de manœuvre offensive, cette aide ne devra pas être fournie.
  • Formation de contingents militaires communs, réciproquement, nous pourrons envoyer des militaires sur le sol de l’autre pouvant ainsi dire se former dans des climats totalements différents, des sols différents etc.
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Sir Sámuel Kornél
Sir Sámuel Kornél, Gouverneur général de la Couronne.

Une rencontre au sommet, le roi refuse de se déplacer pour des raisons nationales alors que le pays traverse sa plus grande instabilité politique après plus d’un demi siècle. L’annonce avait fait grand bruit dans le Palais du Royal où été situés les bureaux du gouverneur général de la couronne. Celui-ci avait un rôle bien spécial, il est le garant de biens de la monarchie, de sa sécurité et est le représentant direct du Roi au Conseil national. Il est également membre du gouvernement en portant le titre de Ministre délégué à la monarchie. Le monarque en personne, Alexandre VI de Svobansky-Normanie aurait choisi son plus proche collaborateur afin de le représenter dignement à cette entrevue historique. Le matin très tôt l’aide de camp du gouvernement le réveilla a l’aurore le priant de se doucher et d’enfiler rapidement son uniforme. Il affirma que les autres accompagnateurs de la rencontre était déjà présent à l’aéroport afin de mettre un petit coup de pression au haut dignitaire de la couronne. La douche effectuée et l’uniforme enfilé, le gouverneur reçu un appel de son supérieur suprême qui n’était autre que le Roi. Alors que Sámuel était encore dans son bureau avec sa tasse de café serré sur la table et quelques biscuit. Il hésita à décrocher étant donné que Sa majesté était assez… froid et peu bavard, mais si celui-ci l’appelait, il savait sans doute qu’il était encore présent au palais entrain de glander devant son ordinateur. Par un ultime moment de courage il décrocha le téléphone fixe afin d’entendre les dires de sont interlocuteurs.

- Major-général Kornél, à vos ordres votre majesté. dit-il d’un air monotone.

- Bonjour monsieur Kornél. répondit-il froidement.

- Bonjour votre majesté.

- Comme vous le savez, dans quelques heures, une rencontre est prévue entre le Président de la République Démocratique de Péronas et la Normanie. Je compte sur afin que vous représentiez dignement notre pays et la monarchie.

- Vous me connaissez votre majesté, je ne fais jamais rien à moitié.

- Sachez que vous serez accompagné du Vice-premier ministre et de leurs conseillers. Mettez vous en retrait et laissez les parler sur les affaires de défense nationales et les accords militaires. Vous n’êtes légitime qu’aux questions monarchiques.

- Bien.

- Je vous laisse vous préparer, bon voyage monsieur Kornél.

- Longue vie à votre majesté.

Il déposa alors le téléphone sur son socle afin de le couper. Rapidement Sámuel se leva et effectua un salut militaire au portrait du roi avant d’enfiler ces gants avant de se diriger rapidement vers la sortie de son bureau. À l’extérieur, une voiture noire l’attendait avec deux policiers motocyclistes. Il monta rapidement à bord une pile de dossiers sous son bras droit. Le trajet se passa sans encombre, le véhiculé prioritaire dévalait à toute vitesse les rues et avenues du pays. Alors que les citoyens et sujets de Sa majesté le Roi Alexandre VI se réveillaient peut à peut et recommençaient à reprendre le chemin du travail, le Gouverneur général de la Couronne, lui se dirigeait plein phares vers l’aéroport international. Une fois arrivé à l’aéroport le militaire rejoint les autres dignitaires nationaux qui l’accompagnait, parmi eux, le vice-premier ministre (qui occupe à l’heure actuelle également la fonction de ministre de la Défense), le premier secrétaire d’Etat au près du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, le secrétaire d’Etat au près du ministère de la Défense ainsi que le vice-porte parole du gouvernement. Il leur serra la main avant de rentrer dans l’habitacle de l’aéronef. Une fois à l’intérieur, le gouverneur s’installa autour de la table ronde de l’appareil afin d’assister au Vice conseil des ministres (vice car présidé par le vice premier ministre) dont il a l’honneur d’avoir une place avec le titre de Secrétaire d’Etat aux intérêts de la Couronne. Le temps défilait lentement au seins de l’avion, les dignitaires s’occupaient comme ils pouvaient, d’autre lisait leurs documents, d’autres appelés tandis que le reste se contentait d’observer à travers le hublot. Après plusieurs heures en pleine tempête, les premiers rayons de soleil transpercèrent l’habitacle, laissant apparaître en contre bas le sol péron reconnaissable par ces champs à perte de vue. L’avion atterri au sol. Après plusieurs minutes l’escalier s’approcha de l’aéronef qui quand à lui ouvrit la porte, divulguant ainsi les moyens officiels mis en place par le gouvernement local afin d’accueillir les dignitaires normaniens. Le Vice premier ministre descendit en premier suivi par Sámuel.

Après une brève revue des troupes perons, la délégation pris place dans la salle de conférence déjà bondée de journalistes du monde entier venus couvrir l’événement. Le gouverneur général s’installa alors à côté du vice-premier ministre.

- Je vous remercie dans un premier temps pour votre invitation. Comme vous savez je ne suis pas accrédité à parler de défense ou de commerce. Je représente Sa majesté le Roi Alexandre VI, c’est pour cela que je resterai en retrait jusqu’à ce que nous abordons l’objet de ma venue.
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Montel Ricci : Monsieur, je vous tend ci-joint le courrier diplomatique que vous avez reçu auquel vous avez répondu favorablement

Courier diplomatique a écrit :Ce dernier permettra de mettre en place des accords divers et variés. Nous parlerons bien entendu des propriétés Svobansk-Normanienne sur le sol Péron et discuterons de leurs avenirs.
Montel Ricci : Je comprends le fait que vous ne soyez pas habilités à parler de tous les sujets, cependant mes équipes ont travaillés des semaines permettant à cette rencontre de se passer du mieux possible, et voilà que vous interrompez le tout en ne souhaitant pas parler de sujets importants et ce, malgré la situation géopolitique actuelle. Je réitère ma demande précédente concernant les sujets d'ordres militaires, ensuite, nous passerons à l'économie si vous le voulez bien.
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- Excusez moi monsieur le président, je suis Shlomo Gildaert, vice premier ministre et ministre de la défense et je souhaite éclaircir quelques points avant de commencer cette rencontre. Le colonel Sámuel Kornél, gouverneur général de la couronne est le représentant de Sa majesté. Comme vous le savez le Royaume de Normanie est une monarchie unitaire constitutionnelle parlementaire, de ce fait le Roi, Sa majesté Alexandre VI ne dispose que peut de pouvoir. Il va donc de soit, que le gouverneur, ne disposant pas un rôle suffisant, ne peut disposer d’informations confidentielles sans autorisation expresse. Je considère donc qu’il est plus préférable que celui-ci reste en retrait jusqu’à que nous abordions le sujet des palais.

- Je tiens tout d’abord à m’excuser pour le trouble dû à ma fonction ainsi que pour le ton peu amical que j’ai pu utiliser. Mais j’ai reçu des consignes strictes de sa Majesté, me demandant de rester en retrait sur les questions de Défense nationale. Je vous laisse donc dans un premier temps avec le vice-premier ministre et les envoyés des autres ministères. Par la suite je reviendrai au centre des débats sur l’économie et les châteaux revendiqués par la monarchie normanienne.

- Bon ! Ces broutilles n’ont aucune utilité et son contres productives. La situation internationale est, comme vous l’avez dit, extrêmement préoccupante et cela depuis déjà de nombreuses années. C’est pour cela que le Premier ministre, que j’ai l’honneur de représenter souhaite une réponse commune, forte et proportionnée au climat mondial. Quelles sont vos propositions?
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Montel Ricci : Il n'y a aucun problème, je comprends votre position. Je vais donc répéter ce que j'ai auparavant dit. La très forte et ancienne amitié de nos deux nations devrait se retranscrire en plusieurs points importants :
  • Nous devrions signer un pacte de non-agression avec effet immédiat assurant la sécurité de manière pérenne
  • Mesure plus forte, notre amitié datant de plusieurs dizaines, voire centaines d’années, devrait aller plus forte qu’un simple pacte de non-agression. Je propose le statut d’allié entre nos deux pays. Cela s’appliquerait par une aide si possible militaire, à défaut économique et humanitaire en cas d’agression par un pays tiers, mais uniquement en cas d’agression par un pays tiers. En cas de manœuvre offensive, cette aide ne devra pas être fournie.
  • Formation de contingents militaires communs, réciproquement, nous pourrons envoyer des militaires sur le sol de l’autre pouvant ainsi dire se former dans des climats totalements différents, des sols différents etc.

Montel Ricci : Vous êtes bien évidemment libre de répondre ce que vous voulez, cependant il est plus préférable d'entendre un Non qu'aucune réponse et une mise en retrait de l'interlocuteur sans explications.
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- Nous avions abordé auparavant avec les autorités militaires et civiles de Linkograd, le sujet. Nous nous montrons favorables à cette requête que le ministre de la Défense, trouve raisonnable et bénéfique. Aussi, en plus d’accepter cette requête, je propose l’ouverture de lignes aériennes et maritimes entre nos deux territoires, ainsi que la libre circulation de nos administrés entre le Péronnas et la Normanie. Mais nous nous arrêterons pas là, peut-être serait-il temps que nos habitants puissent jouir du droit de vote aux élections municipales et cela même s'ils ne possèdent la nationalité Péronne ou normalienne, ainsi que, la mise en place dans les écoles supérieures de cours de serbe et hongrois chez vous et d’espagnol chez nous ?

Tout en annonçant ces dires, l’homme signa le document militaire proposé par le président pérons, avant de le tendre aux autres envoyés ministériels normaniens.
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Montel Ricci : Je suis ravi de voir nos propositions acceptées.

Il écouta ensuite attentivement toutes les requêtes, parfois démesurées, des homologues Svobansk-Normanien.

Montel Ricci : Il en va de soi que nous allons ouvrir toutes nos frontières à votre pays. Et que les habitants auront bien évidemment la libre circulation. Cependant, concernant le droit de vote, pourriez-vous expliciter concrètement les conditions de votes, et qui pourrait voter ? Nous sommes cependant d'accord pour intégrer des heures de serbe ou de hongrois, mais vous devrez choisir une parmi les deux. Nous pouvons placer 1 heure maximum par semaine. Cela entrera dans la nouvelle réforme du système scolaire Péron.
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- Concernant le côté militaire, ne serait-il pas préférable de symboliser ces nouveaux accords par un exercice conjoint sur nos deux sols ?

- Concernant le côté éducatif, je suis tout à fait d’accord à ce sujet mais voyez vous autoriser une langue plus qu’une autre ce serait un sacrilège, du favoritisme. Pourquoi ne pas alterner ? 30 minutes de serbes, 30 minutes de hongrois ?
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Montel Ricci : Je vous suit entièrement là-dessus. Des exercices militaires pourront d'ores et déjà avoir lieu dès le 1er Janvier 2009 si l'Assemblée ne bloque aucune mesure. Concernant les langues, nous alternerons donc entre 1 heure de Serbe et 1 heure de Hongrois chaque semaine.

Montel Ricci prit un dossier, avec écrit Économie.

Montel Ricci : Cette fois je vais m'adresser à votre ministre de l'économie. Votre économie encore nouvelle nécessite une solide base, et pour cela des entreprises Pérones pourrait vous aider. Subventionnée par notre État, elle pourrait mener à bien des projets divers et variés dans votre pays. En partant des entreprises du bâtiments, aux entreprises scientifiques, en passant par des entreprises agricoles ou même industrielles, nous pourrions vous aider à réaliser de très grands projets. J'ai à cœur que votre économie se relève, et Péronas pourrait vous aider. Qu'en pensez-vous ?
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- Je ne suis pas féru d’économie en effet, je vais laisser la parole à Alskya Pormenkov.

- Ces proposition m’on l’air totalement convenable toutefois sachez que les entreprises péronnes ne posséderont aucun avantage supérieur aux autres. De plus elles seront régulièrement contrôlés afin que celles-ci respectent les lois nationales en vigueur. Nous acceptons donc également votre proposition.

Dit-elle en signant le document frappé également du tampon du Ministère de l’économie.
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Montel Ricci : Nous comprenons, et je déclare que nous respecterons bien évidemment la législation en vigueur. Nous faisons cela uniquement dans un but de coopération et de développement de nos deux pays respectifs. Cela permettrait de relancer nos deux économies respectives, en particulier la votre, et de développer la notre.

L'ambiance dans la salle semblait de plus en plus bonne, les négociations portaient leurs fruits et cela était de bon augure pour la suite.

Montel Ricci : Souhaitez-vous aborder un autre sujet, ou passons à ce pour quoi vous êtes venus ?
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- Négatif, je pense que Sir Kornél se fera un plaisir d’aborder le sujet de sa venue.
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Montel Ricci : À nous deux, Sir Kornél.

Il prit cette fois-ci un dossier intitulé château.

Montel Ricci : Avant tout, qu'attendez-vous de ces négociations ?
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- Je vous remercie tout d’abord pour cette invitation que j’affectionne tout particulièrement. Je connais votre pays depuis tout petit, mes parents possédants ici une résidence dont j’ai hérité non loin de Rore. Concernant les négociations, sa Majesté le Roi Alexandre VI ne s’attend à rien, il demande seulement que l’on fasse la lumière sur ce flou juridique et politique, afin que nos coopérations futures ne soient par entachées par cela. Nous exigeons seulement ce qui est à nous !
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Montel Ricci : Très bien, j'entends vos revendications. J'ai moi-même cherché à éclaircir certains points. J'ai en ma possession les 10 actes de propriétés des châteaux Svobansk-Normanien sur le territoire Péron.

Montel Ricci les étala un peu partout sur la table, devant lui.

Montel Ricci : Je vous avais auparavant envoyé une carte répertoriant vos possession, celles avec un flou et celle appartenant à Péronas. Concernant celles qui sont en votre possession, voici les actes de propriétés ci-joint.

Montel Ricci passa 4 actes de propriétés à son homologue.

Montel Ricci : Concernant celles où il existe un flou juridique, c'est tout simplement parce que les actes de propriétés ont expirées. Ils sont alors officiellement à personne, officieusement à Péronas. Nous sommes prêt à vous reconduire ces actes, sans plus de négociations.

Montel Ricci passa 3 documents à son homologue.

Montel Ricci : Cependant, il existe trois châteaux officiellement à la possession de Péronas. Le premier à l'Est de Lourni, il aurait été repris par Péronas il y a longtemps dans un projet de parc touristique dans la zone, cependant ce projet n'a jamais vu le jour. Nous sommes donc prêt à vous rendre sa possession sans problème. Cependant les châteaux aux coeurs de Rore et Abruste eux sont plus compliqués. Ils ont été repris car situé en zone fortement fréquentées. Lorsqu'ils ont été récupérés, ils étaient dans états très vétustes, et ils ont subis des travaux de restructuration, d'où cette odeur de neuf que vous sentez. Nous avons essayé de conserver l'architecture qui vous est chère, et nous espérons que cela vous plaît. Pour ces deus châteaux, nous sommes plus réticents à vous les rendre, car vos chefs d'états précédents les ont souvent négligés, et nous ne pouvons pas être sûr que ces châteaux seront conservés, entretenus de manière pérenne. Nous attendons donc des arguments qui pourraient nous convaincre de vous faire confiance sur ce point-là.
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