Bienvenue sur l'atlas des régions de Manche Silice
Vous trouverez ci-dessous des informations sur des cinq régions qui composent la péninsule d'Ostremont et les principales villes
Régions de Manche Silice
Posté le : 14 oct. 2022 à 20:11:54
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Posté le : 14 oct. 2022 à 20:17:55
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Présentation générale :
Les Bouches de l'Aguapa sont une région administrative siliquéenne située dans le quart sud-ouest de la Manche Silice. Elle est protégée par la proclamation de la seconde trépublique le 1er janvier 1886, elle se compose de 4 districts et d'une métropole à statut hybride (Rio de l'Estuaire est la semi-capitale de la Manche Silice). Sa superficie est de 109 410 km2 (grand comme Cuba) et sa population s'élève à 8 889 000 habitants ( soit 19,63% de la population totale). Son chef-lieu est situé à Costa Tramposa. Cette région est une terre historiquement marquée par le peuplement de l'ethnie incarnados mais la façade maritime (golfe d'Evasie) et l'absence de barrière géographique avec le sud de la péninsule a considérablement brassé la population.
Géographie :
La quasi-totalité de la région abrite le bassin versant de l'Aguapa. Les cours d'eaux ont déposé des couches sédimentaires pour former de vasLtes plaines alluviales fertiles. Le sol est constitué de dépôts d'argile, de tourbe (décomposition des végétaux) et de calcaire visible sur les falaises. Une portion importante de ce territoire était autrefois couverte d'une épaisse forêt tropicale, le Bosque Rebelde, progressivement défrichée par le développement des activités humaines (l'agriculture surtout). Le climat est fortement influencé par les mouvements anticycloniques de la mer Leucytaltée offrant des températures chaudes en été (28° de moyenne) et des hivers cléments (13° de moyenne). Si quelques ondées marines mouillent régulièrement les côtes, l'intérieur des Bouches est douché par des épisodes de pluies d'averse. Les nuages sont poussés par les vents vers l'Ostremont et retrouvent piégés dans la vallée. Des zones marécageuses ont été assainies par l'homme avec des plantations d'arbre, des curages et la création de canaux.
Administration :
Assemblée régionale des Bouches de l'Aguapa : chaque ville organise des élections locales et dispose de sièges à l'assemblée régionale pondérés en fonction de la population (6 pour Rio de l'Estuaire, 2 pour Costa Tramposa, 1 pour Estuarial et 1 pour Aguapaqui). Les décisions se prennent ensuite à la majorité.
Cette administration travaille au service de l'assemblée régionale du front intérieur :
Effectif total : 18 400 agents
Cadres et attachés du littoral : 5800 agents
Administration de la capitale : 750 agents
Gestion de l'Aguapa et du delta : 1500 agents
Garde-côtière : 850 agents
Education régionale : 3500 agents
Viguerie économique et sociale : 4500 agents
Sports et loisirs : 1500 agents
Economie :
Les Bouches de l'Aguapa participent de l'autosuffisance alimentaire du pays grâce aux nombreuses exploitations agricoles qui parsèment la vallée fluviale. Autour d'Aguapaqui se trouvent de grandes cultures céréalières que l'on surnomme le grenier de l'Ostremont. C'est ici qu'est installé le siège sociale d'une des compagnies majeures du secteur : Agropaga et frères. Il s'agit également de l'unique terroir viticole du pays.
Parmi les autres activités notables, la conurbation Rio de l'Estuaire - Costa Tramposa se distingue par ses activités portuaires tournées d'abord tant vers la pêche que sur les transports transcontinentaux et le tourisme balnéaire. C'est aussi une voie de passage incontournable pour le transbordage de marchandises de la mer Leucytalée au continent via le fleuve, le rail ou la route.
Enfin, la région est excédentaire en terme de production d'énergie grâce à la présence massive de centrales hydroliques le long des puissants cours d'eau qui la traverse.
La prospérité des Bouches de l'Aguapa ne compense pas les milliers de destructions d'emplois provoquées à partir des années 50 par une vague violente de désindustrialisation qui a touché les secteurs du textile et de l'automobile.
Politique :
Tous les six ans, les électeurs renouvelent leur assemblée régionale délibérante. Depuis 1886, il y a eu une vingtaine de scrutins. La pratique du caciquisme dans les Bouches de l'Aguapa, à savoir, la culture d'un réseau d'influence politique par de puissantes familles du territoire, a façonné son histoire.
Quatre familles ont ainsi monopolisé les sièges pendant les 125 premières années d'existance des Bouches. Les Azafran et les Betiol (à Rio de l'Estuaire), les Bernal (Costa Tramposa), les Horta (Aguapaqui) et les Martinez (L'Estuarial). Ensemble, ils ont appliqué les préceptes du libéralisme économique appliquant des correctifs à la marge pour répondre à des situations de crise cycliques. Aux élections d'octobre 2011, les notables sont pratiquement tous balayés par l'émergence de la coalition Fora (front d'opposition au régime aguapan). Elus sur la promesse "d'éradiquer la pauvreté", avec un interventionisme croissante de la région et une remise à plat d'équilibres politico-économiques immobilistes.
Villes :
5 800 000 habitants
Climat méditerranéen
Gentilé : Riocan(s), Riocanne(s)
Rio est la ville située à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Ostremont. Elle fait face à l'île d'Evasie (Arcanie) et est bordée par la mer Leucytalée. Un bras de l'Aguapa traverse la ville et fait plusieurs méandres, délimitant plusieurs quartiers de la ville avant de se jeter dans la rade où se côtoient bateaux de pêche et navires de croisière.
Le quartier historique s'est constitué en l'an mil autour du Vieux-Port. Il en reste aujourd'hui un espace pittoresque avec de beaux bateaux de plaisance, les Moliceiros, amarrés le long des quais et proposant du poissons, des coquillages ainsi que des articles d'épicerie et des souvenirs aux chalands. Le Vieux-Port est le quartier le moins peuplé de la ville puisqu'il a surtout une vocation touristique. C'est là que l'on trouve la plupart des hôtels, des cafés et des restaurants. Une office du tourisme accueille les vacanciers et propose des guides touristiques.
Une église catholique bâtie pour la communauté léandraise occupe une place de choix sur le Vieux-Port. Il y a également une grande halle permettant de s'abriter du mauvais temps. Son plafond est un miroir monumental. Au loin, sur un promontoire se distingue un autre édifice religieux : le temple Azul Circula, dédié au culte incarnew. Chaque année, le 31 juillet, des milliers de croyant viennent en pèlerinage.
A quelques kilomètres plus au nord, le long du littoral a été bâti le complexe diplomatique et les bâtiments de l'administration. Historiquement, cette partie de la ville était constituée de bâtiments défensifs. Quelques forts ont été conservés. Des "palais" qui servaient autrefois à loger les officiers de la marine ont été réaménagés. En dehors des fonctionnaires disposant d'un logement de fonction sur place, personne ne vit dans ce quartier. Des portails enclosent cette partie de la ville. Ils ne ferment que lorsque les niveaux d'alerte de sécurité sont en seuil haut.
Le palais des ambassades est un bâtiment reconstruit en 1980 suite à un incendie qui a entièrement détruit cet ancien hôtel de style "Belle Epoque" il offre une trentaine de salles de conférence, des bureaux et des appartements cossus. Le palais du Triumvirat est un monument ordonné au XVIIe siècle par le congrès incarnew lors de son déménagement d'Aigues-Fauve à Rio dans un style classique. Derrière le bâtiment, en mer, se dresse la pittoresque Tour Crénelée, construire au XIVe siècle pour la défense de la ville.
En continuant au nord du littoral, le visiteur peut découvrir d'impressionnantes infrastructures portuaires. C'est ici que se trouvent les docks ainsi que les embarcadères. En théorie, la zone est inhabitable mais des dizaines de milliers de ménages pauvres vivent dans de vieilles baraques de pêcheurs. Ces maisonnettes sont insalubres du fait de l'extrême humidité, de défauts d'isolation, de la surpopulation. L'hiver, les conduits de cheminées laissent échapper une épaisse fumée. En 1990, 1992, 1996 et 2005, des incendies provoqués par des feux de cheminées ont entraînés la mort de 630 personnes. Les pompiers ne peuvent pas intervenir efficacement dans ce dédale de cabanons où la moindre étincelle peut avoir des conséquences dramatiques.
La résorption de ce véritable bidonville est un sujet récurrent. Au-delà du risque d'incendie, ce quartier est également un lieu où se livrent toutes sortes de trafic notamment du fait de la présence voisine des docks par lesquels transitent de la contrebande ou de la drogue. Cela cause aussi du tord au tourisme puisque c'est l'une des premières vues pour les passagers des bateaux de croisière. Pour autant, les nouveaux logements construits restent hors de portée des populations locales et le parc social est désespérémment saturé.
Les quartiers centraux de la ville sont très résidentiels avec des blocs d'ensembles collectifs dénués de charme. L'attrait de cette zone réside dans la présence du bras canalisé de l'Aguapa sur lequel naviguent des bateaux colorés typiques, les Moliceiros. Le plan local d'urbanisme sauvegarde les abords du canal constitués d'un vaste quai de promenade et de deux rangs de maisons pavillonnaires à deux niveaux. En général, le rez-de-chaussée est un commerce et les familles occupent les étages. Un demi-million de personnes vivent dans les quartiers centraux de Rio. Un quartier d'affaire bâti sur l'ancienne place de négoce de Rio de l'Estuaire est également rattaché au quartier.
La vie dans les blocs est plutôt calme. La plupart des emplois se situent en périphérie de la ville. Aussi, ces quartiers centraux ont pour réputation d'être des "cités-dortoirs".
Le littoral situé à la pointe sud de Rio de l'Estuaire est occupé par les catégories sociales les plus aisées de la capitale. Des villas datant du XIXe siècle installées en front de mer donnent un caché indéniable à cette partie de la ville appelée A Maravilha. Des plages de galets et de sable ouvertes au public permettent de profiter du paysage. De nombreux propriétaires tentent d'obtenir la fermeture de cet accès public et certains sont même allés jusqu'à clôturer la plage donnant lieu à des manifestations et à des actions en justice.
De nouveaux quartiers pavillonnaires ont été bâtis au XXe siècle, notamment autour d'un mamelon appelé Blanca Roca. C'est dans ce secteur que se trouve la clinique Mandreane ainsi que l'hôpital Incarnados. Tout à l'est de cette partie de la ville se dessinent les premières ramifications du Bosque Rebelde.
Enfin, une vaste frange périphérique s'étend sur plusieurs kilomètres carrés et se constitue des quartiers construits sans cesse pour absorber la croissance démographique de la semi-capitale. C'est pourtant la partie de Rio qui comprend le plus d'éléments architecturaux ancestraux comme le vieux mur défensif, une dizaine de tours de garde ainsi qu'un temple du culte incarnew très bien préservé. D'ailleurs, un musée de la culture incarnew, le Museo dos Origenes a été bâti à proximité. O Suburbio est organisé en bloc d'habitation et en zones industrielles et commerciales.
Pour se déplacer dans la ville, une ligne de métro, une ligne de tramway et un réseau de bus sillonnent Rio de l'Estuaire. Pour faciliter les déplacements dans cette semi-capitale partagée par un bras de l'Aguapa, cinq ponts ont été bâtis avec le temps.
1 750 000 habitants
Climat méditerranéen
Gentilé : Trampéon(s) et trampéonne(s)
Costa Tramposa est située dans le sud-ouest de la péninsule d'Ostremont. Elle fait face à l'île d'Evasie (Arcanie) et est bordée par la mer Leucytalée. Cette ville a pour spécificité d'être à l'embouchure du canal Aguapa-Tramposa et constitue une pièce maîtresse dans l'organisation des flux de personnes et de marchandises en Manche Silice.
Unique port fluvial de la façade ouest de l'Ostremont, c'est le passage obligé d'un grand nombre de cargaisons à destination du centre de la péninsule (Coupes-Cimes, Pays Landrin). A la différence de Rio de l'Estuaire qui n'a qu'un port de pêche, Costa Tramposa possède un grand port de marchandises où mouillent des cargos (c'est également le seul du front ouest).
La toponyme de la ville renvoie à de nombreux naufrages relatés dans des chroniques anciennes du fait de la présence de nombreux éperons rocheux pouvant endommager les coques des navires. Costa Tramposa peut se traduire comme "Côte dangereuse". Aujourd'hui, les marins se prémunissent du danger en se transmettant des itinéraires moins risqués. Certains passages ont été dragués, à la main, puis avec des machines d'excavation. Le développement du radar doit permettre de réduire davantage les aléas de la navigation.
Une vaste emprise de la ville est donc occupée par le port de marchandise qui a été entièrement rénové au début des années 2000 pour s'adapter aux nouvelles exigences du secteur (infrastructures modernisées, rapidité d'exécution des chargements et déchargements, numérisation, sécurisation du port). Il est aujourd'hui très difficile pour quelqu'un qui ne travaillerait pas sur place de pénétrer dans l'enceinte portuaire.
Le cœur de la ville s'est développé autour d'une chapelle aux Azules transformée au XIVe siècle en palais des piétés Azules. Autour du vaste édifice religieux ont été aménagées cinq avenues percées dans un amoncellement maisons de quatre à cinq étages bâties les unes sur les autres. De cette époque subsiste un quartier abritant la population la plus pauvre de Costa Tramposa appelé, le Barrio Pobre. De beaux immeubles bourgeois donnent sur les cinq avenues avec des commerces et services en pied d'immeuble.
Les abords du canal sont inconstructibles. Cela dit, le conseil de ville a autorisé dès le XVe siècle des halles marchandes, restaurant et débits de boisson de s'y installer moyennant le paiement d'une redevance d'occupation de l'espace. C'est le lieux où sont organisées la plupart des festivités locales. Pourtant, au cours des dernières années, le centre-ville perd en attractivité au profit de complexes commerciaux colossaux bâtis en périphérie de Costa Tramposa.
860 000 habitants
Climat méditerranéen
Gentilé : Estuarien(s) et estuarienne(s)
Estuarial est située dans le sud-ouest de la péninsule d'Ostremont. Elle fait face à l'île d'Evasie (Arcanie) et est bordée par la mer Leucytalée. Cette ville a pour spécificité d'être le nœud de communication routier et ferroviaire entre les Bouches de l'Aguapa et la vallée fluviale.
Comme Rio de l'Estuaire, la ville possède un grand port de pêche. Elle est également célèbre pour sa belle gare de style belle époque. Le tourisme balnéaire s'est développé à partir du XVIIIe siècle avec la pratique des bains de mer. Un canyon sous-marin créé des vagues impressionnantes de plusieurs mètres de haut que des surfeurs du monde entier tentent de venir dompter.
En continuant au nord, le littoral est formé par des falaises pittoresques. Des chemins de douaniers forment aujourd'hui de formidables sentiers de randonnée. Cet endroit est particulièrement utilisé dans la littérature et les autres arts comme théâtre d'histoires rocambolesques.
La vieille ville de l'Estuarial a été construite par des pêcheurs. Une vaste halle marchande, le Marché au poisson se situe au centre de ce plan en carré autour duquel se dressent des pavillons étroits, construits avec des coques de petits bateaux. La halle se situe au centre d'un axe délimité par un palais de piété Azules à l'est et un phare de dix mètres de haut blanc rayé de rouge.
Les faubourgs ont été progressivement absorbés par l'Estuarial à mesure que l'exode rural à conduit les populations de la région vers la ville. Une mini-centrale nucléaire alimente la région en énergie et emploi environ 10 000 personnes, sans compter les emplois indirects (sous-traitance et fonctions de support). Elle se situe dans une zone isolée à 10 kilomètres de la ville. De grands centres de logistique sont installés en périphérie de la ville et emploient également énormément d'habitants. La ville s'est dotée dans les années 60 d'un réseau de tramway efficace.
479 000 habitants
Climat continental
Gentilé : Aguapan(s) et aguapanne(s)
Aguapaqui est une ville située sur les bords de l'Aguapa et s'est développée sur ses coteaux. Au départ, il s'agissait d'une petite bourgade formée par des agriculteurs à la recherche de terres fertiles. La croissance des échanges au sein du Pays Incarnados au Moyen-Âge et à la Renaissance, et la domestication du fleuve ont permis à cette ville d'à peine 3500 habitants de gagner en attractivité.
Devenu un véritable pivot entre la façade ouest et est du sud de la péninsule, des ponts ont été construits dès l'an mil pour faciliter le transit. Aujourd'hui, un impressionnant viaduc opère la jonction entre les coteaux vallonnés des deux rives. Tout un complexe agro-industriel s'est développé aux alentours de la ville avec de vastes fermes. Le vignoble local est très réputé. Deux vastes marchés de gros permettent la vente de ses produits dans tout le pays et à l'étranger.
Pour éviter le consommation des terres agricoles, le conseil de ville d'Aguapaqui a fixé des limites en terme d'urbanisation et de densité de population. C'est la raison pour laquelle il n'existe plus d'habitat pavillonnaire. Les quartiers résidentiels sont composés d'immeubles de grande hauteur. Depuis le début du XXe siècle, la ville s'est développée de manière verticale et sa population est bridée pour ne pas dépasser le demi-million d'habitants.
Du fait de ces limitations, l'espérance de vie d'Aguapaqui est relativement élevée. Les filières agricoles peinent de plus en plus à trouver de la main d'oeuvre et doit faire appel à de la main d'oeuvre étrangère, capable d'accepter des conditions de travail dures. Ces personnes sont logées en périphérie de la ville, hors des zones de restriction urbanistique. Ces faubourgs sont administrés par les sociétés agricoles qui y imposent leurs règles. Ces prérogatives alimentent depuis les années 90 une controverse politique nationale.
Posté le : 14 oct. 2022 à 20:18:47
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Les Coupe-Cimes sont une région administrative siliquéenne située au centre-ouest de la Manche Silice. Elle est protégée par la proclamation de la seconde trépublique le 1er janvier 1886, elle se compose de 5 districts et d'une zone protégée (le massif du Brame-Zubr). Sa superficie est de 128 658 km2 (un peu moins grand que le Nicaragua) et sa population s'élève à 7 775 000 habitants (soit 17,17% de la population). Son chef-lieu est situé à Castelisière. Cette région est une terre historiquement marquée par le peuplement de l'ethnie tchenkov mais elle se trouve aux confins du pays incarnew. C'est un carrefour et sa topographie particulière a offert des hâvres pour de nombreux peuples pourchassés.
Les Coupe-Cimes n'ont pas à proprement parler d'unité géographique. Le tracé de la région répond davantage à des raisons administratives et politiques. Elle comprend toute la partie occidentale du massif de l'Ostremont dont deux des sommets les plus élevés (Mont Halte Zubr et Mont des Clans) et s'étend sur ses deux versants.
- Au nord, la partie du Sewerin historique comprise sous la forêt de Brame-Zubr jusqu'au golfe d'Evasie. Ses sols sont carbonifères et comprennent des schistes, des grés et des charbons. Le climat y est continental en dehors du littoral avec des hivers rigoureux (5° de moyenne mais de beaux étés (25° de moyenne).
- Au sud, la partie septentrionale du pays incarnew autour d'une ligne Grand'Voile - Fort Real. Les sols sont calcaires et limoneux. Le climat est similaire à celui des Bouches de l'Aguapa.
Histoire :
Politique :
Economie :
Administration :
Renommée :
Villes :
Climat continental
Gentillé : Aigues-fauvais et aigue-fauvaise(s)
Rivale de Rio de l'Estuaire qui lui a subtilisé le siège du pouvoir du congrès incarnew pendant la guerre de l'Ostremont puis de manière définitive au XVIe siècle, Aigues-Fauves n'en reste pas moins une importante métropole. La ville bénéficie d'une situation géographique idéale, dans la vallée de l'Aguapa, sur le piémont des Coupes-Cimes. Elle est située sur un point de passage important entre la partie nord de la Péninsule et le sud. Cela s'illustre par la présence du second plus important noeud ferrorivaire du pays, d'un port fluvial ainsi que d'une autoroute construite pour faciliter la liaison avec La Source, longtemps coupée du reste de l'Ostremont. L'Aguapa traverse la ville du nord au sud.
Les premières indications de l'existence d'Aigues-Fauves remontent au Ier siècle avant notre ère. Les Tchenkov alors en plein peuplement du nord de la péninsule s'aventurent au-delà de l'Ostremont et découvrent la ville fondée par les Incarnados. De cette époque subsistent quelques sites archéologiques dans le quartier des Sources. C'est un centre destiné à la recherche qui fait également office de musée. En revanche, la ville compte encore de nombreux bâtiments hérités de son âge d'or, entre le XIIe et le XIVe siècle. Le temple du congrès incarnew, un château édifié sur un éperon rocheux a été maintenu pour le transformer en siège du pouvoir régional ainsi qu'en un vaste complexe de congrès. Les manufactures et martinets installés sur le fleuve au Moyen-Âge ont été remplacés à l'ère moderne par des activités de métallurgie. Plus récemment, profitant des avancées techniques et du débit important du fleuve, une centrale hydroélectrique a été construite.
La ville du Moyen-Âge et de la guerre de l'Ostremont correspond aujourd'hui au centre-ville, aussi appelé cœur historique incarnew. Formé en contrebas du rocher d'où domine le château. Ce quartier est constitué de blocs d'habitations resserrées peu praticable par d'autres moyens de locomotion que les deux-roues. Ces blocs sont espacés les uns des autres par des "paseos", des rues nettement plus larges au pied desquelles se trouvent des commerces, des restaurants, des artisans.
L'une des spécificités de la ville réside dans ces estrades installées aux croisements des "paseos" et qui permettent à des artistes de se produire pour égayer les journées et les soirées des Aigues-Fauvais. Le belcanto incarnew est une discipline ancestrale qui ne se pratique plus que dans cette ville et participe à sa renommée. Parmi les autres spécificités d'Aigues-Fauves figurent toute une kyrielle de fontaine. A une époque où la ressource en eau était rare, l'abondance des eaux du fleuve a permis aux échevins locaux d'entreprendre au XIIe siècle la distribution d'eau dans tous les quartiers via un réseau de pompes accessibles gratuitement. Les bornes d'époque ont été conservées mais ne sont plus utilisables. Elles ont été remplacées par des hydrants modernes.
Le centre historique a longtemps conservé une muraille défensive mais celle-ci a été progressivement démolie au XVIIIe et au XIXe siècle pour être transformé en boulevard avec la plantation d'arbres à hautes tiges pour faire de l'ombre aux promeneurs. Il s'agissait également de rattacher la vieille ville à ses marges de plus en plus populeuses, et concourir avec Rio de l'Estuaire pour rester parmi les cités les plus peuplées de l'Ostremont. Les stigmates de cette "annexion" restent visibles encore aujourd'hui puisque les dix quartiers ont conservé le nom des villages originaux ainsi que des privilèges (exemption de taxes locales, gouvernement local, réservation d'emplois,...).
Les habitants de la vieille ville sont traditionnellement centralistes et défenseurs d'une identité Incarnados forte là où les habitants des "barrios" multi-culturels et autonomistes aspirent à plus de liberté.
1 110 000 habitants
Climat continental
Gentilé : castelisien(s) et castelisienne(s)
Castelisière est avec Matka, l'une des deux métropoles du pourtour forestier de Brame-Zubr. C'est une ville isolée entre la forêt et les Coupes Cimes. Durant le Haut Moyen-Âge, le clan Tchenkov des Zelenina souhaitant contrôler toute la région a érigé une forteresse vers 940. Les familles du clan se sont établies à l'intérieur des murs. A mesure que la population a augmenté, de nouveaux remparts ont été bâtis. Contrairement à Aigues-Fauves qui a abattu ces murs, Castelisière a fait le choix de les garder. Il s'agissait pour le pouvoir Tchenkov de conserver une place forte à la frontière ouest du royaume.
La forteresse sert de lieu de rencontres diplomatiques importantes au XVe et XVIe siècle entre les clans Tchenkov et le congrès Incarnados. La ville continue de se développer avec la construction de nouveaux quartiers. Durant l'ère de domination Khaulte, Castelisière est l'une des zones qui abrite le plus de rebelles. Ils trouvent sur place un terrain favorable pour l'organisation d'une résistance (la ville avec ses complexes fortification forme un labyrinthe aux étrangers).
Au XVIe siècle, après la pacification, Castelisière gagne en attractivité avec le développement de l'exploitation forestière. De nouveaux quartiers sont créés cette fois-ci sans remparts : la Clairière, les Sapins et les Pointes Rouges. Au départ, ils sont habités par les néo-arrivants plutôt pauvres mais un transfert de population va progressivement se réaliser entre la vieille ville aux ruelles impraticables et aux logements devenus spartiates, et la ville neuve, offrant davantage de confort.
Le dynamisme de Castelisière repose aujourd'hui sur deux institutions. Le Kyrol Kastelisière, club omnisport fondé par la minorité vasque, avec de nombreux succès sur la scène sportive nationale ainsi qu'au plan international, ainsi que la caserne militaire, où est stationnée la moitié des troupes terrestres du pays quand ils ne sont pas déployés. Aussi, la périphérie de la ville est occupée par des terrains militaires dont l'accès est restreint ainsi que de grandes infrastructures sportives.
Plus récemment au début des années 2000, la région a ordonné la création d'un grand projet d'aménagement urbain, Nouveau Castel destinée à attirer davantage d'habitants et d'activités afin d'en faire un pivot vers la frontière est, longtemps considérée comme un espace tampon.
980 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Beauselvois et beauselvoise(s)
Belleselve est l'une des principales villes du pourtour du massif forestier de Brame-Zubr. D'ailleurs, la cité vit en symbiose avec son environnement puisque depuis la création de la ville durant le haut Moyen-Âge, c'est l'exploitation forestière et l'agroforesterie qui font vivre ses habitants.
Belleselve s'est construite en lisière de forêt d'abord comme village de chasseurs-trappeurs, puis de bucherons. Avec l'exploitation croissante du bois des arbres résineux, notamment pour l'aménagement des galeries minières ainsi que les chantiers navaux, la population a progressé et un gros bourg s'est développé. Un incendie dévastateur a anéanti la ville ancestrale en l'an 1001. De nouvelles règles aboutirent à la création d'une nouvelle ville batie sur un plan en cardo, en pierre, et non plus en bois comme auparavant. De cette époque date l'édification de la chartreuse Tchenkov, temple religieux au rayonnement régional ainsi que des grandes brasseries servant de cantine aux travailleurs de la forêt. Des beffrois dominent chacun des quatre quartiers de la ville et les carillons réveillent les habitants tous les matins à 7 heures trente (l'horaire traditionnel de la prise de service des bucherons).
Au XIIe siècle s'est développé un grand complexe de transformation du bois (scieries, menuiserie, charpente). Durant la Renaissance, la guerre de l'Ostremont a mis un coup d'arrêt à cette croissance. La paix a permi une reprise rapide mais la ville a frôlé la catastrophe en 1623 avec la mort de milliers d'arbres causée par une épidémie. De nombreux abattages ont été réalisés et des efforts ont été faits pour diversifier les essences et les espèces.
L'administration forestière est installée à Belleselve dans la résidence d'été du clan Zelenina, un chateau réaménagé datant du XI et conservant un donjon médiéval.
750 000 habitants
Climat méditerrannéen
Gentillé : Grovélon(s) et grovélonne(s)
Grand'voile a connu son apogée au XVe siècle en devenant un lieu de villégiature prisé de l'élite incarnados. La présence d'hôtels particuliers explique par ailleurs la tenue en 1452 de la rencontre internationale entre le congrès incarnew et les représentants du doge de Fortuna.
Les puissants venaient trouver du calme et de l'isolement dans cette cité balnéaire longtemps isolée entre le piémont occidental des Coupes-Cimes et une vaste vallée inhabitée. Des chemins de pêcheurs sont progressivement remembrés pour créer un embryon de route reliant Rio de l'Estuaire à Grand'voile au XVIe siècle. Aujourd'hui, la route principale "Front du golfe ouest" reprend une partie de ce linéaire.
Au début du XIXe siècle, le percement d'une voie ferrée à travers l'Ostremont permet au pays Tchenkov d'accéder plus facilement au littoral, sans avoir à transiter par La Source. La ville dont la richesse reposait jusqu'à présent sur le tourisme somptuaire et un peu de pêche se mue en un vaste complexe portuaire comprenant chantiers navaux et port de navires de transport de passager sur des lignes de grand large.
675 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Garoloup(s) et garolouve(s)
Garoloup est l'une des villes du pourtour du massif forestier du Brame-Zubr. Elle a été bâtie en 960, soit vingt ans après l'érection de la forteresse de Castelisière par le clan Zelenina, un moyen de rompre l'isolement géographique de la cité-forte, et de la rapprocher des autres villes du pays Tchenkov.
Le destin de Garouloup est donc intimement lié à celui de Castelisière. Quand la grande voisine va bien, sa petite sœur se porte bien. Situation inverse en cas de crise.
Pour l'anecdote, la toponymie de cette ville témoigne de l'épouvante suscitée au IXe siècle par cette partie de la péninsule de l'Ostremont, particulièrement inhospitalière, avant que ne soient lancées les vastes entreprises de défrichage et les coupes massives de bois pour aménager le piémont nord-ouest. La présence de meutes de loups était alors un sujet de crainte pour les premiers habitants de ces territoires hostiles. Aujourd'hui, le loup s'est replié plus à l'ouest dans des zones inhabitées. Ne dit-on pas que l'homme est un loup pour l'homme ?
585 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Piedon(s) et piedonne(s)
Piedonne est une cité religieuse révérée par les Incarnados. Elle abrite depuis le IIe siècle avant notre ère un sanctuaire dédié au culte des Azules, ces figures divines qui ont enfanté le monde selon la cosmogonie incarnew et que l'on prie pour à peu près tout. Par exemple, Azul-Guapa est conseillée par de bonnes récoltes et la fertilité, Azul-Fria pour la santé, la paix et la sécurité ou Azul-Circula pour le commerce, la pêche et le succès de manière générale.
Ce sanctuaire de Piedonne est tenu par des béguinnes, qui sont des femmes pieuses, célibataires ou mariées. Elles veillent sur les statues et talismans des trois déesses et sont consultées pour intercéder en faveur des fidèles qui les rétribuent en nature (nourriture, dons,...) ou en argent. Avec le temps, les béguinnes se sont institutionnalisées et ont commencé à se signaler par une tenue spécifique composée d'un chapeau bicorne orné d'une pierre d'agathe ainsi qu'une tunique bleu clair ample laissant apparaître par transparence le bout de leurs seins.
Des béguinnages se sont développés dans les principales villes du pays Incarnados mais ce sont les femmes de Piedonne qui sont restées les plus populaires et l'objet de vénérations.
Du sanctuaire initial, il reste aujourd'hui une crypte en sous-sol de l'actuel temple. Des fouilles archéologiques ont permis de redécouvrir une nécropole vieille de deux millénaires.
La dévotion suscitée par les béguinnes et la ville-sainte attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs en pèlerinage. Ce flux ininterrompu de touristes spirituels représente une manne financière importante pour cette ville qui a développé un vaste complexe hôteliers et tout un tas d'activités pour accueillir et prendre ce public en charge.
En dehors de cela, Piedonne abrite le siège de l'autorité régionale des Coupes-Cimes. Elle est également connue au plan national pour abriter le grand abattoir bovin ainsi que plusieurs casernes militaires dont le 1er régiment d'aviation légère.
550 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Réalfortais et réalfortaise(s)
Fort-Réal est une ville franche fondée par le clan Zelenina au XIIe siècle avec l'accord du congrès Incarnew. Il s'agit à l'époque d'installer un foyer de population entre Aguapa qui connaît une croissance démographique importante et le littoral où des pirates voire des puissances étrangères pourraient sévir.
La cité a donc d'abord une vocation défensive d'où l'implantation d'une place forte sur une colline dominant la vallée mais la fondation de Grand'Voile en 1215 et l'absence d'attaques et de razzia sur la côte consacre la transition de Fort-Réal vers d'autres activités. La plaine agricole d'Aguapaqui s'étend jusqu'à la ville. De grandes exploitations céréalières sont cultivées. Un grand marché au grain s'y développe. Encore aujourd'hui l'expression "le cadran de Fort-Réal" désigne le cours des prix des céréales en Manche Silice, même si la ville n'a plus le monopole.
Au XVIIIe siècle siècle, Fort-Réal est aussi devenu un centre manufacturier avec de nombreux métiers de tisser. C'est un territoire de forte contestation sociale. En 1793, des ouvriers vont tuer Ezequiel Barollo, le secrétaire générale du syndicat des tissandiers de Manche pour avoir détourné de l'argent, dans un contexte de tensions extrêmes.
Aujourd'hui, la ville reste marquée par l'exploitation céréalière et est le siège de l'une des plus grandes entreprise alimentaire de Manche Silice (Les Primeurs de Fort Réal 4 millions de chiffre d'affaire en 2008) ainsi qu'une major du bâtiment et des travaux publics, Les Paveurs de Fort-Réal, gestionnaire routier par ailleurs.
Posté le : 14 oct. 2022 à 20:19:28
3591
Le Pays Landrin est une région administrative siliquéenne située au sud-est de la Manche Silice. Elle est protégée par la proclamation de la seconde trépublique le 1er janvier 1886, elle se compose de 4 districts et d'une zone à statut de principauté (le palais des Marinelli à Podestavre). Sa superficie est de 59 249 km2 (un peu plus grand que le Togo) et sa population s'élève à 6 397 000 (soit 14,13% de la population totale). Son chef-lieu est situé à Podestavre. Historiquement, il s'agit de l'arrière-pays de Léandre devenu le territoire d'exil des Podestats défaits par Fortuna.
Toponymie :
Logo :
Géographie :
Climat :
Hydrographie :
Histoire :
Politique :
Economie :
Administration :
Renommée :
Villes :
2 997 000 habitants
Climat méditerrannéen
Gentilé : Podestant(s) et podestante(s)
Podestavre a été édifiée en 1502 sur ordre de Gianfranco Marinelli (Gianfranco Ier), un demi-siècle après la fuite de Léandre, conquise par Fortuna à l'issue de la troisième et ultime guerre du Ponent. Ils ont choisi cette partie déserte de l'arrière-pays landrin, sorte de presqu'île coincée entre le Bosque Rebelde, la mer et le limes léandrais. Un ensemble palatial est bâti pour abriter la cour en exil et l'isoler du reste de la population d'ascendance léandraise qui s'est établie dans toute la région.
Ils vont construire une réplique de la basilique Saint-Marie du Rocher de Léandre et confier à leur évêque Alessandro les reliques dérobées lors de la fuite de 1452. Podestavre devient alors un lieu de pélerinage pour les catholiques de la péninsule d'Ostremont et de la région. La ville gagne en prospérité grâce à la création du quartier des changes où des banquiers s'installent et financent des bateaux de marchandise. La ville s'impose progressivement comme un comptoir commerciale puissant du littoral ouest leucytaléen.
Cinquante ans après la fondation de la cité des Podestats, elle subit le siège de l'armée des Coupes-Cimes (1552). De grandes dolines creusées dans la roche calcaire et formant de vastes réseaux souterrains permettent aux habitants d'être ravitaillés et de préparer une redoutable contre-attaque. Grâce à ces "foiba", Podestavre va parvenir à desserrer l'étau des Tchenkov et des Incarnados et se lancer à la conquête de la péninsule.
Au XVIIe siècle, la ville connaît une nouvelle ère de prospérité. Les notables locaux ont à cœur de montrer qu'ils appartiennent à la fine fleur de la nation manchonne en germe. La population, longtemps exclusivement d'origine léandraise se mixe graduellement et de nouveaux quartiers sont bâtis pour suivre l'accroissement démographique de la cité. Podestavre est alors gérée par des administrateurs des Coupes-Cimes depuis un hôtel particulier bâti pour l'occasion, "O paleo dos cacicos" qui accueille avec le temps des représentants de la guilde (notables locaux impliqués progressivement aux processus de décisions politiques locales).
En 1620, Podestavre fait raser son port historique et voit la construction d'un tout nouveau quartier autour d'infrastructure portuaires très modernes pour leur époque. Des docks et entrepôts de stockages sophistiqués voient le jour. Ces investissements sont consentis pour accompagner le développement des échanges avec le Tamaret.
Tout au long du XVIIe siècle, la ville se pare d'attributs modernes et voit la construction dans le centre historique et sur le front de mer de beaux hôtels particuliers baroques. Un opéra est bâti et accueille orchestres et troupes de théâtres renommées. En 1775, Podestavre dispute à Rio de l'Estuaire le titre de capitale. La guilde a pris un pouvoir considérable et la population porte au pouvoir Cesare Pomerrigio à la chambre des représentants de l'Ostremont.
Durant le XIXe siècle, la ville va porter les stigmates de la dictature et subir un déclassement net. Podestavre périclite et perd des centaines de milliers d'habitants, attirés par Bourg-du-Golfe, La Bastide-Mandréas, ou tentés par les Bouches de l'Aguapa. Aujourd'hui, Podestavre est une belle endormie.
1 500 000 habitants
Climat méditerrannéen
Gentilé : golfibourgeois et golfibourgeoise(s)
1 150 000 La Bastide-Mandréas
750 000 Tourocre
Posté le : 14 oct. 2022 à 20:40:06
8620
Le Pays Minier est une région administrative siliquéenne située au nord-est de la Manche Silice. Elle est protégée par la proclamation de la seconde trépublique le 1er janvier 1886, elle se compose de 3 districts et d'une métropole à statut hybride (Meulière est la semi-capitale de la Manche Silice). Sa superficie est de 74 964 km2 (un peu moins grand que la République Tchèque) et sa population s'élève à 17 215 000 Pays Minier (soit 38,03% de la population totale). Son chef-lieu est situé à Meulière. Historiquement, la région appartient au Sewerin, le territoire d'implantation de l'ethnie tchenkov.
Toponymie :
Logo :
Géographie :
Climat :
Hydrographie :
Histoire :
Politique :
Economie :
Administration :
Renommée :
Villes :
6 500 000 habitants
Climat continental
Gentilé : Meulien(s) et meulienne(s)
La ville de Meulière a été fondée au IIe siècle par le clan Gornik. C'est une cité côtière.
La batellerie permet de faire transiter par la ville les ressources minières exploitées dans l'Ostremont mais c'est à partir de 513 avec l'achèvement de la construction du port maritime, avec l'aide de Léandre, que Meulière va connaître son essor. La cité se retrouve à la croisée de toutes les routes du Pays Tchenkov et devient un véritable carrefour commercial. Au Moyen-Âge, c'est à Meulière que sont organisées les foires les plus courues de la région. Elles se déroulent durant les trois mois d'été.
Autour de l'an mil, la ville a pris une place prépondérante dans le Pays Tchenkov et devient naturellement le siège du chef de clan. Prospère, la cité va investir dans sa protection en construisant une ceinture-forte renforcée à chaque expansion territoriale de Meulière.
A la fin du XIIe siècle, Meulière accueille une importante diaspora Incarnados, profitant du percement des premières voies de communication dans l'Ostremont pour venir travailler dans la capitale Tchenkov. Il vont même obtenir via une charte du chef de clan l'autorisation de fonder la cité de Calepleine, à l'embouchure du Dogger. Une aubaine pour Meulière qui parfait ainsi son dispositif défensif en sécurisant l'accès au golfe Biscère.
Le siège du pouvoir local se situe dans le Ratusz, sorte d'hôtel de ville autour duquel s'est développée une grande place et de hautes maisons bourgeoises. De belles portes sont bâties dans les fortifications pour manifester la richesse et la puissance de la ville. Les ouvrages défensifs tels que les barbacanes aux briques rouges ne servent pas beaucoup jusqu'au XVIe siècle et la guerre des Ostremonts.
Les Podestats de Léandre s'emparent de la ville en 1559 après une défense héroïque d'un an. Meulière est finalement libérée à la fin de ce conflit et recouvre son autonomie mais son prestige a souffert de cet épisode historique.
Entre 1612 et 1614, la ville est perturbée par un climat social délétère. Les dockers et classes populaires de Meulière désirent de meilleures conditions de vie et accusent le modèle de gouvernement tribal de nuire à leur émancipation. Ils vont tirer profit de la prise de pouvoir de Gustav Gornik, et l'instauration d'un régime absolutiste dans tout le Sewerin, avec un centralisme exacerbé à Meulière. La ville continue de creuser un écart conséquent sur ses rivales régionales.
En 1632, à la faveur d'un coup de palais entre Gornik, des troupes Biscères pénètrent dans la ville. De violents affrontements coûtent la vie à de nombreux civils. Durant tout le XVIIIe siècle, la ville est sous domination lendave et est particulièrement loyale envers son suzerain. Par conséquent, elle bénéficie d'un traitement de faveur avec des investissements clés.
Avec le rattachement du Sewerin à la Manche au XIXe siècle, de nombreux efforts sont faits pour témoigner au Sewerin et aux Tchenkov des marques d'estime. Ainsi, le statut de co-capitale lui est attribué. Beaucoup d'administrations sont ainsi relocalisées sur place. Des travaux de modernisation sont lancés et se pare de quartiers et d'équipements modernes. L'Opéra de Meulière est symbolique de cette époque.
Aujourd'hui, Meulière continue de dépendre beaucoup de l'exploitation des ressources minières de l'Ostremont. Elle s'est dotée avec le temps d'infrastructures modernes comme un port pour cargo XXL ainsi que de l'un des deux aéroports internationaux du pays : Meulière - Mines - Sewerin (MMS). Un projet de construction d'université et l'installation d'un régiment militaire sont attendus depuis une dizaine d'année maintenant mais peinent à se matérialiser.
3 350 000 habitants
Climat continental
Gentilé : calopense(s) et calopensa(s)
Calepleine a été fondée au XIIe siècle par la diaspora Incarnados avec l'aval du clan Gornik. Il s'agissait d'établir un comptoir commercial à l'embouchure du fleuve Dogger et de sécuriser l'accès à La Source, véritable coffre-fort du Sewerin et plus globalement du Pays Tchenkov. A noter que la digue de Calepleine est le point le plus à l'est de la péninsule d'Ostremont.
A l'instar de Meulière, la ville va prospérer grâce au transit des minerais et pierres sorties de l'Ostremont et envoyées dans toute la région par embarcation. Au XVIIe siècle, Calepleine est partiellement démolie lors d'une violente guerre civile opposant Zelinina-Granica aux Gornik. De nombreux habitants d'origine Incarnados vont s'exiler de l'autre côté des Monts Urbas, en pays Biscère, pour ne pas être impliqué dans ce conflit. Certains reviennent à la fin des troubles mais d'autres ont choisi de s'installer définitivement de l'autre côté de la frontière.
Pendant la période de domination des Bischoffhausen, la ville partage son destin avec Meulière. Elles sont trop importante pour Goriska qui décide de mettre le paquet sur les investissements locaux. En contrepartie, la ville se montre docile et profite de cette situation pour voir ses infrastructures monter en puissance. Au XVIII et XIXe siècle, avec le ralentissement de l'économie en Pays Tchenkov, on veut à tout prix éviter que Meulière et Calepleine ne se vampirisent. Il est alors décidé de spécialiser cette dernière, non plus dans les ressources minières mais dans les produits agricoles produits dans l'arrière-pays sewerinois, notamment à Valladou et à Villeneuve.
3 000 000 habitants
Climat continental
Gentilé : sourciniak(s) et sourciniacka(s)
La Source est l'une des rares villes de montagne dans la péninsule de l'Ostremont. L'installation de peuplades Tchenkov est attestée à partir du IIIe siècle. C'est un petit bourg de mineurs et de trappeurs qui va s'accroître au cours de deux-cent années suivantes pour definir, la plaque tournante du négoce de minerais, matériaux et de pierres précieuses dans toute la région. En 510, un traité passé avec les Podestats de Léandre à La Source participe du rayonnement économique de la ville.
L'industrie minière va naturellement se développer autour de La Source qui va également chercher à diversifier ses activités pour offrir davantage de débouchés à sa population toujours plus croissante, d'autant que le peuple, n'hésite jamais à se battre pour faire progresser ses conditions de travail et plus généralement son niveau de vie. Au XVII et XVIIIe siècle, le thermalisme et les sports d'hiver commencent à se développer. A cette époque, seules les grandes familles de l'Ostremont peuvent s'offrir ce luxe mais La Source vit grâce à cette nouvelle manne financière. De grands hôtels, des spas, des thermes, des stations de ski sont construits. Au XIXe siècle, La Source anticipe la hausse du niveau de vie de la classe moyenne et propose de nouvelles offres plus abordables pour profiter du tourisme de masse.
La ville est aujourd'hui à un tournant de son histoire. En l'an 2000 une autoroute a été construite pour assurer une liaison avec Aigues-Fauves. De nombreux habitants se plaignent de la sur-densification de la ville.
2 245 000 habitants
Climat continental
Gentilé : Villefranchois et villefranchoise(s)
Villefranche est la capitale siliquéenne de la métallurgie et de la sidérurgie. Au IIe siècle de notre ère, lors de l'installation des Tchenkov dans le Sewerin, on se déplace alors essentiellement à cheval. Le métier de maréchal-ferrant est alors particulièrement respecté. Les clans se disputent les meilleurs artisans, occasionnant, parfois, des tensions. Pour tâcher de ménager les susceptibilités des leaders tribaux, il est alors convenu de les installer dans une ville ne pouvant se réclamer des Granica, des Zelenina ou des Gornik. Situé au centre des trois zones d'influences, Villefranche est ainsi désignée ville d'établissement des maréchal-ferrants Tchenkov.
Experts du travail du métal, d'abord pour les fers à cheval, les artisans de Villefranche vont être de plus en plus sollicités pour fabriquer d'autres outils du quotidien comme des roues de charettes, des armes, des clefs, de l'outillage, des bijoux. Ils disposent de charbon à volonté pour alimenter les forges ainsi que de métaux de qualité de l'Ostremont. Ils vont aussi rapidement obtenir par charte Tchenkov le droit de frapper monnaie.
Dès le XVe siècle, de grands fourneaux sont bâtis pour améliorer les performances de la combustion, obtenir des fusions de minerais et créer des alliages ferreux. Au XVIe siècle, l'université mandréanne ouvre une antenne sur place dédiée au génie métallurgique.
2 120 000 habitants
Climat continental
Gentilé : Valladéen(s) et valladéenne(s)
Valladou est idéalement située sur les bords du Dogger. La ville a été créée afin de protéger la Source avec la création de nombreux ouvrages défensifs et sa fortification. Avec la croissance de Calepleine, située à l'embouchure du fleuve, cette fonction militaire est progressivement passée au second plan et la ville a mis à profit sa situation géographique privilégiée et la force motrice du Dogger pour développer d'autres activités.
A l'instar des villes des Coupes Cimes parcourues par l'Aguapa, des moulins parsèment son parcours nourrissant des minotiers, des artisans (martinets, scies,...),...
Tout autour de la ville vont également s'implanter de nombreux agriculteurs. Valladou est aujourd'hui encore réputée pour ses volailles.
Posté le : 14 oct. 2022 à 20:40:50
9662
Le Sewerin est une région administrative siliquéenne située au nord de la Manche Silice. Elle est protégée par la proclamation de la seconde trépublique le 1er janvier 1886, elle se compose de 3 districts et d'une zone protégée (le massif du Brame-Zubr). Sa superficie est de 95 028 km2 (un peu plus grand que la Hongrie) et sa population s'élève à 4 996 000 habitants (soit 11,04% de la population totale). Son chef-lieu est situé à Poludnie. Historiquement, cette région est le berceau des tchenkov et comprend l'actuel Pays Minier.
Toponymie :
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Ville :
2 591 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Matelkin(s) et matelkine(s)
Fondée en l'an 202 par le clan Tchenkov des Granica, terminant son long exil de la chaîne des Werrins (massif de l'actuelle Lendavie), Matka s'est immédiatement détachée des autres villes du Sewerin par la proximité du massif forestier de Brame-Zubr.
A l'origine, Matka était un bourg de trappeurs et de chasseurs utilisant essentiellement le bois de la forêt avoisinante pour bâtir leurs maisons et se chauffer lors des hivers rigoureux. De cette époque, il ne reste plus rien à l'exception d'un mat d'environ 4 mètres de haut taillé dans une futaie pour pendre les armes du clan Zelenina face à l'ancien castrum où s'abritaient le clan régnant et les habitants en cas de menace. Aujourd'hui, ce mat restauré est surmonté du drapeau trepublicain et régional.
A partir du IVe siècle, le clan Zelenina qui voit le population de Matka et de ses environs s'accroître (trente ans après sa fondation, la ville compte environ 250 familles, en l'an 315, elle en abrite 600), édite une charte pour autoriser la création de scieries. Il s'agit de donner un travail à tout les hommes et de développer l'économie locale pour tenir la dragée haute aux deux autres clans.
Au cours des siècles suivants, la ville va prospérer grâce au commerce du bois brut puis de sa transformation. Le clan Zelenina attire des forgerons d'autres foyers de peuplement Tchenkov afin de modeler les premières scieries. Matka parvient alors à honorer des commandes pour la construction de bateaux à Léandre.
Le village de trappeurs s'est transformé en cité prospère et se mure derrière une impressionnante enceinte pour garder jalousement ses richesses. En l'an 650, la ville compte un peu moins de 10 000 habitants.
Mais ces murailles deviennent rapidement obsolètes du fait de la paix dans laquelle vivent les peuples Tchenkov, qui, malgré leur mode de fonctionnement tribal, ont trouvé le moyen de travailler ensemble en créant la dignité tournante de chef de clan.
En 1055 Jakub Zelenina, alors chef de clan, conclut le premier traité de coopération avec le congrès incarnew. La signature de cet accord historique et fondateur de la future union des Coupes-Cimes et de la Manche Silice, a lieu à Matka, dans le chateau tribal (complexe palatial maintes fois rénovés abritant aujourd'hui le siège de l'autorité locale, un sanctuaire religieux Tchenkov et le musée régional du Sewerin). Depuis 940 et la création de la forteresse de Castelisière par les Zelenina qui y passent de plus en plus de temps et étendent leur influence sur la région actuelle des Coupes-Cimes, Matka perd un peu de son lustre. Depuis cette époque, les deux villes se vouent une dure rivalité.
Avec le recul progressif du front forestier, de nouveaux quartiers ont été gagnés sur le Brame-Zubr. Au XIVe siècle, il est décidé de ne plus construire la ville sur les friches du massif et des règles d'urbanisme sont fixées pour délimiter une saine distance entre les habitations et la forêt. Aujourd'hui, Matka est composée d'un impressionnant centre-historique autour duquel ont été aménagé au cours du dernier siècle des quartiers résidentiels pour accompagner la croissance démographique.
Capitale économique du Sewerin de part la présence de grandes entreprises, de l'unique abattoir porcin du pays puis plus récemment d'un grand centre financier. Matka a développé des équipements culturels de grande qualité comme l'amphithéâtre Malgorzata, bâti pour accueillir de grandes manifestations en 1982, ou le Parc des Chefs de Clan, vaste complexe sportif abritant les rencontres internationales.
La ville abrite depuis deux siècles une forte minorité youslève venue à la recherche du travail et ayant fait souche, tout en gardant un héritage culturel. La famille Spiridon est à la tête de l'une des compagnies majeures de Manche Silice dans le domaine du bâtiment et de la construction appelée Yous TP et basée à Matka.
780 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Ochronak(s) et ochronačka(s)
Ochrona est une ville située non-loin de la frontière avec la région des Biscères (Lendavie). Hormis en temps de guerre, elle a toujours bénéficié de cette situation géographique. D'abord avec l'établissement de garnisons militaires pour défendre le flan oriental du Pays Tchenkov, puis, avec la pacification de la région et le développement du commerce, des postes de garde frontalière.
Zone de tampon devenue zone de transit, Ochrona est devenu un gigantesque complexe administratif qui abrite des services de douane, de contrôle sanitaire et vétérinaire. En effet, c'est depuis cette ville que l'autorité régionale contrôle scrupuleusement toute la filière porcine du Sewerin. La moitié de la population active locale travaille dans des activités liées au porc. Du fait de sa situation géographique au pied des Monts Urbas, la ville est réputée pour ses stations de ski de fond, ses produits de charcuterie ainsi que son artisanat de coutellerie.
Il s'agit d'une des villes où il fait le plus froid de toute la région et donc de toute la Manche Silice. Ses habitants sont particulièrement fiers et vouent une rivalité historique vis-à-vis de leurs voisins de Nowe Miasto.
650 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Nowiston(s) et nowistone(s)
Contrairement à la plupart des villes de la région qui ont été fondées par les premiers émigrants Tchenkov au IIe siècle de notre ère, Nowe Miasto a été créée plus tard, en l'an 750, d'où sa toponymie.
Elle devait permettre de faire le lien entre les villes du nord du Sewerin (Poludnie et Vychod) et la grande ville de Matka et assurer une halte pour les caravanes et les courriers à cheval dans cette région de montagne difficile d'accès. La ville s'est toujours enorgueillie d'avoir abrité la première prison du pays Tchenkov. Longtemps, la justice en pays Tchenkov était rendue par des "sages" et les peines prononcées se constituaient essentiellement de châtiments corporels (pouvant aller jusqu'à la mort). Après une décision de Bartolomej Granica en 1278, il est décidé d'instaurer une peine de privation de libertée, permettant de réduire considérablement le recours aux sévices de plus en plus perçus comme des actes de barbarisme. La construction d'un pénitencier est ordonnée à Nowe Miasto.
La ville tire également une grande partie de sa fierté et de sa renommée de la guerre civile. Au début du XVIIIe siècle, alors que le Sewerin (et le Pays Minier) se résigne à intégrer le royaume Biscère, Nowe Miasto est l'un des rares foyers de rébellion Tchenkov. En 1703 un fameux attentat à la bombe est perpétré contre le dauphin Lendave, Karl. Le 15 octobre 1712, la ville est profondément marquée par l'exécution à la hâche de Przemyslaw Ksiadz, Malgorzata Kosciol et Marian Powiat, étudiants et militaient pacifiquement pour l'indépendance du Sewerin.
De cet épisode, la ville garde le surnom de "Miasto Martyr".
430 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Východien(s) et východienne(s)
Vychod est l'équivalent pour les Tchenkov de Piedonne pour les Incarnados : un centre spirituel ancestral. Lors de leur installation dans le Sewerin, le Rodno (sorte de chamane) Michal, a fait bâtir un ensemble ecclésial dans cette ville située à l'extrême-nord de la région pour diffuser le culte de Serdce.
Les Vychodiens sont parmi les plus pieux habitants du nord de la péninsule d'Ostremont. A l'ensemble ecclésial original se sont ajoutées au fil du temps des temples à chaque coins de rue.
Le cœur historique de la ville est matérialisé par une belle place pavée au centre de laquelle se trouve une petite église de rite Tchenkov, une colonne massive, sorte d'ex-voto après une violente épidémie de peste au Moyen-Âge, et de belles maisons de style baroque, aux couleurs vives, alignées tout autour du rectangle où est organisé deux fois par semaine, depuis un millénaire, un marché forain.
Cette ville est largement tributaire d'une charte édictée au XIe siècle par le chef de clan Dawid Posternak, autorisant la vente de vêtements, draperies et linge de maison fabriqué par les ménagères à domicile. Cette décision a donné le coup d'envoi au commerce textile d'abord à Vychod puis dans tout le pays Tchenkov.
Vychod a également été tristement connue pour avoir été la plaque tournante au début du XXe siècle d'une entreprise mafieuse d'alcool de contrebande. La mort de plusieurs dizaines de consommateurs siliquéens du à un empoisonnement par de l'alcool frelaté a durablement impacté la réputation de la ville, qui ambitionnait alors de supplanter sa voisine, Poludnie, capitale de la brasserie dans la péninsule de l'Ostremont.
295 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Połudien(s) et połudienne(s)
Poludnie est l'une des plus petites villes du nord de la péninsule d'Ostremont. Surnommée "la brasserie des Tchenkov", elle s'est spécialisée dès sa fondation au IIe siècle de notre ère dans la production de bière houblonnée.
Toute une économie locale s'est développée au fil des siècles autour de ce produit, des agriculteurs céréaliers, aux brasseurs en passant par les verriers pour la mise en bouteille et les distributeurs. Longtemps, la forme de la coopérative de petits producteurs a chaîné toute cette économie mais les couteux investissements pour passer au XVIII et XIXe siècle de l'artisanat à l'industrie a nécessité des capitaux qui ont poussé à la création de la société SA Spirit Mancha. Cet énorme groupe qui dispose de son siège historique dans la ville et fait travailler les trois-quarts de la population locale (emplois direct et indirects) s'est depuis le scandale de l'alcool frelaté de Vychod développée et a obtenu le monopole de la fabrication et de la commercialisation de tous les alcools et spiritueux du pays.
250 000 habitants
Climat continental
Gentillé : Brozenik(s) et brozenička
Obrozeni est une une petite ville qui bénéficie de nombreux privilèges hérités de la période de domination lendave. Ils ont été conservés lors de la réintégration du Sewerin à la Manche. Les habitants sont exemptés d'un certain nombre de taxes. Les jeux d'argent et les commerces illicites partout ailleurs dans la région y sont autorisés (jeu d'argent, prostitution, drogue). Le nombre d'autorisation de résidence est limité d'où la taille considérablement réduite de la ville.
Mais pourquoi tout ces privilèges ? Obrozeni étant un verrou stratégique pour le contrôle du Sewerin par les souverains lendaves ils ont fait payer cher leur loyauté, même chose lors de leur fameux retournement d'alliance. Du reste, les troubles à l'ordre public sont relativement rares par rapport aux libertés dont jouissent ses habitants.