11/05/2017
22:48:39
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Sommet Youslévie-Fortuna-RSFYE à Sedjan

2022
Contexte youslève :

11 novembre 2008 au Palais de l'Union de Sedjan. L'ensemble du personnel du lieu de résidence de la Directrice de la République Fédératrice de Youslévie est en effervescence. En effet la maîtresse des lieux s'apprête à recevoir la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est ainsi que Francesca Federica di Fortuna.

Palais de l'Union

Cette rencontre est d'une importance capitale pour Leone Vaillancour. La toute nouvelle Directrice du Conseil va bientôt vivre sa première rencontre officielle en tant que cheffe d’État, c'est une occasion en or de se faire respecter aussi bien en Youslévie qu'à l'international, cependant un faux pas serait un bien mauvais départ surtout auprès de deux des pays les plus importants pour la RFY à sur la scène internationale.
De plus, il ne faut pas oublier le but initial de cette rencontre, qui est de trouver une solution aux problèmes causés par Baldassare Calabraise et son régime communiste qui continuent non seulement de sévir au sein même du territoire kronien mais qui menacent aussi la Youslévie et le Royaume-Soudé, c'est d'ailleurs pourquoi Fortuna a proposé son aide.
Avec ce sommet Vaillancour espère bien entamer un renversement de situation, en effet la Youslévie a jusque là été la victime car trop seule et pas assez développé économiquement. Mais dès leur élection, les libéraux ont entamés une réindustrialisation de l'armement du pays et ont continués ce qu'avait entamé les Écologistes d'Heran Romeretegui en s'ouvrant encore plus au monde.
En fait si un accord est conclut à l'issue de cette rencontre, la Youslévie se retrouvera accompagné d'un allié très puissant, lui-même ami avec les plus grandes puissances du globe mais confortera aussi son amitié avec un pays voisin. Rajoutez à cela un secteur militaire en pleine croissance, et la RFY pourra donc à court-terme faire armes égales voir surpasser son voisin communiste.

Leone Vaillancour

Les grilles du palais de l'union s'ouvrent et laissent passer tout un cortège de berlines et de motos officielles qui s'ouvrent pour laisser sortir les dirigeantes frialane et fortunéenne.
Leone Vaillancour, debout en haut des marches du palais, attend que les deux autres cheffes d’État la rejoignent et leur adresse un grand sourire en ouvrant les bras :

"Mesdames, soyez les bienvenues en Youslévie."
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11 Novembre 2008, Padenona, Royaume-Soudé.

Graziella avait un rendez-vous important avec la délégation Youslève et Fortunéenne en ce jour. Comme à son habitude en jours de sommets avec des nations étrangères, la Reine du Royaume-Soudé se préparait longuement, préparant déjà les cartes qu'elle pouvait abattre lors des séances, et des ébauches de discours qu'elle pourrait prononcer. Vint l'heure de prendre l'avion pour se rendre à Sejdan. Elle prit alors ses affaires, et c'est accompagné par Adolfo Carini, son Conseiller d'État chargé des Affaires Étrangères que la Reine prit alors son véhicule blindé afin de se rendre directement à l'aéroport Ugo II de Pardenona où un tarmac qui était entièrement réservé pour l'avion de la couronne frialane, propriété de la famille royale. Il n'y avait pas foule en ce jour devant l'aéroport, en effet, cette visite se devait plutôt discrète, et aucun journalistes n'avaient été conviés à prendre des photos et interviewer des passants, ou entourage de la monarque. Elle embarquait alors dans l'avion, et prit place sur son fauteuil. Il enfila alors une paire de lunettes de soleil et l'avion décollait dans les minutes qui suivent. Environ 2 heures de vol attendait la Reine et son équipe diplomatique. Arrivée à Sejdan, la Reine retirait alors ses lunettes et enfilait son écharpe et posait un joli chapeau sur sa tête, ne voulant pas porter sa couronne pour cette rencontre. Elle débarquait et un cortège l'attendait. Elle entrait alors avec Carini dans une voiture et se laissait guider par le chauffeur qu'elle saluait en Youslève. "Bonjour Monsieur". Arrivant enfin au Palais de l'Union de Sedjan après quelques minutes de route, le chauffeur sortit donc du véhicule pour venir ouvrir la porte pour la Reine, lui disant "Après-vous, Votre Altesse" dans un italien parfait. Cela fit sourire la Reine qui le remercia d'un joli sourire. Graziella s'avançait alors vers la Directrice du Conseil, Leone Vaillancour alors que Francesca Federica di Fortuna se trouvait non loin, elle attendait celle-ci.

- Mesdames, c'est un plaisir de vous rencontrer toutes deux. Je tenais à vous féliciter pour cette bataille électorale que vous avez menez, Madame Vaillancour, Le Royaume-Soudé tout entier vous félicite. C'est un honneur d'enfin pouvoir vous rencontre aussi, Signora Federica di Fortuna.

La Reine fit une poignée de main avec les deux femmes, puis attendait de se laisser guider par l'hôtesse du sommet.

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Chacun assumera ses responsabilités


Is this music ?

Il n'est pas rare pour la Sérénissime de participer à des sommets, réunions et autres entrevues à visée diplomatique avec divers états, c'est même assez commun car entrant dans le cadre de cette politique perpétuelle d'avancée du concept de coprospérité, il n'y a ainsi pas ou presque pas d'adversaire, de persona non grata, d'interlocuteurs inaudibles, à peine ces gens là sont-ils une poignée et lorsqu'un tel statut leur est adressé par les autorités républicaines il est de bon sens commun de comprendre que cela est juste et mérité. Quoi qu'il en soit, en temps normal Fortuna n'est ainsi guère à s'inquiéter pour X ou Y raisons et affiche dans ses réactions diverses et variés un flegme relatif qui en est venue à caractériser ses services diplomatiques au fil des décennies, quoique les mauvaises langues aiment aussi à dire que les défaillances de la poste y sont aussi très étroitement liés, mais ce sont là des détails peu impactants actuellement.

Car dans les faits, il convient de mentionner que à la volonté affichée de faire régner la coprospérité s'ajoute généralement une autre idée qui va de pair au sein des politiques fortunéennes, le maintient du Statu Quo, la grande stagnation des frontières, des nations dans leur incarnation physique mais surtout une association au règne de l'ordre et de la stabilité dans les esprits de la cité qui sombre. Quand à savoir si ils ont raisons ou tord de penser ainsi, l'on ne saurait le dire mais ce qui est certains c'est que les haute autorités et assurant une bonne partie, si ce n'est la grande majorité du peuple y croit dur comme fer comme étant des objectifs à l'international saint et justes à atteindre ou plutôt préserver dans ce cas ci. De manière générale les efforts déployés régulièrement dans certaines affaires vont dans ce sens et si les diplomates fortunéens ne peuvent êtres sur tous les fronts, lorsqu'ils sont déployés au casse-pipe ce n'est jamais à moitié et toujours justifié, qu'il s'agisse des tentatives de conciliation entre Listonie et ceux qu'elle avait offensé il y a quelques années, des discussions entre ONC et UA au Prodnov ou plus récemment de la reprise timide mais concrète par la signature d'accord du dialogue entre la Clovanie et la Loduarie, les exemples ne manquent pas et témoignent d'une volonté claire et affirmée de la part de Fortuna de s'illustrer comme un médiateur, un garant de la stabilité à l'international.

Cependant, tel les deux faces d'une pièce, si le dialogue est privilégiée et encouragée comme étant la carotte, les démonstrations de force et les préparatifs à la déliquescence de l'ordre afin de prévenir à l'embrasement en sont le bâton qui va avec. Comme dit le proverbe, "Les souris dansent tant que l'Aigle perché sur sa lagune somnole", il convient dès lors de s'inquiéter lorsque ce dernier s'éveille, fronce les sourcils et se prépare à plonger en piquée. Le doyens de l'époque se souviennent encore pour beaucoup des comptes qui furent demandés à la Listonie il y a quelques décennies de cela lorsque sortie de son marasme politique dans lequel elle était plongée, la Sérénissime nouvellement réformée à la suite du chaos des années trente s'en vint réclamer des comptes aux profiteurs et opportunistes, n'hésitant pas d'ailleurs à étayer la justesse de son point de vue par les cannons de ses cuirassés. Et bien que ce ne soit plus la même époque, l'on ne se préparait jamais assez à toute éventualité. Et en l'espèce, l'Aigle fortunéen se trouvait agacé et perturbé dans son sommeil depuis peu par l'agitation désagréable d'un garnement du voisinage. Le Kronos, état turbulent qui avait traversé une sanglante révolution, ou plus exactement un sanglant coup d'état de la part d'insurgés communistes qui désormais s'affairaient à régner par l'oppression et la terreur, écrasant systématiquement et sans la moindre once d'humanité toute opposition quelconque, s'étaient trouvés une nouvelle vocation plus récemment dans l'art de menacer leurs voisins qui dénonçaient allègrement ces "politiques" méprisables.

Baldassare Calabraise. Tel était le nom qui tel une migraine lancinante revenait sans cesse dans les esprits des hautes autorités fortunéennes, systématiquement sous la forme d'atrocités commises, de menaces scandaleuses proférés et aussi de décisions politiques aussi douteuses que consternante concernant l'administration du pays et la direction qu'il prenait. En d'autres termes, une véritable plaie béante qui essayait depuis quelques mois désormais d'intimider, voir de contraindre ses voisins plus fébriles à aller dans son sens, ni plus ni moins que ce détestable personnage à l'école qui cherche à dérober à son prochain son goûter dans une cour de récréation, une image enfantine mais proche de la réalité. Il y avait beaucoup à dire sur le sujet, mais si l'embrasement n'était pas à l'ordre du jour, la prévention et la symbolique eux l'étaient. En effet, le psychopathe en chef du Palais des Lumières de Pendragon, soit disant président dont la légitimité était pour ainsi dire inexistante dû à une prise de pouvoir par les armes, un règne par la terreur et une annulation pure et simple des élections nationales afin d'outrepasser leur quelconque potentiel résultats, était ainsi un sujet d'intérêt bien malgré lui. Une problématique à lui seul car si il s'affichait officiellement comme communistes, les divers signes et indices qu'ils laissaient dans son sillage et notamment dans son discours laissaient peu de cas quand au statut de mascarade qu'étaient ces affirmations là. Il n'y avait rien de rouge là dedans, à peine de la pourriture et de la noirceur. Pour autant, ses "amis" si tant est que l'on puisse les définir ainsi et non comme des outils manipulable pour faire ce qu'il entendait, ne semblaient pas se rendre compte de cet état de fait quand bien même il paraissait évident, ce qui rajoutait à la tâche de prendre des décisions plus que symbolique des contraintes non négligeables.

Mais c'étaient là des considérations qui seraient vus plus tard au sein de ce qui advenait aujourd'hui, si le sommet qui se déroulait aujourd'hui en Youslévie au sein de Sedjan était considéré par la presse comme un tour de force Youslève et plus précisément par la nouvelle présidente élue Leone Vaillancour dont tout le monde vantait l'habileté a voir su réunir autour d'une même table les autorités du Royaume Soudé, de la Sérénissime et de son pays même, la réalité des faits était plus nuancés. Pour être concret, c'était à l'initiative discrète du Doge qui par l'intermédiaire de l'actuel maître della Torre Bianca, le Vice Ministre Camberlini avait pris contact avec les deux nations voisins après avoir pris pleinement conscience des récentes difficultés qu'elles éprouvaient quand aux intimidations successives de Calabraise à l'égard de leurs pays mais surtout de leurs peuples qui étaient pour ainsi dire pris pour cible verbalement par de ce que l'on savait par l'intéressé qui ne se cachait même pas de vouloir faire pression par un lexique particulièrement violent. D'aucun dirait qu'il s'agissait là du pas de trop qui franchissait la ligne rouge, c'était certainement vrai, mais il y avait aussi assurément une accumulation qui irritait depuis un moment déjà la Sérénissime.

Toujours est-il que c'était la volonté de Fortuna que de discuter avec ses voisins de ce cas épineux, c'était nécessaire ce afin de prévenir tout effondrement de l'ordre, de la stabilité et du statu quo dans la mesure du possible. Car si à priori une action très directe n'était pas à l'ordre du jour, rien n'indiquait que la situation n'évoluerait pas dans le futur au vue du caractère imprévisible et instable du "président" du Kronos. Mais peu importait en ces prémices, car c'était désormais le bal des caméras et des appareils photographiques qui s'enchaînait afin de dénicher les images de la journée qui orneraient les unes de nombre de titres de presse. La valse des cortège officiels avait ainsi commencé après la traversée de la capitale Youslève après être arrivé en passant par l'aéroport. Et si l'attention de tout ce monde avait basculé dans un premier temps de la Présidente Vaillancour à la Reine Graziella, les objectifs se braquèrent ensuite sur la délégation fortunéenne.

Questions à destination de divers canards fusèrent alors que le Doge Sérénissime de Fortuna, Francesca Federica di Fortuna émergeait de son véhicule dans de superbes atours alliant autant l'ébène que l'albâtre et qui n'étaient pas sans rappeler les armoiries républicaines sur lesquelles régnaient ces couleurs, symbolisant autant l'équilibre que l'ordre. Un symbole jusque dans le vestimentaire, qui s'en accompagnait littéralement et physiquement d'un second majeur, en lieu et place du Vice-Ministre des affaires étrangères, ce n'était ni plus ni moins que le Grand Amiral Amadeo Dandello, que l'on savait à la tête de l'Armada Fortunéenne, mais aussi des forces terrestres et aériennes, qui secondait la tête de l'état républicain. Ni plus ni moins que le second en chef des forces armées, le message se voulait clair dans ce duo, l'Ordre devait prévaloir mais l'on n'excluait pas de recourir au bâton si cela s'avérait nécessaire afin d'imposer son maintient. De toute évidence, la patience de la Sérénissime arrivait à son terme et cette dernière entendait prendre des mesures fortes afin de faire savoir à Calabraise que les menaces, intimidations et autres atrocités qu'il commettait régulièrement de façon presque industrielle étaient désormais intolérable. Pour ainsi dire, la récréation était terminée. Fortuna, sortie de sa torpeur allait assumer ses responsabilité vis à vis du maintien d'un semblant de cordialité dans le voisinage du sud-ouest Eurysien.


Francesca Federica di Fortuna - Votre altesse, Madame la Présidente. C'est un immense plaisir que de me trouver à vos côtés en ce jour, quand bien même ce qui nous y amène n'est pas aussi réjouissant dans les faits. Quoi qu'il en soit, d'une part, Madame Vaillancour, moi même et mes homologues patrices vous félicitons pour votre victoire électorale et vous adressons nos meilleurs voeux. Dans un second temps, votre Altesse, l'honneur est partagé, cela ne fait que depuis trop longtemps que nous repoussons cette rencontre. Enfin, nous n'avons aucun doutes quand au fait que ce sommet sera des plus fascinant, mais surtout productif, c'est là l'occasion de montrer l'exemple au monde.

Une introduction brève, mais concise, ce le temps de faire bonne figure face au caméras avant que la Présidente Youslève ne guide les délégations et n'énonce l'ordre du jour.
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La Directrice du Conseil afficha un grand sourire assez forcé pour les caméras afin que les journalistes puissent capturer des images convenables puis invita ses homologues à rentrer dans l'enceinte du palais de l'Union.
Elle se dirigea ensuite, accompagné des autres diplomates et de quelques journalistes triés sur le volet, vers une grande salle aménagé pour l'occasion où en son centre se trouvait une grande table avec des petits papiers scotchés sur chaque places afin que chacun se place à un endroit précis.
Une fois que tout le monde fut assis, Leone Vaillancour se leva et pris la parole:

"Mesdames Messieurs, merci à vous tous d'êtres venus. Que vous soyez fortunéens, frialans ou youslèves, si vous êtes présents dans cette salle c'est que vous souhaitez ardemment faire progresser la coopération de notre trois pays.
Je voudrais plus particulièrement remercier Sa Majesté, Graziella IX du Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est ainsi que la Doge Frederica de Fortuna de s'être libérés afin de pouvoir être présent ce jour.
Je vous invite sans plus tarder à aborder le sujet principal de cette rencontre qui est ce que nous appelons depuis maintenant plus d'un an "la question kronienne" en Youslévie.
Laissez moi vous faire un rappel chronologique des faits. En août 2007, une crise naît au Kronos, le président de l'époque Edmundo Mancuso gère mal la situation et cause de nombreuses morts, nous ne savons toujours pas si ces morts sont liés directement ou pas au gouvernement en place ni l'exact nombre des victimes, on parle de 20 000 morts mais vous connaissez les gens comme Calabraise qui sont plutôt de genre à avoir la main lourde quand il s'agit de trafiquer les chiffres. Calabraise justement, ce dernier prend le pouvoir fin août et renverse le gouvernement en place avant d'installer ce qu'il est facile d'appeler une dictature.
Lui et ses sbires commencent par juger les membres de l'ancien gouvernement et condamnent à mort Mancuso. C'est là qu'Heran Romeretegui, mon prédécesseur, intervient et demande à Calabraise de relâcher Mancuso. De plus Monsieur Abeyta, ancien Second du Conseil et actuel Secrétaire aux Affaires Intérieures qui n'est malheureusement pas présent aujourd'hui pour des raisons de santé, propose à tout kronien souhaitant s'exiler en Youslévie de passer la frontière de ce pas.
Cela ne plaît pas aux communistes kroniens qui ont alors commencés à menacer notre pays en déployant l'armée le long de la frontière et en assassinant régulièrement des pauvres gens tentant de passer d'un pays à l'autre. Je vous passe les détailes sur les déportations au Kronos Afaréen et les autres mesures horribles prises par le pouvoir en place.
Nous voilà donc au début de l'été 2008 et le RSFYE, après une rencontre avec les représentants youslèves décident de placer de manière préventive son armée à sa frontière commune avec Kronos. Calabraise voit rouge et menace maintenant nos deux pays.
Si aujourd'hui une désescalade semble s'opérer, grâce à une entrevue débouchant sur l'installation temporaire d'un corridor de sécurité de notre côté et le retrait de l'armée de la frontière pour le RSFYE, les armées kroniennes et youslèves se font face et Calabraise continue de martyriser sa population.

Voilà, j'espère avoir été assez concise, je laisse le soin aux frialans de me reprendre si j'ai fait une erreur dans mon récit mais je crois avoir tout dit. Dans tout les cas je réitère ce que j'ai dit au début de mon propos, merci du fond du coeur et au nom de toute la République Fédératrice de Youslévie d'être venu afin de faire avancer la concorde dans le Sud-Ouest Eurysien."
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Alors que le Doge Francesca Federica di Fortuna faisait son entrée, la Reine la salua de manière amicale mais déterminée, suivant ensuite la Directrice du Conseil dans le Palais de l'Union. Elle prit alors place face à Leone Vaillancour et écoutait le discours de celle-ci. Le Royaume-Soudé devait rester impartial dans cet échange, et poser les termes d'une coopération transfrontalière avec la Sérénissime et la Youslévie. Alors que la Directrice du Conseil Vaillancour terminait son allocution, la Reine prit alors peine de retirer sa coiffe qu'elle déposait sur le table et se levait.

- Cher Youslèves, Cher Fortunéen. Nous tenons tout d'abord à rappeler à quel point nous sommes gré de revenir a Sejdan, même dans ces moments, et que nous apprécions toujours autant la gentillesse Youslève. Pour en revenir à cette coopération transfrontalière, nous validons les faits déclarés par Madame la Directrice du Conseil Vaillancour, et nous souhaitons ajouter sur cela, que nous avons tenté la négociation avec l'autoproclamé Calabraise, dès l'été 2008, nous nous sommes rendu à Pendragon, reçu par ces gens comme des malpropre, il n'a été pour lui qu'agression et vulgarisation. Celui-ci a sciemment menacé le Royaume-Soudé de conspiration avec la Youslévie, et a menacé le peuple Frialan. Pour ce faire, nous avons prit, conjointement avec le Conseil Parlementaire du Royaume-Soudé, la décision de démilitariser la frontière frialo-kroniènne afin de ne pas escalader le conflit. Aujourd'hui, nous recherchons un moyen de calmer le jeu entre le Kronos et nos pays, mais aussi le moyen de sauver les Kroniens qui souhaitent quitter le Kronos, pour des raisons bien évidente. Nous ne souhaitons pas nous porter comme garant de la liberté, et comme l'assaillant dans l'histoire, nous souhaitons juste coopérer afin de trouver un échappatoire à cette situation qui inquiète de jours en jours notre peuple, et plus précisément les sujets se trouvant dans les régions des Mella et de la Mare e Monte. Nous vous remercions pour l'écoute, et passons la parole à Madame le Doge.

Alors que la Reine terminait sa réponse, elle reprit place dans son fauteuil et sortait un carnet avec une couverture en cuir avec le sceau royal, ainsi qu'un stylo à plume afin de prendre des notes sur les dires de ses homologues.
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