À la lisière d’une forêt située au sud de la province de Sibelius, l’assassin du fjord, se restaura tranquillement dans sa résidence privée. Le cadre y est idyllique arriver à la transition entre le rude hiver qui caractérise la région et le doux printemps synonyme de récompense de la traversé de ce fameux hiver. Au Nord, un lac resplendissant d’espoir et de gaieté, submergea d’émotion les spectateurs ayant le plaisir d’assister à une telle représentation. Les rayons du soleil reflétaient sur l’eau, la neige fondait petit à petit, les carpes sautait toujours plus haut, enfin bref, au final un lac des plus typique au Finnevalta. Au Sud, une dense forêt s’étalant sur des kilomètres. Une forêt des plus étrange, des plus sinistres. Une forêt où nul ne s’y aventure. Une forêt étant le théâtre de nombreuses histoires horrifiques que l’on raconte dans la région les soirs de fête. Les légendes se rapprochent et se croisent toute sur le même point ; les aventures, dans cette forêt sont inévitablement éternelles. À l’Est, au loin, le commencement de la chaîne de montagne mythique, ayant donné le nom au pays tout entier, célébrer, même par les habitants de la province d’Einojuhani pourtant si loin de cette montagne, celle-ci est bien évidemment de la chaîne Finne. Avec de bonnes conditions météorologiques et un peu de chance, on peut même apercevoir le mont Valta, surplombant de son immensité le reste de la montagne. On se sent tellement petit face à une telle grandeur… C’est à cette période de l’année que nos chances, de l’apercevoir sont les plus grandes. Et justement, aujourd’hui, l’assassin du fjord, assit sur sa chaise fétiche, faite de bois traditionnel, dans son petit jardin désordonner, aperçu pendant quelques minutes le mont Valta dans toute sa splendeur. C'est ainsi que ce spectacle si exceptionnel le motiva à s’engager dans l’armée Finnevaltaise à l’âge de 20 ans. Il s’en est passé des choses depuis ce temps-là, songea-t-il. 10 ans plus tard, l’émotion est toujours aussi intense. Aujourd’hui, c’est son anniversaire, il a 30 ans. Grâce à cette montagnes si chère à ses yeux, il se sent un peu moins seul...
RP / Vuonon salamurhaaja / L'assassin du fjord
Posté le : 04 déc. 2022 à 20:38:14
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À la lisière d’une forêt située au sud de la province de Sibelius, l’assassin du fjord, se restaura tranquillement dans sa résidence privée. Le cadre y est idyllique arriver à la transition entre le rude hiver qui caractérise la région et le doux printemps synonyme de récompense de la traversé de ce fameux hiver. Au Nord, un lac resplendissant d’espoir et de gaieté, submergea d’émotion les spectateurs ayant le plaisir d’assister à une telle représentation. Les rayons du soleil reflétaient sur l’eau, la neige fondait petit à petit, les carpes sautait toujours plus haut, enfin bref, au final un lac des plus typique au Finnevalta. Au Sud, une dense forêt s’étalant sur des kilomètres. Une forêt des plus étrange, des plus sinistres. Une forêt où nul ne s’y aventure. Une forêt étant le théâtre de nombreuses histoires horrifiques que l’on raconte dans la région les soirs de fête. Les légendes se rapprochent et se croisent toute sur le même point ; les aventures, dans cette forêt sont inévitablement éternelles. À l’Est, au loin, le commencement de la chaîne de montagne mythique, ayant donné le nom au pays tout entier, célébrer, même par les habitants de la province d’Einojuhani pourtant si loin de cette montagne, celle-ci est bien évidemment de la chaîne Finne. Avec de bonnes conditions météorologiques et un peu de chance, on peut même apercevoir le mont Valta, surplombant de son immensité le reste de la montagne. On se sent tellement petit face à une telle grandeur… C’est à cette période de l’année que nos chances, de l’apercevoir sont les plus grandes. Et justement, aujourd’hui, l’assassin du fjord, assit sur sa chaise fétiche, faite de bois traditionnel, dans son petit jardin désordonner, aperçu pendant quelques minutes le mont Valta dans toute sa splendeur. C'est ainsi que ce spectacle si exceptionnel le motiva à s’engager dans l’armée Finnevaltaise à l’âge de 20 ans. Il s’en est passé des choses depuis ce temps-là, songea-t-il. 10 ans plus tard, l’émotion est toujours aussi intense. Aujourd’hui, c’est son anniversaire, il a 30 ans. Grâce à cette montagnes si chère à ses yeux, il se sent un peu moins seul...
Posté le : 17 déc. 2022 à 16:38:06
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Aujourd’hui, j’ai 30 ans. Déjà petit, je m’intéressais à la bagarre, aux armes, à la violence, aux meurtres, comme nombre de petits garçons. Peut-être un peu plus que les autres j'avoue... Dès l’école primaire, la seule et unique raison de mon envie de venir à l’école chaque jour était la violence. Je cherchais constamment à me battre. Cela m'a valu forcément quelques problèmes avec les adultes et mes camarades n’osaient pas m’approcher. Je me rappelle d’un beau jour d’été, c’était, si je me souviens bien la dernière semaine avant les grandes vacances, j’étais à ce moment la particulièrement énerver par un tragique événement familial, la perte d’une de mes grands-mères. Elle s'appelait Aatu, mais je l'appelais Isoäiti. Elle était encore assez jeune, elle avait 53 ans 2 mois 23 jours 5 heures 31 minutes et plus ou moins 30-40 secondes. Je sais plus exactement. En soi, je ne l'aimais pas spécialement, elle était tout le temps en train de se plaindre, elle était aigri et méchante avec moi. Ce qui m'a le plus touché ce n'est pas ça mort en soi, mais la tristesse qu'avait manifesté ma mère. Elle était dévastée. C'est cela le plus difficile quand tu perds un proche, c'est de voir ceux qui restent se décomposer de tristesse et de répandre celle-ci à tout son entourage de proche en proche comme un virus. Mais ce n’est pas le sujet. Ce jour-là m'a particulièrement marquées et à façonner le reste de mon existence. Ce jour-là m'a particulièrement marquées et à façonner le reste de mon existence. La justice ! Nous l’appelons toujours de nos vœux et nous en sommes toujours privées. Nous devons nous contenter de la loi. Que cela m’énerve ! Enfin bon. Je parle de justice, puisque cette notion a toujours été floue pour moi. Pffff… Je m’en rappelle comme si c’était hier, la provocation qu’il m’a infligé en rapport avec ma grand-mère, le bruit de son crâne se fracassant sur le bitume, le soulagement que je ressentis, puis le silence de mort qui s’en suivit. Le bruit insupportable des sirènes des pompiers et des policiers. Les sermons des maîtresse et la peur de mes camarades. Quelques jours plus tard j’appris son décès. Ce jour, si j’ai tué un de mes camarades. Les sermons des maîtresse et la peur de mes camarades. Moi en foyer. Quelle injustice ! Je n’ai rien fait de mal ce jour-là, je l’ai seulement puni de son comportement injuste. L’injuste plus l’injuste égal le juste, comme moins plus moins égal plus. Logique. D’autant plus injuste que mon père a été assassiner en prison. Néanmoins, bonne nouvelle pour moi, je me plaisais en foyer. D’autant plus injuste que mon père a été assassiner en prison. Les années passèrent ainsi. À chaque fois que je pouvais sortir du foyer, je m’arrangeais pour y rester. Avec deux trois meurtre par exemple. À chaque fois que je pouvais sortir du foyer, je m’arrangeais pour y rester. Alors que je possède un talent extrêmement rare. Quel ignorant ceux-là ! Vous comprenez pourquoi j’ai cultivé une telle haine envers le droit, la justice, les lois. Là-bas, commença un enfer pour moi. Étant bien plus jeune, plus petit, moins muscler que la plupart des prisonniers, j’étais la victime de la prison. En-tout-cas au début. J’étais victime de nombreux abus que ce soit des prisonniers, mais aussi des gardiens. Mais quel plaisir je pouvais me battre avec des personnes plus fortes. En fait, j’ai aimé mon séjour en prison. L’amusement était au rendez-vous. J’ai même eu l’occasion de tuer un prisonnier qui m’avait violé. Il s’appelait Santeri Kulmala. Il était en prison pour contrebande, m’a-t-il dit. C’était mon compagnon de cellule de mes 17 ans à mes 18 ans. Il en avait 27. Tous, c’est dérouler le même jour celui de mes 18 ans. Je me souviens parfaitement du procédé utilisé pour mettre fin à ses jours, ainsi que les sensations ressentit. Il était 6 heures 23 minutes 27 secondes lorsque que je me réveillai avec un plan en tête. Il devait payer. Ma rage était similaire au jour de mon premier meurtre. Je me suis procuré quelques jours plutôt du césium par l’intermédiaire du dealer de la prison, à un prix extrêmement élevé, payer par le vol quotidien que j’effectuais. De tous les prisonniers. J’étais particulièrement doué pour cela. Ne me demandez pas comment le dealer, c’est procuré du césium, je n’en ai pas la moindre idée et cela ne m’intéresse pas. Une fois en possession de ce métal alcalin mon plan était tout tracée. Seulement, je ne savais pas encore qui assassiner. Le jour de mes 18 ans, je le savais enfin. Santeri allait mourir. Extrêmement réactif, le césium explose au contact de l’eau, dissous dans l’eau, il produit une solution d’hydroxyde de césium et entraîne un dégagement de chaleur et d’hydrogène qui explose au contact de l’oxygène dissous. Je l’ai lu dans un livre. Il fallait seulement que je fasse avaler cela à ma victime. Il fallait dans un premier temps l’immobiliser. Facile, j’avais des cordes et du chloroforme. Je penchai pour le chloroforme, que j’avais volé à l’infirmerie. Un mouchoir imbibé de cette substance et voilà impossible qu’il se réveille. Je lui fis avaler un peu d’eau et un peu de césium et BOUM ! Il explosa ! Je rigolais à plein poumon devant ce spectacle, pendant qu'un des gardiens enclencha l’alarme pour prévenir ses collègues. Quel égayant tableau, ces tripes éparpillées sur le mur ! Après cette amusante expérience, je pensais finir mes jours dans cette vieille prison. Mais mon destin fut tout autre. Deux jours plus tard des représentants de l’armée Finnevaltaise vinrent me sortir d’ici. Raison officielle, mon transfert dans une prison plus sécurisé. Raison officieuse, j’allais suivre, comme tous les FInnevaltai et Finnavaltaise de mon âge, le service militaire nationale obligatoire, m’a t’on dit. Les deux premiers mois, je suivais les mêmes entraînements de base que mes camarades, mais au bout de deux mois, la présidente Finnevaltaise fraîchement élue, en 1999, Mme Pasi Pokka, s’intéressa à mon cas. Je fus séduit. Je le savais, c’était la femme de ma vie. Sa beauté et son charme étaient sans pareil. Une chevelure noire lisse d'une beauté inimitable, des petits yeux marron, son sourire si expressif, ses fossettes uniques et toujours, je dis bien toujours vêtue d’une longue veste en laine. Je pouvais faire n’importe quoi pour elle. Elle avait entendu parler de mes exploits en tant que meurtrier. Elle voulut me mettre à son service en tant qu’agent secret. J’acceptai sans hésiter, j’acceptai même d’arrêter de me battre pour elle. À moins qu’elle me le demande. J’étais à sa disposition. Je suivis alors une formation intense pour devenir agent secret pour le Finnevalta. Ma vie bascula penchait vers un destin inattendu…
Posté le : 27 déc. 2022 à 17:47:45
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C’est ainsi que moi criminel condamner à mort allait travailler pour les services secrets de mon pays. J’ajoute qu’à ce moment précis, je n’avais pas la moindre envie de rejoindre quelconque organisation, que ce soit étatique ou interétatique. Je pense que le but principal de ma formation était de me faire prêter allégeance non pas seulement à la présidente, mais aussi à l’Etat, au peuple Finnevaltai, tout entier. Au début, j’y allais sans grande conviction, mais au final, c’est toujours mieux de se sentir libre hors des quatre murs que l’on m’avait imposés. Même pour moi. L’enchaînement improbable des causes et des effets avait totalement changé mon destin. Premier jour au sein de la SPF, j’allais vers mes 20 ans. Après m’avoir réveillé particulièrement tôt, en tout cas plus tôt que ce qu’il devrait être autorisé, je m’habillais léger, en se beau jour printanier, et je mangeais un vieux bout de pain que l’on m’avait réservé, datée sûrement de plusieurs jours vu l’aspect cadavérique de celui-ci. Pour du pain, oui, c’est étonnant. Deux agents, qui allaient sans aucun doute devenir mes collègues, entrèrent dans ma chambre. Ils marchaient d’un pas lourd mais précis puis ils arrivèrent à mon niveau.
“Enchantée, je me prénomme Vakooja.
- Et moi, c’est Lentäminen.
- Suis-nous, m’ordonna Vakooja.”
Ils étaient tous deux parfaitement opposé d’un point de vue physique. Vakooja était petit, mince, avec de longs cheveux un peu ondulés, tandis que Lentäminen était grand, musclé, avec des cheveux relativement court et un cigarette dans la bouche. Je les suivis donc à travers un long couloir. Après quelques minutes de marche, nous arrivons devant l’infirmerie. J’entrais seul à l’intérieur, mes gardes du corps, je crois qu’ils étaient là pour cela étant donné que je connaissais déjà le chemin, attendait devant la porte. L’infirmière me demanda d’enlever mes habits pour passer une visite médicale des plus classiques au final. Elle prit ma taille et mon poids, je faisais et je fais toujours un mètre 74, je pesais environ 60 kg. J’ai grossi par la suite, mais c’était pour le boulot, on verra cela plus tard. Enfin bref, on prit ensuite ma tension, on vérifia l’état de mes oreilles, de ma gorge, de ma respiration puis de mon cœur avec l’électrocardiogramme. Après la petite visite médicale improvisée, l’infirmière m’expliqua le but de celle-ci. Je devais être en parfaite santé pour passer à l’étape suivante. Tout simplement. En sortant, je retrouvais mes escorteurs et nous continuons à traverser le long couloir. La prochaine porte que je franchis était pour que j’aille voir un zebrologue. Même musique Vakooja et Lentäminen restèrent dehors. Je passais tranquillement tout les tests qu’il me présentait avec une grande facilité. Surtout, les tests de mémoire duraient des heures. On était au milieu de l’après-midi quand je sortis de la pièce. On se dirigea ensuite vers la cafétéria mes camarades et moi. Au menu un Poronkäristys accompagné d’un Glögi Finnevaltai en boisson ainsi qu’un Valkosuklaa ja mustikkajuustokakku en dessert. Délicieux. Puis je continuai les visites chez un préparateur physique avec qui je passai des tests physiques, justement, pour me disait-il, me concocter un programme de renforcement musculaire pour répondre à la difficulter que demandait mon futur métier. Une ostéopathe et un kinésithérapeute par la suite, pour desseller de potentielle problème physique de santé. Rien de tout cela ne m'atteignit. Puis une ophtalmologiste, une dermatologue, un podologue, et même un urologue. Aucun problème pour moi. Puis je passais devant un ophtalmologue et une psychologue. J’avais quelques problèmes de bégayement, mais rien d’irréversible, par contre, d’après la psychologue, je faisais partie des uns pour cent, parmi tous les êtres humains, des plus “atteint”. J’avais visiblement pour elle un très gros problème de comportement. C’est le moins que l’on puisse dire, selon leurs points de vue. Elle me diagnostiqua comme “le non-humain”. Cette carte qu’elle me collait m’a mis particulièrement en rage, même encore aujourd’hui. J’étais peut-être le pire des psychopathes, sociopathes, j’avais peut-être une capacité remarquable de faire du mal autour de moi, je restais un humain. Je me suis senti tellement seul à ce moment-là. Trahis. Je n’avais même plus la force de lui faire du mal. J’étais détruit. Je sortis de la pièce le cœur serré et la boule au ventre... Le bâtiment où je me trouvais avec mes compagnons était tout proche de la résidence présidentielle. Après cinq minutes de voiture, on arrivait devant la magnifique résidence de ma bien-aimée. Vakooja et Lentäminen me laissaient aux gardes poster devant la grande porte d’entrée.
Lentäminen me dit assurément : “Prends soin de bien choisir tes mots et de soigner ta posture face à la présidente. Elle ne te convoque pas dans son bureau pour rigoler. Elle t’accorde son temps, prend le comme la plus belle des récompenses".
- Tout en me redressant, je rétorquais : “Je le prends comme tel monsieur.”
- “Bien, à très bientôt alors.”
Les gardes de l’entrée me firent pénétrer dans la résidence. Elle était absolument grandiose. Je me surpris en train de penser, en fait comme la présidente. Nous arrivons petit à petit, en traversant de nombreuses pièces toute décoré plus somptueusement que les autres, au bureau de la présidente Pokka. Nous arrivâmes enfin devant une mignonne petite porte. Les gardes m’ordonnèrent de frapper. J’exécutais.
“Entre , m’ordonna fermement la présidente”
J’entrai donc dans son bureau, c’était le plus beau jour de ma vie. Je ne trouve toujours pas les mots pour décrire une telle pièce. Juste fabuleux. Preuve à l’appui.
Je m'approchais de la présidente. Arrivé à sa hauteur, je me pliai en deux pour la saluer.
"Cesse tes mascarades et assis toi, je t'en prie me dit-elle froidement."
Je m’avançai avec circonspection. Puis je m’assis dans un confortable fauteuil. Une fois assis en face d’elle je ne puis m’empêcher de rougir. Elle engagea la discussion.
“Bien. Je ne pense pas que l’on t'a prévenu du motif de cette convocation. C’est très simple, à présent, tu m’appartiens dit-elle prétentieusement. Dorénavant, ta vie est sous mon contrôle, nul à part moi ne te dira la conduite que tu devras tenir. Tu n’auras plus à t’occuper d’autres choses que ce que je t’ordonnerais. Tu auras un foyer ainsi qu’à boire et à manger ne t’en fais pas. Tu devras seulement te concentrer sur mes paroles. Rien d’autre. Si une autre personne, quel qu’elle soit, cherche à te retourner contre moi en t’offrant plus que je ne te donne, viens me voir, expose moi l’offre, je la surpasserais. Je mettrais à profit t’es talent comme personne. Me crois-tu ?, dit-elle d’une voix aussi douce que le miel.”
- “Oui Mme la présidente.”
J’étais dans un état de transe absolument inimaginable. Ce qu’elle me demandais étais ce que je désirais par dessus tout dans mes rêves les plus fous.
“Bien, je vais te donner plusieurs missions dans un premier temps. Tout d’abord, tu devras suivre un rude apprentissage. Ah oui, j’oubliais, je veux faire de toi mon assassin personnel. Tes journées seront très intenses mon garçon, tu peux toujours refuser et retourner en prison, je te le déconseille.”
- Je répondis sans réfléchir, guider par mon excitation : “Je ferais tout ce que vous voudrez.”
- “Bien.”
Ces propos me choquèrent. J’étais dans un rêve éveillé. Elle m’a appelé mon garçon… C’était belle et bien le plus beau jour de ma vie.
“Bien, tu as déjà rencontré deux de tes professeurs. Vakooja t’apprendra l’art de l’espionnage, de la furtivité et de l’écoute. Lentäminen, lui, t’apprendra toutes les techniques de combat dont tu auras besoin. D’autres employé de la SPF s’occuperons de toi. Une certaine Inari t’apprendra toutes les techniques d’assassinat possible. Un certain Tuomas, ancien général militaire, t’apprendra tout ce qu’il y a savoir sur l’armée de notre pays ainsi que des cours de géographie, l’étude de tout les personnalité importante de connaître et des informations que nous disposons sur les autres Etat. J’attends de toi une conduite exemplaire avec tes professeurs ainsi que des progrès fulgurant. Sinon j’aurais vite fait de me débarrasser de toi si tu me causes trop de tort. Est-ce bien clair ? ”
- “Parfaitement clair Mme la présidente.”
- “Bien, dans un premier temps, tu partiras dans les montagnes Finne avec Vakooja pour moi. Ce sera un terrain idéal pour le début de ton apprentissage. Aller maintenant va, j’ai encore à faire aujourd’hui. Et j’oubliais, je veux que tu viennes me voir à ton retour. Je veux un rapport détaillé de ce qu’il s'est passé là-bas. Sans note bien sûr, mais cela est apparement dans tes cordes mon garçon n’est ce pas ? “
- Absolument Mme la présidente.”
- Bien, va alors.”
Je sortis de la pièce dans l'incompréhension la plus complète. J'étais l'assassin personnel de ma bien-aimée, de la présidente de mon pays. Je n'en reviens toujours pas de la trajectoire inattendue qu'a prise ma vie à partir de ce jour-là. Je n'avais cependant pas le temps de souffler les gardes me raccompagnèrent dans le chemin inverse pour quitter la résidence présidentielle. Arriver dehors Vakooja et Lentäminen m'attendait là. Nous retournons dans la voiture et nous repartons tous les trois dans le bâtiment de tout à l'heure. J’entrais dans ma chambre, puis je me jetais dans mon lit des idées plein la tête…
Posté le : 31 jan. 2023 à 21:28:37
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Je me rappelle de ce matin-là avec émotion toute particulière, un mélange d’appréhension et d’excitation, le sentiment de la peur et de l’impatience ne faisait qu’un. Je suppose que c’est ce qu’on appelle la nouveauté. Enfin, je me rappel de ce matin la car j’avais passé une nuit des plus agiter. Je ne trouvais pas le sommeil et le sommeil ne me trouvait pas non plus. À vrai dire, la journée passée la veille, était, une journée, riche en émotion. Tellement riche en émotion que même moi, un dormeur expérimenter, n’arrivais pas à trouver ce précieux sommeil. Je me levais de mon lit avec cette désagréable sensation de fatigue. Ma tête tournait, le brouillard envahissait mes yeux et mes jambes ne me répondaient pas forcément comme je l’aurais voulu. Je m’habillais, je mangeais le maigre petit-déjeuner posé sur la table de ma chambre et je partais de celle-ci avec le sentiment d’une étrange tristesse, la tristesse de quitter mon lit et de le laisser seul sans repère. Très étrange comme sensation, quand j’y repense, à mettre sans aucun doute sous le coup de la fatigue. Après avoir descendu les escaliers avec une énergie qui paraissait me quitter à chaque marche, comme les minutes s’écoulant pour nous prendre petit à petit un peu de temps de vie, j’arrivais au point de rendez-vous donner Vakooja quelques heures plus tôt, avant que l’on aille se coucher. J’étais face à une porte des plus classique qui menait certainement vers une pièce des plus classique. Juste quand je m’appretais à toquer la porte s’ouvrit grâce à l’aide de Vakooja.
“Entre mon garçon, me dit-il avec assurance”
J’entrais donc dans la salle sans trop lever la tête dans un premier temps. Quand j’eusse le réflexe de lever ma tête pour regarder autres choses que mes pieds, j’assistais à un spectacle inattendu. Je me trouvais dans une salle de commandement, il me semble, dans une pièce où des dizaines d’employés de la SPF travaillaient avec l’appui d’écran disposé un peu partout. Des montagnes de dossiers se trouvaient sur les bureaux et les coups de fils se faisaient nombreux.
Vakooja claqua des doigts pour rediriger mon attention vers lui : “Suis-moi maintenant nous n’avons pas tellement de temps à perdre.”
- “Où allons-nous demandais-je.”
Il ne me répondit pas et m’emmena vers un mur d’apparence classique. Il tapa à différents endroits du mur et celui-ci s’ouvrit pour laisser place à une entrée menant à une pièce secrète. Quand j’entrais avec Vakooja dans cette salle, je constatais la présence de Lentäminen, d’Inari, de Tuomas et surtout celle de ma présidente Pasi Pokka. Ils parlaient entre eux, debout autour d’une table, pencher sur une carte dont je ne voyais pas le contenu précis. Nous attendions, Vakooja et moi, qu’il ait fini leur discussion.
Vakooja, me rappela de nouveau à l’ordre, cette fois-ci d’une manière plus brutale : “Rehausse-toi, tiens toi droit et croise tes mains derrière ton dos, un peu de respect il y a la présidente si tu ne l’avais pas remarqué.”
Je m’exécutais, non sans gène, en espérant que la présidente ne m’avait pas vu. Vakooja, malgré sa petite taille et sa maigre corpulence, était un personnage plein de secret, dont je ne soupçonnais même pas la complexité à l’époque. Il avait des manières comparables à la douceur de celle d’une mère attentionnée mélangée à l'intransigeance d’un père particulièrement brutale. Je m’étais rendu compte de son charisme exceptionnel dans cette situation précise. Avant cela, je le voyais comme un petit humain bon à ce cacher et à espionner. J’avais tort.
Nous attendîmes encore une quinzaine de minutes, avant que la réunion entre mes différents professeurs et ma présidente se termine. J’avais mal au dos à force de me tenir droit comme un piquet et mon esprit était toujours embrouiller par le manque de sommeil. Néanmoins, je faisais un effort pour ma présidente.
Elle prit bien évidemment en première la parole : ” Bonjour, mon petit assassin, comment te portes-tu aujourd’hui ?"
Je n’eus même pas le temps de lui répondre qu’elle enchaîna.
“Si je t’ai convoquée ici, c’est que nous avons à parler mon garçon. Aujourd’hui, comme tu le sais déjà, tu vas partir dans les montagnes Finne pour commencer ton entraînement. Mais avant cela, j’aimerais te présenter notre quartier général, je devrais même dire le quartier général de la SPF. Comme tu peux le constater, c’est un endroit secret que beaucoup de personnes connaissent, mais la sécurité y ait infranchissable. Le code pour rentrée est changé tous les jours, il y a des caméras de partout ainsi que des détecteurs de mouvements pouvant traqué même la plus petite fourmi qui essayerait de s’immiscer en ce lieu. Tout ça pour dire que tu voudras ou que tu devras me parler vient me trouver dans cette salle et j’y serais sans fautes. Sauf si je suis en déplacement, réfléchis, ne sois pas aussi bête que tu en as l’air mon garçon ! Aller va maintenant, une voiture t’attend dehors ! Et n’oublie pas mon rapport.”
Vakooja et moi quittâmes la pièce. Nous fessâmes le trajet dans le sens inverse, pour, au final, quitter le bâtiment et retrouver notre voiture. Je me souviens plus ou moins de mes émotions à ce moment-là. Un manque d’envie de partir loin de ma ville pendant une durée indéterminée m’envahissait. Pour une raison qui m’échappe, cette tristesse se transforma rapidement en colère. Mes démons arrivaient et je le sentais. Une fois, dehors, je constatais avec stupeur la voiture dans laquelle j’allais passer un voyage d’environ quatre heures. Je m’attendais à une belle voiture, une voiture de sport, une limousine, au pire une berline, mais visiblement rien de tout ça. Sur le parking, une toute petite voiture, très vieille étant donné les bosses et les cratères présents sur la carrosserie, nous attendaient le moteur allumé. Le pilote était d’apparence à être une personne tout à fait ordinaire. Pas d’accessoire, de smoking, de lunettes ou je ne sais quel autre accoutrement en vue. Ma colère fut multipliée par cinq après l’analyse de la situation que je venais d’effectuer. Vakooja paraissait, lui, absolument pas surpris. Mon corps m'ordonnait de le tuer. J’en avais tellement envie. Ses aires de gentil m’énervaient encore plus. Impossible de résister. Je m’approchais de lui de plus en plus. D’un geste vif, j’essayai de porter mes mains à son cou. Je me rappelle d’une douleur extrême me traversant d’un bout à l’autre de mon corps puis plus rien. Le souvenir suivant, était, moi assis à l’arrière de la voiture me réveillant avec un mal de crâne affreux. Vakooja se trouvait à côté de moi.
“Tu te réveilles enfin petit con ! On arrive bientôt.”
- “Qu’est-ce qu’il s'est passé, demandais-je ignorant.”
- “Je vais te rafraîchir la mémoire, car visiblement tu la perdue, étrange d’ailleurs te concernant. Tu m’as attaqué sans aucune raison. Heureusement pour moi que tu es stupide. J’ai réussi à te maîtriser en un coup bien placé.”
- “Il me fait un mal de chien, votre coup soit disant bien placé.”
- “C’est mériter à ce que je sache ! Atteinte à un fonctionnaire est passible de dix d’emprisonnement, réfléchit aux conséquences de tes actes ! Heureusement pour toi que je suis sympa, j’aurai pu te tuer. Tu devrais me remercier. Et t’excuser par la même occasion petit insolant !
- “Vous êtes un peu excessif dans votre genre vous non ?”
- “Bahahaah, c’est plutôt osé de ta part, tu as essayé de me tuer, sans aucune raison.”
- “J’étais énervé.”
- “C’est bien ce que je dis. Seul l’énervement provoque l’excès. Cela vaut pour tout le monde. Bon aller, c’est fini, on est quitte maintenant.”
- “Oui monsieur.”
- “Pendant que j’y pense, à l’avenir, évite d’essayer de me tuer s’il te plaît.”
- “Oui.”
Quand je dirigeai mon attention vers la route, je m’aperçus que nous roulions sur une petite route de campagne, entrant et sortant d’une forêt de manière régulière. Quelques minutes seulement après ma discussion avec Vakooja, nous nous arrêtâmes à la lisière de cette dense forêt. À l’endroit de notre arrêt, je découvris une petite cabane fabriquée en bois, un jardin à la gauche et la forêt à la droite de celle-ci. Je me doutais qu’il y eût un endroit spécial, mais à ce moment-là, je n’apercevais rien d’autre. Cet endroit était absolument isolé, aucune habitation n’était en vue, aucune trace du passage récent d’êtres humains si ce n’est cette cabane et ce jardin. C’était un terrain de jeu idéal pour tous les enfants en quête d’aventure. Ou pour des apprenties espions...
Vakooja m'invita par la suite à m'installer dans la cabane. Celle-ci était relativement modeste et petite pour deux personnes. Pour cela, elle aurait été plus convenable. En entrant dans la baraque, je m'étonnais de constater qu'il n'y avait qu'une pièce, doté d'un lit, d'un bureau, de quoi écrire, des livres, un petit plan de travail pour cuisiner et une petite douche. Seulement cela. À la vue de cette ignominie, mon corps m'ordonnait de m'en aller le plus rapidement possible. J'allais passer des mois entiers dans la même pièce que Vakooja, 24 heures sur 24...
En parlant de Vakooja, il m'adressa la parole : "Alors, que pense tu de cette charmante petite maisonnette ?"
- "J'en dis que vous vous foutez de moi. Nous allons vraiment rester tous les deux dans une si petite pièce ?"
- "Dans un premier temps, tu vas te calmer, tu oublies visiblement, vite à qui tu parles gamin !"
- "Veuillez m'excuser, mais comprenez bien mon désarroi.
- "Eh bien pas vraiment. Qui t'a dit que je dormirais dans cette cabane ? Personne à ce que je sache, alors le problème est régler. Je te donne des cours la journée et le soir, tu es seul dans cette cabane."
- "Certes, mais il me manque plein de choses ici. Comment je me nourris, comment je conserve la nourriture, comment je bois et comment je me réchauffe en ce froid glacial ?"
- "Eh bien mon ami tout cela fait également parti de la formation par dit. Croyais-tu vraiment que tu étais logé dans un palais ? Un peu de réalisme, tu es un agent de la SPF maintenant, tu devras faire face à des situations bien plus périlleuses à l'avenir ! Le temps de ta vie ici, tu devras être capable de te nourrir seul, ça ne devrait pas être il y a une forêt proche de toi si tu ne l'avais pas remarqué. On aurait pu t'envoyer dans un désert de glace en Einohjuani ! L'eau de même, tu trouvas des sources d'eau potable dans la forêt. Pour le chauffage, il faudra que tu redoubles d'ingéniosité. Laisse libre cours à ton imagination. Quant au frigo, là par contre cela risque d'être extrêmement compliqué pour toi. Enfin bref, je te laisse t'installer, on se revoit demain matin, huit heures, prêt à commencer l'entraînement ! Sur cette bonne soirée, je te souhaite bonne chance !"
J'étais abasourdi. Je me rendis compte que ses petites vacances, dans les montagnes Finnevaltaise n'allaient pas vraiment être comme je les avais imaginées. Si on peut encore appeler cela des vacances...
Posté le : 13 avr. 2023 à 01:08:59
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Le temps était heureusement clément, ils auraient bien pu me laisser en pleine hiver, or, nous étions au début du printemps et le climat était relativement doux. Je me retrouvait donc seul face à moi-même, dans une cabane m’étant totalement inconnu, volontairement sous-équiper, à devoir chercher de quoi me nourrir du mieux que je le pourrais, tout cela sans la moindre connaissance en survit. Le début de cette épreuve m’était particulièrement harassant, dans le sens où la fatigue relative à la raclée que Vakooja m’avait infligée, était toujours bel et bien présente, elle me martelait le crâne, me faisant ressentir les battements de mon cœur à travers la longue veine traversant mon front et se terminant vers le début du creux de mon nez. En parlant du creux de mon nez, à l’époque, lors de ma première sortie, je ne possédais sensiblement pas un nez particulièrement creux. Oui, je me trouvais dans un environnement sauvage ; rempli d’animaux, eux aussi sauvages, et particulièrement agressif. Le petit jardin avait sûrement été protégé contre ceux-ci, avant mon arrivée, pour me tromper et me faire croire que je ne courrais aucun danger. Ce manque cruel d’intuitions de ma part m’a coûté d’entrée de jeu, le petit potager qui était présent derrière la cabane, et que je n’avais pas vu dès le début. Je remarquais alors l’étendue de mes lacunes et les efforts qu’il fallait que je fasse, dans les mois qui viennent. J’aurais dû faire attention bien avant à l’avidité du progrès que l’on porte, que nos sociétés portent, ce qui fait de l’humain une espèce à part dans l’évolution. À force de progrès, les tâches sont inévitablement fragmentées et lorsque l’on arrive au bout de la chaîne de fragmentation, on n’en oublie, personnellement, le début, donc les réflexes de survie, les sens animaux ou post-humain qui nous composent. Le paradoxe du progrès… Finis les pensées passagères sur les multiples problèmes sociétaux auxquels nous sommes confrontées, maintenant place à la réalité des faits. Après une première journée à aménager et ranger mon habitat, je décidais de partir dans la dense et terrifiante forêt Korpela pour y chercher de l’eau et pourquoi pas à manger même si je doutais fortement quant à ma capacité à ramener quelconque nourriture pour ce premier jour. Peut-être quelques baies comestibles déjà vues. Qui sais.
Je còmmençais à m’enfòncer dans la fòrêt, d’abòrd avec prudence, je faisais attentiòn à chacun de mes pas, òbservant avec dégòut le mòindre chàmpignòns, le mòindre incèctè, la mòindre plànte, le mòindre ê`t`rè, sûrement par peur bourgeoise de ne plus êt-re. Puis, à force de laisser le temps filer de cette manière, à fòrce d’être atòne comme je l’étais, la nuit s’attaqùait à mòi, en démultipliant mes peurs du moment. Pris de paniqùe, une soif inextingùible de fuir s’empara de moi, [niqùè la raisòn] , vive le désarois, tant pis pour le visqùeùx, le naùséeùx, vive les têtes à qùeùes, tout cela est périlleùx et soudain la lumière de lune, la lumière des d`ièùx, à la fois mèrvèillèùx et pér`illèùx jusqu’à ce `q`ù`è`…
Je me réveillais le lendemain, dans mon lit de fortune, à cause d’un joli rêve. Je rêvais de moi courant dans la forêt, libre, ne me souciant plus de rien ni de tout, tout en chassant un pélican frisé avec deux bras sautant de liane en liane… Qu’est-ce qui ne va pas sérieusement chez moi ! Pas le temps de répondre à cette question. Mon dernier souvenir, c’est moi en train de courir dans la forêt pour fuir la nuit, sortir de celle-ci, contempler la lumière aveuglante de la lune, , , puis, puis, puis, trou noir. J’essaie désespérément de trouver une réponse logique à cet événement. COmment, suis-je pu oublier, moi, hypermnésique, COMMENT est-JE pu oublier ? Je cherchais au fin fond de ma mémoire si loin que je me vis, petit en train de faire une crise somnambulisme. Cela doit être cela, je me suis endormi devant la cabane en regardant la lune puis une crise, comme je n’en avais pas fait depuis des années, c’est déclenché pour que je me retrouve au final dans mon lit. C’est sûrement ça…