Création de pays : Ordre de Wielźmin
Généralités :
Nom officiel : Grand ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin
Nom courant : Ordre de Wielźmin
Gentilé : Wielźminois, Wielźminoise(s)
Inspirations culturelles : polonaise, lituanienne, catholique
[République des Deux Nations, Ordre Teutonique, Ordre de Malte, Ordre du Temple, Chouannerie, Vendée militaire, Sanfédisme, Croix-Rouge, Emmaüs, Finance catholique]
Situation géographique :
Langues officielles : Latin, Lituanien, Polonais, Autres dialectes balto-slaves
Autres langues reconnues : Toutes les langues que Dieu a fait pour les Hommes
Drapeau :
Devise officielle : « Le Ciel pour conquête. »
Hymnes officiels :
Monnaie nationale : Lire wielźminoise = ŁW
Capitale : Vsęrad
Traditionnellement celle-ci, avec les institutions qui l'accompagnent, suit le Grand-Maître élu de l'Ordre dans son fief et se voit donc régulièrement déplacée.
Population : 4 400 000
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Généralités
Le Grand ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin est un ordre religieux et militaire catholique doté d'une souveraineté étatique et créé au XIIème siècle, ainsi qu'une organisation internationale dont les actions humanitaires sont principalement tournées vers la lutte contre la pauvreté, contre la maladie, contre l'illettrisme, dans la prévention des catastrophes naturelles, etc.
Histoire brève
Longtemps un territoire de tensions entre clans païens, Wielźmin connait une unification ainsi qu'une christianisation tardive au milieu du IXème siècle avec la conquête de Katkus Ier, chef du clan des Wielźs, et l'évangélisation de son épouse Pelagia, appelée à posteriori "la sainte patronne de Wielźmin".
L’Ordre de Wielźmin, quant à lui, est à l'origine un hôpital de campagne fondé lors des croisades est-eurysiennes par des pèlerins slaves occidentaux dans la ville fortifiée de Święta-Pelagia (Sainte-Pelagia) afin de soigner leurs compatriotes. À l’instigation de l’évêque Olaf de Raków, cet établissement est reconnu comme ordre hospitalier en 1157 par la papauté puis s'étend rapidement au pays des Wielźs dans une période de crise dynastique des souverains locaux.
Relativement stable, les changements politiques et sociaux ont été particulièrement minimes jusqu'à aujourd'hui en comparaison d'autres États occidentaux de par la fermeté exercée par l'Église. Les maigres soulèvements jalonnant l'histoire de l'Ordre n'ont ainsi que quasiment concerné des crises d'ordre économique. Seul un grand mouvement organisé au début du XIXème par des bourgeois anticléricaux influencés par les mouvements révolutionnaires de l'Ouest aura ébranlé l'Ordre de telle façon qu'il risqua de peu de disparaître. Ainsi, l'Ordre fut sauvé assez tôt par une mobilisation de la petite noblesse et de la paysannerie qui formèrent ce qu'on appelle encore "l'Armée de la Sainte Foi".
Géographie brève
Le relief de Wielźmin, faiblement hétérogène, est formé de deux grandes structures géographiques : le massif dit des Poroniecs au nord et le Grand Pâturage au sud, lui même composé de zones plus ou moins praticables, des Champs Kataulinowy au Bois des Murmures en passant par le Marais sans retour. Le point culminant du pays est la pointe de Brama-Raju avec ses 3 526 mètres d’altitude.
Évènement notable
Les Dernières Chevauchées forment une festivité s'étalant sur quatre jours et proposée aux différents acteurs du monde équestre, aux grands lignages ainsi qu'à tous les intéressés dans les centres équestres, les haras nationaux et autres hippodromes de Wielźmin. Après avoir défilés sur des ânes, les champions des différents pays concurrents s'affrontent dans une suite d'épreuves à cheval afin d'être sacré "Grand Cavalier" et de recevoir le gros de la mise jouée par les adversaires pour l'inscription.
Organisme notable
La Banque catholique de développement (KBR) est une banque multilatérale de développement fondée par l'Ordre de Wielźmin et qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays catholiques et les communautés catholiques à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle. L'objectif principal de la KBR est de rendre les pratiques financières conformes aux enseignements de la Bible ou de l'Église catholique, mais aussi à la pensée développée par les scolastiques afin de répondre aux besoins de financement des investisseurs qui rejettent la finance « classique » ou « conventionnelle ». Son fonctionnement repose sur les sept principes financiers catholiques, dits « princificats » : prohibition du court-termisme, prohibition des investissements non vertueux, obligation de privilégier l'épargne vertueuse, prohibition des profits injustes, obligation de partage des profits, obligation de transparence, obligation d'exemplarité financière.
(Droite) Hussard ailé de l'Ordre de Wielźmin, Zystow Orłowski, 1826.
Mentalité de la population :
Les Wielźminois sont profondément pieux et traditionalistes. Bien que fortement attachés à leur terre, ils ne sont pas particulièrement nationalistes, prônant plus généralement une forme de nationalisme chrétien étendu à toute l'Eurysie, voir parfois au monde. Le petit peuple de Wielźmin rejette les concepts et l'abstraction ; il est dans une relation pure, directe et charnelle avec le monde. Un dicton populaire dit d'ailleurs la chose suivante : « Les idées, ce sont les miettes de la vérité que Dieu nous a laissées, les débris de celles que nous avons brisée par notre chute du jardin d'Eden. » Se considérant comme les gardiens d'une tradition eurysio-slave et chrétienne face à une décadence de l'Occident, les frères assermentés de l'Ordre sont particulièrement impliqués dans sa politique. Les gens du peuple, de leur côté, plus éloignés de ces considérations politiques, sont souvent d'une humilité telle qu'il est difficile pour eux d'exprimer leur douleur de voir le monde traditionnel disparaître, et qui souffrent pour ceux qui restent, de ce dire qu'ils ne le connaîtront jamais, que leurs descendants devront se contenter d'un monde artificiel, dénué de toute valeur, d'espoir, et même de la simple possibilité de croire.
Place de la religion dans l'État et la société :
Le catholicisme est religion d'État et tient une place de choix dans les institutions. L'Église est responsable du culte mais est aussi en charge, au travers des frères de l'Ordre, des services sociaux, de l'instruction publique, de l'administration. Aussi il serait impensable de penser cet Ordre non concordataire sans l'Église et inversement. À la tête de l’Église wielźminoise l'on retrouve un archevêque élu par le haut clergé, sous lequel sont placés cinq évêques élus par l'ensemble du clergé, partageant le territoire en diocèses et nommant les curés des différentes paroisses.
Souvent évoqué comme « le fils dévoué de l'Église », l'Ordre de Wielźmin est une nation profondément catholique depuis la conversion des chefs slaves au milieu du IXème siècle par l'action du chef Katkus Ier et de sa femme, la très pieuse Sainte Pelagia. En dépit du développement du protestantisme au XVIème, l'Église maintint sa domination, particulièrement après la mise hors-la-loi du culte protestant. De nombreux stéréotypes dépeignent la région de Wielźmin comme une province de catholicisme dévot, traditionaliste tant en matière de mentalités que de mode de vie, mais qui est en réalité aussi bien marquée culturellement et spirituellement par des restes de cultes slaves qu'à la pointe des avancées scientifiques dans certains domaines, notamment le domaine médical. Le catholicisme sur le territoire de l'Ordre est marqué par une importante dévotion des saints locaux, ainsi que par l'importance centrale accordée à la mort et aux morts.
(Gauche) Frères sergents de l'Ordre dans le Bois aux Murmures, 2009.
(Droite) Frères hospitaliers de l'Ordre au Prodnov, 2007.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
L'Ordre est une autocratie élective, théocratique et organique. Le grand maître est supérieur général et chef suprême de l'Ordre. Il reçoit après son élection la bénédiction pontificale. La grande maîtrise est exercée par un voïvode (chef d'une voïvodie) qui est donc issu de la noblesse et élu à vie parmi les sept voïvodes par une assemblée constituée de chevaliers de l'Ordre, de prêtres, de baillis communaux et de représentants de communautés de métiers, les corporations. Ce grand maître de l'Ordre de Wielźmin nomme personnellement cinq hauts dignitaires, eux-mêmes entourés de spécialistes, afin de pouvoir, tout en étant conseillé, déléguer une partie de ses responsabilités.
Principaux personnages :
Chef d'État
Les hauts dignitaires de l'Ordre
Les sept voïvodes de Wielźmin
Chef de l'Église
Les cinq évêques de Wielźmin
Politique internationale :
L'Ordre de Wielźmin intervient ponctuellement par des missions de secourisme d’urgence lors de catastrophes naturelles, ou d’aide humanitaire envers les réfugiés lors de conflits armés. Actuellement présent sur tous les continents, il aide, par ses propres moyens à la réalisation d'Auberges Hospitalières, lieux caritatifs à multiusage afin de loger, nourrir, habiller et éduquer les indigents et autres nécessiteux. Bien que fortement catholique et traditionaliste, l'Ordre exerce une certaine politique de neutralité vis à vis des populations auxquelles il porte secours. Mais restant tout de même chrétien et prosélyte, l'Ordre n'hésite pas à évangéliser aux quatre coins du monde, pratiquant, en plus d'une forme d'entrisme, diverses stratégies de conquête religieuse pacifique. Avant-garde du catholicisme dans l'est-eurysien, c'est tout récemment que l'Ordre a cherché à se réconcilier avec les différents patriarches orthodoxes de la région, ayant parfois puni militairement au long de son histoire leurs Églises pour prétendue hérésie. Enfin, Wielźmin est restée et semble vouloir rester à jamais la fidèle de la papauté. Ayant déjà donné bon nombre de papes, l'Ordre représente l'une des ailes les plus traditionalistes et conservatrices de l'Église, notamment sur les plans liturgique, institutionnel et spirituel.