09/03/2015
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Aide Militaire à Port-Hafen.

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MISSION : PORT-HAFEN


SAINT-MARQUISE AU SOUTIEN DE LA RÉPUBLIQUE HAFENOISE


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L'Armée saint-marquoise à Port-Hafen.

LE 16 MAI
Comme l'avait été prévu, le contingent militaire en provenance de la Base Militaire Alpha de Barthelemew, arriva sur le sol hafenois, à Port-Hafen.
Accueilli comme l'avait annoncé, le chef du gouvernement provisoire, José Esteban, le groupe de soldats de Saint-Marquise était là pour montrer que leur pays était une puissance mais aussi pour montrer que la République de Saint-Marquise était en soutien stratégique pour garantir la paix.

Cet aide était une réponse en guise d'amitié saint-marco-hafenois, elle répondait surtout à un appel à l'aide que Saint-Marquise ne pouvait pas ignorer.

Le Général Hopstrader s'était porté volontaire pour venir avec ce régiment afin de rencontrer en personne José Esteban, au nom de la Présidente de la République, Isabelle Deprey et au nom du gouvernement saint-marquois.
Il voulait que sa présence montre un signe fort entre ces deux nations, militairement parlant, mais il savait pertinemment que la venue des militaires saint-marquois dans la République Hafenoise n'était rien d'autre qu'un moyen de dissuasion voulue par la Grande Assemblée.
Il savait que tout ce stratagème ne devait en aucun cas se résulter par un conflit de grande envergure mais il était confiant sur cette volonté de rester pacifique.

Sorti de l'avion, habillé de l'uniforme officiel de l'armée saint-marquoise, le Général Thierry Hopstrader allait à la rencontre de José Esteban qui était là pour l'accueillir.

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Le Général Hopstrader sur le sol hafenois.


GÉNÉRAL THIERRY HOPSTRADER
"Monsieur Esteban, au nom de la Présidente et de la République de Saint-Marquise, je vous remercie de nous accueillir sur votre sol."
D'un serrage de main, le général était content de l'accueil promis par le représentant de la République Hafenoise.
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MISSION : PORT-HAFEN

Monsieur José Esteban et le Capitaine Kaapro accueillent l’armée saint-marquoise


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L’amitié pharo-hafeno-saint-marquoise se consolide dans la tourmente, pouvait-on lire en Une d’un tabloïde du Syndikaali pour commenter les événements du 16 mai 2009. Si jusque là l’armée pharoise était la seule installée sur le petit territoire hafenois, depuis le départ des troupes coloniales, un second protagoniste a été cordialement invité à se joindre à la danse : le voisin saint-marquois.

Une invitation rédigée par le Président de la République et maire de la Commune, monsieur José Esteban, au nom des liens qui unissent leurs deux territoires très proches géographiquement et économiquement. Dès sa création, la petite république de Port-Hafen a pris conscience de son faible poids sur l’échiquier politique international et privé du soutien de sa métropole, a dû se tourner vers de nouveaux alliés, en le Pharois Syndikaali et la République de Saint-Marquise.

Incapable d’entretenir en propre une armée de défense, Port-Hafen a délégué sa sécurité à l’ami Pharois, premier soutien de l’indépendance et qui a, le moment venu, su accompagner les Hafenois en nouant à leurs côtés des alliances régionales afin de favoriser leur autonomie. Le mariage est à présent consommé et si le Syndikaali se contente de verser des aides au développement et de payer les salaires sur sa base militaire, c’est vers Saint-Marquise que Port-Hafen s’est tourné pour avoir accès à un vaste marché de biens et de services.

Les deux territoires sont donc intimement liés l’un à l’autre, puisque c’est grâce à la générosité de la République de Saint-Marquise que celle de Port-Hafen peut aujourd’hui maintenir un niveau de vie stable et prospère, sans craindre les pénuries alimentaires ou d’énergie. Côté Pharois, les cargos du Syndikaali qui voyagent vers Saint-Marquise, l’Aumérine et tout le reste de l’Aleucie organisent en général une escale à Port-Hafen où la base militaire du Syndikaali est un acheteur régulier de produits exportés du pays.

Économie saint-marquoise, armée pharoise ? La donne pourrait être en train de changer car au vue de la menace que représente le gouvernement terroriste du Pontarbello dont les forces militaires ont récemment assassiné plusieurs ambassadeurs dont celui de la République Hafenoise, son président monsieur José Esteban a cru bon de renforcer la sécurité de ses côtes en proposant l’hospitalité à un contingent militaire saint-marquois.

Une opération de dissuasion assumée, qui vise non seulement à balayer les potentielles prétentions de l’Etat terroriste du Pontarbello, mais également à réaffirmer l’amitié de Port-Hafen avec ses voisins aleuciens. Si pour le moment la République de Saint-Marquise est un allié naturel en raison de la proximité de leurs territoires, nouer de nouveaux liens avec le Reynaume aumérinois est en discussion. L’Aumérine s’était en effet portée volontaire, dès la naissance de la jeune République de Port-Hafen, pour lever un certain nombre de taxes touchant les produits de première nécessité afin de permettre au nouvel Etat de ne pas voir ses prix s’envoler en raison de l’inflation.

Faut-il s’attendre à un triptyque Pharois-Aumérinois-Saint-Marquois ? L’Amirauté du Syndikaali, en tout cas, n’y ferme pas la porte.

« Saint-Marquise et le Reynaume d’Aumérine sont des alliés naturels pour le Syndikaali, fiables et droits avec leurs valeurs, chacun l’a prouvé à de nombreuses reprises. Rapprocher nos état-major serait à n’en pas douter un grand pas fait en direction de la stabilité du continent aleucien. »
Pour l’heure cependant, il est temps d’accueillir le Général Thierry Hopstrader au son de l’hymne saint-marquois. Sur le tarmac du petit aéroport militaire pharois, le président José Esteban et le Capitaine Kaarpo, officier supérieur de la base, accueillent ensemble le représentant des forces militaires de la République.

Tandis que l’officier Pharois reste en retrait, c’est José Esteban qui s’avance, main tendue.

« Général, c’est pour moi un honneur de vous accueillir ici. J’espère que vous avez fait bon voyage. »
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MISSION : PORT-HAFEN
(Partie 2)


UNE ALLIANCE NÉCESSAIRE


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Le Général Hopstrader, regardant l'alliance en Aleucie se produire.

LE 16 MAI
Voyant que tout contingent saint-marquois était sur place, le Général Thierry Hopstrader savait qu'il était important de concilier les liens entre les nations qui veulent aider les autres États dans le besoins.
Il répondit à la parole faite par José Esteban, tout en regardant le Maire et un capitaine pharois, le Capitaine Kaarpo :

GÉNÉRAL THIERRY HOPSTRADER
"Je vous remercie, Monsieur Esteban, nous avons fait un excellent voyage, mais vous savez que la République Hafenoise et Saint-Marquise n'est pas si éloignée. Mais dans tous les cas, la Grande Assemblée nous a donné son aval pour vous garantir la paix ici."
Le Général Hopstrader était très impatient de continuer les discussions avec l'état-major pharois.
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MISSION : PORT-HAFEN

Esteban à la croisée des chemins

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Esteban
: Vous pourrez remercier la Grande Assemblée, monsieur le général, et j’en ferai autant pour ma part. A Port-Hafen, nous avons conscience de la modestie de notre territoire, et nous savons apprécier la valeur des mains tendues, comme la vôtre aujourd’hui.

D’un geste, José Esteban invita l’officier Pharois à s’avancer à son tour. Celui-ci serra également la main du saint-marquois.

Karrpo : Capitaine Kaarpo, de la marine pharoise, enchanté de vous rencontrer. Vos hommes pourront loger sur notre base le temps que se mette en place une installation plus pérenne.

Esteban : J’ai appelé le Capitaine Mainio ce matin, ainsi que monsieur Edmundo Estrella, le maire de Porto Mundo, la président de l'Université Générale d'Albigärk, le Gouvernement révolutionnaire de Jadida et Son Excellence le Gouverneur O Prefeito en Afarée pour les prévenir de mes intensions prochaines. Je pense qu’il est important d’en informer également Saint-Marquise, si vous voulez bien me suivre… ?

Il invita le général Thierry Hopstrader vers l’un des bâtiments en dur de la base militaire pharoise, qui pouvait accueillir une salle de réunion ou de conférence.

Esteban : Nous pensons qu’il est temps de donner un nouvel élan au décolonialisme sur la scène internationale et je sais que Saint-Marquise est attachée à ces valeurs, mais considérant votre appartenance à l’ONC, je ne voulais pas vous mettre dans une situation délicate sans en discuter avec vous avant. Nous savons que l’éjection de l’Alguarena de la tête de l’organisation a été un tournant important pour l’ONC, mais elle en reste membre et son poids est non-négligeable. Malheureusement, nous devons nous rendre à l’évidence, par son soutien affiché à un Etat terroriste, l’Alguarena n’est plus digne de confiance et je ne compte pas retenir mes mots, lorsqu’il s’agit de porter la vérité sur les crimes du Pontarbello. Je souhaitais simplement être certain que cela nous vous mettrait pas en porte-à-faux vis-à-vis des autres nations de l’ONC qui, pour la plupart, n'ont pas encore pris de position officielle vis-à-vis des crimes de guerres commis par cette micro nation. Le cas échéant, il sera peut-être nécessaire de prendre la parole pour réaffirmer, aux côtés de Port-Hafen, notre attachement à la démocratie et aux libertés individuelles, ainsi qu'à la diplomatie internationale.
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MISSION : PORT-HAFEN
(Partie 3)


IMPENSABLE VÉRITÉ


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L'Armée Nationale saint-marquoise, surveillant Port-Hafen.

LE 16 MAI
Les mots prononcés par José Esteban paraissaient pour le Général Hopstrader comme une certaine évidence malgré que Saint-Marquise fasse encore parti de l'ONC. Il prit la parole afin de donner une réponse concise à son interlocuteur hafenois.

GÉNÉRAL THIERRY HOPSTRADER
"Monsieur Esteban, nous avons vu que l'Alguarena serait devenu plus menaçant envers les convictions que la République de Saint-Marquise défend de tout son âme.
L'action du Pontarbello est considérée comme une atteinte à la liberté et devrait être arrêtée mais je ne voudrais pas vous lancer dans un conflit interminable.
Ce qu'il serait, à mon avis, c'est que l'Armée Nationale saint-marquoise reste jusqu'à ce qu'un pacte de non-agression soit signé entre le Pontarbello et la République Hafenoise, et Saint-Marquise y veillera."
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Esteban : La question des moyens est sans nulle doute la plus épineuse et Port-Hafen n'a de toute façon pas la prétention à représenter une force militaire armée. Notre arme est la diplomatie et l'alerte de l'opinion publique. En nous engageant sur le chemin du décolonialisme, nous montrerons qu'une autre voie est possible pour celles et ceux qui souhaitent s'affranchir de la domination des Empires, sans pour autant devoir pour cela sombrer dans la plus abjecte et brutale des dictatures.
Disant cela, il prit place à la table où il invita à s'asseoir également ses homologues.

Esteban : Je doute de la viabilité d'un tel pacte. Le destin funeste de notre ambassadeur témoigne de l'incapacité de la junte à entretenir la moindre diplomatie respectable. La paix sera possible lorsque la tête de Sapateiro aura roulé dans la poussière, ce qui ne devrait guère tarder. Les échecs manifestes du Pontarbello à se penser comme autre chose qu'une succursale violente des Îles Fédérées précipiteront sa chute à termes. L'être humain ne se satisfait pas éternellement de l'injustice et de la brutalité.
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MISSION : PORT-HAFEN
(Partie 4)


NOUVELLE STRATÉGIE


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Le Général Hopstrader, expliquant sa nouvelle stratégie.

LE 16 MAI
Le Général Hopstrader savait ce qu'il avait exposé était impensable à réaliser et il le reconnaissait.
Voyant ce qu'avait dit José Esteban, Thierry Hopstrader reconsidérait une nouvelle stratégie avec en tête les moyens défensifs de la République Hafenoise.

GÉNÉRAL THIERRY HOPSTRADER
"Je comprends tout à fait, Monsieur Esteban, ce que je vous ai proposer tout à l'heure était, je dois l'admettre, un peu prétentieux. Mais tuer ce Sapateiro, n'est pas une solution pour garantir la paix dans cette région.
Ce qu'il faudrait, serait un moyen de pression contre lui pour éviter un bain de sang, car si vous projeter un assassinat contre lui, le résultat risquerait d'être différent de ce que vous escomptiez."
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