Etude des diasporas et minorités (2ème partie) :
Communauté Maktoise : 350 000 ressortissants. Nulle surprise, la diaspora maktoise est l’une des plus nombreuses parmi celles que compte le Lofoten, de par l’histoire étroite et intimement liée entre ces deux pays. Ici bien entendu sont uniquement comptés les citoyens de la République de Makt qui sont venus s’installer après la guerre d’indépendance et la proclamation de la naissance des Provinces-Unies par la signature de la Charte d’Union.
Au début, c’est surtout l’exode inverse qui se produit, de milliers de loyalistes fuient les colonies maktoises nouvellement indépendante, et rentrent au Makt. Ce dernier digérant fort mal la perte de son protectorat et de ses comptoirs coloniaux, s’abstient de tout contact diplomatique avec ses anciens frères du continent aleucien au moins jusqu’en 1820, soit près d’un demi siècle après la fin de la guerre. A partir de cette date, les deux pays entament la normalisation de leurs relations puis entament une lente réconciliation qui aboutit en 1850 au Traité de Reconnaissance et d’Amitié Bilatéral.
Ce traité scelle définitivement les liens historiques et privilégiés qu’entretiendront les deux pays pour les siècles à venir.
En effet, les Maktois et les Lofotens sont un seul et même peuple, et ont des racines familiales de part et d’autre de l’océan, aussi les échanges de biens et de personnes ainsi que les interactions diplomatiques, culturelles, commerciales bien entendues et même militaires sont très nombreuses. Des relations très étroites qui ont conduit nombre de Maktois à s’exporter vers leurs anciennes terres coloniales, en majorité des étudiants, mais également beaucoup de rapprochements familiaux également, la réciproque étant vraie également du côté aleucien.
Il existe de très nombreuses entreprises et corporations lofotènes ayant investi en Makt, et vice versa. Aussi la mobilité interprofessionnelle est très forte entre les 2 pays. La diaspora lofotène à Walden, la capitale de Makt, est tout simplement la plus importante du pays.
Les Maktois sont davantage représentés dans les provinces du nord et du centre du pays, que dans le sud. En effet, les Maktois parlent essentiellement le Norvégien et le Norrois, des langues davantage usitées et comprises dans les terres septentrionales Lofotèns.
Drapeau du Protectorat des Colonies Maktoises du Lofoten, aussi appelée les Trois-Colonies, ou bien encore tout simplement le Protectorat, et qui flotta pendant près de deux siècles au dessus des terres de la Nord-AleucieD’ailleurs leur contribution linguistique au maintien de la langue norvégienne est extrêmement appréciée. Contrairement aux autres diasporas, excepté les Pharois bien entendu, les Maktois apprécient les milieux ruraux et les petites villes, même si les étudiants quant à eux plébiscitent davantage les grandes métropoles.
Cette situation privilégiée de la diaspora Maktoise est encouragée par de nombreuses mesures incitatives exceptionnelles dont ils sont les seuls à bénéficier : absence totale de visa ou de titre de séjour, ils sont les seuls à pouvoir s’installer et immigrer légalement sans aucun permis de travail ou autre, il existe une équivalence des diplômes et certifications pour presque la totalité des cursus universitaires et scolaires. Contrairement aux autres ressortissants étrangers, ils sont les seuls à pouvoir voter aux élections locales sans avoir la nationalité lofotène, et enfin, les Maktois peuvent réaliser des achats immobiliers sans restriction, et prétendre à bénéficier du système de sécurité sociale du Lofoten si ce dernier est plus avantageux sans avoir cotisé. Des avantages extrêmement généreux, qui suscitent d’ailleurs beaucoup d'amertume et de rancœur parmi les autres communautés et diasporas.
Le mouvement souverainiste du Køenig Halfgård avait même suggéré un temps l’idée d’une union transfrontalière et de la Création d’un Commonwealth afin de réunir Makt et le Lofoten au sein d’une même entité politique, bien que conservant tous deux leur autonomie et indépendance (avec un désir secret de réunification). Un projet qui a peu de chances d’aboutir au vu des réticences des populations des deux pays respectifs.
Communauté Kah-tanaise : 315 000 ressortissants. La communauté kah-tanaise immigrée aux Provinces-Unies, est un sujet complexe qui a évolué au fil des siècles. Les premiers immigrants des Communes du Grand Kah sont arrivés massivement dans le Lofoten dans les années 1850-1870 pour travailler notamment dans les mines d'or et de fer, les chemins de fer et les complexes industriels du Sutherlands. Très nombreux, ils ont été confrontés à des discriminations et des violences, car on considérait à l'époque que les Kah-tanais étaient des révolutionnaires-anarchistes en puissance, et qu'ils chercheraient à renverser le gouvernement fédéral par leur surnombre, et qu'en cas de "rébellion" la Milice serait totalement dépassée et ne pourrait pas contenir l'insurrection. Un mythe populaire qui malheureusement s’étend et diffuse parmi toutes les strates de la société, et jusqu'au sommet des catégories sociales. En 1879, la loi "Grand Kah Immigration Act" est voté et restreint très fortement l'immigration kah-tanaise.
Malgré ces obstacles, la communauté kah-tanaise a persisté et s'est développée. Fort laborieuse, très solidaire et peu propice à se plaindre malgré des traitements iniques, les immigrants kah-tanais ont créé des quartiers dans les grandes villes du Lofoten du Sutherlands et du Midlands qui les accueillaient, comme Port-Saint-Anne, Lübeck, Pembertøn et Fort-Saint-Augustin où ils ont fondé des entreprises et des organisations communautaires très bien organisées. A Pembertøn, ils ont fondé leur propre "ville" que l'on appelle de manière plus ou moins officiellement les "Communes du Petit Kah".
Les Kah-tanais ont également joué un rôle important dans le développement de l'agriculture et dans l'industrie de la pêche côtière aux Provinces-Unies, sans qui la main d’œuvre locale n'aurait jamais pu être suffisante pour compenser et soutenir la fulgurante croissance de l'Etat Nordique
Au cours des dernières décennies, la communauté kah-tanaise dans les Provinces-Unies a continué à croître en raison de l'augmentation des flux migratoires économiques et des politiques d'immigration plus favorables, notamment grâce à l'abrogation en 1956 du "Grand Kah Immigration Act" de 1879.
Malgré tout, ils sont obligés, comme tous les immigrants extérieurs au continent aleucien, excepté les Maktois bien entendus, de se soumettre au processus d'immigration légale qui consiste à passer le parcours et l'épreuve de l'île de d'Ásólfsstaðir, au large des côtes de Pembertøn, la porte d'entrée dans les Provinces-Unies.
La minuscule petite île d'Ásólfsstaðir où ont transité des centaines de milliers d'immigrants entre 1830 et 1971, date officielle de sa fermeture administrative.Les immigrants kah-tanais ne sont alors plus les mêmes qu'au 19ème siècle. Très souvent bien éduqués, ils possèdent des compétences hautement qualifiées, ce qui les rend importants voir indispensable pour l'économie lofotène, jusqu'à concurrencer sérieusement la communauté Jashurienne dont l'importance décroit au fur et à mesure des années. Malgré tout, la défiance existe toujours et se manifeste parfois de manière pernicieuse. Si les chercheurs Kah-tanais sont évidemment les bienvenues dans le domaine de la recherche privée et universitaire, ils restent néanmoins fort peu nombreux dans les domaines sensibles, notamment militaire ou les nouvelles technologies, où on leur préfère des Alguarenos ou des Jashuriens, plus proches idéologiquement des Lofotens.
Mais le trait d'union et l'un des points communs les plus importants entre les diasporas jashuriennes et kah-tanaises sont qu'ils continuent à influer de manière significative à l'économie et à la démographie du Lofoten contribuant au multiculturalisme et à l'esprit de tolérance qui a diffusé depuis près d'un siècle, malgré des hauts et des bas, et des défis politiques qui n'ont pourtant pas entamé le désir des Kah-tanais à s'insérer dans la société progressiste Lofotène.
Communauté St-Marquoise : 285 000 ressortissants, presque autant que les Maktois. Les Saint-Marquois sont évidemment nombreux depuis les débuts de la fondation des Provinces-Unies. De par leur proximité culturelle et géographique, les habitants de Saint-Marquise sont légions et fréquemment invités à venir tenter l’aventure lofotène tous les ans. En plus de partager les mêmes langues, exceptés le Norrois bien entendu, les étudiants Saint-Marquois se portent très souvent candidats à l'expatriation afin de profiter de nombreux programmes d'échanges universitaires, à l’image de leurs homologues maktois.
L’Université des Sciences d’Oxenfurt dans la Province de Kaedwen est l’établissement d’enseignement supérieur le plus réputé de toutes les Provinces-Unies. Située à la frontière entre le Midlands et le Northerlands, l’école fondée en 1635 par un professeur de mathématiques et d’astronomie Maktois, Rasmus Åldeberg, attire les meilleurs talents du monde entier.
En outre, les Saint Marquois bénéficient d’un autre avantage substantiel, l’absence de visas ou de titres de séjour, ce qui a pour effet de densifier les transferts de populations entre les deux pays, et de fluidifier les échanges, dans un sens comme dans l’autre.
Les Saint-Marquois sont généralement des travailleurs très qualifiés, notamment dans le tertiaire, s’établissant préférentiellement dans les grands centres urbains et les villes moyennes, telles que Lübeck ou Fort-Saint-Augustin. Il existe un quartier historique saint-Marquois dans la capitale, appelé Little-Norland, connu pour ses boutiques chics, ses commerces onéreux, et ses belles demeures de style post-colonial, où y vit encore pas mal de descendants des familles de Saint-Marquise de l’époque coloniale.
Rangée de maisons typiques post-coloniales de Little-Norland, devenu l'un des quartiers les plus chers de la capitale LofotèneDe manière générale,on trouve une grande proportion de ressortissants de Sainte-Marquise dans les provinces du Sutherlands, du Midlands, et également jusque dans le Northerlands, spécifiquement dans la ville d’Ingebørg situé sur la côte est, séparé de l’île de Norland par le détroit du passage de Barthélemy, distant d'à peine de 200km. La communauté saint-marquoise est extrêmement discrète et ne suscite aucune réaction particulière, à part un sentiment généralisé de sympathie, pour un peuple dont les membres sont considérés comme des cousins proches. A savoir qu’à l’époque coloniale, si les Saint-Marquois ne prennent pas explicitement fait et cause pour les rebelles indépendantistes face aux troupes loyalistes, ils les soutiennent notamment économiquement et logistiquement. Au sortir de la guerre, Saint Marquise devient par ailleurs le premier partenaire économique et commercial des Provinces-Unies. Ces liens privilégiés perdurent encore aujourd’hui.
Communauté Youslève : 170 000 ressortissants et elle est constituée en majorité de Vasques, une ethnie minoritaire en république de Youslévie, persécutée et mal considérée dans son pays d’origine. Elle émigre massivement dans les provinces-unies dans la seconde moitié du 19ème siècle, où elle reçoit un accueil plutôt mitigé, voir froid, malgré la politique d’ouverture affichée par les autorités fédérales de l’époque. En effet, les Vasques arrivent à une période où les vagues migratoires sont légions, et les Lofotens sont de base suspicieux et méfiants envers les Eurysiens envers lesquels les tensions sont croissantes. Ils ont déjà maille à partir avec les Pharois qui s’installent sur leurs côtes et qui conservent leur mode de vie, et voilà qu’une autre peuplade d’Eurysie Centrale débarque, parlant une langue inconnue, et qui semble avoir vécu déjà de nombreux tourments et a été visiblement mis à rude épreuve. Leur aspect n’était clairement pas engageant, et les Lofotens refusent dans un premier temps que ces nouveaux immigrés eurysiens s’implantent trop proches de leurs habitations.
Malgré tout, les Vasques et Youslèves, sont rarement refoulés et après être passés obligatoirement par l'île d'Ásólfsstaðir. En effet, après vérification de leur identité et de toutes les formalités administratives d'usage, ils doivent se soumettre à un examen médical approfondi, tant physique que psychique, ainsi qu'une enquête de moralité, un test de langue, et de très nombreuses vérifications qui peuvent parfois durer des jours pendant lesquels ils sont installés dans des bâtiments-dortoirs, ou bien des cellules pour les cas dits problématiques.
Le Grand-Hall du bâtiment principal d'Ásólfsstaðir, dans lequel sont rassemblés les immigrants, une fois que leur dossier a été validé par les services fédéraux de l'immigration.
Une fois l'épreuve d'Ásólfsstaðir passée, les Youslèves qui débarquent sont bien souvent perdus, désorientés, et on n'hésitent pas à les entasser dans des quartiers déshérités de la capitale fédérale de Pembertøn, alors en pleine révolution industrielle et qui connaît une expansion phénoménale comme on en rarement vu. La métropole lofotène, devient peu à peu une véritable tour de Babel, avec ses quartiers d’immigrés. C’est donc non loin de Jashuria Town que la municipalité pembertønnaise choisit d’installer les immigrés Youslèves, dans des conditions précaires, à la limite de l’insalubrité.
Mais les tensions ethniques finissent par s’apaiser, et laissent la place à de la mansuétude quand les habitants de Pembertøn s’aperçoivent que les Vasques, en plus d’être travailleurs et de se tuer à la tâche, partagent leur goût immodéré des bonnes choses. Le quartier finit par être renommé Youslevia, et devient un lieu haut en couleur, siège de beaucoup de manufactures textiles, qui ont depuis fermées et laissé place à des restaurants, des galeries d’artistes, des salles de spectacles…etc. La communauté Youslève n’a pas échappé au phénomène de gentrification, et s’est intégrée et disséminée dans la société lofotène, car les Vasques ont depuis trouvé la paix, la dignité et la considération dont on les avait privé jusqu’alors dans leur pays d’origine.
Petite particularité, les Vasques sont très nombreux à s’être engagés dans les forces de police fédérale et provinciale, soucieux de démontrer aux Lofotèns leur désir de défendre leur nouveau pays d'accueil, et également probablement parce que ces emplois ne nécessitaient pas ou peu de compétences particulières.
Des immigrants Youslèves en transit sur l'île d'Ásólfsstaðir, regardant la ville de Pembertøn comme leur future terre promise. Communauté Loduarienne : 150 000 ressortissants. Aussi curieux que cela puisse être, les Loduariens sont nombreux à s’être installer dans les Provinces-Unies, enfin les anciennes générations et leurs descendants seraient plus exact, car bien entendu depuis l’avènement du régime communiste ultra autoritaire mis en place en Loduarie, les flux migratoires entre les deux pays se sont taris, pour ne pas dire qu’ils désormais quasi inexistants.
C’est d’ailleurs une longue litanie d’évènements tragiques dans l'histoire de ce pays d’Eurysie Occidentale qui chasse et provoque ces afflux massifs de réfugiés loduariens, qui fuient alors en hâte successivement la chute de l’ancien régime libéral et capitaliste à partir de 1999, puis la guerre civile opposant les fascistes et les militaristes, qui précèdent l’avènement de la dictature socialiste en 2002 que tout le monde connaît aujourd’hui.
Craignant et à juste titre, les futures persécutions voir exécutions que les révolutionnaires fanatiques et les extrémistes de tout bord leur réserve, ils embarquèrent souvent avec le peu qu’ils avaient sur eux, notamment par navires-cargos entiers pour les plus modestes (boat people) et pour les plus aisés, par avion ou d’autres moyens plus onéreux. Car oui, ce sont d’abord très logiquement les classes plus aisées, l’aristocratie, la bourgeoisie, les commerçants et petits propriétaires terriens qui s’enfuient massivement de Loduarie, ce que l’on pourrait qualifier de l’une des plus grande hémorragies démographiques et fuite des cerveaux que le pays ait connu, et qui le marquera durablement pour les années à venir, ramenant le pays au quasi âge de pierre.
Pour les Loduariens les plus modestes, la traversée et le trajet jusqu'en Lofoten est très périlleux et peut se terminer tragiquementDe plus, les intellectuels, les artistes, et les hauts fonctionnaires qui ne partagent pas les “idéaux” révolutionnaires ou tout simplement les modérés qui sont effrayés par la radicalité du régime auront alors peu de temps pour réagir. En effet, depuis la période du Grand Repli et la célèbre doctrine “Lofoten First” edictée par le Chancelier xénophobe Vållenberg et encore en vigueur aujourd’hui, la nouvelle politique étrangère des Provinces-Unies consiste à refuser systématiquement l’entrée sur son territoire aux ressortissants quelqu’ils soient de dictatures marxistes, anarchistes ou révolutionnaires, sans dérogation possible. Et à l’heure actuelle, deux pays sont actuellement visés par une telle interdiction : le Kronos et la Loduarie.
Pendant les quelques semaines qui suivent la Révolution Loduarienne, des milliers de Loduariens profitent alors de la complexité et de la lenteur du système juridique lofotène pour entrer massivement mais de manière légale sur le territoire des Provinces-Unies.
Dans un premier temps, contrôlés et mis dans des camps de réfugiés en attendant leur régularisation, la police des frontières n’arrive plus à faire face et les moins chanceux d’entre eux sont alors redirigés vers une petite île désolée de l’Archipel du Ponant, Skånland, au large de la ville de Nørdvisk, afin de garantir qu’ils ne s'évanouissent pas dans la nature. Un immense camp de réfugiés est bâti et érigé en hâte. Des milliers de tentes à perte de vue, entouré de barbelés et de gardes fédéraux armés qui patrouillent autour.
Les conditions d'accueil et d'hygiène sont effroyables, et les familles et leurs jeunes enfants, sont littéralement livrés à eux-mêmes.
En effet, les autorités en charge des services de l’immigration des Provinces-Unies, et plus particulièrement le Département d’Etat à la Sécurité Publique ainsi que le FSD craignent légitimement une infiltration massive d’agents subversifs, d’espions communistes et de terroristes loduariens, profitant ainsi de la situation transitoirement chaotique pour se glisser incognito parmi les réfugiés. Aussi, le gouvernement décide de bloquer le processus d’immigration légale.
L'image publiée dans le Pemberton Post de la petite loduarienne qui s'appelle Alma, et qui a émut le pays tout entier, symbole du dépassement et de l'impréparation des services fédéraux de l'immigration lofotènes dans la gestion de l'arrivée soudaine et massive des réfugiés loduariens. Photo prise dans le Camp Est de Skånland, en 2000.Après le tollé provoqué par les ONG et les associations d’aides aux réfugiés, les Loduariens, après contrôle de leur identité, sont finalement autorisés à demeurer et s’installer où ils le désirent dans les Provinces-Unies. Toutefois le camp de Skånland demeure officiellement active et devient “zone spéciale de transit d’immigration”
C’est tout naturellement qu'une grand majorité d’entre eux s'établit dans le Sutherlands et dans le Fédéral District, là où les opportunités économiques sont nombreuses. La Nouvelle-Loduarie, un pâté de maisons entre la 3ème avenue et le Strawberry District de la capitale accueille une grande partie de ces réfugiés.
Au vu des relations détestables entre les Provinces-Unies et la Loduarie, en état de quasi guerre froide permanente, la communauté Loduarienne, même si elle est réfractaire et plutôt très critique à l’égard du communisme en général, reste dans le viseur des agences de renseignement et les Lofotèns demeurent très circonspects et méfiants à leur égard. Malgré la société de grande tolérance qui est celle des Provinces-Unies, les Loduariens symbolisent les “ennemis dangereux et naturels” de la démocratie. Victimes collatérales d’une situation géopolitique qu’ils ne maîtrisent pas, car aujourd’hui il n’y a plus aucune relation diplomatique bilatérale entre les deux pays et les Loduariens sont formellement interdits de séjour dans les Provinces-Unies et réciproquement.
Communauté Juive Lofotène : Les Yeshivans Il existe dans les Provinces-Unies une importante communauté hébraïque, essentiellement dans les grandes villes du pays, et provenant de l'héritage du passé colonial lofotène. En effet, les Juifs d'Eurysie formaient déjà une diaspora importante à Makt, appelée les Yeshivans,sur lesquels les catholagnais exercaient également une grande pression voir une persécution latente des enfants d'Abraham. Souvent dénigrés, pointés du doigts et boucs-émissaires pratiques en cas d'épidémie ou autre catastrophe, les Yeshivans émigrèrent en masse, parfois contraints et forcés d'ailleurs, dans le Protectorat des Colonies Maktoises, adoptant les mêmes aspirations que les protestants francophones appelés Medlandais, et espérant trouver une vie meilleure et un traitement plus favorable dans cette nouvelle terre vierge Aleucienne pleine de promesses. Malheureusement, leurs espoirs furent vites douchés, et la même répression et persécution s'exerçait de la même façon dans les colonies, qu'en métropole. Malgré tout, leur calvaire fut en effet de courte durée, à la fin de la guerre d'indépendance, et lors de la proclamation de la République et de la Charte d'Union, toutes les anciennes lois maktoises discriminatoires à leur encontre furent abolies.
Drapeau de la National Jewish Association, principale représentation de la communauté Yeshivane devenue par extension le drapeau des juifs des Provinces-Unies
La communauté juive Yeshivane excellait, et excelle toujours, dans le domaine du commerce des fourrures, des étoffes, de la banque, de la finance, et de la bijouterie. Ils ont donc naturellement tendance à regrouper et à s'associer dans une zone géographique peu étendue, généralement un quartier bien précis et stratégique. A Pembertøn, par exemple, le quartier juif Yeshivan est celui de Westfield, au centre duquel a été bâtie la Synagogue King David, et où l'on trouve le siège de la National Jewish Association (NJA) la principale représentation officielle de la communauté juive Yeshivan dans les Provinces-Unies, parfois accusée par ailleurs de faire du lobbying auprès du gouvernement fédéral.
Les Juifs Yeshivans des Provinces-Unies sont plutôt donc des urbains, très représentés dans les villes mais quasiment absent des zones rurales. Très bien intégrés et assimilés, il n'en demeure pas mois une communauté très soudée, très solidaire, et qui cohabite avec les autres grandes religions lofotènes. Si les discriminations et persécutions de l'époque coloniale eurysienne ont disparus, il existe néanmoins une sorte d'antisémitisme latent, très minoritaire et anecdotique, souvent mis en exergue lors des campagnes électorales, pour justifier de l'influence d'un camp sur un autre. L'antisémitisme reste néanmoins très fermement puni et est très peu toléré par les autorités judiciaires, et est une circonstance aggravante au même titre que les crimes de haine raciale ou LGBTPhobes.
Autres diasporas présentes mais trop minimes pour être comptabilisées comme telles : Fortunéens, Prodnoviens Libres, Vogimskans, Novigradiens, Banairahais, Cantais et Frialais.