11/05/2017
22:40:09
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[DIPLOMATIE] : Rencontre entre l'Abbida et la Fuullee

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Sommet diplomatique entre l'Abbida et la Fuullee

L'hélicoptère arrivait enfin sur le toit de l'ambassade, au cœur de la cité politique d'Haa'duu. Le bruit sourd de l'engin résonnait dans toute la ville et dans tous les cœurs des habitants des deux nations. L'hélicoptère se posa, et en est sortit l'ambassadeur de la Confédération, Mootummaa Nagaa. D'un pas sûr, il s'approcha de l'ambassadeur ami Frank Goma, et lui sera la main de manière amicale, comme pour montrer l'amitié qui allait naître de nos deux nations. Les deux hommes s'échangèrent quelques mots, quelques mots remplis de sens :
M. Nagaa : "Nous nous rencontrons comme il y a maintenant presque 40 ans"

F. Goma : "Effectivement, et comme il y a 40 ans, cela sera historique !!

Serrage de main

Les deux hommes descendirent tranquillement les escaliers vers la salle qui devait présider le sommet. Ils parlaient tout deux beaucoup, de leur passé, et de l'avenir radieux qui les attendait. Un homme leur ouvrit la porte vers la grande salle.
"Entrez, les caméras vous attendent."

Les deux hommes s'avancèrent chacun vers leur place respective, et lorsqu'ils furent tous deux assis, il s'esquissa deux légers sourires de leurs lèvres.
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Après un échange de regard complice entre les deux hommes, Franck Goma sentit qu'il devait prendre la parole le premier :

F.Goma - Nous venons donc, aujourd'hui, discuter d'une alliance commerciale et militaire entre nos deux pays, d'une part, celui que je représente la monarchie constitutionnelle d'Abbida, et d'une autre, le vôtre, la confédération de Fuullee. Nos deux pays possèdent une culture, et un passé commun très marqué. Ce passé bien que tragique, a su donner lieu à un resserrement progressif des liens culturel et diplomatiques de nos nations. Nous venons aujourd'hui concrétiser ces liens en cette alliance, que j'évoquais plus tôt.

M. Nagaa - c'est bien cela.

F.Goma - Mon pays pense qu'il serait bénéfique d'utiliser cette alliance pour : d'abords, ouvrir les frontières entre nos deux pays, que ce soit pour faciliter les trafics commerciaux, mais aussi pour permettre à nos citoyens de se déplacé plus facilement entre nos deux pays. Ensuite, proposer un soutien militaire défensif en cas d'attaques ennemies, ainsi que la conclusion d'accord de production de matériel militaire.

L'ambassadeur Fuullééen, s'apprête à parler
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L'ambassadeur de la Confédération sortit de sa mallette plusieurs dossiers, dossiers qui relataient les différents objectifs de l'accord que l'on allait tentait de signer.
M. Nagaa : "Allons-y étape par étape, en établissant les différentes modalités de l'accord :

Parlons tout d'abord de l'ouverture des frontières :
  • L'ouverture de nos frontières permettra de, comme vous venez de le dire, de mieux se déplacer entre nos différents pays, puisque les douanes à l'intérieur de nos territoires seront dorénavant ouvertes. De plus, cela renforcera la liberté et l'égalité des individus au passage de ces dernières. De plus, l'ouverture des frontières devrait faciliter les échanges commerciaux, en diminuant pour les entreprises les coûts de douanes, et la connectivité entre les différentes entreprises du pays, et nous rapporter à nous deux très gros. Je me dois de préciser toutefois que les frontières extérieurs restent sous le contrôle des douanes de chacun.

Ensuite, l'accord militaire :
  • Cette accord dépend de votre vision de l'accord. Nous avons de notre côté des idées de comment cela pourrait se concrétiser. Il pourrait être intéressant de mettre en place une armée commune. Dans les faits, nos deux armées seraient indépendantes administrativement l'une de l'autre, bien que des exercices ou des opérations en commun pourraient être envisagés dans le futur.
  • De plus, l'achat-revente d'armes est une solution envisageable pour palier au manque de moyen de nos deux armées respectives. Coordonner nos productions d'armes et de véhicules pourraient permettre un développement plus optimisé de nos armées respectives.
Toutefois, et comme vous l'aviez si bien, le but de l'alliance militaire est strictement défensive, et le développement de nos armées afin de nous protéger des menaces extérieurs est la priorité."

Mr.Goma prenait note de tout ce qui se disait. L'ambassadeur souriait, d'un sourire plein de bienveillance.
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Mr. Goma prit alors la parole :

- Concernant les frontières, toutes les modalités que vous avez citez sont en accord complet avec celles envisagées par mon pays, les échanges commerciaux en seront grandement affectés positivement, et laisser à la population de nos deux pays le moyen de se déplacer facilement dans le territoire de notre alliance ne peut que rapprocher nos nations. Bien sûr, gardez le contrôle des frontières extérieurs à chacun des pays est légitime et parfaitement logique.

-Ensuite, sur le plan militaire, bien sûr créer une armée commune pourrait être plus que bénéfique, mais mon pays n'avait pas encore envisagé cette option je me dois donc de remettre cette idée au futur, en espérant qu'il ait la bienveillance de la concrétiser. Pour le moment, Abbida envisageait une alliance défensive bien sûr, de soutien militaire entre les deux pays en cas de problème, dans un monde en tension constante. Aussi, pour ce qui est de l'armement, nous somme sur la même longueur d'onde. Autrefois en avance à leur échelle, celle de l'Afarée, maintenant que mon pays et le vôtre sont aujourd'hui en pleine internationalisation, il nous faut rattraper un retard technologique, notamment sur le plan militaire ou nos pays sont très en retard. Partager nos connaissances technologiques et notre armement nous permettra de combler ce retard et de faciliter grandement la défense de nos deux pays.

-D’ailleurs, il serait aussi intéressant de partager d’autres connaissances technologiques que celles qui concernent notre armement, afin de faciliter le rattrapage de notre retard sur les autres pays dans d’autres domaines.


Mr.Nagaa s’apprêtait à prendre la parole.
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L'ambassadeur de la Confédération prit ainsi la parole.

Mr.Nagaa : "Très bien pour l'accord sur les frontières. Si nous partageons tous deux la même vision sur ce point, cela nous convient, à moi, à mon peuple, et au vôtre."
Signature
Les deux signèrent ainsi l'accord sur les frontières "Daangaa malee". Les caméras prenaient de nombreuses photos pour immortaliser la scène, scène historique, et les flash éblouissaient les deux hommes.
"Ensuite, du point de vue militaire, il faut définir chiffres, financements et disponibilités. Le mieux dans un monde tel que nous le connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire un monde capitaliste, est de se spécialiser afin d'avoir un avantage, peut-être pas un un avantage absolu, même sûrement pas un avantage absolu, mais un avantage comparatif sur les autres. Cette avantage se créera si l'on s'allie, et que la distinction des tâches se déroule bien. Cette dernière entrainera de l'achat-revente d'armes entre nos deux pays. Cela devient ainsi très important de sécuriser les flux d'armes, et donc de lutter contre les vols et détournements de ce genre de produits. Par exemple, l'un d'entre nous pourrait se contenter de faire des armes ou des véhicules au sol, qui sont peu chers, et donc plus facile à construire en masse et à se revendre de l'un vers l'autre, tandis que l'autre se tournerait vers des équipements militaires plus couteux, et que l'on se fournira mutuellement de façon plus ponctuelle. Nous devons ainsi définir nos tâches respectives."
"Il faut comprendre que cette accord militaire est à penser et à envisager sur le long terme. Le dialogue devra se poursuivre entre nos deux nations. Le député chargé de la Défense, Kan Ittisa, et le député chargé de l'Armée, Tuuta loltuu, en sont conscients, et sont en accord avec les enjeux que représentent l'armée, dans notre continent qui est l'Afarée, et dans le monde entier. La défense de notre souveraineté passe pas cette étape, l'union de nos forces n'est pas anodine, le monde entier doit voir que nous sommes là, et prêt à envisager et affronter le futur."
La discussion a duré jusqu'à très tard dans la nuit, et les deux hommes tendaient de plus en plus vers l'accord final. Ce n'était plus qu'une question de temps. Rires et sérieux régissaient les pourparlers, et l'ambassadeur d'Abbida pris la parole.
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F.Goma - Pour concrétiser cet accord militaire, je propose que nous concluons tout de suite un accord d'échange de matériel militaire. Mon pays, qui axe fortement son industrie sur la production en masse peut vous proposer pour un premier échange, la production de 10 000 armes légères d'infanteries en échange de quoi votre pays, pourrais construire des véhicules aériens comme des avions de chasses ou des hélicoptères. C'est pourquoi, mon pays vous propose, pour ce premier échange, 10 000 armes légères d'infanteries contre 5 hélicoptères polyvalent ainsi que 2 avions de chasses.
Ce premier échange ne serait bien sûr qu'un début, et nous pouvons imaginer à l'avenir de nombreux échanges qui pourrons assurer la sécurité de nos pays.


L'ambassadeur Fuullee, l'aire enjoué, s'apprêtait à s'exprimer.
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Mr. Nagaa : "Cette accord me semble correct. Notre pays va tenter d'accélérer le rythme de production afin de vous fournir nos véhicules le plus tôt possible. Ainsi, deux avions de chasse de 1ère génération A-1FU, ainsi que cinq hélicoptères légers de 1ère génération H-1FU
vous seront livrés dans les plus brefs délai."

Les deux s'emparèrent de leur stylo, et signèrent la feuille qui scellait, on l'espère, un grand et joyeux avenir pour les deux pays.2nd signature
"Cette alliance militaire et économique se doit de durer dans le temps. L'avenir de nos deux Etats est en jeu, ainsi que de toute l'Afarée."
Mr.Goma : "En effet. Rien ne peut, ni aujourd'hui, ni demain, nous menacer. Soyons fort, et unissons-nous pour que nos jours soient sereins."
Les deux hommes se serrèrent la main, heureux que cette accord soit passée. L'ambassadeur confédéré repartit, le sourire au lèvre. Il monta les escaliers, puis approcha son hélicoptère personnel. D'un signe de la main, il fit comprendre que ce fut un bon moment. Le bruit des pâles retentit une seconde fois dans la capital abbidanne, mais cette fois-ci, d'un bruit qui se mariait étrangement bien avec le bruit des oiseaux et du vents.
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