Décret n°3Maximilien II a écrit :
Par décret,
L'hymne du pays étant obsolète et relativement non apprécié des nordistes (68%), moi, l'Empereur Maximilien II, introduit ce nouvel hymne qui est plus tempéré, plus patriotique et populaire. Moins conservateur, il plait plus aux nordistes. Cela sera le porte-étendard de notre politique de modernisation. Nous avons aussi décidé de mettre en place un hymne militaire officiel.
Je vous présente, "Te souviens-tu ?" :
Et voici l'hymne militaire :
Parole :
Te souviens-tu, disait un capitaine
Au vétéran qui mendiait son pain,
Te souviens-tu qu'autrefois, dans la plaine,
Tu détournas un sabre de mon sein ?
Sous les drapeaux d'une mère chérie,
Tous deux, jadis, nous avons combattu,
Je m'en souviens, car je te dois la vie :
Mais, toi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Te souviens-tu de ces jours trop rapides,
Où le nordiste acquit tant de renom !
Te souviens-tu que sur les temples,
Chacun de nous osa graver son nom ?
Malgré les vents, malgré la terre et l'onde,
On vit flotter, après l'avoir vaincu,
Nos étendards sur le berceau du monde :
Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Te souviens-tu que les preux d'Izcalie
Ont vainement combattu contre nous ?
Te souviens-tu que les preux Grizoliens
Devant nos chefs ont plié les genoux ?
Te souviens-tu qu'aux champs de l'Angelya
Nos bataillons, arrivant impromptu,
En quatre jours ont fait une campagne :
Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Te souviens-tu de ces plaines glacées
Que les nordistes, abordaient en vainqueur,
Et sur leurs fronts les neiges amassées
Glacer leurs corps sans refroidir leurs cœurs ?
Souvent alors, au milieu des alarmes,
Nos pleurs coulaient, mais notre œil abattu
Brillait encore lorsqu'on volait aux armes
Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu?
Te souviens- tu qu'un jour notre patrie
Vivante encore descendit au cercueil,
Et que l'on vit, dans Laagfort flétrie,
Les étrangers marcher avec orgueil ?
Garde en ton cœur ce jour pour le maudire,
Garde en ton cœur ces voix qui se sont tues,
Qu'un chef jamais n'ait besoin de te dire :
Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Te souviens-tu ?... Mais ici ma voix tremble,
Car je n'ai plus de noble souvenir ;
Bientôt, l'ami, nous pleurerons ensemble,
En attendant un meilleur avenir.
Mais si la mort, planant sur nos chaumières,
Me rappelait le repos qui m'est dû,
Tu fermeras doucement ma paupière,
En me disant Soldat, t'en souviens-tu ?