I- VOÏVODIES
I.0. IntroductionLien vers le sommaire général(Carte des voïvodies à venir.)
Définition de la voïvodie et du voïvodeUne voïvodie
(en haut-wielźmin/polonais : województwo) est une unité de division territoriale du Grand ordre souverain de Sainte-Pelagia de Wielźmin, descendante d'une des sept grandes commanderies de l'Ordre de la période médiévale.
À sa tête siège le voïvode (titre de noblesse), chef de famille dont l'un des ancêtres a été commissionné par l'un des grands maîtres de l'Hôpital pour commander une région militaire sur le territoire métropolitain de l'Ordre. Plus généralement, il dirige les services déconcentrés de l'État dans la voïvodie.
Les voïvodes sont reconnus par l'Ordre pour gouverner, présider l'assemblée (diète voïvodale), faire appliquer les lois, envoyer des ambassadeurs, lever les impôts, lever des troupes non-hospitalières, etc.
Couronne ouverte type du voïvode de Wielźmin.
Origine des commanderiesL'origine des commanderies, devenues voïvodies au XVIe, est à chercher dans le don fait en 1264 par Przemek le Hardi aux Frères de l'ordre naissant de Sainte-Pelagia de Wielźmin en remerciements pour services rendus. Przemek offre aux « moines noirs » de frère Klaudiusz de Zołyń son fief de Vsęrad en Loznań, ainsi que trois fours banaux. Cette habitude de donation à l'Ordre va permettre à celle-ci de développer son emprise sur le pays des Wielźs, accompagnée de l'émergence de véritables pouvoirs, qui permettent d'importants services caritatifs tels les hôpitaux.
Les commanderies perdurent au sein du territoire wielź, wielźmin puis wielźminois jusqu'à nos jours. Placées sous la responsabilité de commandeurs, elles étaient le lieu de vie et de formation de communautés de frères, de chevaliers et d'affiliés. Elles se trouvaient au centre d'un domaine foncier sur lequel étaient bâties des fermes appelées maisons. Au Moyen Âge, certaines furent fondées sur des territoires extérieurs aux terres de l'Ordre souverain pour permettre à cette dernière d'exercer librement ses charges hospitalières. Beaucoup furent abandonnées ou privées à l'Ordre, mais certaines furent conservées, et d'autres continuent encore de voir le jour aux quatre coins du globe. Contrairement au fief de l'Ordre, les commandeurs conservèrent leur appellation d'origine et ne subirent donc pas l'évolution du statut en voïvode. Bien qu'étant le plus souvent rurales et situées sur des terres de rapport, les commanderies pouvaient aussi, et peuvent encore, être urbaines et même portuaires.
Fonction des commanderiesLe terme de commanderie ne désignait pas uniquement une maison comme elle se présente aujourd'hui dans beaucoup de pays où l'Ordre est installé, mais bien une circonscription territoriale constituée d'une maison-mère et de plusieurs maisons et terrains. Sur les « terres de rapport », ces domaines sont une source de revenus, par contraste aux « terres de combat » où l'Ordre s'implante militairement et temporairement pour agir.
Les commanderies sont sources de revenus pour l'Ordre, grâce aux dîmes et autres taxes qu'elles percoivent, mais aussi, par les dons qu'elles peut recevoir. Elles assurent la production de biens alimentaires et autres nécessaires à la réussite des expéditions et de la mission hospitalière. En Eurysie, les commanderies de l'Ordre jouèrent longtemps un rôle économique non négligeable sur le marché des denrées alimentaires, par la vente des surplus sur les foires et marchés.
(Carte des commanderies dans le monde à venir.)