Visio conférence entre Saint-Marquise et la Tchérie [terminé]

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
BUREAU DU PREMIER CONSEILLER,
CAPITOLE NATIONAL,
MONT-LAW
Assis à son bureau, le Premier Conseiller de la République, Henry Peters vérifiait des documents d'affaires secrètes pour la Présidente. Sur l'écran de l'ordinateur, le sceau national était apparent, Henry Peters lâcha pendant deux secondes pour le regarder et voyait qu'un appel entrant venant de la Tchérie, de Madame Geneviève Kulbrath, la ministre tchère des Affaires Étrangères. Il était à la fois surpris mais inquiet de ce appel soudain.

HENRY PETERS
"Madame la Ministre des Affaires Étrangères, Geneviève Kulbrath, que me vaut cet appel inopiné ?"
Il était clair que cette communication venant de la République de Tchérie pouvait signifier bien que quelque chose se tramait mais le Premier Conseiller ne savait pas encore ce que c'était.

Cet appel n'étant pas prévu, elle savait quelle réaction adopterait le premier conseiller.

Geneviève Kulbrath
Veuillez m'excuser pour cet appel "brutal" mais il fallait parler à propos d'un sujet qui me tracasse et qui nous tracasse en Tchérie.
Nous avions mentionner une alliance entre nos états, donc j'aimerais pouvoir y revenir si vous le voulez bien

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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CAPITOLE NATIONAL,
MONT-LAW
Voyant la gêne de la Ministre des Affaires Étrangères tchères, le Premier Conseiller, Henry Peters lui répondit avec une sincérité sans faille à sa requête.

HENRY PETERS
"Vous êtes toute excusée, Madame. Puis-je savoir quel sujet vous tracasse, vous et votre nation ?"
Il voyait le visage de son homologue à l'écran puis continua.

HENRY PETERS
"L'alliance que nous avions parlé lors de notre dernière rencontre est d'ordre diplomatique et commercial. "

Geneviève Kulbrath
Ce que je voulais dire, c'est d'approfondir cette alliance. Comme vous le savez, la nouvelle République populaire de Chérchérie devenant un nouvel état en Eurysie, nous pensions beaucoup aux politiques qui se prépare dangereusement en ce monde. Nous voulions donc vous proposez un pacte de non-agression entre nos états pour prévoir et éviter des problèmes futures.

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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Le Premier Conseiller de la République, Henry Peters voyait une opportunité dans la proposition de son homologue tchère en face de lui par écrans interposés.

HENRY PETERS
"Un pacte de non-agression est assurément une excellente idée pour consolider les liens diplomatiques entre nos deux nations."
Quand Henry Peters entendit le nom de la Cherchérie, une certaine sensation lui traversait l'échine.

HENRY PETERS
"Nous sommes au courant de l'Indépendance de la Cherchérie. Nous la considérons comme une menace potentielle pour la liberté et la paix que Saint-Marquise défend."

Geneviève comprenait pourquoi le premier conseiller parlait ainsi de la Chérchérie

Geneviève Kulbrath
Je suis d'accord avec vous sur le fait que leur dirigeant se rapproche peut être trop de l'extrémisme, mais nous savons qu'il ne fera rien pour le moment, soyez en assuré.

Gênée de parler du sujet Chérchére, Geneviève regardait le portrait de Fabel Kulbrath, son père, qui est mort lors de la guerre de 60-71.
Puis, elle repris



Geneviève Kulbrath
Je voulais vous parlez également du sujet d'un conflit qui a été caché par le gouvernement au monde, si vous le voulez bien.

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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Henry Peters était intrigué par les dernières paroles de Geneviève Kulbrath.
Ce conflit caché au monde, Saint-Marquise serait la première nation à le savoir.

HENRY PETERS
"De quel conflit parlez-vous ? Pourquoi votre gouvernement l'avait-il dissimulé au monde ?"
Ses questions étaient légitimes mais il sentait qu'ils pouvaient paraître brutales.

HENRY PETERS
"Je suis désolé si cela est brusque, mais je voudrais savoir simplement le contexte, si vous le comprenez bien."

La réponse du premier conseiller était légitime, mais comment annoncé ce sujet difficile à dire ?

Geneviève Kulbrath
Il y a maintenant presque un mois, un général surnommé "la Bête de Sloménia", autrement nommé Vastov, a demandé au partis d'extrême droite et à l'armée d'intervenir militairement sur la province Chérchére... Et il a eu l'approbation de ces partis.
L'armée soutenant le général Vastov, nous ne pouvions réagir qu'en fermant la province sur le champs et de cacher au monde ce début de conflit.

Geneviève était attristé de dire ça à leur allié qui ne le serait plus après cette discussion pensa t'elle.

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20/09/2009
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Le sentiment n'allait pas changer pour un fait certes terrible et récent mais qui appartenait au passé.

HENRY PETERS
"Oh je vois. Vous parlez d'un génocide que votre gouvernement a approuvé. Je sais que ce fut horrible pour vous et votre nouveau gouvernement mais quoi qu'il en soit, d'après vos dires, vous avez mis en quarantaine la province cherchère afin de protéger le reste du pays des agissements de cette "Bête de Sloménia"."
Ceci n'était pas anodin que son homologue lui révèle cette bride du passé qui la tourmentait, d'après ce qu'il pouvait apercevoir à travers l'écran, elle lui paraissait affectée pour révéler un secret troublant à son futur allié.
Mais Henry Peters était de nature curieuse.

HENRY PETERS
"Dites-moi plus sur ce conflit, Madame Kulbrath, si cela ne vous dérange pas, évidemment."

Geneviève prit une grande inspiration

Geneviève Kulbrath
Ce génocide, d'après ce que l'on sait, a fait plus de 100 000 victimes dans les zones occupés.
Vastov avait prévu d'exterminer jusqu'au dernier Chérchére pour pouvoir "purifier" comme il le disait la "race" Tchére. Mais ce sont des fanatiques qui sont inhumains.
Lors de ce conflit, on a pu démarquer des régime qui se mettait en place dans la région. Notamment l'union Solidaire de Chérchérie, dirigé à l'époque par notre président en personne. C'est pour cela qu'il a parlé de ce conflit lors de notre rencontre.
Il y avait aussi des groupes Communalistes et une confédération Chérchére.
Mais aujourd'hui, nous comptons sur le présent pour éviter un conflit vengeur de la nouvelle République Populaire sur nous.

Après avoir dit ça, Geneviève attendis la réponse de son homologue.

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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Henry Peters ne savait pas quoi penser de l'histoire que venait lui raconter son homologue, mais ce qu'il savait certainement, c'était que, tôt ou tard, Saint-Marquise devrait aider ses alliés maintenant qu'elle ne soit plus sous la coupe de l'ONC.

HENRY PETERS
"Vous pensez que la Cherchérie, qui est indépendante maintenant, voudrait se venger de vous ?
Je vais en parler à la Présidente de cette affaire. "
Il voulait rassurer la Ministre des Affaires Étrangères tchère. Il prit le combiné à côté de l'ordinateur et appela la Présidente.

HENRY PETERS
"Madame la Présidente, le Premier Conseiller de la République à l'appareil, je vous appelle pour une affaire importante. "
Il fit un signe de la tête puis raccrocha et reprit la conversation avec son homologue.

HENRY PETERS
"Elle va arriver dans vingt minutes."
Vingt minutes plus tard, la Présidente arriva et s'installa à côté du Premier Conseiller.

Geneviève Kulbrath
Bonjour madame la présidente.
Je parlais donc avec votre premier conseiller de fait qui pourrait s'avérer décisif à l'avenir.

Sérieusement, Geneviève pensait que la présidente prendrait ces faits avec peut être trop de sérieux et elle le craignait.

Geneviève Kulbrath
Comme vous le savez, le régime de la Chérchérie est contraire à nos idées et nous nous demandons si cela pourrait provoquer une guerre totale entre la Tchérie et la Chérchérie.

Geneviève savait que cette discussion serait difficile à exprimer auprès du président. De plus, elle avait remarqué qu'il semblais "attiré" par la présidente

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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La Présidente, à peine assise, regardait une détresse qui émergeait de la Ministre des Affaires Étrangères de la Tchérie. Henry Peters lui faisait un topo succinct de la situation.

HENRY PETERS
"Madame la Présidente, madame Kulbrath ici présente, pense que la Cherchérie voudrait se venger de la Tchérie. "
Le Premier Conseiller savait qu'en appelant la Présidente, il allait mettre à l'aise son interlocuteur. Isabelle Deprey prit la parole.

ISABELLE DEPREY
"Madame Kulbrath, qu'est-ce que la République de Saint-Marquise pourrait vous apporter si la Cherchérie venait à se venger de vous ?"

Geneviève Kulbrath
Je pense que renforcer nos liens pourrait faire réfléchir deux secondes le dirigeant de la Chérchérie.
Après, est ce que vous vous souveniez de notre propositions d'établir un camp militaire Saint-Marquois en Tchérie ?
Je pense qu'il est temps de l'établir pour plus de sécurité en cas de tension. Je sais que cela risque d'être compliqué a appliqué avec la neutralité de votre pays, mais ce ne serait pas de trop pour nous.

Après avoir dit ça, elle observa les visages de la présidente et du premier conseiller

HENRY PETERS, PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE

ISABELLE DEPREY, PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE

20/09/2009
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La Présidente et le Premier Conseiller se regardèrent pendant un court instant puis Isabelle Deprey énonça sa réponse à la ministre tchère.

ISABELLE DEPREY
"Comme je l'ai dit à votre président, toute question militaire est du ressort du vote parlementaire de la Grande Assemblée avec une déclaration présidentielle. Je ne peux vous dire si un camp militaire saint-marquois sera construit en Tchérie ou non. De plus cette action me paraît un peu risquée car l'engagement de Saint-Marquise envers sa neutralité sera sérieusement mise en doute. Pour l'instant, ce que je peux vous promettre, c'est le soutien de la République de Saint-Marquise et dans les jours qui suivent, j'exposerai la situation à la Grande Assemblée, il faudra attendre leur verdict avant que j'autorise la mise en place d'un camp militaire."
Elle savait avec le Premier Conseiller que la réponse qu'elle avait donné n'allait pas être prise à bras ouverts mais c'était la dure loi des institutions saint-marquoises.
Tous deux attendirent la réaction de Madame Geneviève Kulbrath.