11/05/2017
22:31:51
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Rencontre entre la Manche Silice et le Royaume de Naveces à Piedras Blancas

filière des affaires étrangère

Diplomatie :
Piedras Blancas Hôtel de ville,

C'est en ce beau jour que Maximino Fernàndez Fernànadez et le représentant de la filière des affaires étrangère de Naveces attendaient patiemment l'arrivée de la voiture contenant le Triumvirat de Manche Silice. Les deux hommes d'Etat avaient beaucoup de choses à dire et attendaient beaucoup de cette entrevue. La politique isolationiste alors présente pendant de longues années n'était plus à l'ordre du jour, le gourvenement tenait à conclure de nombreuses relations diplomatiques.

Le Roi leur avait envoyé une partie de sa garde royale pour assurer la sécurité de l'entrevue signe d'approbation. C'est un immense privilège que de disposer de la garde royal pour un Naveceos, le Gobernador en fut ravi. Les gardes étaient postés à l'entrée du palais ne bougeant pas d'un poil.

Garde Royale

Des journalistes venant de tout le pays était massés devant l'entrée espérant obtenir plus d'informations sur les thermes de cette entrevue. Presque tous étaient convaincu par la nouvelle ouverture de leur pays envers d'autres nations.
Les trois membres du Triumvirat avaient décidé de faire le déplacement. Arkadi Ksiaz était le plus enthousiaste. Staroste Tchenkov très attaché au nord de l'Ostremont, il considérait que le réveil diplomatique du Royaume de Navaces permettrait tout un tas d'avancées à commencer par la construction maintes fois reportées d'un réseau routier linéaire entre Meulière et Naviss en Arcanie. Aujourd'hui encore, Navaces constitue un obstacles. Le Triumvirat a du monter à bord d'un hélicoptère pour réaliser le voyage entre Castelisière et Piedras Blancas. C'est donc l'un des sujets à aborder en priorité pour les triumvirs.

Vittorio IV Podestat quand à lui se demande si Maximio Fernàndez Fernàndez lui tiendra rigueur des maintes invitations aux chasses royales déclinées. Le souverain landrin va sur ses 80 ans. Sa santé ne lui permet plus de tels loisirs et puis Navaces est si éloignée de Podestavre.

Enfin Carmenita Azafran aborde la rencontre sans sentiment particulier. Elle est encore très remuée par la prise de distance de la diplomatie youslève avec la Manche Silice. En survolant Navaces à bord de l'hélicoptère, elle s'est surprise à apprécier les paysages si particuliers de ce royaume voisin.

Les triumvirs finissent par arriver à Navaces et saluent leurs homologues.
Maximino Fernàndez Fernàndez se dirigea vers leurs invités et les salua chaleureusement. Il leur fit part de son enthousiasme quand à leur venue et les invita naturellement à pénétrer dans l'hôtel de ville. Il les dirigea jusqu'à une salle de conférence où ils prirent tous place. La garde royale était répartie dans tout le bâtiment. Etant donné que le pays était paisible, il s'agissait plutôt d'un hommage du Roi à l'intention des représentants de la Tripublique.

Une fois installé, Maximino assisté de Bruno Musabimana Aguilar, entama la discussion avec le Triumvirat.

- Salutations chers Triumvirs, avant de commencer j'aimerais vous souhaiter la bienvenue dans le Royaume de Naveces. Ceci dit, nous pouvons entamer notre discussion. Comme vous le savez, notre nation a souvent été réduite à elle même à cause de la politique isolationniste qu'elle menait. Mais ce n'est plus d'actualité, nous voulons que cela change. C'est pourquoi nous avons décidé de vous contacter, nous voulons faire de vous et de nos voisins une alliance économique. Nous avons des routes commerciales majeures qui relient toutes nos grandes villes. Les plus importantes sont toutes reliées à Pravia car c'est là que se trouve la majeur partie des mines du pays. C'est aussi un point de ralliement de la production d'énergie fourni par nos sites de production verts situés dans différents endroits dans les montagnes. L'idée serait de construire avec vous des routes commerciales dans le but de pouvoir entamer une relation de libre échange. Nous avons de l'énergie ainsi que plusieurs métaux en surplus. Nos industries de métallurgies, nous permettent aussi la construction d'automobiles qui est assez important dans notre économie. Nous voudrions pour cela avoir la possibilité de construire des axes commerciaux importants pour exporter nos produits et importer les vôtres dans notre nation.

Avant de laisser parler le Triumvirat, il ajouta cela :

- Sur le plan militaire nous voudrions une alliance des plus solide, il serait judicieux de pouvoir compter l'un sur l'autre afin de préserver la paix dans la région. Cette alliance militaire devrait avoir comme alliés les différents pays démocratiques de la région. En attendant pourquoi pas dans le futur de construire un projet plus important entre ces derniers.

Le Gobernador interrompu son monologue et attendit patiemment la réponse de ses homologues siliciéens.
Le Gobernador n'y était pas allé par quatre chemin et ce style direct n'était pas pour déplaire aux deux chef d'État siliquéens qui achevaient une longue séquence de rencontres internationales.

Arkadi Ksiaz se réjouissait de la proposition du monarque sur les liaisons. Il ne pouvait s'empêcher de comparer le Pays Minier de Manche Silice et Naveces. Le staroste Tchenkov savait pertinemment que l'isolationnisme de ce royaume voisin avait permis pendant de longues décennies aux industries extractives de l'Ostremont de se tailler la part du lion dans la région. Il allait maintenant falloir vivre avec un nouveau concurrent.

- Le maillage routier est indispensable. Nous devons à toute la région cette autoroute parcourant le littoral du golfe d'Évasie dans son intégralité. Nous pourrions également connecter d'autres routes d'intérêt plus local. Quid du chemin de fer ? Nous n'avons pas le même écartement de rail. Y remédier demanderait des efforts financiers colossaux.

Carmenita Azafran souhaitait évoquer la question de la coopération économique.

- La main que vous nous tendez nous flatte. Vous l'ignorer certainement mais nous nous démenons depuis maintenant trois ans pour tenter d'obtenir une union économique avec liberté de circuler et marché unique entre les États de la région (Youslévie, Royaume-Soudé et Arcanie). Jamais cela n'a pu se concrétiser. Vous semblez avoir la volonté politique et le pouvoir institutionnel de valider une telle décision rapidement. Alors, nous serions partants. Maintenant il nous faudra évidemment mettre en place une étroite collaboration et des garde-fous pour que cela ne tourne pas au fiasco et annihile nos chance de répliquer cette expérience ailleurs dans la région.

Enfin Vittorio IV, plutôt intéressé par les thématiques de défense, saisit l'occasion tendue par son homologue du Royaume de Naveces pour proposer "le paquet pax silica".

- Écoutez ce que nous pouvons signer dès aujourd'hui avec vous c'est un pacte de non-agression. Ensuite pour la collaboration militaire, il nous faut comprendre votre doctrine d'engagement des forces. Nous ne pouvons pas nous associer à vous si vous êtes expansionnistes par exemple.
Le Gobernador soit le président en d'autres termes, était satisfait de la réponse de ses homologues. Malgré cela, ce n'était toujours pas terminé. Il était très intrigué par l'échec de l'alliance commerciale avec les nations de la région, cela l'intéressait il voulait en savoir plus.

- Oui c'est évident que nous devons commencer par le maillage routier, nous sommes partants pour investir là-dedans dès que possible. Des routes reliant nos villes complémentaires seraient un véritable plus pour nos économies respectives. Aussi pour ce qui est des voies ferroviaires, nous pourrions pour le moment contourner ce problème en favorisant les routes maritimes en attendant de l'ajustement des rails qui devrait prendre un long moment. Cela permettrait de ne pas freiner nos échanges. De plus, notre plus grand port dans la ville de Salinas n’est pas très éloigné de votre port sur votre côte Ouest.

- Parlez moi donc plus du projet non-abouti sur les échanges économiques regroupant nos différents pays limitrophes.

- Aussi, sachez que notre politique militaire n’a qu’un seul but, défendre nos frontières et celles de nos alliés. Nous ne voulons en aucun cas nous étendre de n’importe quelle manière.

Le Gobernador très enthousiaste au moment de parler de la tentative menant à une alliance régionale écouta attentivement ce que lui répondit le Triumvirat.
Les triumvirs écoutaient le gobernador avec attention. Le long isolement du Royaume de Naveces l'avait coupé du flux d'informations internationales. Il fallait expliquer rapidement et de manière intelligibles les raisons de l'échec du projet d'union économique régionale.

Arkadi Ksiaz accepte de faire la synthèse. "En somme c'est assez simple. Nous avons les premiers à suggérer l'intégration régionale dans une union douanière avec liberté de personnes et de marchandises. La Youslévie et le Royaume-Soudé, avec une croissance similaire (à l'époque) refusaient la présence de l'Arcanie (connaissant alors une vague d'attentats et d'instabilité politique). Nous avons donc proposé à la Youslévie et au Royaume-Soudé d'expérimenter la fusion de leur côté, nous nous chargions de le faire avec l'Arcanie. Or, ces projets ne se sont jamais concrétisés à notre désespoir.

Constatant cet échec, nous avons cherché d'autres partenaires commerciaux. Le Kronos, une république dirigée par un dictateur d'obédience communiste, Baldassarre Calabraise, à signé un traité équitable d'échanges commerciaux. La Youslévie, qui était proche d'un conflit avec cet État jusqu'au début de l'année 2009, ne nous le pardonne pas. L'Arcanie et le Royaume-Soudé sont depuis aux abonnés absents. Voilà la situation".

Vittorio IV voulu résumer. "Le staroste Ksiaz à donné beaucoup trop de détail. Sachez que nous sommes moteurs de ce projet et que faute de consensus politique nous avons pris les devants. Le pari économique est gagnant. Est-ce que ça vous pose un problème ?"
El gobernador réagit aux propos de ses homologues avec une moue discrète. En effet, l'idée de voir son premier potentiel allié pactiser avec des nations totalitaires ne lui plaisait pas. Aussi, comment réagiraient les Naveceos très attachés à leurs valeurs démocratiques ?

Fallait-il faire abstraction de ce détail pour favoriser leur économie ? El Gobernador avait conclu avec le parlement de tout faire pour s'ouvrir au monde, alors peut-être en était-ce le prix.

Malgré cela, l'idée de l'assemblage économique régional lui redonna le sourire. Il avait déjà eu une idée de la sorte et le fait que cela ait été tenté lui procura de la satisfaction. Il en était persuadé, il faut remédier à ce point. Bémol, les relations entre la Youslévie et la Manche-Silice s'étant déteriorées compliquent la situation. Maximino eut une idée en tête, il en fera part au parlement dès son retour.

Il répondit cette fois-ci d'une voix plus froide.

- En effet, vos relations avec le Kronos nous pose problème. Nous sommes un peuple très attachés à nos valeurs et ces dernières sont démocratiques depuis bien longtemps. L'idée de voir un dirigeant absolu est une corde sensible chez nous. Mais nous pensons pouvoir passer outre pour le moment si c'est dans l'intérêt de nos nations et de la région.

- Concernant l'union régionale, je trouve ce concept brillant et cela me désole qu'une entente n'ait pu être trouvée dans le passée. Quel dommage que de voir la situation actuelle compliquer ce projet, j'aimerais beaucoup essayer de le remettre sur rail un jour si les circonstances le permettent.
Carmenita Azafran n'avait pas encore parlé. Des trois triumvirs, elle était la plus affectée par la brouille actuelle avec la Youslévie et se rendait compte que le traité avec Kronos représentait un obstacle à l'union régionale. D'un naturel optimiste, elle souhaitait toutefois remercier le Gobernator pour sa compréhension et son envie d'œuvrer pour le rapprochement entre les régimes libéraux de la région.

"Cette situation avec la Youslévie est un énorme gâchis. C'est triste et un peu injuste de leur part. Mais dans la vie, nous ne sommes déçus que par les gens que l'on estime. Je veux croire qu'ils reviendront autour de la table des discussions. Qui plus est si votre Royaume fait un travail de lobbying auprès de Leone Vallancour. J'ai cru comprendre que vous alliez bientôt rencontrer les dirigeants youslèves. J'espère que vous parviendrez à les convaincre de l'intérêt du projet. Nous sommes prêts à être innovants et à nous plier en quatre pour y parvenir rapidement".

Comme ce sujet n'était pas encore tranché et que les triumvirs ne voulaient pas faire perdre son temps au president, Arkadi Ksiaz et Vittorio IV déroulèrent sur la table une carte des infrastructures routières de la Manche Silice.

carte

"Pour nous l'urgence est de prolonger les routes du nord du pays vers la Lendavie à l'est et le Royaume de Naveces à l'ouest. Nous pensons qu'il est possible de réaliser en deux ans deux tronçons routiers avec la construction de ponts au dessus du fleuve qui nous sert de frontière naturelle. Il nous faudrait une carte similaire de votre côté pour pouvoir situer l'emplacement idéal"
Maximino Fernàndez Fernàndez était ravi de l'enthousiasme toujours présent des silicéens quant à au sujet de l'union régionale. Mais il ne parvenait pas à comprendre les Triumvirs, pourquoi se risquer à perdre une relation si précieuse avec les youslèves pour Kronos. Cela devait être sûrement à des fins économiques au quel cas les choses ne pourraient s'arranger.

- En effet, nous devons rencontrer les dirigeants Youslèves et nous leur feront part du projet. Vous n'avez plus à vous en faire pour cela, nous pouvons servir d'intermédiaire entre vous et la Youslévie. Cependant, je trouve important de souligner que l'une des conditions pour qu'à trois nous puissions parvenir à un accord demanderait de vous des sacrifices quant à vos relation avec Kronos. Car je ne pense pas que la Youslévie reviendrait sur sa décision sans changement de votre part. Nous allons explorer la piste de notre côté avec la Youslévie mais l'avenir de cette coalition est entre vos mains. Seriez-vous prêts à vous séparer du Kronos pour vous attirer à nouveau les faveurs de la Youslévie ?

- Oui vous faites bien de rebondir sur le sujet initial je m'apprêtais justement à le faire. Je vous fourni à l'instant une carte de nos routes commerciales. Les points noirs sont les villes majeurs, les orange des villes mineures et en bleu nos ports principaux. Les routes noires sont les routes commerciales principales et les rouges sont les secondaires. La ville importante près de votre frontière c'est Pravia, nos exploitations minières principales y sont concentrées. Et vu l'isolationnisme de notre pays cette ville était relié à la majorité du pays mais assez peu aux frontières. C'est aussi que nos stockages d'énergie vertes produites grâce à la richesse nos montagnes. Comme vous l'avez bien dit il nous faut construire des ponts et relier nos axes commerciaux importants. Les exportations de notre pays viendront donc très souvent de Pravia si ce n'est pas nos automobiles de Cangas de Onis. Vu le peu de routes à notre frontière, des travaux de grande envergures sont à prévoir.

Carte axes commerciaux du Royaume de Naveces

Le Gobernador réfléchissait déjà à ce qu'il allait dire aux médias en appréhendant quelque peu la réaction des Naveceos quant aux relations douteuses de son nouvel allié. Aussi, la construction de ses routes constituait un certain danger pour l'authenticité de la nature dans le pays. Mais non se dit-il, les montagnes sont tellement immenses dans le pays quelques routes n'y feront pas vraiment de tort.
Arkadi Ksiaz avait les yeux qui scintillaient devant le schéma présenté par le président Fernàndez. Le nom de ces localités lui était familier. Il savait que les habitants du nord de la péninsule d'Ostremont attendaient depuis des siècles, l'ouverture de routes sûres vers l'Ouest. A ce jour, les offres sont relativement faibles. Les plus fortunés se rendent à l'aéroport de Meulière, les plus aventureux rejoignent en voiture ou en train les ports de la façade ouest du pays incarnew et embarquent à bord de bateaux.

"Pravia me paraît intéressant bien que légèrement excentrée. Covadonga en revanche fait pratiquement face à Matka qui est la plus grande ville de la région du Sewerin. Par ailleurs, je note que Castelisière, une belle métropole de la région des Coupes-Cimes est relativement rapprochée de Piedras Blancas. Je ne vous cache pas que la perspective de pouvoir relier le siège du pouvoir Naveceen à une grande ville siliquéenne est une priorité".

Carmenita Azafran avait bien trop l'expérience de ces discussions et des plans tracés sur des coins de nappes sans jamais se concrétiser. Elle voulait donc s'assurer que Maximino Fernàndez Fernàndez disposait des moyens institutionnels pour valider rapidement de tels projets.

"Êtes-vous tenus de présenter ce projet et de le faire valider par un Parlement ou tout autre corps constitué ? Préféretiez-vous couper les tronçons en tranche et passer des marchés concurrentiels ou réserver les travaux à des entreprises nationales ? Excusez ces questions précises qui pourraient être posées par nos diplomates aux votres mais je pense qu'une discussion au sommet accélère les choses".
La réunion touchait à son terme, les négociations s'étaient passées au mieux et une discussion sur l'union régionale avait été entamée, tout allait pour le mieux. Le Gobernador comprenait les triumvirs, plus vite c'était fait mieux ce serait.

- Pas de soucis, nous pourrons relier Covadonga à votre nation mais je me permet d'insister pour Pravia c'est un point majeur de notre économie nationale. Va aussi pour la route reliant Piedras Blancas, nous devons entreprendre le plus possible de routes importantes. Aussi, nous ferons en sorte de placer ce dossier en prioritaire au parlement, cela permettrait de débuter les travaux au plus vite. Encore, nous tenons à ce que les travaux soient réalisés par des entreprises nationales.

- Nous vous remercions de votre venue, vous nous avez fait un véritable honneur. Nous devons bientôt nous envoler pour la Youslévie, nous leur feront part des discussions que nous avons eu à propos de l'union régionale. Nous vous tiendrons au courant par le biais de communiqué s'il y a du nouveau.
Les triumvirs quittaient Piedras Blancas satisfaits de compter un nouvel allié régional. Restait à savoir comment Vallancour réagirait aux éléments de langage que les chefs d'états siliquéens avaient souhaiter faire passer par son entremise.
Les triumvirs quittaient Piedras Blancas satisfaits de compter un nouvel allié régional. Restait à savoir comment Vallancour réagirait aux éléments de langage que les chefs d'états siliquéens avaient souhaiter faire passer par son entremise.
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