11/05/2017
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Rencontre entre la Youslévie et Naveces à Sedjan

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Ce 20 octobre 2009, la Directrice du Conseil Leone Vaillancour s'apprêtait à recevoir au Palais de l'Union le Gobernador naveceo Maximino Fernàndez Fernàndez.

Palais de l'Union

Il pleuvait sur le perron du palais en cet automne morne embrumé, Vaillancour attendait sous un parapluie son confrère et voisin naveceo. Elle se répétait intérieurement les enjeux et les sujets à aborder durant cette rencontre.
Tout d'abord, il fallait faire le laïus habituel sur la situation avec Kronos, qui aimait bien aller chiner vers les nations s'ouvrant au monde. La Directrice n'avait aucune idée de la position de Naveces vis-à-vis des régimes communistes et totalitaires et n'espérait juste pas que le Gobernador soit aussi complaisant que les triumvirs siliquéens sur la question.
Ensuite, elle souhaitait justement touché deux mots sur les relations actuelles entre la Youslévie et la Manche-Silice a Maximino Fernandez, même si elle se doutait que ce dernier mettrait sans doute le sujet sur la table.
Enfin, elle voudrait quitter cette réunion en ayant introduit des projets d'entente entre la Youslévie et Naveces.

Après quelques petites minutes d'attente, elle entendit des bruits de gyrophares et de moteur se rapprocher. Elle vit ensuite s'ouvrir les portes du Palais de l'Union laissant apparaître un cortège de motos et de berlines noires dont s'extirpe le Gobernador Fernandez Fernandez. Elle attend que ce dernier monte les marches avant de lui tendre la main.
"Bienvenue en Youslévie monsieur le Gobernador, j'espère que vous avez fait bon voyage.
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Le Gobernador et le représentant des affaires étrangère sortirent de la voiture sous le parapluie que leur avait tendu le chauffeur. Maximino Fernàndez Fernàndez se dirigea vers la Directrice du Conseil lui serrant la main de manière chaleureuse. Il ne manqua pas d'exprimer sa joie quant à cet rencontre. Il en profita pour répondre à la question de Leone Vaillancour en attendant qu'on l'invite à pénétrer le Palais pour débuter les négociations.

- Quel plaisir pour mon compère et moi de nous retrouver ici à Sejdan. Nous sommes honorés de l'honneur que vous nous faites de nous accueillir dans votre nation. En effet, nous avons fait bonne route, merci à vous d'avoir si consciencieusement préparé notre escorte. Nous avons beaucoup de sujet sur lesquels traiter dont certains qui ne devaient pas y figurer initialement mais je ne vous en dit pas plus.

Le Gobernador sourit à la dirigeante sous la pluie battante de Youslévie en attendant de s'abriter dans le magnifique palais qui se trouvait devant lui.
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"Pas besoin d'attendre plus longtemps sous la pluie, les journalistes ont assez de clichés, rentrons." proposa Vaillancour.
Quelques secondes après, le Gobernador, la Directrice et le représentant des affaires étrangères se retrouvaient seuls, rejoint seulement par Hermione Aviles la Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY, assis dans des fauteuils très confortables autour d'une petite table ronde.

"Bien, tout d'abord merci à vous, amis naveceos, d'avoir répondu affirmativement et avec tant d'entrain à notre invitation. Ceux sur qui des démocraties stables peuvent compter sont malheureusement peux nombreux, nous sommes plus que satisfaits de voir que nous pourrons peut-être compter un ami de plus à la fin de cette réunion.
Avant de commencer laissez moi vous présenter madame Aviles, Secrétaire aux Affaires Etrangères de la République Fédératrice de Youslévie, celle avec qui vous avez été en contact jusqu'à maintenant.
Bien, maintenant que les présentations sont faîtes et avant d'aller plus loin nous souhaitions connaître vos positions concernant les dictatures communistes qui sévissent un peu partout en Eurysie et dans le monde. Nous avons déjà été abusé par le passé, vous comprendrez donc notre méfiance et cette simple précaution."
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Les deux hommes hochèrent la tête à la proposition de madame Vaillancour, ils suivirent leurs homologues jusque dans une pièce où une petite table entourée de fauteuils demeuraient en son centre. Ils s'installèrent confortablement et voyant que les deux femmes se présentaient, ils en firent de même.

Bruno Musabimana Aguilar :
Je suis Bruno Musabimana Aguilar le représentant de la filière des affaires étrangères pour le Royaume de Naveces. Les décisions du parlement me parviennent et je suis chargé avec mes collègues de les mettre en pratique. C'est avec moi que madame Aviles avait conversé par le biais de communiqué.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Je me prénomme Maximino Fernàndez Fernàndez et j'exerce la fonction de Gobernador. Le Parlement a jugé que j'étais le plus apte à diriger le pays pour les six années de mon mandat.

Les présentations faites, ils pouvaient commencer la réunion. Les deux hommes étaient content à l'idée de débuter cette entrevue, des sujets critique pour l'avenir du pays et de la région allaient y être abordés. Ils se contentèrent premièrement de répondre aux questions de leurs hôtes.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Sachez avant tout que tout le plaisir est pour nous, nous avons la chance d'avoir deux voisins disposants de régimes politique respectables. Pour ce qui est des régimes totalitaires ou communistes, nous y sommes fermement opposés.

Bruno Musabimana Aguilar :
En effet, cela va totalement à l'encontre des idéologies fondée par la riche culture de Naveces. De plus, nous savons tous malheureusement trop bien ce qu'il en découle, des crimes contre l'humanité et les droits de pauvres gens bafoués...

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Exactement et c'est exactement pour ces raisons que Naveces ne pourra jamais être amené à négocier avec des nations avec des dirigeants aux allures d'assassins. J'ose espérer que nos positions sont identiques sur le sujet..
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Vaillancour laissa apparaître un sourire satisfait.
"Oui, nous sommes exactement du même avis en Youslévie. Peu importe la couleur de ces régimes, du moment qu'elle use de la force pour prendre le pouvoir, et ceux au détriment de son peuple bien sûr, nous ne pourrons discuter avec ses représentants et nous condamnerons fermement les exactions de ces imposteurs.
Nous sommes ravies de voir que vous partagez les mêmes valeurs que nous. Il y a donc encore des personnes lucides dans ce bas monde, nous en voila rassurées.


Maintenant que ce petit postulat est fait, nous pouvons parler de choses plus concrètes. Nous avons de grands projets concernant le golfe d'Evasie, cependant ils ont été contrecarrés par l'amitié récente entre la Manche-Silice et le terrible régime de Baldassare Calabraise, l'actuel dictateur kronien.
Comme dit précédemment, nos valeurs nous empêchent donc de nous allier avec un pays finançant un tyran sanguinaire, surtout que ce même tyran nous a pendant presque deux ans menacé avant de finalement faire marche arrière. Je vous passe les détails mais sachez en effet que la République Fédératrice de Youslévie a un passé récent mouvementé avec les communistes kroniens.
Vous comprenez maintenant pourquoi cela nous dérange de nous allier avec la Manche-Silice. Cependant vous, naveceos, vous avez l'air digne de confiance au milieu de cette tempête perpétuelle qu'est notre chère Eurysie.
C'est pourquoi nous vous proposons, en attendant peut-être que le triumvirat siliquéen revienne à la raison, une alliance commerciale.
Je vous expliquerai les détails une fois que vous m'aurez répondu, j'ai tendance à être trop bavarde, ça vous permettra aussi de mettre vos conditions ou veto concernant cette proposition.
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Les deux hommes étaient heureux d'entre que leurs avis concernant les régimes totalitaristes convergeaient. Ils avaient déjà du faire un effort considérable en se rapprochant de la Manche-Silice malgré leur relation avec Kronos. Ils étaient pourtant persuadés que c'était pour le bien de a région.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
En effet, c'est malheureux que vous ayez rompu vos relations avec la Manche Silice. Cependant nous approuvons totalement les raisons de cette séparation. Or laissez-moi vous dire que les choses pourraient changer.

Bruno Musabimana Aguilar :
Exactement, nous avons discuté de ce sujet lors de notre entrevue avec les triumvirs, le sujet de l'alliance d'Evasie est revenu sur la table. Bien qu'avorté dans le passé, nous aimerions beaucoup le restituer entre nos trois pays. La Manche Silice y semblait très favorable, allant jusqu'à dire qu'elle était prête à se plier en quatre pour récupérer ses relations diplomatique avec vous. C'est pour cela que nous vous inviterons à Covadonga à la suite d'un communiqué pour si vous l'acceptez organiser une entrevue afin d'essayer d'apaiser les tensions et si possible de parler de l'union régionale.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Il s'agirait selon notre parlement de contourner la proposition du Grand Kah qui pourrait mener selon nous à une dépendance de leurs exportations. Notre union pourrait nous permettre de pouvoir financer les travaux en développement notre économie à notre seul et unique profit. Nous vous demandons de prendre cela en compte dans le dossier que nous partageons avec le Grand Kah. Après cela, je ne vois aucun inconvéniant à discuter de notre future alliance économique.

Les deux hommes venaient de lâcher une information critique, les mâchoires des deux se serraient en espérant que la Youslévie montrerait autant d'engouement qu'eux dans ce projet de la plus haute importance..
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Hermione Aviles et Leone Vaillancour étaient satisfaites de la tournure que prenait cette entrevue. Les Naveceos avaient l'air de comprendre les enjeux de la situation au Kronos et semblaient sincères quant à leur volonté de régler les différents youslévo-kroniens.
Il fallait cependant être clair concernant la proposition du Grand-Kah. C'est dans ce but que la Directrice du Conseil reprit la parole.

"Décidément, vous nous surprenez de la meilleure des manières ! Non seulement vous partagez notre avis concernant ces tortionnaires kroniens mais vous souhaitez aussi nous réconcilier avec la Manche-Silice.
Justement, pour ce qui est des siliquéens, nous acceptons une rencontre dont vous seriez les "arbitres", nous leurs devons au moins une petite explication et nous aurons très bientôt de nouveaux éléments disons...enfin qui pourraient changer la donne. Nous considérons que l'union régionale est souhaitable voir vitale pour nos économies mais je vous préviens, nous ne parlementerons sur cette question qu'après que la Manche-Silice ne soit plus un allié de Kronos, car, vous connaissez sans doute le dicton aussi bien que moi, les amis de mes ennemis sont mes ennemis. Attention je ne dis pas que les siliquéens sont nos ennemis à l'heure actuelle mais vous avez compris l'idée.
De plus, je souhaite mettre les choses au point dès maintenant concernant le Grand-Kah et sa proposition, mais je vais laisser Madame Aviles vous en parlez, c'est elle qui gère le dossier et elle vous en parlera mieux que moi.


La Secrétaire aux Affaires Etrangères de la République Fédératrice de Youslévie se racla la gorge et commença :
"Tout d'abord, je souhaite commencer en allant dans le sens de Madame Vaillancour en vous remerciant pour votre ouverture d'esprit et votre coopération.
Mais pour ce qui est du Grand-Kah laissez moi vous rappeler que ce pays a presque autant de PIB que la Manche-Silice, Naveces et la Youslévie réunis, pareil pour la population. Si on rajoute à ça le fait que le Grand-Kah est situé aux antipodes géographiques de notre région, ce qui veut dire des ressources différentes des nôtres, nous avons tout intérêt à accepter la proposition du Kah.
Après, notre cas est différent du vôtre, nous ne serons pas dépendants du Grand-Kah si ces accords venaient à voir le jour, l'économie youslève est plus forte que celle naveces et nous faisons parti d'une alliance économique parmi les plus importantes du monde. Nous n'avons donc aucune crainte nous concernant, nous voyions plutôt cela comme un "bonus".
Cependant, nous comprenons parfaitement votre refus d'adhérer au Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée, nous espérons seulement que pour vous une union régionale ne signifie pas que nous devrions refuser les autres propositions venant de l'extérieur."
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Les deux hommes étaient contents que la situation se déroule sans encombre, la Youslévie semblait aussi disposée à discuter de l'union régionale. Cependant, le gouvernement de Naveces ne voyait vraiment pas la proposition du Grand Kah de bonne augure et ils devaient le faire savoir, que ce soit pour eux-même ou pour les alliés ce ne serait pas bénéfique.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Je suis ravi d'entendre que vous êtes disposées à rencontrer la Manche Silice pour leur donner une seconde chance et je suis à peu près certains qu'ils s'y accrocheront de bon coeur. L'union régionale qui devrait initialement contenir nos trois pays devrait être selon nous économique et militaire. L'économie devrait nous permettre de développer des relations de libre échanges, favoriser la construction de routes et donc du commerce et du tourisme. Cela pourrait permettre que nos pays puissent plus facilement dépendre de notre union comptant sur les autres pays de l'alliance qui produisent des ressources qui nous seraient individuellement limitées. Par la suite nous pourrions nous spécifier dans certains domaines par exemple. Mais bon tout cela reste ajustable selon les modalités que nous choisirons en temps voulu si cela se réalise. Une défense de l'union pourrait être mise en place avec nos trois armées, des forces dissuasives servant exclusivement à la défense de notre territoire et qui pourrait vous être utile par rapport à vos différents avec le Kronos. Mais toutes ces options nous auront l'occasion d'en discuter avec la Manche Silice à Covadonga.

Bruno Musabimana Aguilar :
Concernant la proposition du Grand Kah, nous ne disons pas que nous sommes contre l'idée de commercer avec ces derniers. Seulement qu'étant donné que c'est un pays autarcique, il ne s'agirait pas d'une relation d'échanges mutuels, elle aurait lieu seulement dans un sens. Ces exportations nombreuses pourraient créer une dépendance et ferait de nous des pays contraints de suivre le Grand Kah sous peine de problèmes économiques. L'union serait une organisation à part entière, le point de relais économique de l'Evasie, unifiant nos économies et nos productions pour mieux commercer avec les autres nations. Nous pourrions vraiment devenir le point d'encrage économique du continent..
J'espère que vous prendrez la peine de réfléchir à cette proposition, nous avons la capacité de réaliser cela seul et pourraient nous conférer une importance politique et économique majeure !
De plus je doute que le Grand Kah produise ces travaux juste pour débuter des relations commerciales basiques. Quel est son réel intérêt si ce n'est d'étendre son influence chez nous à un tel point que l'on ait une épée de Damoclès au dessus de la tête ?


Les deux hommes tentaient vraiment de convaincre le mieux possibles leurs homologues Youslèves car l'avenir des trois pays dépendaient selon eux de cette réponse. Si la Youslévie venait à accepter la proposition du Grand Kah, il s'agirait d'une défaite pour eux.
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Concernant la route de la soie kah-tanaise il n'y avait pas débat, les deux représentantes de la Youslévie souhaitaient profondément conclure cet accord et rien n'allait pouvoir les faire changer d'avis, en tout cas pas un pays de l'envergure économique de Naveces qui ne rivalise en rien avec le Kah d'un point de vue économique.
Pour ce qui était de l'union régionale, tout leur semblait juste. Cependant, et comme tout youslève qui se respecte, la Directrice et la Secrétaire avaient déjà plusieurs idées afin de rendre cette union encore plus intéressante d'un point de vue économique.

"Messieurs, nous comprenons vos réticences à commercer avec un pays comme le Grand-Kah. Malgré tout nous avons été assuré que le commerce se passerait dans les deux sens. Après, comme nous vous l'avons déjà dit, de notre côté nous ne voyions aucun problème à réaliser cette union régionale et à commercer avec d'autres pays.
D'ailleurs, concernant notre union, nous sommes sur le principe d'accord avec vous et avec tout ce que vous avez proposé mais le nœud du problème reste la Manche-Silice, si ils ne cassent pas leurs accords avec Kronos alors rien ne se fera jamais."

La Directrice avait remise les pendules à l'heure, elle attendait maintenant la réponse des naveceos mais savait que le moment décisif n'était pas aujourd'hui mais bien quelques semaines plus tard, à Covadonga où les trois pays côtiers du golfe d'Evasie se retrouveront.
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Les dents des deux hommes crissèrent en entendant la réponse de leurs homologues. Ils étaient heureux de l'enthousiasme porté au projet régional mais selon eux, la Youslévie faisait preuve d'une naïveté sans pareil en laissant le Grand Kah s'installer ainsi dans la région. Or, si le Grand Kah acceptait de recevoir nos exportations comme le disait les youslèves, cela pourrait peut-être un peu s'arranger. Mais le Grand Kah semblait avoir été clair dans son communiqué vis à vis de ces dernières. Le Gobernador continua de manière un peu plus froide qu'auparavant.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Soit, vous êtes libre de penser ce qu'il vous importe quant à la proposition du Grand Kah. Si vous y voyez tant de bénéfices et que comme vous le dites ce serait une relation d'échanges mutuels, nous consentirons à y prendre part en nous contentant de modérer leur impact sur notre territoire. Les exportations entre nos trois pays doivent rester majoritaires. Nous préférons voir la population user de produits youslèves et silicéens que de produits du Grand Kah.

Bruno Musabimana Aguilar :
Concernant la Manche-Silice, ce sera à nous d'essayer de les ramener à la raison à Covadonga pour les détourner de Kronos. Seul cela rendra nos projets possibles. Et si nous passions à la conception du plan économique entre nos deux nations ?


Les représentants de Naveces étaient déçus de l'avis de la Youslévie sur le Grand Kah. Cependant ils se calmèrent et montrèrent de la bonne volonté quant à la suite de la discussion reprenant un ton plus cordial et esquissant quelques sourires.
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Leone Vaillancour et Hermione Aviles sentaient que leur volonté de commercer avec le Kah gênait profondément les officiels naveceos. Mais ce que ne comprenaient pas Fernandez et Aguilar c'étaient que la Youslévie avait des parachutes qui pourraient lui éviter de se faire avoir si les kah-tanais n'étaient pas réglos.
Elles l'avaient déjà expliqué mais les naveceos étaient trop effrayés pour comprendre, elles lâcheraient donc l'affaire pour le moment.

"Nous partageons bien évidemment votre avis, nous préférerons favoriser les produits siliquéens et naveceos que kah-tanais par exemple.
Pour la Manche-Silice, nous posséderons bientôt des arguments qui seront décisifs. Si le triumvirat ne change pas d'avis bientôt, alors nous ne pourront plus rien tirer de ce pays.
Nous vous laissons exposer vos idées concernant le plan économique entre nos nations."
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Le Gobernador hocha la tête, la parenthèse désormais close, ils pouvaient passer à la suite. Les deux hommes ne souhaitaient pas établir de différentes relations commerciales qu'avec la Manche Silice.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Nous aimerions instaurer une relation de libre échange entre nos deux nations pour fructifier nos économies. Il faudra donc prévoir de nouveaux axes routiers pour entreprendre pleinement ces échanges.

Bruno Musabimana Aguilar :
Exactement, il serait aussi intéressant de relier la ville de Piedras Blancas à celle de Bell Vill qui sont assez proche. Au vu de notre petite frontière commune, nous pensons que le gros des échanges devraient se faire par la mer notamment du port de Baltos à Cudillero. Cela pourrait permettre de redistribuer nos marchandises respectives à l'aide de nos réseaux routiers nationaux déjà présent. Il suffira seulement de relier le gros de nos axes routiers aux votres. Voici une carte des flux commerciaux routiers dans le Royaume de Naveces.

carte des flux commerciaux routiers dans le Royaume de Naveces

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Les traits noir sont les routes commerciales principales du pays, les rouges sont secondaires. Les points noir sont les villes principales, les oranges des villes d'importances nationales mais bien moins que celles en noir. Les cercles bleus représentent nos deux ports majeur.

Bruno Musabimana Aguilar :
Qu'en dites-vous ?
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La Directrice du Conseil commença sa réponse par l'habituelle laïus sur son incapacité en terme de relations étrangères.
"Avant toutes choses, je dois vous prévenir que nous ne pourrons rien décider de concret aujourd'hui. Notre système démocratique ne nous donne aucun pouvoir de décision et nous devrons quoi qu'il arrive en référer au Congrès de la RFY avant de pouvoir mettre quoi que ce soit en vigueur.
Nous pouvons cependant profiter de cette entrevue pour discuter de ce que nous pourrions proposer au Congrès une fois notre réunion terminée.

Nous pourrons raccorder Bell-Vill aux deux villes frontalières en jaune et à Piedras Blancas, cela serait un bon début. Je dois cependant vous avertir que nous avons déjà prévu énormément de travaux routiers et autoroutiers dans le cadre de notre amitié avec le Royaume-Soudé, le projet sera donc un peu plus long à mettre en œuvre que prévu.

Pour ce qui est des échanges maritimes, nous partageons votre avis. Nous pouvons aussi dispatcher nos échanges entre Baltos et Bell-Vill. Certes, le port de Bell-Vill est bien moins grand que celui de Baltos mais cela ferait économiser du carburant à tous les cargos allant de la Youslévie au Naveces et inversement.
De plus, le Golfe d'Evasie est très étroit, il ne faudrait pas trop engorger cet espace, c'est pourquoi des trajets courts seraient aussi judicieux, même si nous comprenons parfaitement que vous vouliez aussi profiter de la dynamique du port de Baltos qui fait partie des plus grands et des plus actifs ports de la mer de Leucytalée. "
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La réunion touchait à sa fin, il fallait seulement se mettre d'accord sur ce que les deux femmes allaient présenter au congrès. Ils semblaient d'accord sur la plupart des choses ce qui réjouit les dirigeants de Naveces.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Pas de soucis, nous connaissons parfaitement les quelques aléas de la démocratie, nous avons obtenu l'accord du parlement pour fonder une alliance avec vous. Les experts de la filière des affaires étrangères comme M. Musabimana Aguilar vont devoir assurer la suite et juger de ce qui est bon ou non pour nous.
Nous entendons aussi votre projet en cours avec le Royaume-Soudé, mais l'intervention des fonds d'investissement du Grand Kah comme vous le vouliez tant ne sauraient ils pas permettre d'entreprendre nos travaux en même temps ?


Bruno Musabimana Aguilar :
Pour ce qui est du transport maritime, nous acceptons de relier le port de Bell-Vill plutôt que Baltos à Cudillero. Durant les travaux et en attendant ces derniers nous devrons concentrer nos échanges par ces deux points d'amarrage. Il faut donc s'assurer de dévier certains transports vers nos ports respectifs.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Si vous êtes d'accord avec ces arrangements nous pouvons en rester là, nous vous enverrons une date pour rencontrer la Manche-Silice. J'espère que vous nous tiendrez au courant de l'avancée du projet au congrès.
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Les deux femmes aimaient le franc-parler de leurs homologues Naveceos.
Elle se plaisaient déjà à imaginer le Naveces comme leur nouveau partenaire privilégié du golfe d’Evasie, L’Arcanie étant trop instable, le Royaume-Soudé trop doux et la Manche-Silice imprévisible et opportuniste.

« Nous pouvons effectivement proposer un aménagement comme celui-ci au Grand-Kah. Nous préférons cependant proposer ce projet à des Naveceos ou des Youslèves. Après tout qui de mieux pour construire des routes pays que ceux qui seront amenés à les utiliser, n’est-ce-pas ?

Si le partage des échanges entre Baltos et Bell-Vill vous va, alors nous pouvons clore cette discussion. Nous reviendrons vers vous dès que cette lotion aura été examiné par le Congrès de la RFY.
Nous attendrons aussi impatiemment votre missive concernant notre rendez-vous à trois avec la Manche-Silice. ».


Sur ceux, Hermiones Aviles et Leone Vaillancour raccompagnèrent messieurs Maximino Fernàndez Fernàndez et Bruno Musabinama Aguilar sur le perron du Palais de l’Union où des journalistes les attendaient pour immortaliser ce moment avant que les deux Naveceos ne reprennent la route vers leur pays d’origine.
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