Une rançon avait été demandée par les Dalyoha pour la restitution des moniales, elle était adressé au roi de Prima en temps que protecteur séculier de l'Ordre. Celui-ci, entre négociations, invectives, rétractations et tergiversations, ne paya pas un sou ni n'engagea pas une manœuvre militaire hostile contre Carnavale.
Le pape de Volignon fulmina enfin une bulle : « Avaritia Infamis » dans laquelle, d'une part il excommuniait symboliquement Blaise Dalyoha et ses agents (qui l'étaient déjà puisque Catholagnais de confession) et surtout d'autre part invitait les fidèles à nuire aux Dalyoha par tout les moyens possibles.
Il ne fallut pas le dire deux fois pour que des sœurs fassent le mur de leur couvent ou de leur maison religieuse, et se regroupent dans des grottes, des caves, des taudis et autres lieux isolés et clandestins pour préparer cette nuisance, prélude de beaucoup d'autres qu'elles se sentent en droit d'exercer par la loi jurisprudentielle dite du précédent.
Par ailleurs, la mollesse du roi de Prima fait qu'il est dorénavant appelé « chapon » par les sœurs qui ne reconnaissent ni son autorité ni sa légitimité, et qui lui ont même promis de « sectionner sa virilité » quand elles en auront fini avec celle des Dalyoha (et que leur vie leur sera ôtée).
Les sœurs converses peuvent avoir des profils très divers, les sœurs conventuelles sont en revanche moins diverses : ce sont soit des religieuses (de toute forme de catholagnisme) soit des criminelles de crime de sang (repenties en un sens). Le recrutement est exigeant et difficile, tout comme la vie de ces dames qui implique souvent des cycles de décompensation permettant de repérer les groupes en observant certains excès caractéristiques comme l'augmentation subite de violences faites aux prostituées et leurs souteneurs ou l'augmentation inexpliquée et soudaine de l'achat de spiritueux par des femmes ou de la clientèle des clubs lesbiens et des violences ponctuelles qui peut s'y produire....
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