Elles regroupent les raïons de :
- Satana, Buky
- Ridonur, Namanod
- Talovka, Navarkan
Les Provinces Autonomes ont un fonctionnement politique plus stable et classique que dans la Zone Libre puisque les idées du MCL s’inscrivent dans le courant de la démocratie chrétienne. Le contexte sécuritaire le permet également davantage, l’armée royaliste attaquant beaucoup moins les Provinces et l’économie locale se portant mieux. De ce fait, le gouvernement est plus conforme à ce que l’on peut retrouver à travers le monde, dans les démocraties classiques.
Ainsi, on retrouve un “président” élu au suffrage universel direct pour 3 ans, ce poste est actuellement occupé par Maryse Chandonnet, présidente depuis 2006, réélue le 20 juin 2009 avec plus de 70% des voix au premier tour. Le premier président des Provinces Autonomes était Thierry d’Aoust, cousin de Maryse, qui n'a pas souhaité se représenter. La présidente est entourée d’un gouvernement de 22 membres, nommés par elle-même. Il n’y a pas de chef de gouvernement et les ministres sont uniquement responsables devant elle.
Thierry d’Aoust, comme Maryse Chandonnet, sont tous deux des nobles catholiques, qui ont toujours été opposés à la politique de Geremia et ont rapidement monté un groupe de résistant, armés sur leurs propres deniers.
Le pouvoir législatif est incarné par un Conseil des Cent, ce conseil compte 100 députés élus pour 3 ans au scrutin proportionnel. Le Conseil des Cent est renouvelé en partie tous les ans, une année Satana élit 50 députés, l’année suivante Ridonur élit 30 députés et Talovka élit 20 députés pour la dernière. Il existe également un Conseil Suprême de 9 membres, 3 par raïons élus au scrutin majoritaire pour 6 ans, renouvelés par tiers tous les deux ans. Ce pouvoir législatif a l’initiative des lois partagées avec la présidente, peut amender et voter librement les lois et le budget. La présidente dispose d’un véto suspensif de 2 ans sur tous les textes de lois d'initiative parlementaire. Elle peut également convoquer un référendum. Avant 2006, les Provinces Autonomes ne disposaient de constitution, avec l'accession au pouvoir de Maryse Chandonnet, une des premières actions du Conseil des Cent a été de rédiger une constitution, assez sommaire avec seulement 26 articles, pour accroitre la légitimité du pouvoir du MCL sur ses 3 raïons et clarifier le fonctionnement politique central. La constitution a été très rapidement amendé pour y intégrer le fonctionnement politique at administratif décentralisé, ainsi chaque raïon est doté d'un "conseil exécutif" de 10 membres pour Talovka, 15 membres pour Ridonur et 25 pour Satana. La constitution est une deuxième fois complétée en 2006 avec la création d'un tribunal constitutionnel composé de 3 juges, nommé par les 3 conseils exécutifs des raïons.
Le pouvoir judiciaire est incarnée par des juges nommés par le ministre de la justice, après consultation du Conseil Suprême. Il n'existe que deux types de tribunaux : le Tribunal Conflictuel, au nombre de 17, et le Haut Tribunal, au nombre de 3. Ces tribunaux sont compétents pour tous les contentieux : commercial, civil, pénal... Toutefois, certains tribunaux sont en train de former des chambres spécifiques, surtout pour le pénal, à Buky et Namanod. Le Haut Tribunal a un fonctionnement identique au Tribunal Conflictuel et fonctionne comme une chambre d'appel de ce dernier, seule la victime peut faire appel.
Le Mouvement du Carande Libre a été créé en 1992 par un groupe de 22 députés libéraux qui étaient mécontents de l’élection de Geremia au poste de premier députés. Ces députés libéraux étaient pour la plupart originaires des raïons de l’Est, terre historique de la droite carandaise. Il faut dire que ces régions ont un climat plus clément, favorisant l’agriculture mais également le tourisme, contrairement au climat plus rudes des autres régions. Ils s'opposent directement et immédiatement à l'idéologie socialiste qui avait pris le dessus dans le gouvernement en place et ils demandaient l'instauration d'un système politique basé sur la liberté individuelle et l'économie de marché.
Les Provinces Autonomes de la Baie étaient un lieu idéal pour le Mouvement du Carande Libre, car la région était éloignée des combats, concentrés autour des grandes villes du Nord, et la région est relativement peu peuplée. C'était également la région d'élection de 15 des 22 députés du MCL. Le mouvement a donc pu y établir son quartier général et mettre en place un gouvernement autonome, basé sur les principes libéraux. Ils ont également obtenu le soutien de la noblesse locale qui leur a fourni armes, argents et nourritures, comme les familles Chandonnet ou d’Aoust.
Le gouvernement autonome des Provinces Autonomes de la Baie a rapidement attiré l'attention de la population locale, qui avait été épuisée par des années de guerre civile. Les habitants de la région ont commencé à affluer vers les Provinces Autonomes de la Baie, cherchant refuge et sécurité dans ce havre de paix.
Le Mouvement du Carande Libre a alors réussit à mettre en place une économie florissante, basée sur le commerce et l'agriculture. Les habitants de la région ont été encouragés à travailler dur et à créer des entreprises, et le gouvernement autonome a mis en place des politiques favorables aux entreprises et à l'investissement.