21/02/2015
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PRESSE

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Introduction

C'est ici que vous pourrez vous renseigner sur l'actualité malévienne:

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Avec le temps, cette rubrique devrait s'agrandir et pourra vous donner une bonne impression de la vie du pays.
Geopolitico

La Malévie et le Grand Kah concluent une alliance historique


Lors de la rencontre entre Rogelio Moralez et Actée Iccauhtli sur le territoire de l'Union, les deux dirigeants de la diplomatie ont signé un accord d'alliance défensive pour protéger leurs valeurs partagées de l'égalité. C'est un moment historique pour la Malévie, qui s'aligne définitivement sur l'axe libertaire de l'échiquier géopolitique mondial. C'est un événement qui profite aux deux pays: d'une part, cet accord garantit la sécurité de la Malévie à court terme et d'autre part, il étend la portée de l'influence kah-tanaise. La nouvelle alliance pourrait aussi avoir des conséquences pour d'autres pays de la région nazuméenne et possiblement influencer d'autres pays à s'aligner avec la Malévie et le Grand Kah. L'accord est important davantage car il intervient dans le contexte d'un monde polarisé entre le socialisme et le capitalisme, qui manifeste son instabilité par les tensions qui surviennent actuellement au Mokhai.

Les deux pays se sont donc mis d'accord pour entamer une coopération militaire plus marquante. Le Grand Kah s'est déclaré ouvert pour accorder une réduction de jusqu'à 50% sur ses équipements militaires à vendre pour contribuer à l'expansion et à la modernisation de l'arsenal malévien, surtout sur le plan naval.

Alliance

Les deux interlocuteurs ont aussi signé un accord commercial. Les vins de Malévie, renommés pour leurs terroirs de qualité, seront désormais accessibles aux citoyens kah-tanais, tout comme des olives, oranges, citrons et d'autres produits agro-alimentaires de la même origine. En échange, la Malévie importera du poivre, du café et du chocolat de l'union ainsi que des pièces mécaniques pour développer son industrie. Les experts économiques se montrent très optimistes par rapport à cet échange de marchandise et prévoient un résultat positif pour les économies de ces pays.

Agriculture et Exportations

De plus, les deux partis ont confirmé la création anticipée du programme d'échange culturel KAHMAL. Ce dernier est destiné au rapprochement de la société malévienne et kah-tanaise, qui ont déjà des points communs considérables. Le programme inclut notamment un système d'échange universitaire qui sera avantageux pour tout étudiant ambitieux des deux pays.

Cet événement accompagne la tendance actuelle de la politique internationale malévienne. Depuis quelques semaines, avec la multiplication des missives diplomatiques et des ambassades, ainsi que la candidature au Liberalintern, la Malévie tente d'élargir son réseau diplomatique. L'accord qui vient d'être signé montre que la Malévie est maintenant un acteur qu'il faudra prendre en compte dans la diplomatie internationale. Dans la semaine à venir, il faudra suivre les développements stratégiques d'un oeil attentif; le président s'apprête à accueillir la délégation priscillienne à Valenzano et à se rendre à Occitanie pour la rencontre avec le dirigeant de la Milouxitania.

Philoberto Souza, 21.06.2010
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Geopolitico

l'UNIL - Un cercle inclusif ou exclusif?


La Malévie est un état fondateur de l'UNIL (Union des Nations Indépendantes et Libres), organisation de plusieurs états à travers le monde crée en coordination avec le Milouxitania, la Travie, le Shuharri, le Fjollskot, la Travie et Saint Marquise. Elle prône les valeurs de la paix et l'indépendance, mais il reste à voir comment elle compte faire respecter ces codes dans le monde. Ce journal, Geopolitico, a critiqué l'organisation à plusieures reprises, notamment pour ses déclarations universalistes qui vont à l'encontre de l'habituelle politique extérieure malévienne. À part des accords commerciaux intégrés dans l'union, la Malévie n'y a rien à gagner. Tout au contraire: cette organisation impose une politique des affaires étrangères qui pourrait nuire à l'autonomie du pays. Il faut se poser la question si ce pays n'a pas trop délégué ses pouvoirs régaliens au Conseil décisionnel de l'UNIL avec sa signature du traité de Neffiès.

L'union, qui avait était silencieuse quelques mois après le Congrès de Neffiès et qui était préoccupée par la mise en oeuvre des décisions de celui-ci, notamment le Bureau des Affaires Étrangères à Sorlane, se retrouve en ce moment au Conseil décisionnel (Milouxitania) pour prendre une décision sur les dossiers d'adhésions présentés à l'organisation. C'est un moment crucial pour la jeune organisation, dont la réunion est la première. Le bilan de ce rassemblement pourrait dicter l'avenir de cette organisation - soit un petit cercle de nations solidaires et coopérants, soit un grand rassemblement de nations qui n'ont rien en commun sauf l'état (provisoire) de paix.

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La grande question est celle-ci: à quoi bon des nouveau membres? Certes, on peut mentionner l'agrandissement des accords commerciaux et le poids augmenté de l'organisation, mais il ne faut oublier que chaque membre rend le compromis plus difficile. C'est-à-dire que chaque décision devra prendre plus longtemps, qu'il faudra attendre que chaque pays ait dit son mot, etcetera. Il s'y ajoute sans doute aussi un plus grand défi par rapport aux relations à l'intérieur de l'organisation. À quoi sert une organisation pour la paix, si la guerre règne à l'intérieur de l'organisation?

À part le Finnevalta, avec lequel la Malévie s'est associée depuis son entrée dans le Libéralintern, l'UNIL ne devrait pas donner le droit d'entrée à quel pays qui soit. Par négociation, l'Uusumaa pourrait devenir état-partenaire, mais une plus grande concession serait catastrophique. Les élécteurs ne sont pas impressionnés en ce moment par président Moralez, ce serait dommage pour lui de perdre la confiance de son pays à cause de décisions prises par l'extérieur.
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Quotidien
Éditorial sur les éxilés du Bolthorkoy

L’arrivée des émigrés du Bolthorkoy, près d’un million, avait été un spectacle hors de l’ordinaire. Le défilé des navires qui avait duré toute une journée avait désœuvré l’administration municipale. L’armada, à la fois des grands bateaux prévus par les logisticiens de l’Empire et les petits bateaux des pécheurs qui avaient pris le large dès l’autorisation de sortie, avait submergé les bureaucrates et les douaniers maléviens, qui n’avaient pas prévu un tel exode. Par ailleurs, une foule de maléviens s’était rassemblée à l’entrée du port, qui avait été clôturée par les forces de l’ordre, pour accueillir les exilés de manière ordonnée. Au moment où les premiers avaient passé le contrôle de la douane, une joie générale s’est déclenchée. On voit encore les images des émigrés émus et pris par surprise par le contraste entre le processus sévère de la douane et l’empathie de la population. Un mouvement d’entraide s’était crée à partir de là, commençant par des mères qui se montrent solidaires, des jeunes qui s’invitent au bar et la foule qui finit par empêcher le travail de douane, laissant passer la dernière moitié sans contrôle. La langue n’était pas un obstacle à cet événement, tout au contraire. Les musiciens jouaient l’hymne du Bolthorkoy.

Mais l’arrivée au port de Valenzano n’était pas la fin du spectacle. De nombreux émigrés ont ensuite pris le train pour toutes les villes du sud de la Malévie. Dans les stations des autres villes, la sensation était pareil. À travers le pays, une onde de compassion avait traversé les esprits de la population, créant une amitié avec ces étrangers, qui vivaient la tragédie de l’exil.

Les émigrés accueillis à Scar
Photo Noir et Blanc

Maintenant, des mois et des mois après l’arrivée, la situation s’est stabilisée, sans pour autant amoindrir l’entraide apportée par les citoyens. Nombreuses sont les associations culturelles, les programmes d’apprentissage de langue et les initiatives d’accueil qui tentent de maintenir le dialogue entre les nouveaux arrivés et les locaux. Les universités nationales ont fait des efforts pour augmenter leurs capacités pour permettre aux jeunes du Bolthorkoy de poursuivre leurs ambitions. Les nombreux intellectuels venus de l’autre côté du détroit ont aussi était intégrés dans les milieux académiques et contribuent à la pensée de l’élite malévienne. Fyodor Romitch Olyenov, journaliste et écrivain exilé, a notamment rejoint les conseillers du Ministre de l’Intérieur pour faciliter l’intégration de la nouvelle communauté.

Toutefois, malgré l’accueil chaleureux des citoyens maléviens, l’exile reste une tragédie. Les manières dont les émigrés font face à cette réalité est mixte. Pendant que certains se sont rejoint au mouvement des provinces autonomes du Bolthorkoy, auquel appartiennent maintenant trois millions de maléviens, certains gardent le silence. Le clivage de cette communauté est particulier. Alors qu’une partie d’elle ne travaille que pour la survie, sa contrepartie absorbe l’espoir que représente pour eux la Malévie. C’est-à-dire la liberté, l’égalité et – pour les plus optimistes – un jour un retour à la maison comme c’était avant. On peut remarquer, aujourd’hui, que cette portion des anciens citoyens du Bolthorkoy a provoqué une réflexion dans la mentalité des maléviens. Alors que l’isolationnisme relatif avait été la politique principale du pays, de plus en plus de citoyens se prononcent pour un rôle actif dans la résistance au Bolthorkoy. À Scar et à Sorlane, des multiples manifestations ont eu lieu pour exprimer l’insatisfaction des citoyens face à la politique étrangère trop conciliatoire du gouvernement de Lamastina. Sans doute un caprice de passion ; les géopoliticiens n’ont fait qu’essayer de convaincre le public du danger d’un affrontement entre les deux pays. Une guerre, surtout entre voisins, peut être dévastatrice. La Malévie semble avoir oublié la réalité de la guerre, à déclaré Philoberto Souza.

La résistance du Bolthorkoy a en effet gagné en puissance depuis l’arrivée des émigrés. La communauté qui s’est implantée à l’étranger est devenue financière des activités clandestines sur le territoire annexé. En Malévie, des exilés de la résistance ont mis en œuvre un réseau, qui est pour l’instant toléré par les services de renseignement maléviens, qui permet d’approvisionner la résistance en biens de toute nature.
Clairement, les tensions sur le détroit s’intensifient. Dernièrement, la déclaration d’une zone karpokienne exclusive sur les eaux au large de l’Empire, a causé un nouvel affrontement diplomatique, médié cette fois par le Caratrad. La question à se poser à l’avenir est en quoi le gouvernement malévien peut discuter avec le régime de Bolarev, qui prône son unilatéralisme d’habitude sans consulter son peuple. Finalement, le dialogue reste indispensable entre ces deux nations.
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A

Marche contre la dictature du Karpok


Depuis l’annexion du Bolthorkoy, l’Empire Karpok semble avoir réhabilité son mythe impérial selon lequel tout lui est permis. L’établissement d’une zone de contrôle sur le détroit, est une affirmation de puissance inutile et belliqueuse. En coupant une partie de la circulation du commerce maritime mondial, Bolatev ne fait que des gains minimes et provoque l’entièreté des nations commerçantes. En particulier, notre Malévie. D’une part, la déclaration de Bolatev est unilatérale, alors que les ambassadeurs des deux pays avaient réussi quelque temps avant de se mettre d’accord sur une gestion commune du détroit. D’autre part, elle fait preuve d’une volonté expansionniste déjà inquiétante avec l’annexion du Bolthorkoy. Une question inévitable se pose alors : quand va-t-on arrêter de tolérer les régressions impérialistes du voisin ?

Habituellement, la Malévie est un pays qui se manifeste peu sur la scène internationale. Cela est dû au fait que la population civile n’est pas aussi impliquée dans les événements à l’étranger que d’autre pays. Cependant, les immigrés du Bolthorkoy ont changé cette habitude. En effet, il semble que leur conviction, ainsi que leur peur de la fin des sociétés égalitaires, se sont transmises au peuple malévien.

Mais cela n’est point mauvais. Plutôt, c’est l’occasion de remettre en question les fondements de notre politique, étrangère et de l’intérieur. Aujourd’hui, nos dirigeants doivent faire face au régime illégitime qui règne sur l’autre côté du détroit, au lieu de se fier à des conjonctures court-termistes qui ne mesurent pas les risques géopolitiques.

C’est aussi le moment pour le peuple malévien de se réveiller face à une intelligentsia immobile qui se repose sur ses acquis. Face à un pouvoir politique qui n’anticipe pas et qui fait souffrir la société par son ignorance et indifférence. C’est le moment de demander à ce que le travail des dirigeants soit fait sans faute et démocratiquement comme il se doit dans un pays comme le nôtre. Mais pour faire revivre le dynamisme de notre démocratie, il faut une mobilisation de la société civile, et il la faut immédiatement. C’est pour cela que ce journal, le Radical, dans l’ensemble de son équipe professionnelle, appelle à une marche contre la dictature ce 7 mars 2012. Les informations reliées à la logistique seront accessibles sur notre page numérique. En appelant à tous les citoyens, sans distinction, de venir participer à un renouveau de la politique, nous espérons que les défis de notre jour pourront être anticipés plutôt que soufferts !
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Quotidien
Le Communiqué Isered et la Démission du Ministre

Suite à la publication anonyme de la correspondance entre le Ministre des Affaires Étrangères et de son homologue Loduarien Geraert Wojtkowiak-Lorenzo, scandale qui fût baptisé « Le Communiqué Isered » par le monde journalistique, Javier Isered a annoncé sa démission.

Le gouvernement de Victor Lamastina subit ainsi son premier scandale, près d’un an après l’élection. L’ancien président Rogelio Moralez, qui fût interviewé à l’instar de ce scandale, a refusé tout commentaire sur l’affaire, en affirmant que Isered avait été « éxemplaire dans ses fonctions » sous son mandat. En effet, l’ancien Ministre des Affaires Étrangères avait obtenu une réputation pour son attitude professionnelle dans la communauté politique. Il venait rarement en retard, même si cela était la coûtume pour les hommes politiques de Malévie, et défendait les valeurs maléviennes sans retenue.

C’est sans doute à cause de cette admiration pour les valeurs nationales que Isered a commis sa faute décisive. D’après le Président, Isered aurait « perdu le sang-froid face aux comparaisons infondées du modèle loduarien et du modèle malévien » ce qui témoignait d’une « sincérité républicaine » mais dont le résultat était une « indiscrétion politique inadmissible au sein du gouvernement ».

Lorenzo Vadesco, ancien président de la délégation malévienne à l’UNIL, sera le successeur en tant que Ministre des Affaires Étrangères, et Julieta Prado assumera désormais l’ancien rôle du nouveau Ministre. Rafael Soriano a été nommé à la délégation unilienne pour compléter l’effectif. En ce qui concerne Javier Isered, le Tribunal de Scar a déclaré que l’ancien Ministre des Affaires Étrangères était dans ses droits de continuer son travail en tant que député démocratiquement élu dans la région de Valenzano, ses fautes professionnelles n’étant pas cause pour une révocation de sa fonction fondamentale.

Ce bouleversement en politique n’est pas sans conséquences. Les liens que Javier Isered avait crée avec les diplomates du monde entier devront être renoués par Vadesco, qui prend en main la fonction, certes avec l’expérience de l’UNIL, mais sans la sagesse des 71 ans de Isered. Ce dernier avait, rappelons-le, été à l’origine de plusieurs succès diplomatiques pendant ses dix ans au gouvernement. Avec agilité et détermination, il avait porté à maturité les négociations avec le Libéralintern et l’UNIL, et avait conclu des alliances avec le Grand Kah et le Pryscilia. Si aujourd’hui la Malévie se sent en sécurité, le réseau diplomatique en est le fondement.
Patricia Limo
Quotidien
Une mobilisation massive, face au Kah et face au gouvernement accusé de complicité

La nouvelle du Communaterra n’a pas pris longtemps pour arriver en Malévie. L’opération du maintien de la paix, ou plutôt l’invasion, lancée par le Kah cette semaine a provoquée une vague de protestation dans l’ensemble du pays. La critique est à l’intention du pays agresseur, mais aussi dirigée vers le gouvernement malévien, qui s’est allié à un pays en voie de commettre un crime grave. Les étudiants du pays se sont rassemblés en grand nombre, dans les grandes métropoles et les petites villes de campagne, afin de dénoncer l’hypocrisie de leurs élus.

« Je ne fais plus confiance à notre gouvernement », déclare Carlo, étudiant en médecine à l’Université Nationale II, « notre système est malade. L’élite politique ne fait que rompre ses promesses ; elle fait l’éloge des droits de l’humain tout en s’alliant avec les bureaucrates des puissances impérialistes du monde. Nous avons peur que notre gouvernement nous implique dans une toile d’intrigues qui nous dépasse. Plus, nous avons peur que notre gouvernement se détache de notre volonté et nous avons peur de l’armée qui se mêle aux sphères du pouvoir. Nous avons peur de devenir comme le Karpok, d’avoir un État qui décide de ce qui est bon pour son peuple. Aujourd’hui, on se prononce contre le consensus international qui prône le droit du plus fort. Aujourd’hui, on exige la transparence du gouvernement, la rupture avec le Kah, et un développement malévien autocentré. »

Dans la capitale, 231 000 citoyens se sont rassemblés dans les vieux quartiers, ainsi que devant l’ambassade du Kah, armés de pancartes et de chants, mais aussi de fumigènes rouges.

Manifestation à Scar

Paulo, un vieil instituteur de Bélin, ville située aux portes de la capitale, s’est mobilisé aux côtés des jeunes pour faire entendre sa voix.

« Je suis ici parce que je me rappelle du sacrifice qu’a fait mon grand-père à la résistance et des efforts de mon père qui m’a permis cette vie digne. Depuis quelques années je ne reconnais plus notre pays. J’ai l’impression que nous vivons un déclin social, encouragé par le gouvernement. Depuis quelque temps, on nous encourage d’assumer des positions nationalistes devant nos élèves au lieu de leur offrir un enseignement neutre. J’ai l’impression que notre système est passé dans un état d’inertie dont il n’arrive pas à sortir. L’entre-soi pratiqué entre les dirigeants, les accords douteux conclus à l’ombre du public, l’inévitable retour de l’influence de l’armée. Il faut que cela change. »

La frustration traverse les rangs des manifestants, c'est l’insatisfaction face à un gouvernement qui semble s’auto-gouverner. Après la passivité du gouvernement face à l’annexion du Bolthorkoy par l’Empire Karpok, beaucoup de citoyens voient leurs doutes confirmés par les actions du Kah.
Le gouvernement n’a pas réagi à cette mobilisation massive; quelques délégués du parlement ont appelé le public à se calmer. Certains manifestants réclament un référendum de destitution du président. D’autres veulent une réforme de la constitution. Jusqu’à présent, l’opposition ne semble pas être organisée, mais constituée d’un mouvement général de protestation, dont la police a réussi à encadrer les violences marginales. Mais ce qui est clair, c’est que ces rassemblements rappellent des souvenirs de 1973.

Marcella Lacreso
Quotidien
Les Radicaux posent un ultimatum à leurs partenaires de gouvernement ; Deux ministres démissionnent

Suite aux grandes manifestations qui bouleversent le pays depuis la semaine dernière, le parti Radical a décidé de poser un ultimatum au gouvernement de Victor Lamastina. Un vote lors de la réunion d’urgence a affirmé la volonté du parti marginal de la coalition, qui est d’encourager un « renouveau politique » du pays. Les Radicaux ont ainsi signé une motion de confiance qu’ils promettent de déposer à la Cour des Juges si le gouvernement n’organise pas une élection générale d’ici un mois. Dans la ligne de son parti, la Ministre de l’Infrastructure, Monica Morterero a remis sa démission au Président. Plus surprenant encore, la Ministre de la Défense, Adele d’Annunzio a déclaré vouloir quitter son partir en faveur des Radicaux. À la suite de sa démission, elle a organisé une conférence de presse pour expliquer sa décision.

« J’ai entamé la carrière politique parce que j’avais peur, mesdames et messieurs, que notre pays soit mis en danger pour sa négligence envers l’armée. Il y a sept ans, j’ai obtenu mon diplôme de l’Académie militaire de Dairago. Il y a cinq ans que j'ai commencé à militer dans le milieu politique dans le but de moderniser nos capacités de défense et d’atteindre l’autonomie sécuritaire. Mais aujourd’hui, mon ambition est suspendue. Aujourd’hui, notre armée bientôt moderne est à risque de devenir complice à la politique complaisante de notre gouvernement. Malgré mon insistance, notre gouvernement est acharné à la bonne entente avec le Grand Kah, au dépit de nos valeurs et convictions morales. Il est vrai que j’ai démissionné à cause de cette raison, mais je ne cesserai pas mon engagement car il faut mettre notre pays sur la bonne voie. En effet, j’ai négocié une alliance avec le parti Radical afin de m’unir avec l’idée d’un renouveau politique dans ce pays. Il est temps de réveiller notre gouvernement. »

C’est un coup difficile porté au gouvernement de Lamastina, au pouvoir depuis deux ans, qui est en grandes difficultés pour cause de sa faible popularité. Actuellement, aucun candidat ne s’est présenté pour prendre le relai après la démission au Ministère de la Défense. Il est plausible que les délégués hésitent à s’associer à un gouvernement en chemin de sortie.

Que nous promet la suite ? Sans doute une nouvelle élection. À ce stade, le gouvernement n’a pas intérêt à s’accrocher au pouvoir. D’une part, il risque de provoquer davantage de manifestations et d’autre part, ses chances sont minimes face à une Cour des Juges qui est hautement favorable au retour de la stabilité dans le pays.
Normàn Caudillero
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La Malévie emporte son premier palmarès du meilleur film de fiction au Festival de Villablanca


Les remords de l'ambition

Le Festival International du Cinéma de 2012 a honoré le dernier film de Miro Cadiz, Les remords de l'ambition (en savoir plus), par le prix du meilleur film de fiction, également attribué au film Le dîner d'un fratricide (Velsna). Ce succès s'inscrit dans le cadre d'un festival disputé par douze long-métrages dans la catégorie "fiction", organisé dans la capitale du cinéma malévien, à Villablanca.

Bien qu'il avait déjà emporté la part du lion lors du festival malévien, le film élu n'était pas un favori d'entrée. Mais un vote compétitif de la part d'un jury international, établissant un résultat ex-aequo entre la Malévie et le Velsna, a confirmé l'inattendu. Avec un budget de seulement 19 million de Malions (4 millions de dollars), cette oeuvre est représentative du cinéma malévien, qui n'est généralement pas un médium culturel très exporté.

C'est une réalité susceptible de changer grâce à la reconnaissance devenue internationale du cinéma malévien. Constat partagé par Miro Cadiz.
"Depuis notre succès, nous avons recu des invitations d'au moins une cinquantaine de médias de l'étranger pour effectuer des entretiens", dit-il. L'actrice principale, devenue célébre au-delà des frontières maléviennes, témoigne aussi d'une attention plus prononcée du monde médiatisé. Sur les réseaux sociaux ou encore dans les journaux quotidiens, sa performance suscite de l'admiration.

Enfin, le producteur du film, CINEVAR, se réjouit également du succès de son dernier projet. Toutefois, il se plaint des contraintes protectionnistes imposées par l'État malévien, qui font obstacle à l'appréciation internationale des oeuvres maléviennes. D'ici 2014, il entend militer pour l'abolition des régulations étatiques qui ont d'après lui empêché l'émergence de la culture malévienne à l'international. Quant au gouvernement, il est toujours resté fidèle à l'objectif de sécurité de la forteresse culturelle au sein du pays. La question se pose si l'exposition au risque peut tout de même être bénéfique au secteur.
Mario Jandeda
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