par Maori Polorizov
Mais qu'est-ce que les Groupes d'Action pour la Souveraineté Priscyllienne, me direz-vous ?
Vous vous confronterez sûrement à un premier mur en réalisant à quel point la souveraineté défendue dans ce simple acronyme entre en opposition avec l'internationalisme que le "pouvoir priscyllien" actuel promeut dans son paysage politique intérieur et auprès de ses interlocuteurs politiques internationaux.
Et bien cher camarade lecteur, je suis tout à fait d'accord avec vous. En faisant passer un internationalisme de façade devant toute ambition d'émancipation intérieur, les anarchistes qui ont pris depuis 20 ans le contrôle de notre pays nordique ont mis en danger la souveraineté de son peuple. Ces libertaires ont tourné au dérisoire les réelles ambitions du communisme qu'ils annonçaient avoir instauré, et entament depuis peu leur entrée dans le grand piège libéral dont ils nous avaient annoncé la fin lors de leur "révolution".
Nous le savions. Alors nous sommes sortis de l'ombre.
Nous sommes les GASPs, comme ils nous appellent avec mépris. Les Groupes d'Action pour la Souveraineté Priscyllienne. Celles et ceux qui n'ont pas accepté que Priscyllia devienne un territoire visqueux, embourbé dans sa propre existence sans aucune perspective de progrès social ou technologique. Nous sommes ceux qui défendons un état communiste structuré, organisé, et hiérarchisé, capable de prendre en charge les problématiques de son peuple et d'y remédier de manière ferme et assuré. Un état capable de privilégier le bien-être de son peuple à celui d'un autre peuple plus lointain, comme le ferait tout autre état. Un état de gouvernement, qui saurait fortifier des secteurs économiques forts au sein de la société priscyllienne pour en faire notre rayonnement à l'international. Un état souverain.
Nous avons ces ambitions, et sommes nombreux et nombreuses à les avoir depuis fort longtemps, souvent en les taisant. Face à la mise sous silence et à l'omniprésence du chaos dans le pays qui nous a vu naître, nous n'avons plus d'autres choix que de marquer les esprits. Face à un gouvernement désorganisé bâti sur une révolution sanglante et illégitime, nous n'avons nul autre choix que de prendre les armes, d'agir directement contre nos ennemis. Nous le ferons coûte que coûte, jusqu'à ce que nous soyons à la tête de ce peuple priscyllien dévoyé par des idées utopistes et cancérigènes prônés par des marionnettes vendant du rêve aux enfants affamés.
Nous avons déjà à notre poitrine les trophées d'action réussie, d'offensive couronnées de succès : Koliman est tombé, Falcon est tombé. Nous approchons du haut de la pyramide que les anarchistes ne veulent pas que vous voyez. Bientôt, et ce moment s'approche chaque fois qu'un âme nous rejoint, Priscyllia redeviendra souveraine.