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Librairie travienne

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La Librairie travienne


Fondée en 1662, la Librairie travienne est l'une des plus anciennes maisons d'édition de Travie. Elle recense dans ses archives de très nombreux ouvrages dont certains sont publiés sur ce site internet. Elle donne accès à divers genres littéraires et à toutes les positions politiques.
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L’air et les canons

Cycle de réflexion sur l'armée travienne

La Travie est un pays neutre. Ce propos liminaire ne peut être remis en question depuis la formation de l’Etat actuel en 1919. Néanmoins, cette idée fondamentale ne doit pas effacer la nécessité de développer nos forces armées. Avant les deux mandats de Mathieu Dupuy – centriste – l’armée tenait une place très peu importante dans les différentes lois budgétaires votées par le Parlement. Le contexte géopolitique mondial et encore plus continental a démontré aux yeux des citoyens que la paix est malheureusement très fragile. Nous pouvons alors clamer Si vis pacem, para bellum. Il ne faudrait pas non plus que l’opinion publique adhère aux discours extrêmes de certains. La Travie doit réussir à établir un équilibre entre les limites économiques et la nécessité de défendre son territoire. Il existe alors deux axes principaux de réflexion. Le premier est celui, essentiel, de la défense lors d’une attaque. Le second est celui de la puissance militaire : les moyens militaires traviens doivent être crédibles en ayant la capacité de défendre les intérêts traviens.
Vous l’avez compris, le premier axe est primordial. Il s’agit de l’objectif premier de toute armée : défendre le territoire de la Nation. Pour cela, les moyens financiers ne peuvent être négligés ; il en va là de notre survie même (en cas d’attaque bien sûr). Nous disposons déjà d’un contingent d’une dizaine de milliers de soldats. Ce chiffre sera bientôt amélioré puisque 5 000 militaires sont en train d’être formés. Chaque canton dispose d’un bataillon. Cette bonne répartition des bases militaires permet une couverture optimale du territoire. Nous devons alors continuer sur ce magnifique élan impulsé par le Président actuel. Nos bases doivent se moderniser et s’équiper. L’importance est d’assurer le transport de nos troupes et la défense de leur propre base. Concernant ce dernier objectif, celui n’est pas du tout respecté à l’heure actuelle ; nos militaires étant équipés d’un fusil vieillissant chacun. Camions, mitraillettes et mortiers doivent donc être livrés dans chaque bataillon afin d’être en mesure d’assurer une résistance assez longue pour laisser le temps aux autres forces de se déplacer jusqu’au front. L’utopie ultime serait d’équiper des lieux stratégiques de pièces d’artillerie puissantes, protégées et camouflées.
Le deuxième axe est celui de la puissance, de la capacité à répondre ou d’agir seul face à une menace. Dans ce cas de figure, le budget des armées devrait être revu nettement à la hausse. Il s’agit ici de matériel très onéreux. La Travie n’ayant qu’un nombre très restreint d’accès à la mer, le développement d’une marine serait inutile à moyen terme. Nous devons alors nous tourner vers l’aviation. Cette arme permet d’agir rapidement dans un rayon d’action vaste. Les effets peuvent être ciblés et l’objectif peut être neutralisé de manière efficace. Concernant le matériel dont devrait se doter la Travie, nous pouvons identifier deux subdivisions. La première rejoindrait l’axe de la défense. Il s’agit d’équiper nos armées d’avions de chasse, d’interception, et du matériel nécessaire à la navigation comme les radars. Secondement, nous devons équiper les bases aériennes de bombardiers stratégiques voire furtifs. Là serait rempli l’objectif d’intervention unilatérale rapide.
En somme, la Travie doit prendre conscience de l’importance et de l’utilité de la force militaire. Il faudra veiller dans le futur à éviter tout mise en avant trop importante de l’armée. La République Démocratique Travienne étant neutre, l’achat de matériel militaire ne doit pas éveiller les soupçons de nos voisins qui pourraient penser à un réarmement préliminaire à un conflit.

L’auteur
Le Général Amaury Rousseau fait partie de l’Etat-Major de l’Armée de Terre travienne. Il a signé la pétition pour le développement de l’armée qui a obtenu gain de cause. Selon lui, cette belle avancée ne devrait pas s’arrêter là et il propose dans L’air et les canons sa vision de l’évolution du matériel militaire dans la prochaine décennie.
Texte publié le premier octobre 2010.
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Pour le développement économique


Cycle de réflexion sur le développement travien

Notre pays, la Travie, est situé dans une région du monde assez dynamique. En effet, de nombreux pays s’y développent plutôt bien ou sont même des puissances économiques à part entière. Pourtant, si l’on se penche sur les tableaux et les nombreuses données statistiques disponibles sur l’économie mondiale, nous devons faire preuve de patience pour enfin trouver la Travie, assez loin dans le classement. Ce qui est le plus alarmant, c’est que notre pays est nettement moins développé économiquement que les autres pays membres de l’UNIL. Ceci n’est pas normal, nous ne pouvons perdurer sur cette inactivité, en restant les yeux fermés. Nous devons agir sur notre économie et sur notre finance pour pouvoir nous doter d’une industrie puissante, ou du moins existante.
Quelle serait la raison d’un tel loupé dans le domaine économique ? Cette question n’a pas de réponses précises puisque de multiples facteurs rentrent en jeu. Nous pouvons noter toutefois plusieurs raisons majeures qui ralentissent notre croissance. Tout d’abord, notre faible participation et intervention sur la scène internationale. Pays historiquement discret, la Travie n’a que peu d’occasions pour rappeler au monde son existence et donc, par conséquence, démultiplier ses chances de décrocher des contrats intéressants. D’autre part, il semble que d’autres priorités soient ancrées dans la tête des décideurs comme l’achat de matériel militaire défensif, l’investissement dans la recherche ou encore la création de contraintes environnementales qui restreignent le développement des industries.
Bien que ces autres domaines soient aussi importants, il faut que l’Etat prenne conscience de la nécessité de promouvoir notre industrie. Il faut attirer et dynamiser le secteur afin de développer une véritable puissance économique, certes petite.
Nous devons désormais limiter nos dépenses diverses pour nous consacrer davantage à la création de notre industrie, à la croissance de notre produit intérieur brut. Cette augmentation ne pourra exister seule, bien au contraire. Il faudra également réaliser des investissements dans les domaines clés cités plus haut mais dans une moindre mesure.
De plus, les Traviens eux-mêmes doivent être informés de cette volonté. Les mécanismes et les solutions abordées ici doivent leur être expliquées. L’ensemble des citoyens participera à cet effort ; certains même prendront goût à l’investissement, à l’entreprenariat. Le sujet de la publicité autour de ce nouvel élan est indissociable du reste afin de garantir la durée de ce plan.
C’est par la somme de petits changements que nous accèderons enfin au développement économique tant attendu et nécessaire.

L'auteur
Roland Jullien
, universitaire, économiste et auteur de plusieurs ouvrages sur la croissance et l'industrie travienne. Il défend l'idée d'un développement économique nécessairement plus rapide pour la Travie. Il est connu pour son attachement aux valeurs du parti Union Des Droites (UDD). Ici est présenté un extrait le plus représentatif de son œuvre Pour le développement économique. Texte publié le 25 juillet 2011.
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Cette façon très travienne de ne jamais froisser


Cycle de réflexion sur les relations internationales et la diplomatie

Partout et de tout temps, la diplomatie travienne essaye au maximum de ne pas froisser son interlocuteur. Aucun mot plus haut que l’autre, aucune possibilité d’en venir à un conflit direct. Dans notre pays, la diplomatie prend alors tout son sens, peut-être un peu trop. Le contexte international et les enjeux pour notre pays sont trop grands pour ne pas être défendus avec ferveur. La doctrine travienne d’apaisement, de neutralité et d’acceptation totale de l’autre peut donc avoir des limites. Certains y voient même une forme de réduction à l’impuissance ; la Travie ne pouvant en réalité pas montrer ses forces quand il le faut. Bien que le débat sur la question soit important, beaucoup délaissent cette opinion, alors largement impopulaire. Les défenseurs d’une vision négative d’un dialogue trop souple ne disent pas, même de manière détournée, que la Travie est actuellement en pleine collaboration avec ce que l’on pourrait définir comme un ennemi.
La neutralité de la Travie est indéniable. Rares sont ceux qui s’y opposent. L’acceptation de tous les systèmes, de toutes les valeurs présentes chez les autres pose quant à elle plus de problèmes. Comment entretenir des relations fortes avec une dictature tout en condamnant fermement ce régime au sein de notre territoire. La Travie serait-elle prête à tout pardonner ? En réalité, les relations traviennes sont tout de même assez rationnelles et ne constituent pas une situation « deux poids deux mesures ». Quand le régime est trop répressif, nos diplomates s’abstiennent volontiers d’entrer davantage en contact avec les autorités. A l’inverse, ils développent en profondeur les relations avec les démocraties.
L’absence de relation avec un autre Etat est-il le signe d’une séparation avec la Travie ? Pas du tout. Les services du ministère des affaires étrangères travaillent avec acharnement à l’établissement de relations pacifiques avec le plus grand nombre de pays. Le personnel est très occupé et chaque pays verra arriver une lettre demandant l’ouverture mutuelle d’une ambassade.
En somme, le débat est et sera toujours d’actualité et d’importance sans en faire une trop grande affaire. La neutralité et la tradition travienne d’acceptation a ses limites, malheureusement très difficiles à définir. Les citoyens en sont les juges et ils n’hésiteront pas à manifester leur mécontentement en cas de manquement.

L'auteur
Nathalie Dumont

Docteure, historienne spécialiste des relations internationales, elle a écrit de nombreux ouvrages sur la question travienne. Elle est maître de conférences à l'Université Centrale de trave.
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