21/02/2015
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Actualités du Duché

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Les compétitions sportives internationales approchent !

De nombreuses épreuves sont dispersées le long de l'année, et les équipes sylvoises se chargeront de les représenter le Duché du mieux qu'elles le pourront ! Les champions ont été sélectionnés dans les quatre coins de nos forêts, depuis les mangroves jusqu'au cœur des jungles sauvages. Nous avons ainsi des sportifs venant aussi bien de clubs officiels reconnu en territoire sylvois, que de petites coopératives de campagne. Ces dernières n'ont pas été en reste, car la Duchesse Alexandra Boisderose a mis les moyens pour que l'on soit dignement représenté lors de ces événements. Ce fut décidé avec une volonté assumée d'élever sur la scène internationale le Duché, et quand bien même la finalité ne parlait pas plus que ça à la Haute Assemblé des Élus, ils étaient plutôt satisfaits d'encourager notre participation à ces épreuves.

Cette grande campagne sportive était d'autant plus appréciée par les élues, puisqu'elle allait chercher comme dit dans tous les recoins du Duché au lieu de se restreindre comme à l'accoutumé aux régions citadines les plus riches. Des équipes de sélectionneurs spécialement financées par la Duchesse ont ainsi parcourus l'intégralité des clubs de Sylva, même les plus reculés de Bois-Sergent, pour trouver des sportifs prometteurs. Ceux qui acceptaient de se joindre à ce projet et de s'y engager pleinement ont ensuite été rigoureusement encadré et entrainés pour atteindre leur plein potentiel. Ils sont maintenant prêts à concourir !

Il y avait de cette façon plusieurs équipes prêtes à participer. Déjà en premier lieux, Sylva était solidement représenté dans tout ce qui concernait les sports aquatiques. Il y avait les pratiquants de kayak, habitués à en faire aussi bien en mer que dans des rivières mouvementées, les équipages de voiliers, et les adeptes de natation. C'était là une culture très marquée qui se ressentait dans les performances des sportifs. C'était d'ailleurs beaucoup plus facile de se consacrer à haut niveau à ces pratiques, très populaires dans le Duché et donc avec beaucoup de débouchés professionnels.
Il y avait aussi les sports de combat qui étaient bien apprécié et représentés. Les sylvois n'ont pas spécialement une culture martiale, mais les sports dans le domaine connaissent de nombreux spectateurs.
Par contre, viennent ensuite les sports moins populaires et dont la qualité des représentants sylvois se voit fortement affectée en conséquence. Hormis les sports d'hiver, impraticables dans le Duché au climat tropical, certains sports comme le skateboard ou le baseball ne parviennent juste pas à trouver public. Moins de pratiquants signifie moins de potentiels bons joueurs et moins d'activité dans les clubs pour les mettre au défi.
La seule exception concernant les sports d'hiver est du côté du biathlon, dont des athlètes épris de l'art du tirs vont parfois se former au ski à l'étranger. Mais il ne faut pas se mentir, leurs performances sont très moyennes et leur médiocrité en ski compensée par leur adresse au tir.
Viennent ensuite les divers sports modérément populaires, notamment ceux qui concernent des ballons, rien de spécial à mentionner sur la question.

Par contre, une autre question à aborder est celle de L'ARGENT. De nombreux groupes privés se sont empressés d'exploiter la participation aux compétitions internationales du Duché pour en tirer du profit : paris sportifs, diffusion télévisées des épreuves, produits dérivées. Il y a aussi de possibles contrats à tirer des sportifs bien placés, de quoi donner davantage d'intérêt au public pour ces sports et faire publicité pour les stades locaux. C'est un marché peut être amené à croitre prochainement, et donc sujet à beaucoup d'attention. Ce n'est pas pour déplaire à la duchesse, qui en profitera indirectement avec les impôts, et surtout, les possibilités de mettre en avant son duché.
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La Duchesse lance une campagne universitaire d'ampleur !

Désirant sur le long terme propulser le Duché de Sylva parmi les meneurs mondiaux dans les hautes technologies et l'aéronautique, la Duchesse Alexandra a lancé une vaste campagne sur plusieurs points.
Déjà il y a l'aspect scolaire, avec de grands projets pour soutenir les académies locales. Les écoles à publiques à la charge du duché connaitront un regain de moyens, principalement humains mais aussi matériels, pour assurer la formation plus efficace d'ingénieurs. Les écoles privées ne seront pas ignorées, avec des avantages fiscaux et même des subventions. Des projets d'alternance école-entreprise sont également de mise afin de permettre aux futurs techniciens d'acquérir au plus vite une expérience pratique du terrain, puisque c'est après tout l'élément le plus pénalisant pour les jeunes diplômés en quête d'emploi. Pour faciliter leur insertion professionnelle, divers mesures sont mises en place, tel que (encore une fois) des allègements fiscaux pour les entreprises privées en fonction du quota d'alternants intégrés, et de l'autre un recrutement actif d'étudiants parmi les entreprises de la noblesse sylvoise.

Ces mesures sont dans l'ensemble approuvées par toutes les sphères sylvoises, mais auront tout de même nécessité des ajustements pour être acceptés par l'intégralité, et par là on entends que les mounakaz ont pris leur traditionnelle position de contestataires. Ils reprochaient en effet aux mesures de renforcer le système scolaire déjà en place sans en corriger pour autant un gros défaut : sa faible accessibilité aux classes plus modestes. Les écoles privées ont un coût et les écoles à la charge de la noblesse favorisent avant tout l'accueil de la noblesse. Dès lors difficile pour les jeunes prometteurs parmi les familles les moins fortunées d'intégrer ces centres de formation et espérer une réelle acquisition de compétences approfondies.
Les jeunes issus de milieux prolétaires ont au mieux accès à des contrats d'apprentis auprès de techniciens, de quoi se former mais seulement en dessous d'un certain seuil, on est loin des ingénieurs en aéronautique. Et c'est sans parler des problèmes purement géographiques, puisque les grandes universités et industries sont concentrées dans des villes, hors de porté des campagnes périphériques. Double difficulté pour les apprentis d'origine rurale, qui en plus d'avoir du mal à se faire accepter dans les académies, ont également du mal à les atteindre physiquement. C'est donc après d'âpres négociations que la Haute Assemblé des Élus est parvenu à arracher des mesures complémentaires auprès de la Cour des Nobles, au nom de l'équité. Il ne va pas juste y avoir un ajout de moyen pour les écoles en zone rurale, mais aussi une campagne pour pourvoir de bourses les étudiants les plus prometteurs, non seulement pour intégrer les académies mais aussi pouvoir se loger à proximité.
La duchesse a fini par se plier à ces demandes, soucieuse de maximiser les opportunités pour les futurs ingénieurs.

Mais il y a un autre point qui portait à débat, celui du choix des secteurs technologiques à favoriser. L'aéronautique n'était absolument pas un domaine particulièrement favorisé par les sylvois, et les études de marché mettaient clairement en évidence la saturation du marché mondial dans le domaine (toutes les plus grosses puissances avec les plus technologies les plus avancées avaient déjà de notables parts de marché dans le milieu). Et là il ne fallait pas être particulièrement perspicace pour comprendre : la directrice du département aéronautique de Sylva n'était nul autre que Chloé Boisderose, fille cadette de la Duchesse Alexandra. Tout ce projet était en réalité son projet, mis en place par le Duché ce qui amenait à de nombreux questionnements. Ces interrogations n'interrompirent pas pour autant la chose puisqu'après tout, tout le monde y trouvait son compte. Les bourgeois se voyaient soutenir leurs universités et allaient, sans investissements notables de leur part, avoir accès à terme à une main d'œuvre qualifiée. Et les mounakaz avaient quant à eux l'opportunité de propulser une partie de leur jeunesse. Ils espéraient qu'une bonne proportion revienne dans les campagnes afin d'aider au développement des coopératives qui, malgré toute la bonne volonté du peuple, manquait de savoir faire.

Là il s'agissait des mesures concernant l'éducation, mais elles n'étaient pas les seules à aller dans ce sens. Dans le prolongement de ce renforcement éducatif, une autre campagne était lancée pour renforcer les laboratoires, centres de recherches et bureaux d'études des industries locales. Et là il y avait une volonté double et paradoxale : d'un côté encourager les ingénieurs à venir travailler dans les industries sylvoises, et de l'autre les encourager à enseigner dans les académies. Et en effet, inutile de mettre à disposition davantage de moyens financiers et matériels quand il n'y avait de toute façon pas de personnel pour l'exploiter.

Là arrivait donc le troisième projet, pierre angulaire de la volonté finale, il allait falloir se rapprocher d'autres nations riches en ingénieurs qualifiés afin de procéder à des échanges académiques. Il y avait là deux axes d'actions, à savoir envoyer de jeunes apprentis se former en territoires étrangers, et accueillir du personnel qualifié pour apporter du savoir faire. Les sylvois n'étaient pas crédules et se doutaient que jamais le savoir faire apporté ne comprendrait des secrets technologiques. Mais une bonne base de chercheurs était déjà un gros plus afin d'assurer le développement prochain des technologies sylvoises même si cela impliquait de tout prendre de zéro.

C'est donc Matilde Boisderose, en qualité de ministre des relations étrangères, qui était mandaté à préparer une prise de contact avec les voisins directs afin de soutenir ces projets académiques et technologiques.
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L'armée de Sylva est dans un état lamentable !

Le processus ayant amené à un tel état les armées du Duché est assez flou, mais son état actuel est indéniablement catastrophique. Déjà l'ensemble du matériel militaire est obsolète et mal entretenu, la plupart n'étant plus en état de marche. Il en est de même des troupes, mal renouvelées, sous entraînées et très peu équipées. À cela s'ajoute l'organisation même des armées qui sont à l'abandon sur tous les points : humain, technique, logistique, renseignement, rien ne va !

La Duchesse a donc initié un plan pour rectifier les choses et permettre au Duché de se bâtir une force défensive digne de ce nom, et peut être à terme, une force d'intervention avec des capacités de projection. Là les choses se feront en plusieurs points :
-Une grande campagne de recrutement de personnel de tous les corps de métiers afin de constituer des forces de combat avec tout le soutien requis à leur opération. Il y aura pour se faire des investissements dans les infrastructures afin d'accueillir et former tout ce beau monde, accompagné de campagnes de communications adaptées.
-L'approvisionnement en matériel, qui sur le court et moyen terme devrait majoritairement être importé à diverses nations au complexe militaro-industriel déjà développé. La tâche ne sera toutefois pas aisé car il s'agit là du commerce d'équipement militaire, pas de biens de consommation. Étant un acte politique fort, Le Duché devra d'une part faire preuve de fiabilité et d'intention claire auprès des vendeurs, qui d'une façon accepte que Sylva utilise ces armes. Mais il faudra également sélectionner des fournisseurs dignes de ce nom, pas seulement sur le plan qualitatif, mais aussi diplomatique. Il est impensable de dépendre de nations aux méthodes douteuses avec qui les relations pourraient se ternir.
-L'établissement d'un complexe militaro-industriel efficace apte à assurer la souveraineté du Duché. Là toutefois les choses devront se faire sur le long, voir très long terme, puisqu'il a été clairement admis que les efforts allaient se concentrer dans le développement du secteur aéronautique, au détriment de tous les autres. Il y a donc fort à parier que Sylva s'approvisionne en matériel terrestre et marin auprès d'acteurs étrangers pour un bon bout de temps.
-Et finalement, l'établissement de tout un dispositif militaire opérationnel. Il ne sera pas seulement question d'avoir des forces de combat, mais comme dit toutes les ressources requises pour assurer leur opérabilité : transports, munitions, chaine de commandement, prises d'informations. C'est là tout un système à mettre en place.
Cette grande planification militaire est à la charge de Léa Boisderose, nièce de la duchesse Alexandra, qui a été promue au rang de maréchale.

Toujours dans le sujet, la directrice du secteur aéronautique de Sylva a annoncé officiellement le dernier (et premier) projet en cours d'étude : la conception d'un chasseur en deux versions, l'une dédiée à la domination aérienne, et l'autre au bombardement.
Au-delà de répondre aux missions que l'on attendrait de ce type d'appareil, ils auront aussi une fonction industrielle et scientifique : servir de prototype pour les prochaines lignées d'avions militaires développées par le Duché. C'est donc dans cette optique que le chasseur est décri comme évolutif, avec une structure pensée pour pouvoir être modifiée et déclinée à l'avenir. Les modules aussi prendront en compte dans leur cahier des charges des contraintes d'adaptation élevées afin de suivre les progrès technologiques du Duché.
De façon plus détaillée, il s'agira d'un chasseur monomoteur ultra-maniable. Les premiers schémas publics parlent d'une aile delta brisée, doublées de gouvernes de profondeur en plan canard. Afin de respecter ces objectifs de maniabilité, le chasseur devra par essence être instable : on retrouvera donc un centre de portance aligné au centre de gravité sur le plan horizontal, et en dessous sur l'axe vertical, tandis que la voilure principale sera orientée vers le bas. Le fuselage sera également travaillé afin de respecter l'aérodynamique voulue, en réduisant tant la trainée que la charge alaire.
Toujours dans l'optique de pouvoir évoluer, le chasseur aura un espace important dans le nez mais également la queue afin d'accueillir du matériel de guerre électronique (radars actifs et passifs, optroniques, brouilleurs). Des points modulables sont également exigés afin d'assurer l'adaptation des munitions embarquées à l'avenir, et peut être même l'emploi d'armes étrangères importées.
Concernant la propulsion prévue, elle est peu ambitieuse pour le moment : pas de super-croisière, bien que la postcombustion fasse parti du cahier des charges pour tout de même assurer des vols supersoniques.
De nombreuses autres annonces devraient suivre, concernant tous les aspects électroniques, propulsifs, mais aussi les armes qu'embarqueront les chasseurs.
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Les premières images du chasseur sylvoi ont été communiqué, et les retours sont mitigés !

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Images du chasseur communiqué par le Secteur Aéronautique Sylvois

Le SAS dirigé par Chloé Boisderose a récemment communiqué des images de synthèse du chasseur de supériorité aérienne sylvoi, dont le nom n'est même pas encore connu. La moindre des choses à dire est le retour très mitigé, car pour le moment il n'y a rien de concret si ce n'est l'apparence générale du zinc dans des rendus grossiers qui ne sont en soit absolument pas un gage de quelconque progrès.

Le SAS s'est tout de même montré optimiste et a fait une première présentation des fonctionnalités du chasseur : ce sera un appareil léger et hyper-maniable, chose déjà connue. Mais plus intéressant, il est prévu de l'équiper d'une suite de guerre électronique amenée à évoluer. Cette information n'est pas complètement surprenante puisqu'il avait déjà été annoncé l'aménagement d'espaces importants dans le nez et la queue pour ce type d'équipement, mais la directrice Chloée Boisderose a tenu à insister sur les ambitions dans le domaine. Le chasseur comprendra ainsi un radar passif pour détecter les émissions des radars actifs adverses, doublé d'un radar actif puissant afin d'assurer une portée optimale. À cela s'ajoute son optronique infrarouge, un système de communication adapté à un contexte de guerre électronique, et en parlant de ce dernier, un dispositif de brouillage synchronisé au radar passif afin d'émettre des interférences ciblées sur les chasseurs adverses.

L'avion comprendra également un système d'autodéfense poussé contre les missiles, intégrant un leurre radar tracté et des leurres infrarouges largables, combinés à un dispositif de détection de missiles et même de verrouillage par l'ennemi.

L'armement ne sera pas en reste avec de nombreux points d'emports modulables sous les ailes, pour équiper des missiles à courte, moyenne et longue portée toujours en cours de conception. Un canon de type gatling de calibre 20 est également intégré dans le fuselage, avec suffisamment de munition pour un usage sporadique lors des combats tournoyant. Chloé Boisderose a insisté sur la priorité des missiles dans la part de la masse allouée aux munitions.
L'avion comptera donc au total huit points d'emports, bien que l'ensemble des configurations impliquent l'emport d'au moins deux réservoirs de carburant supplémentaire.
Le cockpit a également profité d'une attention notable afin d'être le plus ergonomique pour les pilotes, avec notamment une disposition permettant l'accès à un maximum de commande sans bouger (manche dans la main gauche et manette de gaz dans la droite, les deux disposant qui plus est de commandes supplémentaires). Les écrans de vol sont également ingénieusement disposés et en quantité de façon d'offrir au pilote toutes les informations dont il a besoin d'un simple coup d'œil.


Les missiles ne sont pas en reste même si aucune image n'a été divulguée pour l'instant. Le groupe Armement Lépini en charge de leur conception a déjà parlé de trois modèles, à courte et moyenne portée avec moteur-fusée, et à longue portée avec statoréacteur pour un maximum de rendement du carburant. Ces trois missiles auront tous deux variantes avec guidage infrarouge ou radar.
Ces missiles auront également une variante sol-air chacun, caractérisé par un étage d'appoint à carburant solide afin de leur fournir l'altitude et vitesse initiale dont ils auraient profité depuis un avion.

Maintenant, il ne reste plus qu'à voir si la moitié des promesses faites seront tenues.
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Les collectivistes s'organisent !

Le modèle de coopérative jusque là très timide commence à bouger dans les périphéries sylvoise. Sous l'initiative de Lucette Dumorne, le syndicat des collectivistes s'est concerté afin d'adopter une vision globale des choses. Dans un premier temps a été opéré un état des lieux, suivis des préconisations.

La situation est la suivante : bien que très populaire, les coopératives ont non seulement beaucoup de mal à prendre de l'ampleur, mais qui plus est dépendent malgré elles de grosses firmes possédées par la bourgeoisie ou noblesse aussi pour se fournir que liquider leur production. Les coopératives sont ainsi réduites à quelques petites entreprises d'une dizaine de membres pour la plupart, déconnectée les unes des autres.

Il a été alors défini comme objectif d'insuffler davantage d'attractivité, rester compétitif, et rendre cohérent cet ensemble, chose qui ne sera pas aisée face aux grosses corporations déjà bien établis. Il faudra successivement :
-Établir une véritable campagne de communication poussant les mounakaz à se détourner des grosses firmes tout autant pour travailler que consommer et se tourner à la place vers les coopératives possédées par les travailleurs.
-Mettre en place une économie circulaire efficace et autonome entre les différentes coopératives, afin d'établir une économie macroscopique performante et réellement capable sans devoir passer par les corporations.
-Et pour ce faire, faire émerger davantage de coopératives.
Et c'est ce dernier point qui manque, faute de capital et savoir faire, il est loin d'être évident de bâtir de rien des entreprises. Dans les faits le modèle d'économie circulaire devra dans un premier temps revoir ses ambitions à la baisse, accepter de rester ancré dans l'économie traditionnelle avec les grands propriétaires (nobles comme bourgeois) et se concentrer sur des secteurs accessibles. Lesdits secteurs seront avant tout primaires (agriculture, mines de petite envergure notamment d'or, bûcheronnage) et dans une moindre mesure secondaire (raffinerie de métaux, menuiserie, agronomie) même s'il faudra avant tout compter sur des acteurs corporatistes pour acheter la production.

À partir de ce constat, le Syndicat Collectiviste établit son plan :
-Constituer un comité d'experts afin d'évaluer les opportunités économiques accessibles, s'il le faut en les sous-traitant à de grands groupes,
-Établir un premier schéma général sur l'organisation de ces opportunités entre elles,
-Mettre en place les industries, financées avec des emprunts groupés afin de s'approvisionner en matériel requis. Et là encore, ça bloque avant de nombreuses questions qui émergent. Ces dettes seront-elles transférées à la coopérative ? Ce serait pensable si les établissements de crédit ne se montrait pas fatalement méfiant et de façon plutôt justifiée. Si tout le monde démissione de la coopérative, à qui la banque demandera remboursement ? De toute façon la coopérative est la propriété des travailleurs, que ce soit son capital, ses produits, mais aussi ses dettes.
Dans ce cas les dettes seront bien centralisées dans la coopérative, mais resteront de la responsabilité de ses membres. Et là déjà cela refroidit pas mal de militants collectivistes. Et si la coopérative est en déficit et coule, comment seront remboursées ces dettes ? Mais tel est la dure loi du marché, et cela a toujours été intégré dans le modèle libéral.
Concernant les salaires, ils seront à hauteur du travail et rien de plus. À aucun moment ils ne seront calqués sur l'importance des dettes et investissements matériels dans l'entreprise. Là encore cette réalité des choses en décourage certains. S'investir matériellement sans en tirer profit encourage juste à postuler pour travailler sans fournir aucune ressource matérielle.

Cette première étape, à peine initiée, arrive déjà au point mort en l'état avec une absence totale de volonté de se risquer matériellement, d'autant que les plus grands militants de ce modèle sont justement les moins fortunés qui ne peuvent pas se permettre de perdre quoique ce soit.
Là est effectuée une proposition par le Syndicat, tout aussi contestée : mettre en place une cagnotte pour financer les premières coopératives, à partir de cotisations de la communauté. Autant dire que les gens deviennent soudainement aussi rapiats que les capitalistes quand il s'agit d'aider d'autres à se développer sans en tirer directement profit.

Beaucoup de difficultés donc, qui limiteront la première étape à des industries accessibles avec peu de capital. Là tout de même une bonne nouvelle, le Syndicat compte des artisans qualifiés aptes à diriger et former de petites coopératives, agricoles ou bucheronnes. Du matériel relativement limité (même si les artisans manqueront dans un premier temps de tracteur et se contenteront de charrue à bœufs) en quantité permettra aux membres de se les fournir avec leur propre capital pour s'organiser.

Des discussions sont de même ouvertes avec les artisans et propriétaires terriens afin de les convaincre d'intégrer ce projet collectiviste. Autant les premiers sont relativement favorable, autant les seconds sont loin de vouloir céder à la collectivité leur patrimoine hérité. Nul doute que ce projet mettra beaucoup de temps à progresser, et qu'il devra l'accepter afin d'établir des bases solides.
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Face à l'actualité musclée marquant le monde, et plus précisément la Chérchérie, la Duchesse Alexandra Boisderose a tenue un discours public dont les qualifications par les différents partis allaient de relativiste à consensuel, en passant par tranché.

« Mes très chers sujets, de sanglants troubles frappent en ce jour la Chérchérie. Cet État qui s'est formé de façon mouvementée subit maintenant les conséquences d'une évolution chaotique : l'émergence d'un mouvement rebelle. Le Duché reconnaît pleinement la légitimité des contestations du mouvement rebelle, qui met en évidence de graves problèmes sociétaux que Chérchérie devra résoudre. Toutefois nous condamnons avec fermeté la tournure de cette contestation qui ne peut se faire dans la violence, mais également la réponse gouvernementale qui ne résout en rien le problème, mais se contente de le taire pour le repousser à plus tard. Ces méthodes sont incompatibles avec l'établissement de civilisations prospères. À cela s'ajoute l'intervention armée du Grand Kah qui, quel qu'en soit les justifications morale, représente une violation de la souveraineté chérchérine.
Nous appelons donc tous les partis sans exception, gouvernement et rebelles chérchérins mais aussi la Loduarie et le Grand Kah, à cesser les hostilités et ouvrir le dialogue. Par ailleurs nous allons également entrer en contact avec le gouvernement chérchérin de façon à lui proposer une aide humanitaire, pour venir en aide aux populations sinistrées. »
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Pourquoi n'exploiter que la terre ferme, quand les océans occupent 70% du globe ?

Un projet d'envergure est en cours d'étude dans les sphères industrielles de Sylva : l'exploitation des gisements pétroliers marins. Le Duché compte pour le moment sur des exploitations internes et complète sporadiquement avec l'importation d'hydrocarbure pour satisfaire ses besoins. Toutefois le développement souhaité par l'ensemble des acteurs économiques nécessite davantage de stabilité dans l'approvisionnement. Le marché mondial est un bon complément mais soumis à des variations de tout ordres, et une augmentation de la demande risquerait de provoquer un accroissement des coûts.

C'est donc dans l'optique d'assurer la souveraineté énergétique du Duché et garantir un développement industriel en toute sérénité que le projet d'exploitation des gisements marins a été abordé. Il est prévu de déployer de gros efforts pour développer le secteur, via un plan en trois point :
-Développer en premier lieu des moyens de prospection afin de localiser les gisements sous-marins.
-Établir par la suite des points d'extraction via des plateformes pétrolières flottantes.
-Et finalement adapter l'industrie en charge du raffinage du pétrole, que ce soit pour la production de carburant ou de matériaux plastiques.

La mise est place de ce projet est issue d'une initiative de la comtesse Marie Filao, qui a établie avec le soutien de la Duchesse un noyaux d'industrie afin de développer ce projet, avec l'appuie de contractants privés. La première étape en cours d'étude est la constitution d'une petite flotte de prospection pour repérer et cartographier les gisements. Il s'agira donc de construire des navires avec l'équipements adaptés. Ledit équipement se compose de dispositifs d'imagerie sismique spécifiquement pensé pour la prospection marine, tracté par les navires via des câbles. Le principe consiste à utiliser des canons à eau ou air comprimé, ou encore des vibrateurs acoustiques, et de les combiner à des dispositifs d'écoute afin de provoquer des échos acoustiques. Ce système permettra de scanner les fonds marins et révéler la présence de champs pétrolifères.
Si les équipes de recherche et le matériel de prospection seront entièrement issu des forêts sylvoises, il est envisager de se fournir en navire depuis l'étranger afin d'accélérer le lancement du projet.

L'objectif à moyen terme est d'assurer l'autosuffisance du Duché dans la question de l'approvisionnement en pétrole, mais il n'est pas exclu d'étendre l'industrie à l'exportation auprès de nos partenaires commerciaux si les résultats venaient à le permettre.

Pour ce qui est des zones d'exploitation visées, le sujet prête à débat. Pour le moment le Duché se contentera d'une région allant jusqu'à 200 km des côtés sud-est de Sylva pour des raisons politiques. Mais à terme il s'agira d'une question à aborder lorsque l'industrie se développera, car la région est après tout partagée avec pas mal d'autres États, dont Fortuna et Yuhanaca qui contrôlent des îles à proximité. Il faudra donc impérativement éviter d'empiéter sur les zones revendiquées pour éviter tout conflit, ou autrement s'entendre pour des droits d'exploitation.

Il y a également la question de la sécurité, car le Duché ne dispose d'aucune flotte de sécurité. Des pirates audacieux pourraient donc représenter une menace pour ces infrastructures, et si des chasseurs pourraient rapidement rejoindre depuis les côtes les zones menacées, la question devra être approfondie lorsque les plateformes s'étendront plus loin.

Ces deux derniers points sont pour le moment mis en suspens, le temps que le Duché mette en place une industrie prometteuse et un savoir faire suffisant. Il reste également à savoir si les ressources sous-marines sont suffisantes pour envisager un retour sur investissement, autrement toutes ces questions n'auront pas lieux d'être.
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Exercice militaire dans les forêts sylvoises. On en a beaucoup appris !

Riche d'effectif réduit et d'un matériel sous abondant, peu diversifié et de facture douteuse, l'armée de terre et de l'air sylvoise se sont tout de même livrées à une semaine d'exercice. Le moins que l'on puisse dire et que ce fut très instructif !
Déjà le premier constat : le chasseur tant vanté par le Secteur Aéronautique Sylvois aurait été utilisé, même si aucun aperçu n'a pu être obtenu. L'exercice s'est fait de façon assez discrète dans une zone reculée, donc aucune opportunité de capturer des images. La bonne nouvelle : ce zinc tant vanté est en effet capable de voler et aurait été baptisé C1, pour Chasseur modèle 1. Concernant le reste, ce sera vu dans la suite de l'article.
Second constat notable, le C1 Chloé aurait un frère développé conjointement, le B1 (pour Bombardier modèle 1) partageant le même fuselage et moteur. La première différence notable concerne la voilure, faite d'ailes plus allongées et moins profondes à l'horizontale (là où les ailes du C1 sont inclinées vers le bas), avec le centre de portance au niveau du centre de gravité sur l'axe vertical. C'est donc une configuration favorisant la stabilité au détriment de l’hyper-maniabilité caractéristique du C1. La portance a également été vu à la hausse afin d'assurer des vols avec une charge utile accrue et à vitesse réduite, mais la trainée se voit proportionnellement augmenté ce qui limite la vitesse maximale. Concernant l'électronique, elle est spécialisée pour le combat air-sol, avec des senseurs concentrés vers le sol, des senseurs et émetteurs radio pour repérer et brouiller les radar au sol adverse, et finalement une optronique sous le nez. Pour résumer, le B1 est une version du C1 dédié à l'attaque au sol, tout simplement.

Les exercices se sont comme dit déroulés sur une semaine entière en deux phases. La première a duré seulement une journée et devait simuler une opération de prise de contrôle d'un espace aérien contester, avec l'opération conjointe des chasseurs et bombardiers. Il y avait du côté attaquant une escadrille de six chasseurs et autant de bombardiers, la même quantité de chasseur du côté défenseur en plus d'un ensemble de véhicule au sol représentant un dispositif de défense aérienne.
La les forces aériennes offensives ont du opérer conjointement de la façon suivante :
-Les chasseurs se sont répartis en trois binômes sur trois altitudes pour occuper l'espace aérien, se couvrir et neutraliser les défenseurs, tout en faisant une reconnaissance au sol pour coordonner les bombardiers.
-Lesdits bombardiers volaient à ras de la canopée pour passer sous les radar et mener une opération de frappe en profondeur, avec pour objectif la neutralisation des cibles représentant les DCA adverses.

En parallèle, les forces défensives étaient disposées de la façon suivante :
-Les chasseurs étaient également répartis en trois binômes, patrouillant de façon à couvrir l'ensemble du territoire sur lequel ils étaient cantonnés.
-Les « DCA » étaient alignées sur le bord des routes, les forêts étant trop dense pour permettre davantage de pénétration des véhicules, avec quelques camouflages superficiels pour aider la dissimulation.

Le déroulement de ce premier exercice a été très chaotique, à un degré qui a à plusieurs reprises manqué de dégénérer en accident. Déjà il y a eu l'accrochage entre les chasseurs, qui a très bien commencé avant de brutalement déraper. Si les trois binômes ont effectué une approche parfaite pour engager l'une des patrouilles, ils se sont rapidement fait repérer et les défenseurs ont convergés. S'en est suivis un combat tournoyant avec une bonne douzaine de chasseurs, qui a été interrompus après que plusieurs d'entre eux aient manqué d'entrer en collision. Un autre a également décroché après une manœuvre trop brutale (retour d'expérience très intéressant par rapport à l'hyper-manœuvrabilité du C1). Le pilote a eut le réflexe de larguer son réservoir de carburant externe, allégeant le chasseur et permettant au moteur de le faire repartir.
Ce ne fut pas mieux côté bombardiers, avec plusieurs incidents ayant eux lieux. À voler trop proche des arbres pour passer sous les radar, la moitié des avions ont aspirés des branches et feuilles. Si les dégâts n'ont pas été critiques sur le coup, les engins ont du battre en retraire pour retourner à la base. Bilan : Les pales des moteurs ont été endommagées et vont devoir être remplacées, immobilisant pour un bon bout de temps les bombardiers touchés. Concernant ceux qui se sont montré plus prudent, ils ont vaguement atteint leur cible, simulant un déversement de roquettes et bombes lisses contre les DCA adverse.

Conclusion de cette première journée : Beaucoup de chose à revoir tant sur l'aspect air-air que air-sol, sans compter qu'une analyse avec du recul laisse penser que les chasseurs auraient subis de lourdes pertes à cause des DCA dès la seconde moitié de l'exercice.

La seconde étape s'étala sur les six jours restant et impliqua cette fois ci pleinement les forces terrestres. L'objectif était d'exercer l'occupation du sol avec l'appuie aérien une fois le contrôle du ciel assuré (ce qui présumait que la première étape était un succès).
Les combats au sol se déroulèrent sur deux axes : dans la forêt avec uniquement les fantassins, et sur les routes avec les véhicules en plus. La difficulté était de pleinement coordonner les forces au sol avec les bombardiers. Du côté des routes, ce fut une réussite avec les convois de défenseurs tout bonnement neutralisés par les B1 grâce à la visibilité dégagée. Mais côté forêt, c'était une toute autre affaire, les bombardiers ne pouvaient compter que sur les coordonnées transmises par l'infanterie et là, que ce soit à cause du erreur de repérage des troupes engagées au sol, ou de compréhension des pilotes, plusieurs frappes simulées ont été dirigées en plein sur les troupes alliées. Donc encore un retour d'expérience à traiter pour les opérations futur.
Toujours dans la lignée des problèmes de communication, un convois offensif a été pris en embuscade par de l'infanterie offensive qui pensait être confronté à un renfort des défenseurs. Les concernés se justifièrent en disant que défenseurs et assaillants partageaient les même modèles de véhicules, mais ce ne fut pas accepté par les formateurs et à juste titre.

C'est donc après une bonne semaine d'exercice que les rapports furent rendus, et quand bien même quelques anecdotes croustillantes ont fuités, à se demander quelle était l'étendue des dégâts, l'intégralité des détails ne nous est pas parvenu. Nous savons juste que de précieuses informations ont été tirées et que les prochains exercices seront effectués afin d'en tenir compte.
Nous avons également pu relever les plaintes de militaires, concernant le manque de matériel terrestre sur de nombreux points : pas assez de matériel pour l'infanterie ce qui réduisait ses capacités en forêt faute d'appuie (si on exclue celui des bombardiers), et manquement flagrant de blindés et artilleries qui, quand bien même ils seraient cantonnés aux routes, sont nécessaires pour le bon déroulement d'opérations au sol.
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L'activité minière, agricole et énergétique de Sylva, en passe de s'intensifier !


Projet évoqué pendant la rencontre entre le Duché et la République Démocratique de Péronas, le développement de l'industrie minière était planifié bien avant. Cette ambition s'intègre dans un plan de croissance économique en trois étapes, visant à successivement développer de façon logique et assez peu original le secteur primaire, puis secondaire et finalement tertiaire. Plus précisément, le la dernière étape concernera l'industrie de service, prestation, tourisme, média ou encore produits artistique. Mais la recherche et le développement (qui fait en soit parti du tertiaire également) perçoivent quant à eux déjà de gros investissements d'efforts, notamment avec la formation du Secteur Aéronautique de Sylva et du Pôle Naval de Sylva. Ces organismes étaient fondés afin de rationaliser et centraliser l'ensemble des ressources du Duché vers des objectifs de développement technologique et industriel.


Pour en revenir au plan de croissance économique, le secteur primaire, profitant des efforts qui ne sont pas déjà dédié à la recherche aéronautique ou navale, comprend l'industrie agricole, minière et énergétique. Il est naturellement question de fournir les ressources primaires requises au développement de l'industrie secondaire, elle même nécessaire à la mise en place d'une économie tertiaire. Ce développement se fait sous l'initiative du Duché, encore, et devra pour une efficacité accrue coordonner les entreprises étatiques (propriété de la noblesse) avec le privé. Bien que la centralisation de l'industrie sous la noblesse laisse toujours perplexe, elle offre incontestablement des débouchés, ce sur quoi comptent profiter les mounakaz et notamment le mouvement collectiviste souhaitant développer les coopérative. Si en effet les coopératives et collectivités ne parviennent pas à mettre le pieds à l'étrier maintenant, avec le développement d'industries primaires sommes toutes relativement accessibles en terme de capital, alors elles n'y parviendront pas avec le développement du secteur secondaire avec son lot d'outillage et savoir faire indispensable.
Ce plan est donc initié via trois points : des subventions pour les entreprises correspondant aux critères, des allégements fiscaux le temps qu'elles se mettent en place, et l'intégration dans un programme industriel centralisé et coordonné. Toutefois accepter ces facilités a pour conséquence de formellement s'engager à atteindre des objectifs et s'impliquer dans le projet, de façon à imposer un garde fou contre les escroqueries financières.


Le développement de l'industrie agricole aura deux objectifs :
-Automatiser au mieux la production pour limiter le personnel nécessaire et allouer davantage de mains d'œuvre à d'autres corps de métiers. Cela passerait par l'acquisition de gros engins agricole (moissonneuses batteuses, tracteurs) et vise au remplacement maximal des traditionnelles charrues à bœuf.
-Augmenter la production de produits moins « vitaux » qui s'apparenterait davantage à des produits de consommation, ou sortirait carrément de l'alimentaire : alcool, sucre, coton, caoutchouc et bien d'autre produits végétaux.
Cette première mesure fait déjà polémique puisqu'elle appelle à métamorphoser des fermes traditionnelles, en plus de systématiquement vouloir réduire la mains d'ouvre plutôt que le temps de travail. Ce mécontentement est toutefois compensé par le second point, qui au moins éviterait une reconversion professionnelle totale pour les ouvriers agricoles dispensables avec la mécanisation.


Le renforcement de l'industrie minière est plus simple et consiste simplement en un travail de prospection puis exploitation des gisements intéressants. Une équipe de recherche est spécialement constituée par le Duché, recrutant des géologues et autres spécialistes aguerris afin d'opérer. Cette première phase est à la charge du Duché, qui met ensuite en location les terrains mis en valeur à des entreprises dédiées.
Le contrat à payer un loyer, au début très favorable afin de permettre le lancement de l'industrie avant de finalement croitre jusqu'à se stabiliser au niveau normal. Il y a également une contrainte écologique, interdisant les mines à ciel ouvert, restreignant l'exploitation à des mines souterraines. Il est en plus de cela possible de s'intégrer au projet global selon les mêmes engagements requis par le domaine agricole.


Et finalement vient la question la plus complexe et longuement débattue du secteur de l'énergie. Il est capital de le développer en amont pour anticiper les besoins de l'accroissement du secteur secondaire, et se fera sur un ensemble de point :
-L'exploitation du potentiel des côtes, avec des hydroliennes, houlomoteurs et éoliennes marines.
-L'énergie solaire, avec principalement des centrales héliothermiques et panneaux solaires sur le toit des bâtiments. Sylva est après tout plutôt bien ensoleillée, et surtout de façon constante tous le long de l'année de par sa proximité de l'équateur.
-L'édification de centrales nucléaires, et l'établissement d'un projet de recherche sur les surgénérateurs afin de limiter les déchets et permettre à Sylva de subvenir plus facilement à ses besoins en autarcie.
-La construction de barrage hydroélectrique.
-L'exploitation du gaz et charbon, ainsi que leur extraction, en plus de la production de biogaz.
L'opinion publique a énormément variée entre l'annonce préalable des différents axes, et l'exposition de leurs implications. Le public était d'abord très favorable à l'exploitation des côtes, énergies solaires dans leur ensemble, et barrage, tout en rejetant énergies fossiles par peur de la fumée, et énergie nucléaire par révulsion des déchets radioactif. Le Duché s'est plié et a commencé à profiler le projet et là les opinions ont fait presque volt face sur certains sujets lorsque les gens ont compris l'échelle de chacune des énergie.
Savoir que de grands espaces devraient être rasés pour les centrales héliothermiques, ou que les coraux pâtiraient de l'exploitation côtière, et que les barrages transformerait les fleuves, tout cela a purement et simplement horrifié beaucoup de sujets. Et il fallait ajouter à cela un autre point : l'évolution du coût de l'électricité (et donc d'absolument tout) en fonction des différents choix. De là les gens étaient presque favorables à uniquement vivre des énergies fossiles, avec pour slogan « Nos forêts compense largement notre pollution ! » Vint un autre facteur : alimenter ces centrales demanderait aussi de dégarnir les forêts pour extraire en quantité suffisante le charbon, car il était dans ce cas ci juste impensable de se contenter de mines souterraines pour tirer assez de combustible. Ainsi fut définitivement achevé l'idée d'implanter massivement des centrales fossiles.
Deux questions influencèrent encore le débat :
-Savoir que les déchets nucléaires seraient somme toute réduits et confinés en toute sureté, et que les centrales étaient chiffres à l'appuie loin d'être si redoutables.
-Une étude approfondie des zones exploitables pour les barrages, qui bien que transformant massivement certains points, resterait assez localisée. Il s'agit par ailleurs de moyen de limiter les pertes des centrales nucléaires tournant à vide, en pompant du bas vers le haut l'eau, puis de l'exploiter à nouveau lorsque les besoins en énergie atteignent leurs pics.

Finalement après d'intenses concertations entre citoyens et élus, puis élus et nobles, le projet énergétique fut finaliser de la façon suivante :
-Développer pour le long terme un parc nucléaire conséquent, tout en investissant massivement dans la technologie des surgénérateurs nucléaires. L'objectif est d'en faire la première source d'énergie à l'avenir.
-Mettre en place là où c'est possible les barrages, mais avec parcimonie de façon à ne pas bouleverser les fleuves. Il est prévu d'en faire la seconde source d'énergie, en plus d'un moyen de limiter les pertes du nucléaire durant la nuit.
-Développer avec beaucoup de mesure toutes les énergies écologiques dans les zones les moins susceptibles d'être endommagées. Autant dire que ce ne sera qu'un léger complément non pilotable. Les panneaux solaires seront par contre très utilisés sur les toits des bâtiments.
-Et finalement limiter au stricte nécessaire les énergies fossiles, avec un développement sur le court terme (pour maintenir accessible l'énergie) le temps de mettre en place une solide industrie, où là les centrales fossiles seront drastiquement réduite. À noter que le charbon est moins exploité que les autres énergies fossiles, au profit du gaz avant tout. Il faut également remarquer le développement à venir de l'industrie du biogaz, qui suivra l'établissement du gazoduc entre Péronas et Sylva.


Tout ces différents projets ont reçus par ailleurs un accueil très variable auprès des partisans collectivistes, là où ceux de la noblesse et bourgeoisie étaient systématiquement favorable. Sur la question de l'agriculture et exploitation minière, il s'agit d'opportunité pour les collectivistes de développer massivement leurs coopératives, notamment avec les subventions qui aideraient à l'acquisition du matériel couteux. Mais du côté de l'énergie, il n'y a juste pas moyen pour les collectivistes de parvenir à s'implanter, en vu du capital matériel et du savoir faire nécessaire et justement inaccessible en un délais raisonnable pour se faire une place dans le marché.
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Multiplication des programmes spatiaux, le Duché est intrigué et intéressé.

L'actualité est marqué par de nombreuses avancé dans le domaine aérospatial, et surtout, une multiplication progressive des acteurs impliqués. Bien qu'encore naissant, ce secteur est prometteur et assurerait de nombreuses opportunités :
-Établissement de réseaux de satellites pour relayer les échanges en tout genre ou effectuer des analyses de la surface depuis le sol. Ce secteur est doublement intéressant puisqu'il concerne aussi bien le civil que le militaire.
-Développement d'un savoir faire et d'avancés scientifiques, avec la commercialisation des technologies mises en place pour atteindre les objectifs, mais aussi l'étude du milieu spatial particulièrement prometteuses.
-Lancement d'ambitieux projets aux bénéfices allant dans la continuité des deux points précédents, tel que l'exploration humaine de notre satellite naturelle la Lune.
D'autres points sont également avancés mais considérés pour l'heure par nos experts comme spéculatifs, tel que l'emploie de munitions depuis l'orbite ou l'exploitation de ressources spatiales.

Ces opportunités « fiables » sont quoiqu'il en soit nombreuses et intéressent le Duché de Sylva. Des discussions auraient été initié en ce sens entre la Duchesse et la Haute cours. Il serait question non pas d'établir un programme spatial, projet jugé trop ambitieux pour les moyens du Duché à l'heure actuel, mais de participer à d'autres programmes spatiaux selon nos capacités. Loin d'être un meneur dans le domaine, le Duché a tout de même planifié l'investissement de nombreux efforts dans l'acquisition de technologies aéronautiques particulièrement utiles à la progression de tels projets. C'est donc dans ce sens que des correspondances vont être effectuées avec des nations prometteuses dans le domaine.
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Le Duché dans l'espace, qui profite de quoi ?

La Duchesse Alexandra Boisderose est comme dit partie pour négocier avec la République de Miridian et le Royaume de Teyla pour mettre en commun les efforts de développement dans le domaine spatial. Mais quelles bénéfices seront apportés, et surtout, à quelles strates de la société sylvoise ?

Déjà il y a les profits stratégiques et politiques : établissement de relais de communication, dispositifs d'observation, renforcement des relations diplomatiques. Là c'est le gouvernement qui profite de ces points déjà évoqués à de multiples reprises, et qui ne nécessitent plus d'être expliqués davantage.
Viennent ensuite les secteurs concernés qui profiteront de ces opportunités pour investir et se développer, à savoir le Secteur Aéronautique Sylvois (encore la noblesse, donc), mais aussi tout ses sous-traitants dans le domaine qui sont pour beaucoup issus de la Bourgeoisie. Mais à quel point ? Le Royaume de Teyla qui n'entretient aucun lien étroit avec le Duché, a clairement exprimé sa volonté d'assurer sa souveraineté dans le domaine. Cela signifie qu'à moins que la Duchesse fasse preuve de prouesses diplomatiques, il sera difficilement envisageable de produire en Sylva des composants à ensuite exporter en Teyla. Nous devons conséquemment partir du principe que la collaboration se fera essentiellement sur le plan de la conception, et peut être si l'on est optimiste, dans la fabrication de composants mineurs qui ne remettraient pas en question la souveraineté teylaise dans le domaine.

De là on peut faire une observation : les classes populaires et plus particulièrement tous le parti collectiviste ne tirerait pas grand chose de ces échanges, tenant leur traditionnelle position de laissés pour compte. Les Élus collectivistes se sont clairement exprimés sur la question, valorisant la formation d'ingénieurs qui à l'avenir pourront constituer des corporations avec un esprit de coopérative. Ils pourront même servir de fondation à l'établissement d'industries sophistiquées de haute technologies possédés par les travailleurs.
Mais cela va demander des efforts, et surtout, de faire des concession pour le moment. Faute de savoir faire, les partisans collectivistes vont devoir pour le moment jouer le jeu du capitalisme et rejoindre les institutions déjà en place pour s'y former, et ensuite former la relève. Car ce point là est à aborder aussi, puisque malgré le renforcement de l'éducation publique et de l'accès aux académies via des bourses, les sujets les plus modestes peineront encore un bon moment avant de sa faire une place dans les hautes sphères universitaires. Ce sera donc au parti collectiviste de prendre l'initiative de constituer ces centres de formation, en employant des individus formés.
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Actualités en ce 19 mars 2011 :

Prospection pétrolière et industrie navale :
Le projet d'exploitation des gisements d'hydrocarbure marin progresse doucement mais sûrement. Des sociétés privées ont été commandités par le Duché afin d'emporter les équipes de géologues et experts en prospection pétrolière avec tout leur matériel, dont les sondes marines tractées. Tel qu'expliqué, ces sondes emportent de nombreux capteurs acoustiques et magnétiques pour détecter les indices laissés par les gisements.
Une grosse opération de recherche en deux temps a été faite, avec une première étape de quadrillage approximatif des zones suivis d'une seconde étape plus ciblée sur les zones avec les probabilités les plus favorables. Plusieurs sites prometteurs ont déjà été répertoriés et des études approfondies sont en cours avec des drones sous-marins tractés spécialisés pour cette fonction.
En parallèle les bureaux d'études navals continuent de travailler d'arrache pieds sur la conception des plateformes pétrolières. Il faudra notamment deux modèles : un premier de prospection pour quantifier avec précision l'importance d'un gisement et initier son exploitation, et un second pour l'extraction à plein régime avec transfert sur les pétroliers ravitailleurs.
Lesdits pétroliers ne sont pas en reste, avec des chantiers déjà en cours pour préparer la construction de plusieurs modèles de petite dimension pour initier les transferts d'hydrocarbure. Il est également prévu de concevoir et produire des méthaniers pour collecter le gaz extrait avec le pétrole, plutôt que de le brûler.

Industrie aéronautique :
Le Secteur Aéronautique Sylvois a récemment accomplis des avancées, traduites par la conception de nouveaux modèles d'avions cargos lourds et rustiques. Une demi-douzaine d'engins ont déjà été commandés et leur construction initiée. Ils permettront de transporter du matériel lourd, civil comme militaire, aussi bien sur des aéroports que des pistes improvisées.
Le SAS a également fièrement annoncé l’achèvement de la conception d'avions ravitailleurs, assurant l'accroissement du rayon d'action des appareils prévu pour un ravitaillement en l'air. Pareillement, deux modèles ont été commandés de façon à accroître les capacités opérationnelles de la chasse sylvoise.
Le civil n'est pas en reste, avec des améliorations apportées aux avions de ligne au niveau de la motorisation et de l'aménagement intérieur. Leur autonomie en particulier se voit accrue, et si l'armée de l'air sylvoise n'a pas commandé de modèles, les aéroports civiles et sociétés aériennes privées ne se sont pas privés.

Armée de l'air :
Ces avancées aéronautiques ne sont pas anecdotiques, puisqu'elles se font avant tout avec la volonté de faire de Sylva une force aérienne appréciable. Le SAS travaille maintenant sur l'amélioration du Chloé C1, qui comprendra une amélioration de la propulsion, de systèmes électroniques, et de l'armement embarqués. Les objectifs sont d'en faire un petit chasseur maniable avec un bon rapport poussé poids et une suite de guerre électronique capable.
Les missiles méritent toute une section dédiée, puisqu'ils seront pensés pour servir sur les Chloé C2 (version améliorée du C1), mais aussi la version bombardier améliorée prévue au développement, le B2. Il y aura ainsi deux facteurs avec deux variantes chacun : le air-air et air-sol, puis le longue et courte portée. Les missiles air-air seront plus naturellement plus rapides et maniables pour l'interception de cibles hautement mobiles et fragiles, et les air-sol plus massifs pour des cibles lentes mais cuirassés. Les courtes portées feront usage de moteurs fusées, et les longues de statoréacteurs.
Il est intéressant de noter que deux charges utiles seront prévues pour le missiles longue porté air-sol : une première avec un émetteur radio simulant le RADAR des Chloé de façon à déclencher les défenses sol-air adverses, et une seconde pour la SEAD (suppression des défenses anti-aériennes) avec une tête chercheuse anti-radiation. L'objectif sera de permettre aux bombardiers de localiser et neutraliser les défenses anti-aériennes adverses afin d'avoir ensuite le champ libre pour l'attaque au sol à coup de bombes guidées ou missiles air-sol courte portée (les bombes lisses et roquettes ayant par ailleurs montrés leurs limites lors du dernier exercice à moyenne échelle).

Militaire toujours, mais dans la guerre électronique :
Le Secteur Électronique Sylvois, regroupant un ensemble d'industries de pointe très variées dans le domaine tel que la conception de semi-conducteurs, micro-puces et transmissions, continue son travail conjoint avec le SAS. Mais il est également sur un autre dossier : la mise en place d'un dispositif de guerre électronique performant au sol, et dans un futur à moyen terme, en l'air.
Les guerres modernes avec usage de munitions guidées et coordinations d'unités sophistiquées nécessite un réseau de détection et communication pouvant opérer même sous les tentatives de brouillage. L'usage de RADAR actifs pour les actions est un sujet à part entière qui, pour simplifier pour les néophytes qui nous lisent, revient à utiliser une lampe torche dans la nuit noir : vous voyez ce que vous éclairez, mais tous le monde vous voit (c'est bien évidemment plus complexe). De plus un RADAR puissant permettant de voir de plus loin ou détecter des cibles furtives prend plus de place sur l'avion et implique des compromis. L'idée est donc d'employer des RADAR mobiles sur camion afin d'assurer la détection depuis le sol et appuyer les C1, chose que le SES s'affaire à obtenir.
Ce système de détection doit être joint à un système de communication, permettant aux unités ayant verrouillées une cibles de transmettre les informations requises à d'autres unités armés pour qu'elles puissent également la neutraliser, et ce sous tentative de brouillage. C'est pour cette raison que le SES a également développé des véhicules de transmission radio, cinq étant aussi en cours de commande.
Concernant la suite de guerre électronique aérienne, elle devra comprendre des avions de guerre électronique et des avions AWACS. Ensemble, ils devront être capable de localiser des cibles à longue distance afin de permettre aux unités armés de les verrouiller sans s'exposer à outrance, via un solide réseau de communication. Ce dispositif permettra aussi bien de s'attaquer aux unités aériennes que terrestres, sachant que les avions de guerre électronique pourront qui plus est brouiller les radar et radio adverses, fournissant un appuie conséquent pour les forces aériennes. Toutefois il reste encore pas mal d'efforts à fournir pour voir de telles unités émergées, l'armée sylvoise comptant plutôt sur le dispositif terrestre pour le moment.

Secteur primaire :
Le programme difficilement approuvé est en cours de mise en place :
-Les centrales à charbon et à gaz temporaire sont en cours de construction.
-L'industrie des panneaux photovoltaïque se met progressivement en place, avec un système de subventions prévus pour équiper tous les toits.
-Les bureaux d'études sont en plein travail du côté du nucléaire et hydroélectrique. Il est fort probable que le Duché ait à l'avenir à faire à des puissances technologiques extérieures pour réaliser ses ambitions.
-Le reste du renouvelable aussi se met en position à son échelle.
-Les efforts de prospection ont mis en évidence un ensemble de gisements miniers, et des équipes d'exploitation de tous les horizons sylvois se constituent.
-L'agriculture se mécanise aussi, avec des allègement fiscaux et subventions pour permettre d'atteindre les objectifs et accroître la production.
Dans l'ensemble, il n'y a rien de plus à dire sur tout ces points.

Social :
Le nombre de coopératives a récemment explosé sous l'élan collectiviste, notamment dans le secteur minier. Ce courant du travailleur-propriétaire des moyens de production ne se cantonne pas à ce milieu et progresse aussi, bien que plus timidement, sur d'autres domaines. Des auto-entrepreneurs émergent, et certains commencent à se regrouper en corporations. On y compte aussi bien des techniciens, ingénieurs que des artisans, bien que ces derniers priment pour le moment. Le parti collectiviste compte fermement appuyer la formation d'une jeunesse qualifiée, qui gonflera les rangs des ingénieurs dans les mouvements collectivistes.

Évènement culturel :
Le festival de l'agoulou s'est très bien passé ce 18 Mars. Cette spécialité locale souvent vendue en roulotte sur le bord des route a rencontré son habituel succès, que ce soit auprès des travailleurs durant leur pause de midi, ou des touristes lors de leur séjour.
Rappelons qu'il s'agit d'un sandwich local fait avec une variante du pain brioché, grillé à la façon d'un panini. Il peut être fourré avec une large gamme de garniture, que ce soit de la viande, poisson, fruits de mer et légumes.
Le festival a été célébré avec ferveur dans toutes les agglomérations de Sylva, l'occasion d'en cuisiner en famille.
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C'est la guerre à Port-Hafen !

L'Empire Listonien aurait entamé une invasion et occupation de Port-Hafen, après avoir préalablement effectué un tir de missile balistique sur l’hôtel de ville. Rappelons que cette petite colonie avait fait sécession de sa métropole, suite aux sanctions économiques qui nuisait à son économie en conséquence des exactions de l'Empire Listonien. À noter que l'autonomie de Port-Hafen n'est reconnue que par peu d'autres États, dont ne figure pas son ancienne métropole.
La Duchesse Alexandra Boisderose a tenu un discours semblable à l'affaire de Chérchérie, en condamnant avec la plus grande fermeté cet usage de la force qu'elle a qualifié de maladroit d'un point de vu politique et diplomatique, et inacceptable de par les dégâts collatéraux envers les civils, d'autant quand le caractère involontaire de ces derniers est sujet à discussion.
Elle fera également remarquer que cette posture militaire n'entraînera que davantage de sanctions et isolement envers l'Empire Listonien, risquant conséquemment d'impacter d'autant plus ses colonies et donc de pousser encore plus à leur scission. C'est alors dans ce sens qu'elle appellera Philipe Ongro III, l'Empereur de l'Empire Listonien, à revoir sa politique et ses méthodes de gestion de crise, qui risqueraient autrement de s'embourber dans une dynamique délétère avec pour seule issue des guerres civiles ou coloniales perpétuelles.
La question de l'envoie d'une aide humanitaire est par ailleurs débattue, avec pour principale contrainte le brouillard de guerre régnant sur la zone et les risques élevées sur place, de par le manque total de confiance du Duché envers l'Empire belliqueux.


Rencontre Teyla Miridian

La rencontre entre le Royaume de Teyla et la République du Miridian au sujet d'une coopération spatiale s'est achevée après avoir posé les bases de cette entente. Il a été convenu pour le moment de développer très progressivement cette collaboration et d'éviter toute forme de précipitation dans un domaine complexe plein d'ambition, d'autant que les trois nations concernées entretiennent des échanges depuis assez peu. Comme prévu, le Duché de Sylva ne constitue pas son propre programme, se contentant d'envoyer des équipes d'ingénieurs pour assister à la conception des lanceurs, et commander auprès de Miridian ou Teyla l'envoie des satellites.


La nouvelle cession de l’Odyssée Sylvoise féminine a débuté !

Rappelons qu'il s'agit d'une succession d'épreuves avec pour finalité la traversée du Duché depuis la mer jusqu'au sommet de la Vié Mandam, plus haute montagne de Sylva. Les compétitrices partiront à bord de kayak depuis des navires à cinq kilomètres des côtes, pour rejoindre les mangroves. De là il y aura une succession d'étapes à pieds où elles devront transporter leur kayak, avant de remonter avec rivières et fleuves, et parfois même pratiquer un semblant d'escalade !
Il y n'a pas moins d'un millier de kilomètres à parcourir ainsi, en faisant une épreuve notablement éprouvante nécessitant une excellente préparation, suivis d'un effort de persévérance pour un bon mois. Plusieurs relais sont implantés pour permettre aux compétitrices de se ravitailler en eau ou nourriture, car oui, l'épreuve est censée se faire d'une traite et elles seront amenées à camper, un véritable parcours du combattant !
C'est ainsi qu'au delà de l'effort physique, c'est une démonstration de survie et gestion des ressources dans des jungles après tout plutôt hostile, d'autant que la compétition se fait à une période de l'année où les journées ne sont pas des plus longues. Malgré tout, le Duché ne prend pas de risque et des équipes de secouristes seront dispersées le long du tracé, et les coureuses emporteront de quoi les contacter et se faire localiser en urgence. Il y a après tout déjà eu des décès lors des Odyssées Sylvoises.


Échanges tendus entre la comtesse Nathalie Sablier et la lobbyiste Ambre Récifjaune !

Lors d'une pause de la dernière Haute Assemblée, la régente du Comté Sablier aurait entretenu un échange particulièrement houleux avec la représentante des grands groupes sylvois, Ambre Récifjaune, alors présente en qualité de lobbyiste. La comtesse lui aurait jeté un verre d'eau à la figure en scandant : « On nationalisera un jour vos entreprises de rapiats ! »
Lucette Dumorne, principale figure de la Haute Assemblé des Élus, se permettra de commenter le caractère douteux de cette remarque puisque, après tout, nationaliser des entreprises dans une société monarchique revient juste à en transférer la propriété de particuliers bourgeois à des nobles. L'opération ne changerait en rien les choses pour les travailleurs, toujours réduits à l'état de salariés exploités.
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Certains se tournent vers les pôles, d'autres regardent en direction de l'espace, et Sylva plonge son regard dans les abysses.

Alors que les travaux de prospection se poursuivent au large des côtés sylvoises, à la recherche de pétrole, un autre projet scientifique dans la continuité voit le jour : l'exploration des fonds marins dans un cadre plus large. Nulle question cette fois-ci de rechercher d'autres gisements de ressources précieuses à l'industrie, l'objectif est cette fois ci purement érudit, à savoir l'étude de la géologie et de l'écosystème à ces profondeurs.
Pour se faire seront adaptées les sondes dédiées à la prospection pétrolière, pour cette fois ci effectuer des analyses plus diverses. Il est également prévu de les faire effectuer des prélèvements à étudier sur des laboratoires directement installés à bord des navires.
Mais il ne s'agit là que de la première étape des objectifs, les suivant visant d'abord à développer des sous-marins afin d'assurer l'exploration par l'homme des fonds marins, et à terme une véritable base laboratoire à haute profondeur. Le Duché ne cache pas son ambition et en prévoit même plusieurs en différents points. Les zones les plus convoitées par les scientifiques sont pour le moment les cheminées géo-thermales, pour leurs organismes complètement différents de ce que l'on trouve à la surface ou à faible profondeur. Mais divers autre points avec des écosystèmes basés sur la consommation de neige marine, les restes organiques venus de la surface et des écosystèmes à base photosynthétique généralement, sont également visés par les biologistes.
Un large panel de connaissances pourra être extrait de ces analyses et permettre une meilleure compréhension des écosystèmes marins.

Jusqu'à présent l'étude des fonds marins était cantonnée au Département Pétrolier Marin, lui-même parti intégrante du Pôle Pétrolier Sylvois. Là c'est un secteur distinct qui sera fondé, le Secteur d'Étude Sous-Marin Sylvois, lui même divisé en deux branches : la branche technique chargée de la conception, production et entretien du matériel spécifique requis, et la branche expéditionnaire responsable de l'usage dudit matériel pour mener les missions d'observation.
Tel le Secteur Aéronautique Sylvois et le Pôle Pétrolier Sylvois, le Secteur d'Étude Sous-Marin Sylvois sera avant tout un organisme géré par le Duché et sa noblesse, et sous-traitant en parti à des organismes privées selon les besoins (tel que c'est le cas avec l'emploie de navires de sociétés privées par le Département Pétrolier Marin).

La Duchesse Alexandra Boisderose s'engage personnellement dans ce projet et y met beaucoup d'entrain, exprimant un intérêt très personnel et informel sur la question. Elle a également annoncé un jour effectuer une visite des fonds marins. Si certains s'en inquiètent, les ingénieurs se sont montrés rassurants : les sous-marins auront des coques de vingt centimètres d'acier, et non pas quelques centimètres de fibre de carbone et de titane inadaptés.

D'un point de vue plus purement économique, le SESMS est assez peu ambitieux sur la question. La prospection pétrolière marine est déjà assurée par le DPM et hormis les hydrocarbures, il n'y a pas de perspective d'exploitation industrielle des fonds marins, encore moins aux profondeurs ciblées. Le domaine touristique pourrait également être envisagé, mais dans une très moindre mesure en plus de viser une clientèle aisée. Le secteur médiatique pourrait par ailleurs avoir un potentiel, reste à voir s'il saura être exploité.

Et finalement vient la question des partenariats. Pour le moment le programme est naissant et se développera progressivement comme le veut l'habitude sylvoise. En fonction de l'évolution des résultats, ambitions et intérêt étranger, il n'est pas exclue d'effectuer des collaborations scientifiques et partager les efforts et fruits des recherches.
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Agitation dans les aéroports militaires !

Aucune information officielle n'a été communiquée pour l'heure, mais de nombreuses manœuvres ont été observées à proximité des aéroports et camps militaires du Duché de Sylva. On parle d'une convergence des forces aériennes, aussi bien des aéronefs de combat que de logistique. Le spectacle n'est en soit pas bien grandiloquent en vue de la jeunesse de l'armée de l'air sylvoise, mais toute proportions gardées, il s'agit d'un déploiement de force notable témoignant d'une réelle volonté d'action.
Exercice de grande envergure ou opération militaire réelle ? Peut-être aucun des deux et simplement des procédures techniques ou successions de coïncidences laissant libre court à l'imagination. Quoiqu'il en soit, les théories fusent et vont du tout au tout et rien de concret ne peut être tiré pour le moment.
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