La présidente Finnevaltaise prenait le dîner en compagnie de son mari quand un conseiller eut la bonne idée de les déranger dans leur entreprise. Cela était triste, mais le jeu en valait la chandelle. En effet, un des Grands Capitaines du Merirosvo, le Capitaine Gabriel, était au port de Paasilinna dans le but de la rencontrer. Situation attendue par la présidente qui avait reçu un message de ce même Capitaine quelques heures plus tôt, qui coupa court à la bonne soirée que la présidente s'apprêtais à passer. Elle avait tout de même décidé de maintenir se dîner puisque le Capitaine Gabriel n'avait pas donné d'heure précise concernant sa visite. Elle se prépara expressément, comme à l'accoutumer en sublime tenu, elle quitta la résidence présidentielle puis elle se dirigea à pied, escorter de ses gardes du corps, direction le port.
Arriver à la hauteur du Capitaine la présidente commença la discussion.
"Enchantée Capitaine, nous sommes surpris de votre visite si soudaine et si inattendue, mais malgré votre improbable venu nous sommes ravis de votre présence."
Un grand coffre se situait face au Capitaine. Étrange. Il s'approcha de la présidente et il tenta une légère baise main.
"Je suis également ravi de vous rencontrer madame la présidente, j'ai personnellement beaucoup entendu parler de vous. Le coffre devant moi vous revient de droit. Considérer le comme un cadeau, de la part d'amis.Nous avons à discuter madame."
Quelque peu désarsonner la présidente laissa une petit blanc avant de se reprendre.
"Je vous remercie Capitaine. Par quoi voulez-vous commencer ? Se dirige-t-on à l'intérieur ou bien restons ici pour parler ?"
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Rencontre abandonnées et / ou impliquant des pays disparus
Entrevue entre Pasi Pokka et le Capitaine Gabriel
Posté le : 15 jui. 2023 à 22:44:49
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Posté le : 18 jui. 2023 à 12:47:32
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- Improbable, c'est vrai. Mettons cela sur le compte que je suis un homme plein de surprises.
Ses manières de gentleman trahissaient cependant, pour qui avait l’œil, une forme de brutalité dans les gestes, montrant qu'on avait affaire à un parvenu.
- Je sais qu'Albi s'embarrasse peu de cérémoniel mais si l'improvise vous gêne, nous pouvons discuter sur les quais. Ce que j'ai à vous dire n'est pas long.
Du bout de sa botte il frappa deux fois le coffre, laissant entendre le cliquetis de l'or à l'intérieur. C'était parfaitement archaïque, mais tout comme la piraterie à sa manière, ressurgissait des temps anciens pour s'imposer avec brutalité au monde.
- Le Pharois s'est vu imposer quelques réajustements internes et vos interlocuteurs d'hier sont en fuite, morts, ou dans notre camp. Du reste je n'ai pas prétention à vous effaroucher, vous, votre démocratie et votre peuple.
Il eut un sourire adipeux.
- Albi est une grande famille, n'est-ce pas ? Puis : Pas besoin de vous le cacher, la piraterie entend reprendre la place qu'elle mérite et c'est un ordre nouveau pour la région qui se dessine. Je ne dirai pas "c'est avec nous ou contre nous" mais c'est globalement l'idée malgré tout. Fut un temps où la Péninsule était une grande puissance eurysienne. Nos navires, nos avions, notre économie, tout cela va ensemble désormais. La précipitation du Pharois dans l'histoire met votre pays face à des questions urgentes et il vous faudra les dénouer seuls, j'ambitionne pour ma part de faire route commune avec le Finnevalta, comme hier, et me propose donc comme interlocuteur entre nos deux peuples.
Ses manières de gentleman trahissaient cependant, pour qui avait l’œil, une forme de brutalité dans les gestes, montrant qu'on avait affaire à un parvenu.
- Je sais qu'Albi s'embarrasse peu de cérémoniel mais si l'improvise vous gêne, nous pouvons discuter sur les quais. Ce que j'ai à vous dire n'est pas long.
Du bout de sa botte il frappa deux fois le coffre, laissant entendre le cliquetis de l'or à l'intérieur. C'était parfaitement archaïque, mais tout comme la piraterie à sa manière, ressurgissait des temps anciens pour s'imposer avec brutalité au monde.
- Le Pharois s'est vu imposer quelques réajustements internes et vos interlocuteurs d'hier sont en fuite, morts, ou dans notre camp. Du reste je n'ai pas prétention à vous effaroucher, vous, votre démocratie et votre peuple.
Il eut un sourire adipeux.
- Albi est une grande famille, n'est-ce pas ? Puis : Pas besoin de vous le cacher, la piraterie entend reprendre la place qu'elle mérite et c'est un ordre nouveau pour la région qui se dessine. Je ne dirai pas "c'est avec nous ou contre nous" mais c'est globalement l'idée malgré tout. Fut un temps où la Péninsule était une grande puissance eurysienne. Nos navires, nos avions, notre économie, tout cela va ensemble désormais. La précipitation du Pharois dans l'histoire met votre pays face à des questions urgentes et il vous faudra les dénouer seuls, j'ambitionne pour ma part de faire route commune avec le Finnevalta, comme hier, et me propose donc comme interlocuteur entre nos deux peuples.
Posté le : 19 jui. 2023 à 14:30:48
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"Restons sur le quai cela me va amplement".
La présidente compris de suite que le Capitaine Gabriel avait taper dans les caisses pour offrir un présent diplomatique au Finnevalta pour garder des alliés sous le coude. Elle accepta le cadeau avec plaisir, puisque de toute façon son pays devait suivre le Pharois quasiment quoi qu'il arrive, pour éviter qu'il s'effondre, elle le savait. Et puis un peu d'argent n'étais jamais à refuser.
"Le Ministre Sakari était notre plus grand ami et de ce que je sais, il est toujours en vie et au Pharois alors le reste nous importe peu, si changement, il a eu, c'est que changement, il avait besoin. Il est évident que nous voulons rester en bon terme avec nos voisins, peu n'importe si vous êtes des pirates, je suis persuadé que vous êtes parfaitement capable de comprendre les enjeux nécessaires à la bonne gestion d'une nation."
Elle eut un grand sourire, les mains jointes dans le dos, avant de reprendre tranquillement.
"En effet, ce changement de régime nous oblige à nous poser de nouvelles questions géopolitiques et économiques notamment, mais soyez sans craintes nous nous y adapterons. Je suis ravi de partager la même ambition que nous. Faisons route ensemble. Nous ne sommes pas si différents que cela."
Elle marqua une pause afin de reprendre sa respiration.
"Je vous rappelle que nous avions signé un traiter avec le gouvernement précédent. Voulez-vous le re négocier ?"
La présidente compris de suite que le Capitaine Gabriel avait taper dans les caisses pour offrir un présent diplomatique au Finnevalta pour garder des alliés sous le coude. Elle accepta le cadeau avec plaisir, puisque de toute façon son pays devait suivre le Pharois quasiment quoi qu'il arrive, pour éviter qu'il s'effondre, elle le savait. Et puis un peu d'argent n'étais jamais à refuser.
"Le Ministre Sakari était notre plus grand ami et de ce que je sais, il est toujours en vie et au Pharois alors le reste nous importe peu, si changement, il a eu, c'est que changement, il avait besoin. Il est évident que nous voulons rester en bon terme avec nos voisins, peu n'importe si vous êtes des pirates, je suis persuadé que vous êtes parfaitement capable de comprendre les enjeux nécessaires à la bonne gestion d'une nation."
Elle eut un grand sourire, les mains jointes dans le dos, avant de reprendre tranquillement.
"En effet, ce changement de régime nous oblige à nous poser de nouvelles questions géopolitiques et économiques notamment, mais soyez sans craintes nous nous y adapterons. Je suis ravi de partager la même ambition que nous. Faisons route ensemble. Nous ne sommes pas si différents que cela."
Elle marqua une pause afin de reprendre sa respiration.
"Je vous rappelle que nous avions signé un traiter avec le gouvernement précédent. Voulez-vous le re négocier ?"
