29/03/2015
02:01:18
Index du forum Continents Afarée Faravan

Activités étrangères au Faravan

Voir fiche pays Voir sur la carte
391
Activités étrangères au Faravan

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Faravan. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Faravan, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
5647
20 novembre 2011 – Bandarhan, capitale du Faravan


_______________________________________


Il était de notoriété commune que la Sérénité, l’organisme du renseignement, de l’espionnage et du contre-espionnage jashurien soit amené à récolter des données de tout type sur les zones les plus tendues du globe terrestre. L’organisation disposait d’un fort réseau d’informateurs dans le monde, et opérait en Eurysie depuis Novigrad, où l’agence disposait d’un tête-de-pont offerte par le Novigrad il y a quelques années. Depuis son installation en Eurysie, la Sérénité avait mené des opérations de collecte de renseignements sur de nombreux pays : Milouxitania, Prodnov, Frogne, Novigrad, Kotios, … et sa conclusion était sans appel : l’Eurysie était un trou à rats … lucratif. Mais depuis le retrait des troupes jashuriennes du Prodnov, l’Eurysie du nord commençait à perdre de son intérêt.

La Sérénité opérait aussi depuis l’affaire du Centron sur le continent afaréen, où les récents succès en matière d’espionnage et de collecte d’informations avaient donné suffisamment de grain à moudre aux autorités jashuriennes pour s’intéresser de plus près à ce continent. Le Jashuria partageait un océan en commun avec l’Afarée de l’est, mais mis à part le Banairah, avec qui le Jashuria entretenait des relations de longues dates, le pays ne disposait pas d’ancrage solide dans cette partie du monde. L’instabilité régionale, notamment au Varanya et au Mandrarika, faisait que les Jashuriens s’étaient jusqu’alors peu intéressés à l’est de l’Afarée, préférant concentrer leurs efforts sur l’Eurysie, où ses partenaires étaient plus nombreux, et avec l’ouest de l’Afarée, notamment l’Althalj, que le Cercle Intérieur appréciait beaucoup.

Le développement des plateformes logistiques avec le Banairah avait contribué à éveiller l’intérêt des autorités de la Sérénité pour l’est afaréen. Maintenant que les routes commerciales étaient sécurisées et que les conflits orientaux s’étaient calmés, les officiers de la Sérénité estimaient qu’il était temps de poser le pied sur les territoires afaréens et d’évaluer le potentiel d’implantation de certaines activités jashuriennes dans ces pays. Ces dernières années, le Jashuria s’était plutôt fait discret en Afarée, préférant laisser les acteurs privés porter les intérêts du pays à l’extérieur plutôt que d’intervenir de lui-même dans les affaires. Les relations instituées entre la Table de Bouddha et les élus jashuriens étaient officieusement connus, et les élites jashuriennes savaient qu’en haut-lieu, des ordres étaient donnés pour s’accaparer avec doigté et délicatesse des marchés jusqu’ici ignorés, mal exploités, ou tout simplement trop lucratifs pour être laissés à la concurrence.

Maintenant que les opérations au Mokhaï étaient terminées et que le pays retrouvait un semblant de stabilité, les officiers de la Sérénité portaient leur regard sur l’ouest de l’océan des perles, désireux d’évaluer le potentiel d’installation d’un réseau de renseignement et d’espionnage sur ces territoires. La Sérénité avait décidé de s’intéresser aux activités d’un nouveau venu sur la scène internationale afaréenne : le Faravan. Nouveau venu sur la scène internationale, le Faravan s’était illustré par la mise en place d’une stratégie politique forte en matière de défense nationale, ce qui, aux yeux des Jashuriens, éveillait un intérêt certain. L’émergence d’une puissance militaire dans les environs de ses propres routes commerciales restait un point d’inquiétude que le Jashuria cherchait à évaluer sérieusement. Les Faravaniens cherchaient à s’armer, mais sous prétexte de défense nationale, avaient mis des dizaines de millions de Kran faravaniens dans le budget de la défense. Le lancement du dernier sous-marin faravanien était un sujet d’inquiétude de la part du gouvernement jashurien, qui cherchait à savoir si le Faravan avait les moyens d’être une menace à plus ou moins long terme. De même, les récentes parutions journalistiques sur les avions de chasse faravaniens n’étaient pas sans poser de questions. Le Faravan disposait-il d’une technologie supérieure à celle du Jashuria ou était-ce du vent ?

Profitant de l’ouverture des frontières pour positionner ses informateurs, la Sérénité jashurienne avait infiltré dans le Faravan une vingtaine d’informateurs, avec des identités diverses et des secteurs à surveiller. Ces informateurs n’étaient pas des espions, mais de simples informateurs, chargés de s’implanter dans la région, d’y faire fructifier leurs activités et de produire des rapports utiles pour le renseignement jashurien. Les espions qualifiés, quant à eux, seraient déployés pour plus tard, une fois que le pays serait correctement évalué. Comme à son habitude, le renseignement jashurien opérait avec méthode. Tout d’abord, il convenait d’évaluer correctement le pays sur la scène internationale et locale : prendre le poul … afin de vérifier la vitalité du corps … Par la suite, il conviendrait, si le diagnostic était mauvais, d’appliquer un … traitement. Mais pour l’instant, la Sérénité se contenterait d’informations de première main.

Les informateurs n’avaient pas connaissance de la présence de leurs homologues sur le territoire et leurs missions avaient été dessinées suivant leurs spécialités : recueil de données sur l’état des villes, des infrastructures, des technologies existantes, mais aussi des activités politiques locales par le biais des journaux, … Tout ce qui pouvait potentiellement être utile en haut-lieu devait être écrit, consigné et transféré à l’antenne de l’ambassade placée au Banairah pour analyse. Les consignes étaient simples : collecter des informations, transmettre des données et permettre aux cadres de la Sérénité de savoir si oui ou non, le pays disposait des moyens militaires pour devenir une puissance régionale.

La majorité des observateurs jashuriens étaient positionnés dans la capitale faravanienne. Issus d’origines diverses, ces informateurs transmettaient depuis des semaines des rapports et des photos du terrain, certains se faisant passer pour de simples touristes en voyage long. Pour l’instant, les premiers repérages n’avaient rien donné de concret, mais le pays ne désespérait pas de tomber sur les installations militaires du Faravan, ou des données sur l’état des forces militaires et de la capacité de projection du pays.

4478
L'implantation des groupes privés en Faravan débute.

Déjà évoquée lors de la première rencontre entre le Duché de Sylva et la République Faravanienne, l'implantation d'industrie sylvoise dans les domaines pétrochimiques débute enfin. Riche en hydrocarbure, soucieuse de diversifier son industrie, ouverte aux partenariats, et en bon terme avec Sylva, la République en Afarée répond à tous les critères requis pour que les grands groupes industriels privés de Sylva dans le domaine s'intéressent sérieusement à la question et débutent leur prospection.

L'objectif initial était de mettre à disposition le savoir-faire dans le domaine des industries chimiques pour contribuer au développement du secteur en Faravan et établir de futurs axes commerciaux mutuellement bénéfiques. C'est d'ailleurs la première étape de l'implantation des grands groupes qui s'est faite comme prévu. Raffinerie et ensemble des infrastructures pour synthétiser des résines et huiles ensuite employées à la production de polymères sont ainsi prévues. Il va de soi que toutes les réglementations locales sont minutieusement respectées par les industriels, que ce soit au niveau des autorisations pour ouvrir les activités, la fiscalité, et les normes locales sur le secteur (notamment au niveau de la pollution, sécurité et concurrence). Cela n'empêche pas pour autant un lobbying important, en la personne notamment d'Ambre Récifjaune. Plus éminente représentante des grands groupes, elle est experte dans ce genre de procédure et excelle dans l'établissement de réseaux.
Pour se faire, elle est notamment très douées pour :
-Assimiler les cultures et mœurs locales dans le domaine de l'économie pour rapidement adopter les bonnes méthodes.
-Se renseigner sur les différents acteurs et figures importantes, aussi bien politiques qu'industriels, et prendre contact avec eux pour établir les échanges. Elle dispose par ailleurs d'un très confortable budget sur la question, puisque les dîners d'affaires luxueux sont ancrés dans la culture entrepreneuriale des sylvois de par leur efficacité.
-Et finalement parvenir à suffisamment bien appréhender le marché pour établir des accords profitables au mieux pour les deux partis, favorisant tant les chances d'approbation que les bénéfices sylvois.

Pour en revenir aux industries prévues, il y a le pétrochimique tel qu'indiqué précédemment, auquel s'est ajouté l'ensemble des industries qui en découlent de façon à valoriser au maximum les hydrocarbures avant de les acheminer en Sylva ou autres nations commerçant avec Faravan. Et la les composés et les pièces détachés dans lesquels ils servent sont nombreux : plastique, caoutchouc, polycarbonate, fibres d'aramide ou de carbone à intégrer dans des matrices composites, le tout servant ensuite à de multitudes de types de joints, revêtements, coques, matériaux structurels et autres pièces détachées indispensables à des industries lourdes.
En un mot comme en cent, le projet des grands groupes est de développer en Faravan la production à coût raisonnable et en abondance des composants requis pour la fabrication de véhicules, machines industriels et outils, et finalement de gadgets. Le marché visé dans un premier temps est celui de Sylva, dont un apport massif et abordable des composants cités serait une aubaine pour son développement et sa rentabilité.

Le projet serait par ailleurs très loin de ne profiter qu'à Sylva, et là vient la question de la politique économique des grands groupes et de leur impact en Faravan. Sont évidemment vantés les bienfaits de tels avancés : emplois et enrichissement pour les citoyens et donc augmentation de leur consommation à qui profitera l'ensemble de l'économie faravanienne, bénéfices qu'en tirerait la république elle même avec cette croissance et les retombées fiscales, augmentation de l'attractivité, bonne publicité pour les politiciens. Ambre sait cerner ses interlocuteurs et aborder les points qu'il faut pour les convaincre, et c'est dans ce sens qu'elle déploie des efforts pour pousser à l'approbation.
Quant aux détails des contrats, les grands groupes ont des objectifs prioritaires mais sauront les adapter par pragmatisme pour arriver à leur fin. Il est idéalement souhaité que les investisseurs sylvois puissent assurer l'apport de fond, machines et experts pour la formation et le transfert de savoir-faire, employer une main d'œuvre locale pour le reste, et rester propriétaire majoritaire des entreprises nouvellement fondées.
Mais ces investisseurs sylvois sont réalistes et se doutent qu'ils se confronteront à une industrie déjà implantée localement et avec qui ils devront se coordonner. Sans soucis ils s'accorderont alors pour des partenariats plus équitables au niveau de la propriété du capital et des parts du marché.

En conclusion, les grands groupes sylvois débutent leur implantation dans l'industrie pétrochimique et tout les débouchés, veillant à maximiser leurs intérêts tout en s'accordant aux opportunités et au contexte économique, et en mettant toute l'attention requise à obtenir l'approbation tant des partenaires à venir que des politiciens, le tout dans le respect le plus formel des lois et coutumes en vigueur.
3951
Aéroport international de Bandarhan, capitale du Faravan
9 décembre 2012


Étrangement, les gens qui voyagent en classe affaire prennent rarement l’avion pour les vacances. Cela fait d’eux, le plus souvent, des gens pressés. Ce rituel de l’homme ou de la femme occupé passe aussi par le code vestimentaire : un costume sobre est de mise. Les passagers qui entouraient M.Bouzet-Isfahani affichaient un air sérieux, voir grave pour certains, car le vol avait décollé de l’aéroport de Manticore (Teyla) avec un quart d’heure de retard. De ça, M.Bouzet-Isfahani s’en fichait. Lui n’était pas pressé. Mais s’il se fondait aisément dans la masse avec son costume bleu, sa valise sur roulettes quelconque et son porte-documents noir, il ne parvenait pas à s’imprégner de cette tension ambiante. À l’atterrissage, le compartiment se vida en cinq minutes, alors que Bouzet-Isfahani gardait l’esprit léger. Tous ces businessmen semblaient délivrés par la fin de ce trajet interminable. Lui était déjà délivré, par une décision prise en amont du vol et qui rendrait son travail à Bandarhan tellement plus facile. Enfin une mission en bonne et due forme !

Le hall de l’aéroport était glacial : -3°C, l’hiver faravanien ne faisait pas de cadeaux. M.Bouzet-Isfahani n’avait qu’un bagage cabine. Il sortit directement, et prit la navette pour le centre-ville. Il connaissait un peu Bandarhan, pour y avoir passé de nombreuses vacances dans la famille de sa mère. Son père, M.Bouzet, était gallo-teylais, mais sa mère était faravanienne, partie travailler à Teyla en tant qu’universitaire. Ses parents s’étaient rencontrés à Manticore. Lui était né à Vallètez. Il avait la triple nationalité. Bien sûr, il en était fier et se sentait attaché au Faravan comme à Teyla. Mais sa patrie, c’était la Gallouèse. C’était sa vie. Il n’allait pas trahir ses pays d’origine, non. Si c’est pour le bien de la Gallouèse, c’est pour le mieux : pas de tourment de ce côté-là.

Il passa la soirée chez ses grands-parents, avec lesquels il pouvait échanger dans un persan parfait. Puis il prit sa chambre dans un apartment du centre, non loin d’un quartier d’affaire. Demain, il irait travailler dans les bureaux de cette toute nouvelle agence de communication. Une vraie couverture, en béton. Les services de S.E. le Duc avaient enfin décidé de changer de méthode. Fini les stratagèmes de mauvais films d’espionnages désuets, charmants mais irréalistes. Jacques Bouzet-Isfahani serait un lobbyiste du complexe militaro-industriel, et il pourrait s’approcher des bureaux de l’Organisation des Nations Démocratiques dès le lendemain. « JBI » était un agent de la Direction Ducale de la Sécurité à l’Extérieur (DDSE), les services secrets de la Gallouèse, envoyé espionner le siège du Conseil Militaire de l’OND à Bandarhan, sous son vrai nom. Une mission jugée désormais prioritaire par la Défense Nationale.

logotype de la DDSE
Ordre de Mission

Classification : Très Secret Défense

Objectif : L’OND est de plus en plus belliqueuses, ses décisions inquiètent en plus haut lieu. En même temps, il faut être capable de se coordonner avec les actions de ce qui va devenir la première armée démocratique du Monde. Nous avons besoin d’un réseau au plus près des décisions afin d’anticiper leurs mouvements. Cela devrait être facile dans un monde où tous sont étrangers les uns des autres. Construisez ce réseau. D’autres agents seront envoyés. Recrutez-en le plus possible sur place.

Délai : 4 mois

Supérieur référent : Colonel G.Picotous


___________________________

Le Cabinet, à Ligert avait exigé une surveillance accrue du Conseil de l’OND. L’ordre avait été transmis à Melensis, au Colonel Picotous, Directeur Ducal de la Sécurité. L’agent « Loutre » occupé en Loduarie, le colonel avait décidé de monter cette mission lui-même. Avec l’accord de sa hiérarchie, il avait monté le plan en un an d’un réseau suffisamment dense pour ne rien laisser passer. C’était exactement ce qui était voulu. Le nouveau Cabinet élu en novembre avait confirmé la nécessité d’une telle mission d’intelligence, à l’envergure démesurée : mettre les informations militaires de six pays sur écoute en même temps, sur un sol étranger… Cette decision avait été motivée par les événements récents, ainsi que la conviction que le commandement militaire de l’OND menaçait désormais gravement les intérêts gallèsants et même la souveraineté du Duché. L’UNIL n’avait pas la capacité de riposter. Il fallait désormais compter avec cette force envahissante, agressive, intempérée, et le mieux était de lire dans ses pensées.
2437
https://www.zupimages.net/up/22/40/wmwg.jpg
La Parole | 22/12/2012
Le premier ministre Malyshev de passage sur le chantier de l'Institut Faravanien

https://www.zupimages.net/up/23/44/q0w8.jpg
Le camarade Malyshev n'est pas venu les mains vides : il a ramené des confitures !

Ce n’est pour le moment qu’un terrain vague mais déjà s’y activent une dizaine d’architectes pour élaborer les plans du futur Institut Faravanien à Peprolov. L’équipe, constituée pour moitié de Prodnovien et de Faravaniens souhaite allier les techniques de construction industrielles héritées de la tradition architecturale des communismes slaves, avec l’esthétique traditionnelle faravanienne. Un projet qui place la culture au centre et s’ambitionne, dans son exécution, comme un symbole de rapprochement entre les deux nations.

Surprise, les ingénieurs et architectes ont eu le plaisir d’être salués par Alexei Malyshev en personne sur le chantier. Notre bien aimé Premier Ministre a su trouver le temps pour venir accueillir nos amis Faravanien, bien qu’on le sache fort occupé avec la tenue des élections prochaines et siège de Staïglad qui s’éternise. Accolades et poignées de mains chaleureuses, mais pas de baisé traditionnel communiste, par respect pour la culture pudique de nos hôtes.

Alors qu’il n’est encore qu’embryonnaire, le projet d’Institut Faravanien enthousiasme beaucoup le Prodnov. Il rappelle à nos concitoyens que, malgré la guerre et les drames, la vie continue et que contrairement à ce que persiflent quelques esprits chagrins, la culture aura toujours sa place dans la vie politique prdonovienne. Premier Institut étranger non-eurysien sur notre sol – il marque la volonté de notre Premier Ministre d’ouvrir d’avantage le pays à l’internationale et au-delà de l’océan du nord.

Entre autres gestes de bienvenue, une dizaines de babouchka accompagnaient Alexei Malyshev – et non, pas seulement parce qu’il est beau garçon – mais pour offrir à nos invités des paniers repas et confiseries traditionnelles de la région de Peprolov. Petites douceurs et pots de soupes, des dons modestes mais qui témoignent de la volonté des Prodnoviens à concrétiser l’amitié entre les peuples.

Le chantier s’annonce long et devrait durer au moins un an avant que l’Institut Faravanien ne soit véritablement praticable. D’ici là, les observateurs étrangers sont tous logés à Peprolov-est où plusieurs bâtiments administratifs leurs ont été prêtés ainsi qu’à leurs familles, si demande a été faite en ce sens. Soucieux de la bonne tenue des élections de juin, le camarade Malyshev a expressément demandé que nos invités soient le mieux traités possibles, ces derniers bénéficient d’un accès direct au parc du peuple, deux rues de là, et même à la piscine populaire Gwepolosk Belleski, récemment rouverte au public.
0
CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Organisation des Nations Démocratiques entre capacités et manquements : la complémentarité et l'interopérabilité comme seule option


Octobre 2013 - Matilda Nilsson


Au 1er janvier 2013, les forces navales de l'Organisation des Nations Démocratiques ne comptaient aucun porte-avions. Si l'on exclu Zélandia (non membre du Conseil Militaire), elles ne comptaient que deux porte-hélicoptères, dont un seul faravien, était opérationnel mais isolé entre la Mer Blême et l'Océan des Perles. Au 1er octobre de la même année, après le blocus onédien sur les forces loduariennes à Zladingrad, les forces (aéro)navales de l'OND comptaient 2 porte-avions, le TMS Tanskæ pour Tanska, et le HMS Illustrious caratradais auquel s'ajoutera bientôt le futur porte-avions sylvois. Toujours hors Zélandia, 3 porte-hélicoptères sont en servie et leur nombre atteindra prochainement 6, chaque membre en disposant d'un. Les bâtiments amphibies, eux au nombre de 5 sont désormais 6 et bientôt 7.

En ne prenant ainsi en compte que les capacités de projection aéronavales et amphibies, l'année 2013 marque un véritable tournant pour les marines onédiennes et pour l'organisation en elle-même. Le déploiement de l'Illustrious Carrier Strike Group (CSG 105) et du Groupe Aéronavale Tanskae (CSG 106) au mois de juillet en Manche Blanche, accompagné de nombreux navires de surface, de plus d'une centaine d'aéronefs embarqués et au sol, de plusieurs sous-marins témoignent de l'ambition et des capacités conjointes des forces alliés. La crise translave qui s'est transformée en crise OND-Loduarie, transposant un conflit localisé (eurysie orientale et Mer Blême) en conflit intercontinental témoigne de la nécessite de faire face à plusieurs crises simultanées pour l'OND. Plus tôt, la simultanéité des tensions frontalières teylo-loduariennes et l'irruption du conflit en Communaterra n'a fait que souligner cette simultanéité des crises. Cela renforce aussi l'importance de la coopération et du combat collectif qui s'est caractérisée, au-delà des opérations et exercices conjoints, par l'adoption, le 26 avril dernier, du Commandement Intégré du Conseil Militaire.

Alors que l'OND a considérablement développé ses capacités navales par la constitution de ces deux groupes aéronavales (GAN), ces éléments ne doivent pas illustrer des limites visibles dans le dispositif de l'alliance. Si le GAN joue ainsi un rôle essentiel dans le renforcement et dans la crédibilité intrinsèque de l'alliance, dans la dissuasion d'adversaire potentielle et dans la capacité de projection, il n'est qu'un élément dans une véritable toile qui compte encore certains trous, parfois importants.


Les forces terrestres : situations géographiques différenciées

Les Forces terrestres sont-elles toujours le "parent pauvre" des armées du Conseil Militaire ? Les Chiffres de l'institut de Førdeild semblent en témoigner autrement. Au 1er octobre, les forces terrestres combinées comprenaient plus de 1 000 blindés de transports, presque autant de véhicules de combat d'infanteries, 400 chars de combats et chars légers, et quelques milliers d'autres véhicules et de pièces d'artillerie. Pour autant, la situation est géographiquement très variée.

En Eurysie, les Forces terrestres onédiennes présentes sur place sont sans commune mesure face à leur rival loduarien et surclassent tout autre pays et même les forces terrestres combinées de l'UEE d'une part ou encore du Liberalintern ou de l'ONC d'autre part (d'un point de vue purement théorique). Si la Loduarie communsite réalise bien des exercices à la frontière, les discussions au siège de Manticore devraient aboutir à des exercices conséquents aussi de la part des alliés principalement en Teyla et démontrer les capacités de défense et de résilience. Cependant, même au sein des pays eurysiens, les disparités sont importantes. Si Caratrad dispose du premier parc blindé de l'alliance en Eurysie, devant Tanska et Teyla, ses capacités logistiques sont elles bien inférieures à la fédération tandis que le Royaume, bien que disposant d'un important parc de chars de combat principalement pour faire face à la Loduarie, les capacités de supports des forces armées teylaises pourraient rapidement être sous perfusion tanskienne tant les capacités de déminage, de réparation et de franchissements sont actuellement restreintes. Teyla dispose aussi d'un important parc d'artillerie largement supérieur à la sous-dotation chronique des forces tanskiennes et caratradiennes. A titre de comparaison, Teyla dispose de davantage de canons automoteurs que Caratrad n'a d'artillerie et les canons tractés tanskiens n'équivalent qu'au tiers de leurs collègues teylais.

Pour autant, combinées, les trois pays eurysiens disposent d'un modèle d'armée terrestre imposant, renforcé par les réservistes tanskiens et potentiellement teylais, et disposant d'une logistique solide, bien au-delà des capacités théoriques loduariennes. Mais la situation eurysienne, que l'on peut donc considérer comme convenable sur le plan terrestre repose néanmoins sur l'actuelle nécessité de l'interopérabilité dès lors que l'on imagine des scénarios dépassant les escarmouches ou nécessitant de la manœuvre et de la masse.

A cela s'ajoute un autre élément : la dispersion des forces caratradiennes et tanskiennes. Certes, pour les deux nations, l'écrasante majorité des forces armées et du parc blindé est situé en métropole, mais la répartition géographique de leurs territoires obligent quand même à des présences sur d'autres continents et donc à une certaine forme de dispersion. Ce point permet d'évoquer un autre point, la situation sur les autres continents.

Longtemps accablé par le poids de sa taille, les forces impériales nordistes connaissent, depuis le début de l'année, un véritable renouveau logistique : doublement du parc des camions et des équipements de transmission, pour ce qui reste la première armée de l'alliance en nombre. Pière angulaire de la défense des territoires onédien en Aleucie, les forces impériales ont aussi entamées la modernisation d'un parc d'artillerie vaste mais vieillissant tandis que les capacités logistiques, légèrement améliorées, reste en deçà de la taille nécessaire aux forces impériales. Pour autant, sur son territoire national, l'Empire ne fait pas face aux même menace que Teyla ou Tanska et dispose donc d'une nécessité moindre d'assurer directement sa défense aux frontières.

Au Paltoterra, le Duché de Sylva a mis fin à son sous-investissement, pour ne pas dire sa quasi-absence d'investissement, dans les forces terrestres et en particulier dans le combat d'infanterie. Principalement concentrées en direction de Communaterra, les forces sylvoises restent centrées sur des tactiques dites de moindre intensité, bien loin des plaines eurysiennes. Alors que la présence du 1er bataillon du 75e régiment à pieds tanskiens semble se pérenniser sur le continent, Sylva a aussi la tâche singulière d'être, en plus de leurs métropoles, la gardiennes des territoires ultra-marins caratradais en Paltoterra. Très faiblement peuplés, bien loin de leurs équivalents tanskiens en Aleucie ou Caratradais dans l'Isthme, Carreg Deheubarth et ses 35 000 habitants n'ont qu'une garnison limitée et une faible présence aérienne tanskienne.

En Afarée, la situation est toute autre. Pilier aérien de l'alliance, Faravan ne dispose pas d'une armée de terre au-delà de sa division aéroportée pouvant couvrir l'immensité de son territoire. Evoquée dans des discussions interalliés, la possibilité d'ouvrir des bases onédiennes avec contingent terrestre en Faravan ne s'est toujours pas réalisé et semble aujourd'hui rester lettre morte.

Enfin, la situation dans les autres territoires ultra-marins caratradais, seul pays présent au Nazum, est là aussi très faible mais ne présente pas pour autant un réel danger pour les citoyens y résidant.

Dans l'ensemble, on l'a vu, le dispositif terrestre onédien est véritablement euryso-centré. Mais plus que ça, il est encore très nationalisé. A l'exception du bataillon tanskien en Sylva et des discussions sur un déploiement nordiste en Eurysie, on ne compte guère de bases onédienne dans les territoires alliés. Plus que tout, la défense des pays en cas d'agression repose donc avant tout sur une réaction rapide et sur les capacités d'interopérabilité des forces alliées, principalement permit par la voie aérienne et navale.


L'espace aérien : entre croissance capacitaire et faiblesse stratégique

Les forces aériennes de l'OND ont connu une croissance forte au cours de l'année 2013, principalement dans le domaine de la chasse aérienne. Si Faravan reste la première force aérienne avec près de 90 appareils en service avec un nombre quasiment équivalent d'avions multirôles Saeqeh et de chasseurs Azarakhsh, l'augmentation est conséquente pour Tanska, Teyla ou encore Caratrad. Néanmoins, à l'inverse du dispositif terrestre, les capacités aériennes de l'OND reste relativement restreinte comparés à d'autres nations et organisation internationales, y compris en raisonnant de façon continentale comme nous l'avons fait.

La seconde particularité des forces aériennes de l'OND, principalement en Eurysie, est la dépendance aux partenaires pour la détection aérienne avancée. Si les forces terrestres disposent de radars, les capacités de détection en l'air sont limitées à seulement 5 avions AWACS, 3 pour Sylva et 2 pour Faravan. Cette dépendance a entraîner, dans l'urgence, la demande des pays eurysiens de déployer un AWACS sylvois en Eurysie dans le cadre de la crise frontalière entre Teyla et la Loduarie, appareil toujours déployé à ce jour en Eurysie. Du côté des capacités dites stratégiques, de frappes en profondeurs, si les forces aériennes disposent de missiles de croisière, les bombardiers stratégiques et furtifs manquent à l'appel, la encore en Eurysie. La dotation récente de l'empire du nord (auprès de Faravan), de 5 bombardiers stratégiques renforce largement leur position en Aleucie tandis que Sylva dispose désormais d'une capacité de frappe furtive via ses bombardiers. Pour les trois pays eurysiens du Conseil Militaire, ses capacités sont absentes.

Certes, du côté tanskien, le Centre Aérospatial d'Akrak (en Aleucie), travaille actuellement sur un projet de bombardier furtif confirmé par le gouvernement, mais le passage de commande et la livraison des appareils n'est pas encore prévu. Le ministère de la défense nationale a toutefois affirmé qu'une commande serait passée "avant la fin de l'année" pour des capacités furtives.

A l'inverse, les capacités, là encore stratégique, de projection aérienne sont désormais considérables. Plus de 80 appareils de transports et une cinquantaine d'avions ravitailleurs (sans comprendre la flotte d'hélicoptère de transport lourd), correctement répartis entre les continents et les pays (à l'exception de Teyla ne disposant d'aucune capacité de transport aérien) consolide ainsi un pilier de l'alliance et un élément crucial : la possibilité de réaction entre partenaires et la projection logistique. S'ajoutant à la naissance des GAN, l'alliance confirme sa capacité aérienne, certes encore restreinte numériquement, mais largement capable d'intervenir sur et en dehors des territoires nationaux malgré quelques limites capacitaires. Notons par ailleurs que les limites numériques sont partiellement complétées, principalement pour Teyla, par l'importance des forces de défense anti-ariennes.


L'espace : nouvelles ambitions de l'OND

Le 11 juillet 2013, après Sylva, après Faravan, Tanska envoyait un satellite d'observation dans l'espace. Curieusement placé sur une orbite polaire, celui-ci relèverait en réalité avant tout des forces armées plus que de la recherche scientifique. Les discussions bilatérales et multilatérales sur le spatial ont eu lieu entre plusieurs pays. De l'annexe 1 des Traités de Norja entre Caratrad et Tanska établissant un commandement spatial conjoint (article 3), une coopération industrielle et technique sur l'ensemble du domaine spatial (article 4) ou encore des coopérations en matière d'exploration en passant par les discussions tansko-faraviennes, sylvo-teylaises et sylvo-faraviennes, l'espace est attractif.

Si l'annexe 1 "De la coopération spatiale", fait office de sel véritable traité en matière de coopération spatial, l'alliance manque elle cruellement d'un cadre de discussion sur ces questions. Un autre témoignage provient de l'organisation elle-même. Instance de réfelxion sur l'interopérabilité, instance de réflexion sur les droits de la mer, commandement intégré du Conseil Militaire, Initiative de Partage du Renseignement, Instance de Réflexion Economique Multilatérale, tous autant qu'ils sont, ces cercles de réflexion stratégiques entre pays membres (dont certains semblent au point mort) n'abordent aucunement la question spatiale. Le manque semble important alors même que, comme évoqué, les questions spatiales semblent attirer à la fois économiquement, politiquement et stratégiquement et que des discussions et coopérations ont même déjà pris formes.

Plus que jamais, il parait désormais important pour l'OND de se doter d'un cadre de réflexion et de coopération sur les questions spatiales en tant qu'organisation, et non plus seulement via des coopérations bilatérales qui devront elles évidemment se poursuivre et en aucun cas disparaître. Mais une telle coopération devra nécessairement aborder des questions essentielles. L'organisation devra-t-elle discuter dans son cadre général, et donc sans doute traiter des questions spatiales d'un point de vue industriel, scientifique, économique en particulier dans les domaines de la communications, ou bien aussi discuter dans le cadre plus fermé du Conseil Militaire et dès lors aborder des questions de défense pouvant aller jusqu'au pointilleux et sensible point des partages de communications satellites et d'imagerie. En somme, alors que l'alliance semble considérablement avancer sur les aspects militires "classiques" (sol, mer, air), ce qui lui manque c'est sans doute une véritable politique spatiale globale, espace crucial de sécurité et de prospérité, mais aussi facteur d'opportunités nouvelles et de risques et de menaces naissantes pouvant devenir une cible hautement prioritaire pour des adversaires potentiels.

Plus qu'un simple espace, qu'un simple label, l'espace doit devenir, pour l'OND, un milieu d'opérations comme le sont d'autres milieux, et donc passer par une intégration et une interopérabilité des moyens spatiaux tout en évitant les concurrences entre industriels du fait de la multiplicité des entreprises ou même tout simplement des sites de lancements.
0
Playkirja
de TANSKE FRETTASTOFA


L'Agenda onédien. Madeleine Skolgund, secrétaire générale de l'Organisation des Nations Démocratiques pourrait prochainement faire circuler un projet détaillé d'agenda stratégique pour l'organisation, avec le soutien de l'administration tanskienne. Si vous n'avez rien compris à ce que cela signifie, soyez les bienvenus, lecteurs, lectrices à vos cafés, ils vous seront nécessaires.


MADELEINE SKOLGUND VEUT RENFORCER LA COLONNE VERTEBRALE DE L'ORGANISATION DES NATIONS DEMOCRATIQUES

Une histoire en trois axes. Sur la base de discussions ayant cours au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques et avec le support du secrétariat général et d'une partie de l'administration tanskienne, Madeleine Skoglund ferait prochainement circuler un projet d'agenda détaillé pour l'OND, "l'Agenda Stratégique 2020" orienté autour de trois axes tenant à coeur à différents états : une organisation libre et démocratique ; une organisation forte ; une organisation prospère.

Qu'est ce que ça veut dire ? Chers lectrices et lecteurs, vous n'avez sans doute pas compris grand chose à ce que cela veut dire. C'est normal, c'est l'OND, mais on vous explique. L'objectif d'un tel texte serait de fixer un axe énonçant principes et mesures devant guider l'action de l'OND pour les six prochaines années, le tout en graissant la patte de chacun des Etats membres.

Libre et démocratique. Ce devrait être le premier et principal point du document. "Nous renforcerons notre résilience démocratique, en protégeant les citoyens, la liberté des médias, en luttant contre les ingérences étrangères et la déstabilisation", voilà comment devrait commencer le premier axe du document. Ouvertement inspiré des crises politiques qu'à traverser l'OND, il viserait à toucher avant tout aux aspects idéologiques des Etats membres.

La question de la justice. Malgré les demandes "répétées" de l'administration tanskienne, et en particulier du ministre de la justice à l'aile gauche de la majorité gouvernementale, La Secrétaire Générale de l'OND aurait décidé de ne pas retenir la question de la justice réhabilitative. La raison ? Une telle tournure de phrase risquerait de "grandement irrité" certains dirigeants politiques onédiens chez qui la peine capitale est encore pratiquée. D'après une source proche du dossier, bien que Tanska tenait à faire figurer cela dans le processus initial, l'entourage de Skolgund a réussi à convaincre les conseillers politiques de Jaka Lakkas qu'une telle tournure risquerait de provoquer un refus catégorique des nordistes de valider l'Agenda.

Une organisation forte. Le second axe viserait à affirmer le rôle d'acteur stratégique global de l'OND. "il faut sortir de l'ombre de l'ONC et devenir une troisième voie affermie" nous textait un proche de Skolgund ayant pris part à la formulation de cet axe. Au cœur de celui-ci trônerait ainsi la question du Commandement Unifié et de son intérêt accru tout en cherchant à "limiter au maximum" les références à l'Eurysie et à la Manche Blanche. Un proche collaborateur de Mar Loftsson, ministre tanskien des Affaires étrangères nous a indiqué, autour d'un café pris à Manticore, que l'orientation prise serait de favoriser Sylva, Faravan et l'Empire du Nord qui ont "peut-être trop entendus parler des problèmes en Manche Blanche et qui risquerait de voir l'OND comme l'organisation de la Manche Blanche". En d'autres termes, en accent les questions sécuritaires sur le commandement, la crise communaterranne ou Translave et d'autres questions sécuritaires, la proposition permettrait de sortir de l'omniprésence, que le conseiller estimait néanmoins "justifiée" de la Manche Blanche dans les affaires onédiennes.

Quid de l'industrie ? Ce même axe devrait aussi aborder la question de la défense au sens plus large. Serait ainsi repris la question du bouclier anti-balistique, de la coopération dans l'espace de la défense (en évitant soigneusement le mot militarisation) et en reprenant "possiblement" quelques éléments de langage issus des traités de Norja entre Caratrad et Tanska. L'objectif ici serait de parvenir, en plus de l'Agenda Stratégique, à la présentation, au printemps 2014, par Tanska d'un document clair sur la coopération spatiale, négocié avec les partenaires et qui ferait office d'annexe aux traités fondateurs de l'OND. D'après le directeur de l'ASTRE (Agence Spatiale Tanskienne pour la Recherche et l'Exploration), l'objectif serait ainsi de "parvenir à une coopération spatiale globale à l'échelle de l'OND, pour venir apporter une base solide aux discussions bilatérales entre Tanska et Caratrad, Sylva et Teyla, Sylva et Faravan, Faravan et Teyla, Empire du Nord et Sylva, etc.". Pour accrocher l'accord de certains Etats, Tanska pourrait renoncer à quelques investissements dans ses propres infrastructures spatiales, au profit de Faravan ou d'un centre de recherche dans l'Empire du Nord par exemple.

Une Organisation propsère. Le dernier point, et sans doute le plus sensible. Il devrait mettre l'accent sur la compétitivité et sur l'industrie en particulier sur l'innovation et les secteurs énergétiques. Santé, 3G/4G, semiconducteurs devraient être au centre du document. L'idée, d'après un membre du bureau de Skolgund, serait de de faire figurer des idées émises par les états membres dans leur ensemble pour donner une forme de colonne vertébrale sur les années à venir. La difficulté selon ce même informateur ? Ne pas donner l'impression que l'Agenda Stratégique viendrait couper l'herbe sous le pied aux propositions nordistes en matière d'économie. "Au contraire, il s'agit d'inscrire leur proposition dans une vision à long terme, un objectif pour l'OND"

L'inconnu de l'extérieur marque par son absence. Dans les documents consultés par Playkirja et le Norjien, il n'est pas fait mention des relations avec d'autres organisations telles que l'ONC, le Liberalintern dont on sait pourtant que des discussions sont en cours, l'UEE, ou encore les nouvelles Union Internationale du Communisme et du Socialisme et Alliance pour la Sécurité Economique Aleucienne. Si l'avant dernière devrait recevoir un accueil mitigé par les membres, car organisée par la Loduarie, l'ASEA pourrait être bien vu de l'Empire du Nord ou encore de Teyla. L'Agenda devrait être présenté au Conseil Général avant le début de l'année 2024.


0
MAE

Lettre d'Intention du Gouvernement Fédéral sur la construction de Corvettes de Défense Interopérables au sein de l'OND (21 novembre 2014)

La République Fédérale de Tanska, par la présente lettre, souhaite faire part de son intention de développer une série de corvettes de défense interopérable avec les pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques dans le but de doter les marines onédiennes de corvettes interopérables les unes par rapport aux autres.

Après la modernisation de la flotte de frégates tanskiennes par la construction de frégates d'une classe similaire à celles en dotation au sein de la Marine Royale Teylaise, la République fédérale de Tanska souhaite poursuivre son renforcement par le développement de corvettes communes à l'organisation des Nations Démocratiques.

En l'état actuel, le Gouvernement envisage le développement et le financement de 4 unités de haute génération et souhaite par la présente obtenir l'adhésion d'autres pays membres pour porter à un minimum de 10 unités le nombre de corvettes commandées.

Au-delà des compétences purement militaires, l'intention de la République Fédérale est aussi de renforcer l'interopérabilité des marines onédiennes en poursuivant le développement de matériel et de pratiques communes nécessaires au développement d'une culture militaire commune. Il va de soit que les constructions pourraient être effectués en nos chantiers navals respectifs ou bien par le biais d'achat auprès d'autres Etats membres.

Par cette même lettre, la République Fédérale de Tanska réitère aussi son engagement et sa participation au sein du Commandement militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Jaka Lakkas,
Première ministre
Haut de page