21/02/2015
08:48:54
Index du forum Continents Eurysie Tanska

Encyclopédie

Voir fiche pays Voir sur la carte
3130
La production agricole

Tanska est un pays agricole. Importer de la nourriture y est inutile, cher, mal vu et pour certains cela représenterait un élément suffisant pour une ostracisation fédérale. A l'instar de cette condamnation singulière, l'alcool tanskien est aussi à consommer avec modération. Les particularités territoriales amènent nécessairement à des productions différentes.

Le territoire continental contient 16 des 22 millions d'habitants du pays tout en ne représentant que 26.8% du territoire national. Pour autant, la majorité de la production agricole nationale en est issue. Tirant profit des recherches scientifiques dans les organismes génétiquement modifiés, la production agricole n'a rien de naturelle. Elle n'a rien de chimique non plus. Fortement mécanisée, le secteur agricole emploi 4% de la population active et représente 3% du PIB.

Le secteur agricole et agroalimentaire tanskien est caractérisé par une forte orientation à l’export : le pays est le quatrième exportateur de produits agricoles et agro-alimentaires au monde. Ces résultats sont toutefois à nuancer, la réexportation des marchandises passant par le port marchand de Norja faisant partie intégrante du bilan commercial tanskien. Les principales filières d’exportations agroalimentaires sont l'horticulture, la viande, les produits laitiers et les fruits et les légumes (issus notamment de l’agriculture sous serre). Les exportations de biens (serres, machines) et services liés à l’agriculture sont particulièrement dynamiques.

De plus, les exportations continentales vers les territoires ultramarins (nationaux donc) sont aussi intégrés aux calculs des exportations et constituent 8% du volume total d'exportation. L'importation de produits agricoles (principalement des fruits) des territoires ultramarins représentent 87% des importations agricoles du territoire continental.

Secteur clé de l'économie tanskienne, pays relativement peu industrialisé, l'agriculture tanskienne est de haute technologie. La République Fédérale se positionne comme un des leaders mondiaux en matière d’innovation agricole. Le développement de nouveaux systèmes agricoles fait l’objet de politiques coordonnées entre acteurs publics et privés, à l’image de la politique d’agriculture circulaire récemment mise en avant par le gouvernement tanskien.

Une particularité de la production horticole réside ainsi dans la production de fleurs et de plantes ornementales. Si chaque province et région en produit, c'est bien dans l'ouest du territoire continental, autour de la ville d'Haarlheim qu'elle se concentre en faisant l'une des plus belles régions du pays.

Manger tanskien (et non pas du tanskien comme ce fut le cas dans la Grande Famine de 1302) est donc bon pour la santé. Du moins d'après l'Autorité de Sûreté Agricole cogérée par le ministère de l'Agriculture et le consortium national des laboratoires de recherche génétiques. Rares sont encore les plantations qui utilisent des graines issues de quelconques évolution naturelle. Le gouvernement envisageant, fut un temps, le clonage des graines avant de se rendre compte, à nouveau, que la nature avait prévu la chose et pouvait en produire elle même. Il suffit donc de modifier les plantes à volonté pour obtenir la graine parfaite, elle se clonera d'elle-même.

La production d'alcool se résume brièvement en l'alcool de tulipe, le rhum ambré de Ny-Norja et la vodka d'Halvo. Toute production a moins de 15° ne peut recevoir le label "Alcool certifié tanskien". Se faisant, la bière représente près du quart de l'importation totale de produits alimentaires tanskien.

champ
8164
Centres urbains



Norja

Norja est la capitale de la République Fédérale de Tanska.
Continent : Euryisie
Localisation : x : 30331.9 ; y : 10766
Population : 2 457 760 (2011)

"Pour y entrer, il faut traverser les Portes de Guðdómlega. Simples monteux rocheux finissants abruptement dans le golfe de Norja, ils étaient autrefois craint. Difficiles à naviguer au temps de la voile, les Portes offraient un sanctuaires à l'abri du vent, des tempêtes et des ennemis aussi. Au-delà de celles-ci s'ouvrait une crique profonde, dominée par des versants toujours abrupts. Désormais, on y trouvait le Grand Port. Nom peu original pour un complexe impressionnant d'entrepôts et de quais qui avaient empruntés quelques espaces à la mer. Tout au fond, quelques kilomètres plus ou loin, la "bourgade blanche", la vieille ville, s'accrochait à la pierraille, dominé par des contreforts qui, on le devine, fournissait une solide position défensive. Les maisons claires étaient empilées les unes sur les autres.

De cette vieille ville, il n'en restait pas grand chose. Autour de la "bourgade blanche", un amoncellement d'apparence chaotique d'immeubles plus ou moins élevés avaient en quelques siècles et surtout décennies emporté les positions défensives d'autrefois. Des canaux qui traversent encore la "vieille", lui donnant de sa superbe, les quartiers postérieurs n'en possédaient quasiment aucun. La densité croissait au fur et à mesure que l'on s'éloignait de ce qui pouvait s'apparenter à un ancien village troglodyte. Mais la vieille cachait bien sa réalité. Une fois passée les bâtiments du vieux ports et les premières ruelles, la véritable vieille ville se donnait au passager, touriste, citadin ou pillard. Là, en contre-bas, sous le niveau de la mer, les marais avaient été asséchés entre les XII et XIIIe siècles. La véritable Norja y régnait. Les canaux, via d'ingénieuses écluses dont il ne reste aujourd'hui qu'un exemplaire historique, descendait pour rejoindre la somptueuse vieille cité - la vraie. Les immeubles, ne dépassant pas cinq étages, n'étaient pas visible au visiteur ou à l'envahisseur venant de la mer. Norja conservait ses meilleurs secrets.

Elle n'était pas très étendue. Tout au plus un millier d'hectares d'après certains. La réalité était supérieure. Dans cette cuvette dominée de part et d'autres par quelques monticules et aux vallées distinguables, la cité s'était dressée, épanouie. Aux entrées terrestres l'étranger était accueilli par quelques portes fortifiées amèrement conservées par la population au malheur des modernisateurs. Sur les six collines que l'on apercevait depuis la mer, des forts. Aujourd'hui musées ou attractions touristiques, ils rendirent autrefois la cité quasi imprenable. Chaque fort gardant les autres. Les trois vallées observables hors des murs et tours de la Vieille accueillait aujourd'hui, en plus des immeubles amoncelés sur les versants de la profonde crique, l'écrasante majorité des deux millions d'habitants de la métropole dans une densité aussi affolante que difficilement distinguable tant les parcs étaient nombreux.

La Vieille avait gardé de sa superbe. la pierre blanche était aussi jaunâtre, rose pâle par endroit, peinte en verte ou en bleu par d'autres. La richesse de l'Empire colonial d'Antan s'exprimait à chaque coin de rue bien plus que dans tout le reste de la Capitale. Au centre, le Congrès Fédéral. Autrefois Palais du Bourgmestre, devenu palais ducal, puis palais royal, il accueillait désormais l'institution législative par excellence. Son aile ouest accueillait le Parlement Central, nom trompeur et usurier du Parlement provincial de Norja. Le Congrès occupait près du dixième de la Vieille. Peu élevé bien qu'atteignant les 70 mètres à son point culminant cela le rendait faiblement, mais néanmoins visible pour l'œil chanceux et expérimenté d'un marin dont le navire approcherait parfaitement aligné avec l'Avenue de la Fédération. Il était d'un style néogothique classique. A l'image de la Vieille. Si celle-ci, autrefois, était simple, la richesse l'avait embellie avec les âges. L'on pouvait encore trouver, bien accompagné dans les vieux quartiers aux rues uniquement praticables à pieds, quelques colombages des premiers temps. Passer une ruelle, un balcon inaccessible aux colonnes néoclassique surprenait. On tournait à droite, un immeuble à la façade orné d'une statue néogothique jumelée de ce qu'un ignare qualifierait "de style oriental" trahissait une ancienne demeure notariale dont les revenus traversaient les Portes.

Chaque rue racontait une histoire que l'époque récente ne marquait que faiblement. Trop selon certain. Déjà, certaines baies vitrées étaient apparues sur quelques immeubles à la vue somptueuse. Sacrilège ! Pour les Anciens, les conservateurs, les puristes ou les cons - il en faut pour chaque opinion - cela devait rester confiner en dehors de la Vieille. Les quelques modernisations de la "bourgade blanche" trahissait une modernisation que les habitants, peu nombreux (quelques dizaines de milliers) de la Vieille freinaient à grand pas. Pour autant, à s'y attarder, le XXIe siècle s'observait pas des indices. Quelques rez-de-chaussées trahissaient des "cavernes commerciales". L'ère du supermarché pénétrait lentement. L'éclairage public était encore ornementé. Les grandes maisons du luxe Tanskien n'avaient pas changés les façades. Pour les intérieurs il en était tout autre et à la nuit tombée les néons reflétaient sur l'eau traversant la Vieille. Mais sur les quelques avenues canales (surnom donné aux avenues avec canaux), là, sur ce trottoir anormalement large, une bouche de métro. Le rail, cette merveilleuse invention qui reliait Norja au reste du continent, restait absent d'apparence à la Vieille. En réalité, de 1910 à 1976, plus d'une douzaine de lignes de métro avaient été construites. 9 traversaient la Vieille. Aucune n'était apparente. 1976 marquait sans doute la fin d'un âge d'or des Grands Travaux.

En empruntant la Voie Harald II puis la Rue du Fort au Levant on arrivait sur la Porte Centrale. Plus grande sortie de la ville. Suffisamment large pour permettre à 3 voitures de la traverser. Elles n'iraient guère plus loin dans la vieille ville. L'automobile, dominant par les autoroutes reliant les grandes villes, restait majoritairement exclue de la Vieille. Reprenons. En passant la Porte Centrale, l'immense Gare Centrale (l'originalité du nom en surprenait plus d'un, a commencer par le rédacteur de la présente description) se présentait.

La voûte en berceau, légèrement surbaissée était dominée par un immense dôme d'acier, de fer et de verre légèrement verdâtre. En contrebas, la structure était tenue par un immense complexe d'inspiration classique teinté d'art nouveau. Huit colonnes supportaient une entrée surplombant même la hauteur de l'ancienne partie de muraille toujours conservée. Deux statues en bronze, "La Paix triomphant de la Tempête" ainsi que "La Mer dominant les Cieux" trônaient sur les sommets. La première donnait sur les vallées et les terres du pays, le trident de la seconde pointait vers les Portes de Guðdómlega. Peut être plus encore que le Congrès Fédéral, la Gare Centrale pouvait, à juste titre, être considérée comme le bâtiment de Norja par excellence.

Mais elle restait une gare. En y pénétrant, les Trains à Voyage Court (TCV), frôlant les 300km/h se présentaient, après quelques portiques, au curieux voyageur, quand il n'en descendait pas. En dessous du plancher des vaches, le réseau métropolitain y trouvait son coeur. Et son cerveau. Evidemment, deux autres gares de moindre importance reliées à des villes plus proches existaient. Mais la Gare Centrale dominait. Le curieux ou le cultivé, ou simplement l'enfant s'étant trop éloigné de ses parents perdu dans les dédales de la gare, pourrait y remarquer que le caractère ultramarin de Tanska s'illustrait. Des statues Afaréennes aux peintures Aleuciennes, les présences de la République par delà les mers. La mer, elle, mère de la richesse du pays, était partout. Du trident qui acceuillait le passager au bleu discret mais constant qui tapissait une partie de l'intérieur en passant aux proues de navires illustres qui constituaient aujourd'hui l'entrée des quais. Ah, je rêve de revoir à nouveau, sous cet angle singulier, le TVC se fondre avec la proue de l'Astrolabe pour, d'apparence, ne former qu'un. Particularité bien tanskienne, chaque TCV avait son quai - et un seul quai avec ses TVCs - et était légèrement peint à l'occasion. Le voyageur entre Norja et Lillehavn pourrait ainsi découvrir le voyage de l'Astrolabe. Premier navire tanskien a avoir accompli une circumnavigation.

Prendre un TV permettait de sortir du cœur de Norja. Et avec ça, de rentrer dans la réalité. Aux sublimes bâtiments ornés de richesses maritimes, la ville, la vraie, celle qui est peuplée, apparaissait. Les premiers quartiers n'étaient pas moches. Loin de là. Sans doute parce qu'ils n'étaient pas pauvres. La fin de la ville, celle où au cours du XXe siècle il fallut loger le million d'habitant supplémentaire de la cité dépaysait. Des tours, plus ou moins hautes, abritaient le norjien moyen. Ca n'était pas moche, ça n'était pas beau non plus. Les parcs fontaines et rares ruisseaux embellissant d'un peu de nature un béton dominant. Là résidait la véritable Norja, ou plutôt, celle de sa culture, de ses festivités Fjordiennes, de sa gastronomie authentique. Là résidait la République où le touriste ne se rendait pas."

[Chronique d'un voyageur anonyme, 2007, auteur inconnu]
nrj
Norja, 1921
2497
Ny-Norja


Ny-Norja est la capitale de la province ultra-marine de Kýli.
Population : 1 051 414 (2011)
Localisation : 40958.4 ; 15977.5

Pour certains Ny-Norja est une merveille orientale de la République Fédérale de Tanska. Pour d'autres, la ville est l'exemple même de l'exploitation tanskienne de la région. Les premiers sont fédéralistes. Les seconds indépendantistes.

La ville fut construite à partir du XVIIe siècle. Où plutôt elle fut rebâtie sur les ruines d'une ancienne cité d'une civilisation passée que les explorateurs n'ont guère pu connaître. De ces ruines il ne reste aujourd'hui que de vagues traces sur la colline primaire dominant le flanc ouest de la cité et offrant une vue sublime ou stratégique. Pour le reste, quelques éléments de murs sont encore distinguables pour un œil aguerris dans des bâtisses plus vaste.

Le centre ville fut bâti au XVIIIe siècle en souhaitant s'inspirer de la capitale d'alors et de ces constructions récentes. Ainsi, dans un style tanskien tout à fait classique rappelant la Vieille Ville de Norja, la capitale provinciale émerge comme un joyau architectural. Aux palmiers locaux se mêle des pierres jaunes importées d'Eurysie pour constituer le palais du gouverneur. A cela s'ajoute les pierres blanches ainsi que celles peintes en rose, vert ou rouge constituant les immeubles ornementés de ces quartiers. Mais la beauté de la ville n'est pas la. Elle se trouve dans ces canaux. Si la ville elle même n'est qu'à quelques kilomètres de la côte du fait de plaines inondables, les ingénieurs tanskiens ont creuse un canal central menant à la ville qui se divise ensuite en un important réseau au travers de la cité.

Le voyageur, d'un semblant de désert se retrouverait ainsi, en oassant les vieilles murailles médiévales, dans une cité luxuriante de verdure faisant croire à une démesure. Eb réalité, c'est ainsi seule l'ingéniosité de l'Homme que ce miracle est dû. De plus, la densité des bâtiments à l'intérieur des murailles a permit le développement d'un microclimat singulier. Cette particularité se retrouve enfin dans l'agriculture située en partie sur certains toits en plus de ceux le long des côtes et des rares courts d'eaux et d'oasis.

Évidemment, Ny Norja s'est développée en dehors de ses murailles. Désormais, cette zone s'étend sur près de 200km². Si certains canaux ont été prolongés, la majorité de la ville externe ne befinicie ni d'un tel phénomène climatique singulier ni d'une telle attention au détail et à l'ornementation de ces banlieues. Sous certains secteurs, l'entassement urbain fut tel que les constructions furent faites au cœur même des murailles amenant au fameux "quartier des murailles". Un ensemble de dizaines d'appartements réduits assemblées au cœur même des murs, aux aérations presque inexistantes et à l'hygiène douteude. Au total, 20 000 personnes seraient logées dans 12km de muraille. Triste record.

Ny-Norja
Ny-Norja, 1802
2606
Industrie de haute technologie

La République Fédérale de Tanska n'est pas un état connu pour son industrie. Du fait de son placement géographique et surtout des provinces ultra-marines, le développement économique s'est avant tout porte sur le commerce maritime et les exportations.

En dépit de cela, la République n'est pas dénuée de toute trace d'industrie. Initialement, celle ci s'est avant tout portée sur l'industrie navale de façon large. Parler d'industrialisation pour les prémices au XVIe et XVIIe siècle serait une exagération. Il s'agissait alors surtout de manufactures et de complexes plus ou moins élargit sans travail à la chaîne.

La révolution industrielle du charbon à certes permis un début de mécanisation et donc d'industrialisation à proprement parlé mais ce virage n'est réellement pris qu'au XIXe siècle. Il fut limite. Loin de devenir un champion mondial de l'industrie naval, Tanska est resté un pays producteur moyen.

D'autres secteurs se sont développés en parallèle mais sont eux aussi restés maigres sinon embryonnaires. Seul un se démarqua : l'industrie agro alimentaire. Forte de sa culture agricole et de la fin progressive aux dépendances extérieures amenant aujourd'hui à une autonomie complète, le besoin du transport de ressources agricoles entre les territoires et provinces à provoque de lui même le développement d'une industrie de conserverie puis agro-alimentaire au sens large. C'est aujourd'hui encore l'un des principaux secteurs de l'industrie tanskienne notamment à l'exportation mais aussi au marché intérieur.

Pour autant, les industries navale et agro-alimentaire n'occupent la première place. Aujourd'hui, celle ci revient à l'industrie de très haute technologie par le développement des micro processeurs. Faible en ressources de charbon, limitée en pétrole (aucune exportation sauf à de rares moments), la République s'est trouvée une seconde jeunesse industrielle par les terres rares présentes à proximité d'Halvø. Le développement progressif du secteur informatique puis des microprocesseurs a amené un réel boom économique dans la fin du XXe siècle. Aujourd'hui, Tanska revendique haut et fier la première place dans la production de micro processeurs de pointe. La réalité est-telle celle du Gouvernement ? Les études sont en désaccord sur la question selon les catégories de micro processeurs. Toujours est-il que le secteur représente 45% des exportations tanskiennes. Un record. Et pour certains, une dépendance difficile à limiter.


Deux nouveaux secteurs sont en développement. Encore ridicules au regard des autres et peu destinés à l'export, ils semblent prometteurs. Le premier est celui de l'industrie militaire qui titant profit de l'expertise en haute technologie et des programmes d'armements semble se trouver un avenir serein. Le second est celui de l'aérospatial. Au stade d'embryon en ne comptant que quelques brèves start-up, il est toutefois important de noter que le gouvernement semble y apporter une croissance notoire en ce début d'année 2011.
3432
Droits et libertés fondamentales en République Fédéral de Tanska

Législation d'identité et âge

Majorité civile : 18 ans
Majorité judiciaire : 18 ans
Majorité sexuelle : 16 ans
Service militaire : Non, volontariat possible d'un an
Droit de nationalité : Droit du sol, droit du sang, nationalisation sous condition après 5 ans de résidence
Laïcité : Oui. Aucun financement d'édifice ou d'organisme religieux à l'exception de préservation patrimoniale.

Droits fondamentaux

Liberté d'expression : Garantie. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Il comprend la liberté d'opinion et celle de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans ingérence d'autorités politiques ou considération de frontière. Il est toutefois soumis à certaines restrictions ou sanctions prévues par la loi visant à assurer la sécurité nationale, l'intégrité du territoire, la protection de la santé ou de la morale, la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'impartialité de la justice tanskienne. De ce fait, il n'est pas un absolu.
Liberté de culte : Garantie
Liberté de rassemblement : Garantie. Les préfectures ont la possibilité de restreindre localement et temporairement tout rassemblement pour des raisons de sécurité publique en en référant à la Cour Sociale.
Liberté d'association : Garantie
Droit de grève : Garantie
Droit d'entreprendre : Garantie
Droits des femmes : Garantie
Droits des enfants : Garantie
Droits des animaux : Garantie
Droit d'héritage: Garantie. L'héritage est soumis à une taxe spécifique.
Double nationalité: Garantie (L'Ostracisme national avec perte de nationalité existe, y compris pour les personnes n'ayant que la citoyenneté Tanskienne).
Esclavage : illégal

Législations morales et civils :

Divorce : Garantie
Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : Restreinte. Très fortement encadré légalement.
Relation sexuelle hors-mariage : Légal
Relation extra-conjugale : Autorisé (peut entraîner un cas légitime de divorce)
Relation et mariage consanguin : illégal (jusqu'au 3e degré)
Polygamie : illégal
Contraception : Garantie. Accès gratuit.
Adoption : Garantie. Y compris pour parent seul après étude de dossier.
Avortement : Garantie
Euthanasie : Garantie(sous visite obligatoire mais seulement consultative chez un psychologue assermenté par l'Autorité Supérieure de la Fin de Vie).
Homosexualité : Garantie
Mariage homosexuel : Garantie
Adoption homosexuelle : Garantie
Transgenrisme : Garantie
Prostitution : illégale (N'entraîne des poursuites et condamnations que pour le ou la client).
Pornographie : Légal (La participation de personnes mineures, la pratique de viols et d'agressions sexuelles, l'absence de consentement à la diffusion et toutes formes de violences sont illégales).
Sectarisme : illégal

Législations sur la sécurité :

Possession d'arme à feu :illégal (A l'exception d'armes sportives. Toutes les armes issues du service militaire volontaire sont maintenues sur base).
Espionnage domestique : illégal
Torture : illégal
Peine capitale : illégal

Législations supplémentaires :

Clonage : Légal (sauf sur être humain); mais fortement encadré par l'Autorité Fédérale sur l'Ethique
Recherche génétique : Légal, mais fortement encadré par l'Autorité Sanitaire de l'Agriculture ou l'Autorité Fédérale sur l'Ethique selon les domaines
Organismes génétiquement modifiés : Légal, mais fortement encadré par l'Autorité Sanitaire de l'Agriculture
Jeux de hasards : Légal(interdit aux mineurs)
Consommation d'alcool : Légal, réglementé (interdit aux mineurs)
Consommation de tabac : Légal(interdit aux mineurs)
Consommation de Cannabis : illégal
Consommation de stupéfiants : illégal


La théorie du Darwinisme à l'Ecole : Garantie. L'éducation est scientifique.
Engrais et pesticide dans l'agriculture : Légal mais fortement encadré par l'Autorité Sanitaire de l'Agriculture
Additifs alimentaires dans les aliments : Légal mais fortement encadré par l'Autorité Sanitaire de l'Agriculture
9351
Guerre(s) de la Fédéralisation


La ou les guerres de la Fédéralisation est un ensemble de conflits localisés, le plus souvent sans lien organique bien que s'influençant mutuellement, ayant parcouru ce qui était alors le IIe Empire Tanskien de 1932 à 1945. Il s'est achevé par l'indépendance ou l'abandon de plusieurs colonies mais aussi par la préservation puis la fédéralisation d'autres formant les actuelles provinces ultramarine. L'Empire s'est transformé en République en 1943, et s'est doté d'une constitution fédérale en 1945, c'est la "Fédéralisation" et, officiellement, la fin des conflits. Néanmoins, deux foyers de résistances se sont maintenus en activités jusqu'en 1946 (banlieue de Ny-Norja) et en 1949 (forêt tropicale d'Etelämanner).

Depuis cette guerre civile impériale, la Fédération n'a connu aucun conflit armé interne bien quelques irruptions de violences ont pu avoir lieu dans quelques cités ou villages éloignés des principaux centres urbains provinciaux.

La plus importante des phases de la guerre civile fut la pacification d'Etelämanner. L'état d'urgence dans la province (alors coloniale), déclaré en 1937, a entraîné la suppression des droits civils, l'octroi de pouvoirs spéciaux à la police, à l'armée et aux forces provinciales, et d'autres mesures visant à la suppression de partis radicaux de gauche, mais aussi de droit, en particulier le Parti communiste Järvien et l'Alliance nationaliste Etelämannoise. La guérilla dura de 1936 à 1949. Elle s'est terminée officiellement en 1945 avec la signature, par le PCJ de l'accord de Fédéralisation, et par la dissolution de l'ANE. Certains foyers plus radicaux sont eux restés actifs jusqu'en 1949. Au cours de la Pacification d'Etelämanner, pas moins de 40 000 soldats tanskiens furent mobilisés au plus gros du conflit contre environ 5 à 8 000 guérilleros la aussi au plus gros du conflit. C'est avant tout par l'utilisation de l'aviation, en particulier à partir de 1943, que l'évolution du conflit trouva sa solution par une victoire militaire tanskienne.

Au total, les pertes officielles tanskiennes s'élèvent à 1 243 tués, et 254 disparus. Le nombre de guérilleros tués est estimé de 4 à 6 000. Environ 2 900 civils ont péri, principalement à partir de 1943. La Pacification d'Etelämanner est la seule victoire militaire indéniable des forces (alors impériales) de Tanska. La fédéralisation d'Halvø et de Kyli se sont effectués par des accords politiques. Pour Halvø, il n'y a que quelques escarmouches, il s'agissait avant tout d'un conflit politique. Kyli fit l'objet d'une trêve, relativement respectée, dès 1939.



Combat du 27 octobre 1932

La capitaine de Frégate Lucie MAXIME ne fût guère une officier des plus excellentes.

Diplômée de l'Académie Tanskienne en 1922, elle n'avait franchie qu'assez peu d'échelons. 8 ans pour une première promotion. C'était quelque peu lent. Du moins avant, désormais, c'était la norme. L'augmentation du nombre d'Académies allait de paire avec celle des officiers. La Marine comptait plusieurs centaines d'officiers en tout genre, du capitaine de corvette à l'Amiral à la retraite dont le Gouvernement se séparerait bien sans pour autant en avoir le courage. Bien moins nombreux étaient les postes à pourvoir. Elle augmentait en nombre de vaisseaux année après année, certes.

La 54e escadrille de corvettes d'outre-mer était la dernière en date. D'autres suivraient. Les 6 premiers navires étaient en construction depuis quelques mois, de même que des corvettes classe Berof ou encore des transporteurs d'hydravions Vistonida. Depuis le vote d'urgence, tout augmentait. Les dépenses explosaient. L'armée s'était engagée dans une campagne de recrutement et de constitution de centre de formations jamais vu auparavant. Partout, les jeunes rêvaient de combattre sur des colonies lointaines, en des forêts luxuriantes de vies et de richesses cachées, en des oasis paradisiaques au milieu des déserts aleuciens, de rejoindre les célèbres Groupes Commandos de la Marine, d'explorer au sein des Rens'.

En Mer d'Azur, c'était différent. Peu de centres de recrutement. Pas de chantiers navals. Une simple escadrille de vedettes pour quelques milliers d'habitants, de colons, d'individus dont le gouvernement central n'avait que faire. Ils ne votaient pas. Existaient-ils vraiment après tout ? Pour le recensement pas vraiment, pour la marine c'était un point gênant sur une carte, pour quelques industriels une source de richesse que la moralité obligeait à camoufler. La Commandante Lucie MAXIME, étrangère de part sa naissance commandait l'une de ces corvettes. La TRS Snjóbolti et ses 21 membres d'équipage au sein de la 54e escadrille. Un poste calme, ennuyant presque. Un trou à rat fait de galériens, de merdes humaines et autres marins qu'on essayait d'éliminer du tableau de promotion. Les pirates n'étaient apparus qu'une fois, quelque part en 1931, puis plus rien. Cela ne pouvait durer. Il eu fallut s'en douter. En cette soirée du 27 octobre une frégate fut détectée non loin des mines d'un petit ilot isolé que la plupart des cartes royales omettaient sans problème. Parfois sous conseil d'un riche député de Sa Majesté voulant caché la source de ses comptes débordants, principalement par ignorance de l'existence même de l'ilot. La frégate était immobile. Lúcía Svanþórsdóttir, commandante de l'escadrille ordonna le départ. Elle était une femme, elle aussi. En 1922 il avait fallu accepter que les femmes étaient douées à d'autres affaires que l'éducation des enfants (enfin, de les nourrir, il n'aurait pas fallu qu'un garçon devienne faible), les produire et satisfaire quelques marins. Bref, elles avaient obtenues le droit de vote, le droit d'être élu, le droit de divorcer, et désormais de commander. Bref, on avait envoyée les arrogantes à l'autre bout du monde, loin de Norja, loin des affaires. Le 28, au matin, à quelques heures de l'affrontement, le ton changea. La Métropole et Ny-Norja furent alertées. Plusieurs destroyers, le TFS Halvø accompagné du Asla et des flottilles d'abordages prirent le départ. A Norja, on se tût.


Avec de la chance, aucun habitant ne verrait les flottilles arriver au loin. Ces connards auraient prévenus les pirates et il aurait a nouveau fallut festoyer sur leur cadavre et les braises encore chaude d'un patelin s'étant cru supérieure au Royaume. Il ne fallait inquiéter personne. La bataille de d'Alfensorg était encore dans les têtes. Surtout dans celles des civils des ilôts de la région. Cette fois-ci, les pirates étaient éloignés. Il y avait 5 vaisseaux. Dont 3 inconnus. Inconnus, plus grands. Bref, plus menaçants. Ils voguaient vers les mines d'un second ilôt. Le plus grand complexe minier de la région. L’interception fût lancée, les renforts n’auraient pas le temps de parvenir dans la région. Les obus étaient comptés, en nombre réduit, sans doute assez pour les pirates. Du moins, si les quelques hideux servants d'équipages avaient fait leur travail. Ce qui aurait été des plus surprenants. Toutefois, Lucie se réjouissait, enfin. L’ennui prendrait fin au moins quelques temps. Elle s’en doutait, elle préférait sans doute cette vie monotone. Celle d'avant. Celle d'un autre pays qui l'appelait sans l'insulter. Sans doute. Cette fois-ci, elle laissait l’adrénaline l’emporter. L’histoire de quelques heures, elle était maître de son histoire, elle était l’une des meilleures capitaines de la marine tanskienne, elle le sentait, elle le savait. Elle était au dessus des autres. Son équipage, le meilleur de la Marine. Les hideux avaient disparus, les explorateurs tanskiens, les circumnavigateurs, les tueurs de pirates, les distingués, les tanskiens, les vrais, composaient les âmes vibrantes des tonnes de féraille qu'elle commandait. Les sept corvettes de la flottille étaient inférieures en tonnage, supérieures en technologie. Ça aussi, elle le savait. Rien, rien ne pouvait empêcher la victoire. Les rapports des renseignements, elles les avaient lus, tous. du moins, ceux que l'Amirauté voulaient bien envoyer. C'est à dire presque aucun. Qu'importe, de ces quelques notes elle en connaissait chauqe mot, chaque tournure, chaque ponctuation. Elle reconnaissait même l'opérateur au style d'écriture, en dépit de la transcription télégraphique. C’était un peu tout ce qu’il y avait à faire de toute manière. Cela, et les rues de la soif de quelques cités côtières que les marins connaissaient mieux que leur vaisseau.


Ils devaient s’approcher des pirates. Leurs vaisseaux de faible gîte empêchait toute acquisition lointaine, elle le savait. La vitesse était l’avantage, encore et toujours. Elle le savait. La marine fonctionnait ainsi. La soirée débuta, et le combat aussi. Il fut court, comme toujours. Quelques minutes. Des ordres froids et calmes à donner, des mains tremblantes et mécaniques pour les appliquer. Les hommes étaient bons. Trop effrayés pour penser à la peur. L'odeur et les mouches tournants autour de leur pantalon trahissait suffisamment la lâcheté dont ils avaient fait preuve. Mais ça, c'était avant le début du combat. Désormais, enfermée dans leur merde, littéralement, livrés à eux-mêmes, la Marine ne comptaient pas de meilleurs équipages. Les coups furent tirés les uns après les autres. A courte portée. C’était nécessaire. Elle le savait. Un des nouveaux vaisseaux adverses tira, une fois, de toute ses batteries. Ce fut leur seul et unique répondant. Le pont du Snjóbolti fût emporté, la capitaine avec. L’équipage continua malgré tout. Elle l’avait bien huilé son vaisseau, dans le fond, ça aussi, elle l'avait su. La menace fût détruite sans autres pertes que les personnels du pont de la frégate. Lucie, et 3 hommes dont elle avait finie par oublier les noms, c'était juste, "Dentu", parce qu'il n'en avait plus, "Boiteux", parce qu'il boitait, et Kylien, alors qu'il venait d'Halvø. Les renforts de la Marine arrivèrent peu après. Début novembre. La Marine pût tester ses chasseurs pour isoler définitivement les deux vaisseaux restants. L’Antares fonctionna à merveille. Près de yli, on rendait hommage à Lucie. Personne ne savait qui elle était; La postérité si. A quelques lieues de l'ilôt sans nom, l’ordre d’abordage de 2 vaisseaux restant, fumant, à l’arrêt depuis plusieurs jours fut donné. Un commando fût tué. Les 2 vaisseaux capturés, les équipages passés joyeusement par le fil de l'épée. La plupart étaient morts de faim, ou attendaient patiemment que ça arrive. Leur salut fut donc bienvenue. Lucie, jeune capitaine discrète fût enterrée, dans un cercueil vide de tout corps, dans le calme relatif et habituel d'un petit village tanskien. A Norja, on annonçait deux prises à venir faites aux pirates. Le Royaume s’endormait sachant une menace éliminée et une capitaine déjà oubliée. A Kalfafell, cœur des Forces armées, on travaillait d’arrache pieds. En moins d’un an, c’était la seconde incursion d’ampleur des pirates. De pirates, il n'avait que le nom officiel. D'indépendantistes, ils avaient la volonté. Inquiétant.
1587
Gastronomie


Lieu : Province ultamarine d'Halvø
Catégorie : Spécialité culinaire traditionnelle régionale

Nom du plat ou du chef : Týnt kjöt
Photo : Image
Description : Le týnt kjöt, ou "viande perdue" est un plat tanskien de la province ultramarine d'Halvø fait à base de viande fumée d'agneau ou de mouton. Servi en tranche après plusieurs heures de cuissons, il est traditionnellement accompagné de pommes de terres à la sauce béchamel et de petits pois à la vapeur. Les versions servies en restaurant ont tendance à utiliser la patate douce introduite tardivement dans la cuisine provinciale. La viande, issues des élevages des hautes altitudes de l'arrière-pays Halvøis est régulièrement aussi accompagnée d'une partie non découpée ayant cuit dans un bouillon avec plusieurs légumes (carottes, navets, oignons) en plus des tranches classiques et de son accompagnement traditionnel.

Les morceaux de viandes sont principalement située dans le gigot. C'est pourquoi il n'est pas rare de trouver des týnt kjöt qui, sans proposer de bouillon, propose directement un gigot complet avec l'os et une couche de gras que l'on découpe devant le client.

La fumaison de la viande est avant tout issue du bois de bouleau. Cependant les meilleurs restaurant d'Halvø mais aussi de Norja et des principales villes peuvent proposer une viande à la double fumaison, généralement de sapin.

En dépit de ses variantes, il s'agit avant tout d'un plat traditionnel, peu couteux dans ses versions les plus simples, servi aussi bien en temps normal que dans les périodes de fêtes fédérales et de fin d'année.

Les versions plus méridionales des provinces d'Etelämanner et de Kyli ont tendance à supprimer l'agneau au profit uniquement du mouton. Les légumes ne changent pas bien que la carotte soit souvent préférée au petit pois. Le chou rouge est un accompagnement régulier.
2727
Musée de Tanska

Musée de Tanska est une qualification et appellation nationale délivrée par le ministère de la Culture aux musées tanskiens appartenant à l'Etat fédéral, à une personne morale de droit privé à but non lucratif ou à une personne morale de droit public sous conditions de présentation et préservation de leur collection dans le cadre d'un intérêt public.

Cette qualification vise ainsi à regrouper les principaux musées dans un réseau public national de musée. La qualification est décernée par le ministère de la Culture après consultation du Congrès Fédéral et sur demande d'un Parlement provincial ou du Parlement central sur la procédure n°45 "de la classification d'intérêt culturel fédéral".

Une fois la qualification obtenue, les musées se voient octroyer des subventions supplémentaires de façon mensuel selon le nombre de visiteurs. Les tarifs sont réduits de moitié pour la population active et les entrées gratuites pour les tanskiens de moins de 25 ans et de plus de 65 ans. Le ministère de la culture compense les pertes financières.



Musée National de Tanska

Le Musée national est l'un des principaux musées de Norja. Situé dans la Vieille ville de la capitale, construit entre 1879 et 1884, il est situé en bordure du district, près des canaux au bout du Boulevard d'Etelämanner qui croise l'Avenue de la Fédération. Symbole de la renaissance culturelle tanskienne le bâtiment est l'un des monuments les plus visités de la fédération.

La structure intérieure de l'édifice réunie un ensemble de traditions architecturales. Le vaste escalier le vestibule et le dôme forme un tout. L'intérieur est richement décoré et est considéré par certains comme la représentation d'une forme d'âge d'or de l'ancien empire ou de l'exploitation coloniale pour d'autre.

Ses collections comprennent des pièces d'art, d'instruments de musiques, de traditions populaires, d'ethnographie, d'anthropologie, d'histoire naturelle et d'histoire en plusieurs ailes représentants les différentes provinces et région de la fédération.

La renommée du musée tiens en partie, dans ses sous-sols étendus et rénoves entre 1999 et 2008, avec la salle d'anthropologie comparée qui vise à montrer en parallèle les évolutions des populations des différentes provinces fédérales avant et pendant la colonisation puis la fédéralisation. Une autre partie du sous-sol, l'aile d'exposition provinciale est réservée, de manière semestrielle, à des expositions en provenance d'une Province Fédérale de manière tournante afin de favoriser la découverte des différences et particularités de chaque territoire fédérale. Enfin, le sous-sol compte aussi la salle des bas reliefs. L'une des plus gandes du monde car elle représente, par carré de 20 mètres sur 20 mètres, et à l'échelle, chaque région et province fédérale par projection 3D accessibles aux visiteurs. Le récent programme ANTARES adopté par le Congrès Fédéral pour l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration devra par ailleurs permettre de faire évoluer en temps réel (une fois par mois) ces imageries via les informations fournies par les satellites.



Musée
1115
Archipels Aleuciens d'Etelämanner



Les archipels aleuciens d'Etelämanneur sont une série de trois archipels d'ilots et d'atoll situés à l'est et au nord est de la province fédérale d'Etelämmaner dans l'Océan d'Espérance.

Ces territoires sont depuis le 13 juillet 2011 pleinement intégrés dans le droit fédéral unifié et donc de la République Fédérale de Tanska en tant que territoires de la province fédérale d'Etelämanner. Ils faisaient auparavant parti du droit coutumier järvien (Järvi est la capitale provinciale). C'est-à-dire que bien qu'étant revendiqué par la fédération, ils n'y étaient pas pleinement intégrés et leur législation ainsi que leur gestion relevait uniquement du Parlement Provincial de Järvi sans gestion aucune du gouvernement fédéral qui n'en assumait pas non plus la sécurité. Leur statut était celui de dépendance provinciale d'Etelämanner.

Les trois archipels désormais territoires de la province fédérale d'Etelämanner sont, du plus septentrional au plus méridional, Salvsø, Nansha et Sansha. Leur population permanente est inexistante mais leur population varie selon l'activité de la pêche car les ilots servent d'abris temporaires, et parfois pour de longues périodes.
(Situation au 20 juillet 2011 ; susceptible d'évoluer)

ZEE
5978
Halvø

Halvø est la capitale de la province du même nom au nord de la Manche Blanche.
Continent : Eurysie
Localisation : x : 32629.3 ; y : 8440.68
Population : 738.519 (2011)


"Halvø était spéciale. Pour tout Tanskien, des Portes de Guðdómlega à la forêt primaire d'urologie, dire cela relevait d'une banalité. Le soleil vous réchauffe, la neige vous refroidit, Halvø vous anime. Rien de plus élémentaire. Pour un étranger à cette terre, fusse-t-il tanskien, il fallait y arriver par la mer. C'est par le port qu'il est conseillé de la découvrir. Par une matinée brumeuse. Comme la capitale, il faut s'introduire par une baie, un petit Fjord se dévoile et le Grand Moulin devoile ses premières formes, lointaines, se confondant avec quelques sommets pour titiller le Ciel d'une arrogance toute humaine. Les premiers signes d'une activité plus ancienne se font discret. Les restants d'un rempart sur un montant rocheux par-ci, une maison abandonnée sur cet îlot par-là. Que fait-elle ici ? Personne n'en sait trop rien. Plus vieille que la cité actuelle, aucun habitant ne peut témoigner de son histoire. Une simple fenêtre que l'on peut déceler, sans vitre pour la protéger. L'encadrement d'une porte qui n'est plus. Battue par les vents depuis des âges longtemps disparus, elle a perdu. Mais elle intrigue. Posée sur cet îlot, à quelques centaines de pieds du continent. Elle invite à l'imagination, elle invite à la découverte, elle invite à Halvø.

L'émerveillement, le premier, vient sans aucun doute du *Seglskute*. Deux mats sans prétention, il est aujourd'hui hérigé en légende de la cité. Simple frégate d'antan, son état de conservation impose le respect, la surprise. La Seglskute garde l'entrée de la baie d'Halvø à proprement parlé. Quelques fois, sous les regards émerveillé du touriste ou du retraite qui n'a connu que cette baie, elle prend la mer. Quelques futur officiers tanskiens, le gratin de la marine prennent la mer. C'est un rare spectacle éphémère. Il est alors aise de se l'imaginer. Protégeant la baie il y a de cela quelques siècles, elle se fit navire de guerre. Sans registre officiel, ses exploits sont ceux de chacun. Je me l'imagine protégeant de quelques pirates venus de l'est. Mon voisin se l'imagine navire corsaire. Au service de la brève République Halvienne, elle rapporta son lot d'or, de textiles et d'autres captures. Si vous êtes chanceux, et je vous invite à l'être, il faut interroger un ancien qui, posé sur un banc, l'observe. Il faut questionner l'enfant qui est en lui avec celui que la Seglskute vient de réveiller en vous. Il vous contera les registres de la frégate que lui s'imaginait. Et alors, sans vraiment vous en rendre compte, Halvø vous avait déjà embarqué dans son récit.

Je suis allé à la capitale. Plusieurs fois. Suffisamment pour connaître les mauvaises adresses. Trop peu pour en connaître les meilleures. Norja est superbe. Elle témoigne de la richesse d'un Empire d'antan, de l'ingéniosité de la République d'aujourd'hui. La vieille ville vous intrigue, vous conte les grands récits de la Fédération, vous fait architecte, historien, peintre, sculpteur ou ingénieur. Mais Halvø, Halvø, elle vous fait explorateur, archéologue, enfant. La ville, quand on s'en rapproche, n'émerveille pas. Pas encore. Les bâtiments modernes peuvent vous plaire, mais ils negalent pas ceux de Järvi. Les rares gratte-ciels ne convaincent pas. Les allées du vieux port sont plaisante. Tout bon marin vous dira qu'elles ne sont guère plus belles qu'ailleurs. Les Grandes Halles intriguent. On y mange bien. L'on mange mieux à Norja. Suis-je entrain de vous dépeindre l'ennui? La déception? Non. Je vous dépeint ce que l'on pouvait ressentir dans ces premiers instants à déambuler en suivant une carte. Puis vous la perdez, Halvø vous prend la main, et peu à peu vous l'explorez. Et pas à pas, ruelle après ruelle, elle se découvre. Là, entre deux immeubles anonymes, une façade qui intrigue. Peinte d'une fresque incomplète, elle raconte une histoire, son histoire. On y decelle un combat que chacun perd, une nuée d'individus et autant d'inconnus. En fond, un moulin. Ici, point de fresque, mais des gravures sous chaque fenêtre. L'immeuble n'est point celui d'une famille de marchand, mais il reste d'une grande richesse. Au détour de cette ruelle, une petite place cernée de paves. Quelques cafés où l'on est bien attablé et une statue. Sans prétention, elle représente la proue d'un navire. "1543". Vous n'en saurez pas plus, Halvø ne dit pas tout. On commence à sa perdre dans ses ruelles qui n'indiquent pas où aller. Après cette petite arche blottie entre deux bâtiments, un jardin surprenant. Inattendu, il accueille quelques platanes anciens et des rosiers bien taillés. En son centre, un vieux temple. Sans dorure, elle est sans parure. Mais pourtant, elle vous surprend. Point de vitrail mais un autel où trône du corail. De bois constitué, il semble miraculeusement bien conservé. Là-encore, une simple date, 1545, et un nom déjà oublié. La perte de repères approche. Au coin de chaque rue, au milieu de chaque cour, au centre de chaque place, sur des façades, des indices, des invitations. La matinée avance, peu à peu à brume se dissipe. Dans une rue, une ombre soudaine vous alerte. Le Moulin vous observe. Vous semblez perdu, vous l'êtes. Halvø vous invite.

Naturellement, vous la suivez. En quête de cette ombre lointaine, on se perd davantage. Je me suis perdu ici il y a déjà 20 ans. Je ne pense pas avoir retrouvé mon chemin. Ce Moulin, je l'ai suivi. J'en décellait progressivement les formes, les contours, j'en imaginait la raison d'être. Pourquoi si grand ? Pourquoi là ? Pour quoi faire ? Je me baladais sur l'avenue le cœur ouvert à l'inconnu. Elle me dirigeait vers ce Moulin. Pour en apprendre plus, il suffisait de parler. Un Halvien bavard vous racontera sa version. Je ne vais pas encore vous conter la mienne.

Il serait futile de vous conter une quête interminable pour atteindre ce Moulin. Il est aisément accessible à qui le veut bien. Point de difficulté particulière, tout juste quelques centaines de marches à gravir. Et le Moulin se présente à vous dans son immensité. Une base aussi grande qu'un pâté de maison, une palle plus élevée qu'un gratte-ciel. L'absurdité de la construction saisie, autant que celle de l'humain qui en est à l'origine. Un sentiment inextricable d'incompréhension permanente. A chaque regard jeté sur cette construction, une nouvelle question survient et une énième réponse s'évade. Depuis ces hauteurs, Halvø se présente à soit sous une humilité certaine. Les autres collines camouflent l'étendue de son aire urbaine actuelle. Les humains ne sont que poussières. Naturellement le regard part de l'eau, de l'horizon et il redescend. Puis, selon vos intérêts personnels, il s'arretera toujours au même point. Là-bas, à l'ouest, la vieille ville qui donne sous le port, le fleuve la traverse. Vous le saviez, mais jusqu'à lors vous l'avez ignore, happé par le Moulin. Mais à y regarder plus attentivement, une attention nouvelle gagne chaque individu. Le fleuve est bien plus bas que la ville. Et pourtant, quelque chose ressort, un trou, une cavité, une gave est visible."

To be continued....
1893
Entreprises tanskiennes

Ce post regroupe les principales entreprises tanskiennes. Il sera régulièrement mis à jour par ajout et compléments.


Tanskian Semiconductor Manufacturing Company

Tanskian Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est l'entreprise tanskienne leader dans le domaine de la fonderie des semi-conducteurs principalement en dessous des 100nm. Au sein du marché fédéral tanskien, TSMC occupe, selon les semestres, une part de marché oscillant de 70 à 85% de la fonderie des semi-conducteurs de moins de 100nm. Cette part monte à 92% en dessous de 30nm.

TSMC est principalement implantée autour de Norja avec plusieurs sites de recherche et développement dans la banlieue halvienne. La particularité de TSMC réside dans son capital qui, à hauteur de 40% est possédée par la municipalité de Norja, la province Fédérale d'Halvø et l'état Tanskien. La répartition de ces 40% varie annuellement avec régulièrement 20 à 22% pour l'état tanskien.

Son marché a l'export est très important bien que la base nationale constitue certains de ces principaux clients.


Haløship

Haløship est le principal armateur des navires marchands au sein de la Fédération. Ayant la particularité d'être basé à Ny-Norja , l'entreprise est aujourd'hui à la tête de la construction de près de la moitié des porte-conteneurs, tanker etc en circulation au sein de la République. Son marché extérieur est quasiment nul.



Fluvial Group

Fluvial Group est une entreprise Kálfafellienne de construction navale dans le domaine militaire et scientifique. Elle est actionnaire majoritaire des Chantiers Navals de Norja et de Halvø. L'état Tanskien possède l'entreprise à près de 75%. Il en est le client et le commanditaire principal pour les besoins de la Force d'Auto-Défense Navale.

Récemment, le contrat a l'export de 6 patrouilleurs pour le compte du Faristan à ouvert la voie à des possibilités d'experts pour l'entreprise. Elle s'est aussi vu confier des contrats d'entretien et de modernisation des navires achetés auprès d'Alguarena en partenariat avec le ministère de la Défense nationale. En croissance élevée depuis 2011, l'entreprise prévoit de s'étendre aussi aux chantiers navals de Järvi et de Ny-Norja
.
1997
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES


sdf

Rauði krossinn

Rauði Krossinn est une association humanitaire tanskienne fondée en 1942 lors de la guerre de la fédéralisation. Elle a pour objectif de venir en aide aux civils en difficulté en Tanska et à l'étranger.

Née d'une initiative privée dans le cadre du siège de Järvi, Rauði Krossinn s'est pérennisée en 1942 sous l'impulsion des forces fédéralistes souhaitant permettre aux leurs et aux civils de recevoir une assistance médicale d'urgence même en territoire ennemi. L'association ne compte pas moins de 45 000 volontaires pour 18 000 employés au sein de la Fédération, ce qui en fait la plus importante du pays. Son activité est néanmoins davantage connue pour les actions menées à l'étranger avec ou sans accord du gouvernement fédéral tanskien. Sa présence à l'étranger vise à apporter des soins, des médicaments, de la formation mais aussi à lutter contre les famines et le manque d'accès à l'eau.

Son financement est d'une part privée, en provenance des particuliers (quasi-exclusivement de nationalité tanskienne) mais aussi de grands groupes industriels tanskiens, qu'ils s'agissent de chaîne de grande distribution ou d'industriels de la technologie. L'action historique et reconnue de Rauði Krossinn lui confère une aura particulière facilitant l'attraction d'importants mécènes. D'autre part, il est public par les subventions des différentes provinces à leurs branches locales tandis que le gouvernement fédéral finance lui, sur une base triannuelle, les opérations étrangères de Rauði Krossinn sans pour autant être présent au Conseil d'Administration composé de 21 membres, 18 sont nommés par l'Assemblée générale, 1 par la Cour Sociale, 1 par l'Académie Centrale de Norja et 1 par consensus au sein du Parlement Central. Cette dernière nomination, qui a régulièrement voulu être transférée au Congrès Fédérale reste inchangée depuis 1949.

Le rôle de formation précédemment décrit regroupe des activités de formations de premiers secours, d'ambulancier, de puériculture, de médecine de guerre et, exclusivement à destination des assistances humanitaires à l'étranger, d'une formation scolaire constituée en lien avec le ministère de l'Education fédérale spécifiquement pour chaque déploiement de Rauði Krossinn.

130
azrrt

Carte du territoire central et des principales villes et axes de communications (by BuckDanny)


Une description détaillée arrive prochainement
13633
Le Costanskisme

Le monument à Kjærsgaard à l'extrême nord de la province fédérale d'Halvø

Le costanskisme est un courant de pensée en partie religieux apparu dans la province d'Halvø au tournant des XIXe et XXe siècle. Il a été décrit pour la première fois par Asbjørn Kjærsgaard, explorateur et philosophe tanskien, originaire de Norja, à la redécouverte des vieilles ruines d'Halvø. Selon la légende, au sein de ces ruines il aurait découvert une carte du cosmos plaçant en son centre la Terre, et au centre de celle-ci Norja, capitale tanskienne. Selon sa thèse fondamentale, écrit durant les années suivantes, les aspirations idéales de l'humanité et notamment la découverte du sens de son existence et de ses origines ne pourront être réalisées qu'au travers de l'avènement du Cosmos comme ère et aire de l'Humanité.

Proche des courants de pensées nationalistes, le costanskisme de Kjærsgaard proposa à l'époque une vision modernisée du mythe de Loforðlønd, de la terre tanskienne promise imaginée initialement autour des archipels de Nellnely-nacuot et de Villas & Tafanu. La destinée tanskienne et au-delà la destinée de l'Humanité ne s'accomplirait pas ainsi dans la seule réussite de l'Homme sur Terre au travers d'une terre promise mais au-delà des limites de cette même Terre. En particulier, Kjærsgaard y décrit la destinée de l'Humanité dans l'espace comme devant être animée d'un "esprit tanskien" qui, après avoir développée en son sein les droits humains seraient la seule à même de pouvoir répandre cette pensée dans le reste de l'Univers et d'y emmener l'humanité avec elle.

De son vivant, Kjærsgaard n'a connu qu'un succès mitigé pour ne pas dire insignifiant. Marginalisé du côté des nationalistes et natiofédéralistes tanskiens, Kjærsgaard n'a pas non plus été jugé crédible par les scientifiques s'intéressant au Cosmos et ceux alors que les premiers avions décollaient à peine du planché des vaches. Néanmoins, il produit une abondante littérature prenant comme base les capacités de l'homme à transformer et modeler le monde qui l'entoure. Kjærsgaard a aussi eu un intérêt particulier pour l'évolution de l'agriculture en plein développement de la biologie et de la science de l'évolution. En ce sens, en voyant les façons dont l'homme a pu sélectionné et progressivement améliorer les aliments qu'ils cultivaient comme le blé, Kjærsgaard en a tiré une idée générale que le Cosmos, prochain "grand champ de l'Humanité" pourrait être modelé d'une façon similaire et que l'homme en serait modifié d'une même façon dans un bénéfice commun. Une idée régulièrement évoquée par Kjærsgaard fut celle de la "résurection" de l'Humanité en retournant au ciel, comme un Adam retournant en son lieu de vie initial. Cette partie proche du christianisme eurysien développée par Kjærsgaard est elle rapidement tombée dans l'oubli après sa mort en 1912 à l'inverse du reste de sa pensée.

Peu a peu repris par une série d'auteurs, tous plus ou moins affiliés au nationalisme tanskien, les écrits de Kjærsgaard ont formés un corpus d'idée appelé aujourd'hui Costanskisme qui se résume en la destinée que doit accomplir l'Humanité dans le Cosmos, guidée ou inspirée par la pensée tanskienne. Si certains courants, suivant notamment la "phase résurectionniste" de Kjærsgaard sur la fin de sa vie - potentiellement atteint de folie - ont eux évolués vers une forme d'eschatologie dont seul Tanska pourrait sortir l'Humanité, la majorité du Costanskime a lui évolué, notamment sous la plume d'Ilmur Johnsdóttir, vers un costanskisme scientifique ou costanskisme scientifisé. Ce courant, apparu en 1945, renforce le rôle central de la science dans le développement de la destinee spatiale de l'Humanité en passant notamment par une forme de transhumanisme en appelant au développement d'un humain nouveau plus adapté au voyage spatial et à l'accomplissement de sa destinée spatiale. Il s'est aussi accompagné d'une série d'études importantes, et pour certaines fondatrices, sur la survivabilité de l'homme dans l'espace et sur les méthodes mécaniques et technologiques de développement d'un environnement sain pour l'espace. Certes largement inspiré et tourné vers ce costanskisme, les recherches de ces débuts de l'ère spatial ont abondamment irrigués la recherche scientifique tanskienne dans le domaine - futur - de l'exploration scientifique habitée de l'espace. Ainsi, le courant scientifique du costanskisme a, dès les années 1950 à 1960, financé, imaginé et construit une série de démonstrateur en très haute atmosphère pour la plupart racheté et étudié par les grands industriels tanskiens de l'aviation ou encore par le Département de Recherche Spatiale Expérimentale (DRSE) du Centre Aérospatial d'Akrak.


Exemple d'une portion de la frise constanskisme du Grand Hall de la Gare Centrale de Norja en Eurysie

Aujourd'hui le Constanskisme a aujourd'hui largement infusé la communauté scientifique tanskienne bien que peu de scientifiques s'y réfèrent et encore moins se disent proche de ce courant de pensée. Il a infusé par ces idées et par l'intérêt pour les questions spatiales qu'il a provoqué chez nombre de tanskiens dans leur jeunesse. Ces intérêts sont liés avant tout à la présence par des tableaux, des fresques ou même des monuments liés à l'espace un peu partout dans le pays et principalement dans la province fédérale d'Halvø qui possède un observatoire astronomique dans les hauteurs des fjords. Ces monuments en particulier était financés ou imaginés par des industriels qui, sans être adpete du constanskisme ont pu y voir un intérêt économique en attirant progressivement, surtout dans la seconde partie du XXe siècle, des chercheurs et autres personnes qualifiées à s'intéresser aux questions spatiales et aux industries retrouvant ce touché. Ces "mécènes du constanskisme" sont néanmoins jugés comme étant des falsficateurs de la pensée de Kjærsgaard par les adhérents plus classique de cette pensée peu importe leur courant (constanskisme classique, constankisme scientifique, constanskisme escathologique et constanskisme religieux). En effet, les intérêts économiques ne sont pas censés passer devant la primauté de l'Humanité et de son rapport à l'espace dans l'ensemble de ces courants. Qui plus est, une partie de ces industriels favorisent aussi le développement spatial d'autres nations susceptibles de venir altérer sinon corrompre le message tanskien et la pensée constanskiste.

Les références au constanskisme ont ainsi donnés naissance à un courant artistique singulier mêlant l'espace aux différentes évolutions artistiques du cubisme au réalisme en passant par l'expressionnisme. Ces dessins se retrouvent dans la Gare Centrale de Norja sur la représentation d'une grande fresque mettant en parallèle l'exploration tanskienne du monde et, au dessus, progressivement, année après année, une seconde fresque naissant témoignant de l'exploration tanskienne de l'espace. Au côtés des dessins à la mosaïque de l'Astrolabe on peut observer les premières images d'un avion du début du XXe siècle, le premier avoir relié Norja à Halvø. Un peu plus loin alors qu'un navire en dessous effectue une circumnavigation on peut observer, achevée en 2012, une fusée Altaïr, l'histoire de l'espace a remplacé celle de l'aviation. Les quelques signatures d'artistes et les rares noms de mécènes sont clairs, la naissance de la seconde frise a été financé par des adeptes du constanskisme. L'histoire de l'écrasante majorité de l'exploration spatiale est encore a dessinée dans la Gare Centrale tandis que certains émettent déjà l'idée qu'aux côtés des proues de navires devant chaque quai puisse être installées des coiffes de fusée ou des maquettes de satellites. La Gare Centrale de Norja, haut lieu de passage mais aussi de tourisme qui fut autrefois une frise géante pour la pêche, la mer et évidemment la Marine Impériale puis la Force d'Auto-Défense Navale devient désormais aussi un haut lieu de passage à la frise apparaissante et aux passions naissantes pour l'aviation voir l'espace. Ci et là, sur les déjà dizaines de mètres de frises couvrant le Hall Central de la Gare Centrale, là où arrivent et partent les Trains à Voyage Court, quelques dessins ne trahissent en rien l'origine de cette dernière. Un dessin de spationaute aux traits tanskiens à côté de la fusée Altaïr, un dessin de Kjærsgaard aux côtés du premier avion, observant les étoiles depuis les hauteurs des moulins géants d'Halvø. Toute cette frise respire le constanskisme.



Quelle place aujourd'hui pour le costanskisme ?

Au-delà des fresques impressionnistes ou surréalistes du costanskisme imprégnant désormais le Hall Central de la Gare Centrale de Norja ou le monument à l'homme spatial trônant au centre d'Halvø, le costanskisme n'est-il qu'un courant servant à décorer les rues et bâtiments tanskiens ? Pour parti, si l'on regarde de plus près, le costanskisme imprègne une partie de l'idéologie tanskienne, et de tous les courants. Diffuse, vague, elle a pourtant infusée la société sans que tout le monde y fasse attention et sans nécessairement connaître le mot. D'après un intellectuel tanskien, ancien député central puis député fédéral, Kaino Häkkinen, "Il règne en Tanska un costanskisme ambiant, dans l'air, il continue encore aujourd'hui. Il est à chaque coin de rue, dans les deventures de librairies, dans les peintures de nos musées, nous n'y faisons guère attention, mais il est là."

Le constanskisme est aussi présent dans la littérature tanskienne. L'un des plus grands romans de littérature tanskienne du XXe siècle, plus précisément de 1962, La peste des soeurs Kjær, retrace notamment l'histoire d'Erna, soeur jumelle atteinte de la peste qui, se convertissant au protestantisme, croit pouvoir exercer elle-même son salut puis sa résurection dans l'au-delà qui n'est autre que l'espace. Lecture obligatoire, y compris dans les Instituts Brøndum présent à l'étranger, le personnage d'Erna de La peste des soeurs Kjær est pourtant une représentante absolue d'un courant du costanskisme. En ce sens, chaque enfant tanskien, et chaque enfant qui apprend le tanskien à l'étranger, a eu affaire au costanskisme dans sa jeunesse, marquant de nombreux esprits. Et il ne s'agit la que de l'exemple le plus flagrant de la littérature obligatoire.

Le Costanskisme pourrait être résumé ainsi, une tradition souterraine de l'histoire tanskienne contemporaine. Fréquemment, des philosophes ou des auteurs rattachés ouvertement au costanskisme sont cités dans des conférences, des débats, des articles, des discours sans que rarement le mot de costanskisme ou le nom de Kjærsgaard ne soit évoqué. Sans s'en cacher, personne n'ose forcément l'avouer, à condition de le savoir. L'une des reprises contemporaines les plus connues provient de Lilja Ólavsson. La directrice de l'Agence Spatiale Tanskienne pour l'Exploration et la Recherche, en conférence devant l'amphithéâtre Sufflisson de l'Université Norja I Panthéon-Guðdómlega évoquant un possible programme habité disait ainsi que "La Terre est le berceau de l'humanité mais aussi son tombeau, rien ne nous invite à y rester et à y mourir". Attribuée à l'une des premières penseuses du costansksime eschatologique voyant la mort de l'Humanité en son maintien sur Terre, la reprise de cette phrase par la directrice du programme spatiale tanskien est un marqueur de l'influence jusque dans les plus grandes élites. En a-t-elle conscience pour autant ? Ólavsson ne s'est jamais réclamée du costantskisme, difficile donc d'être conclusif sur cette affaire. Néanmoins cela témoigne de l'extension par capillarité ou plus directement des pensées des différents courants parmi les décideurs politiques tanskien du programme spatial même. Kjærsgaard en aurait sans doute rêvé. L'espace peut être davantage que le costanskisme continu aussi de passionner, du moins d'intéresser sans pour autant que tracer ici un lien avec le costanskisme soit compliqué. En effet, les crédits de financements pour le programme spatial tanskiens ont été votés à une très large majorité transpartisane en dépit de leur coût tandis que le décollage d'une fusée ALTAÏR-C est devenu le second événement télévisé le plus regardé de l'année 2013 après la finale de foot du championnat tanskien. Témoignage s'il en fallait de l'intérêt tanskien pour l'espace.

Et si, et si finalement ce programme ne venait pas desservir les desseins des costanskistes ? Ce qui n'était alors qu'une pensée, une idée, un imaginaire du rapport de l'homme et de Tanska à l'espace prend, depuis les années 2010, un tournant plus concret. Le rapport du pays à l'espace devient palpable, on peut le sentir, le lire sur les unes de journaux, l'entendre à la radio et pour les plus chanceux, le voir décoller vers les cieux sur le Centre Aérospatial d'Akrak. Le costanskisme n'est plus qu'un simple récit, un comte que l'on se transmet, mais une histoire que l'on écrit, celle de l'homme et de l'espace, liée par Tanska. C'est cette éolution récente qui explique le regain d'intérêt pour le costanskisme dans la société tanskienne, bien qu'il n'ai jamais disparu. Kjærsgaard et d'autres n'ont jamais été autant lu. le rapport de Tanska et des Tanskiens à l'espace n'est plus que matérialiste, qu'économique. Ce rapport est différent. La raison du programme spatial tanskien se trouverait ainsi en réalité dans un désir de créer une voix singulière pour l'espace, une voie universelle, une harmonie. On ne construit pas des fusées pour aller dans l'espace, mais pour améliorer l'Humanité en la rapprochant de ce qui est à la fois sa finalité et son origine.

(A poursuirvre)



Le costanskisme trouve aussi en réalité son encrage, ses racines et les raisons de son enracinement dans le rapport de la société tanskienne à la mer et à la distance. Né à Järvi, ayant grandi dans l'est nazuméen avant d'achever ses études à Norja pour partir écrire à Ny-Norja avant de vieillir et mourir à Halvø, Kjærsgaard a vécu sur la mer tout autant qu'il a pu y regarder l'espace. A une époque où la mort sur l'eau était encore fréquente et les trajets particulièrement longx, il est aisé de trouver un rapport à la mer et à l'espace dans sa pensée. Ce même raisonnement s'applique en partie pour une société tanskienne et sa relation à la mer et à la distance. Certes, l'agriculteur de la péninsule de Norja qui n'a jamais pris la mer n'y sera sans doute pas sensible, mais nombre de tanskiens, y compris au début du XXe siècle avec l'importance du service militaire qui dans la marine ou l'armée se traduisait par des trajets au bout du monde, ont eu un rapport à ces distances, à ces immensités, à ces inconnues et aussi à une forme ou une autre de mort. C'est ce rapport sans doute qui explique que le costanskisme, qui peut être perçu comme une prolongation de cette perception transposée de la mer à l'espace, avec une immensité, une attirance et un inconnu décuplé, ait pu infuser aussi aisément la société tanskienne. Le paysage tanskien, plus que les fjord halvien, les champs norjien ou le désert Järvien se résume ainsi à l'immensité plate, vide et inhospitalière des océans infinis du globe. Pour autant, il lui apporte la richesse, l'exploration, le calme, le salut.

Il y a donc cette idée, dans l'histoire tanskienne, que l'on peut toujours aller plus loin et que tôt ou tard, l'homme domptant la mer, il domptera l'espace avec une certaine forme de messianisme. Le salut n'est point sur Terre mais dans l'espace, seule Tanska peut en apporter le message. Tanska, de part ses séparations géographiques, devient alors plus qu'un simple pays mais un message, une idée. Une idée qui, promouvant le dépassement de l'homme doit être répandu dans le monde avant ensuite de gagner l'espace, place en réalité naturelle et originelle de l'homme.



TO BE CONTINUED...
Haut de page