Rencontre amicale | Empire du Nord-Teyla

Une rencontre amicale ? Teyla - L'Empire du Nord

Manticore, capitale du Royaume de Teyla brille de mille feux par sa vitalité. Plus qu'à l'accoutumé. En effet, il est rare de recevoir une délégation étrangère au sein du Royaume. Alors une délégation étrangère aussi grande, cela remonte à longtemps. Le gouvernement a donc décidé de faire plusieurs choses en accord avec le maire de la ville. Plusieurs drapeaux de l'Empire du Nord sont ainsi affichés dans plusieurs quartiers de la ville. Souvent dans les quartiers les plus peuplés et visités par les touristes ainsi que tout du long du parcours de l'aéroport jusqu'au palais. Les drapeaux de l'Empire du Nord sont bien sûr accolés à ceux du Royaume de Teyla. D'autre part, la garde royale musicale du Royaume parcourt les grandes avenues de la capitale. Sous le rythme, des tambours, des trompettes et autre instrument, il est joué l'hymne national de l'Empire.

Le gouvernement a décidé de faire de cette rencontre un événement pour le Royaume. Faire rayonner la capitale, c'est faire rayonner le gouvernement s'était dit le parti au pouvoir. Alors le gouvernement a dépensé sans compter. Ce qui a laissé les oppositions sans voix dénonçant de l'argent par les fenêtres. Le principal parti d'opposition savait qu'il aurait fait pareil, mais par chance pour lui, il n'est pas au pouvoir et peut critiquer comme bon lui semble toute dépense qu'il aurait lui-même dépensé. C'est donc sans scrupule que le Premier ministre Antoine Carbasier décida de faire de cette rencontre un symbole du changement dans la politique du Royaume.

Image d'illustration
Au vu de la distance à parcourir pour la délégation de l'Empire du Nord pour venir ici, le gouvernement a décidé de sécuriser une partie de l'aéroport pour permettre à la délégation de faire son arrivée en toute tranquillité. À la descente de l'avion, la délégation de l'Empire du Nord pouvait voir les choses suivantes. Dix hommes en uniformes de la garde royale, cinq de chaque côté, formant les murs d'un couloir pour la délégation. La carabine de cérémonie tenue par les soldats de travers dans un angle parfaitement calculé, tout en ayant le fusil collé à la poitrine. La pointe du fusil pointée vers le haut. Ce n'est pas fini, dès que la délégation aura commencé à faire son apparition alors l'hymne de l'Empire du Nord sera joué. Les premières amabilités s'échangeant sous l'air de l'Empire du Nord. Sur le tarmac de l'aéroport, seront présent pour le Royaume de Teyla, le ministre des affaires étrangères Jean-Louis Gaudion, la future ambassadrice de Teyla dans l'Empire Lucie Rousseau et le ministre de l'Économie Valentin Corentin. Le ministre des affaires étrangères prendra la parole en premier et s'excusera de l'absence du Premier ministre. Il donnera comme excuse une affaire privée et il semble sincère. Il rajoute que le Premier ministre sera bien présent une fois arrivé au Palais. Les représentants du Royaume de Teyla pensent tous que tout cela est de trop, mais impossible de convaincre le Premier ministre.

Le trajet ne durera pas longtemps, environ une dizaine de minutes. Assez pour voir les drapeaux ornant les rues de la capitale, Manticore, ainsi que la garde royale jouant sur les grandes avenues piétonne. Ainsi, le convoi arrive au Palais. Un palais très certainement ancien a vu d'œil. Si un conseiller de l'Empire fouille dans leurs notes ils trouveront sûrement que le Palais fût construit, il y a deux cents ans, sans agrandissement depuis ni sans trop de modernisation et maintenance. Bien que d'apparence vétuste selon où l'on regarde, le palais reste grand. La grille du Palais s'ouvre laissant passer les voitures. Si la délégation est attentive, ils verront que les employés du palais en dehors des majordomes et gardes sont habillés aux couleurs de l'Empire. Un homme ressemblant au Premier ministre attend, les bras le long du corps, tête haute et yeux fatigués. Quelque chose semble l'avoir perturbé récemment. Au fur et à mesure de l'approche, tout le monde s'aperçoit qu'il s'agit bien du Premier ministre, Antoine Carbasier. Le convoi fini par s'arrêter. Une fois la délégation arrivée, il tendit la main instinctivement au premier homme ou à la première femme arrivant et déclare en criant à moitié pour s'assurer que tout le monde entend :
Au nom de ma Reine, laisser moi vous souhaitez la bienvenue à Teyla et plus spécialement Manticore.

Premier MinistreHRPSi tu souhaites commencer la discussion durant le trajet ou dès l'atterrissage c'est possible.

Par les fenêtres des voitures officielles, la délégation pu constater que la ville entière avait été préparée avec soin pour leur arrivée, témoignant de l'intérêt du Teyla dans leur coopération. Conscient de l'emplacement compliqué du Royaume au sein de l'eurysie pris en étau entre les archaïques de l'UMT et entre la Loduarie, l'Empire porte une attention toute particulière aux pays qui se dégagent de cette pagaille ambiante. Le royaume en fait parti, une économie qui prospère, des valeurs démocratiques, progressistes et surtout, une ambition de grandeur partagée par l'Empire. De plus, ce futur partenaire se trouve sur un axe de nations alliées à l'Empire (Milouxitania - Inglie - Tanska - Canta). Le Teyla se lance également dans la course à l'espace, l'Empire compte s'intégrer au projet. Ayant déjà une petite expérience grâce à ses deux satellites nationaux (sur les 5 satellites, l'Empire en a créé 2). Alors que le plan NIM 2025 (nova imperatoria magnitudo 2025) est en cours de création afin de mettre sur papier les ambitions impériales pour 2025 sur chaque secteur et chaque zone du monde, le développement actif du réseau diplomatique dans le but de pouvoir peser sur la diplomatie mondiale, pour éviter les conflits qui prolifèrent ces temps-ci ainsi que de faire prospérer son économie par le commerce. Bien que le Teyla n'ait pas d'accès à la mer, le commerce par avion et le commerce terrestre reste possible bien que moins pratique. L'Empire considère le royaume comme un partenaire fiable, assez fiable pour engager une coopération militaire et scientifique poussée.

Quand les voitures arrivèrent, la délégation sortie avec sa majesté en premier. Il était comme toujours accompagné de son ministre des Affaires Étrangères, de deux conseillers et de sa cousine et très proche amie, Clémence de Livingston.

Il s'approcha en premier du premier ministre et lui serra la main.

- Je suis absolument ravi de vous rencontrer et je suis impatient de nouer nos relations. Je me permets de vous présenter ma délégation : mes deux conseillers à la diplomatie, qui sont spécialisés dans les relations bilatérales, mon ministre des Affaires Étrangères ainsi que ma cousine qui est également duchesse, marquise et, pour le moment, héritière du trône d'obsidienne (nom du trône impérial) mais avant tout, ma plus proche amie, Clémence de Livingston.

Malgré sa tête où la fatigue est plus que présente, dans une voix élégante et gracieuse le Premier ministre du Royaume de Teyla déclare immédiatement après les paroles de l'Empereur :

-C'est un honneur de vous recevoir au sein du Royaume de Teyla Votre Majesté. Mais aussi son Excellence Clémence de Livingston. Nous sommes ravis de pouvoir recevoir des personnes aussi élégantes que vous tous. Il me semble que vous avez déjà rencontré certains membres de mon gouvernement, en espérant qu'ils n'ont pas été désobligeants. Je vous propose donc d'entrer dans le Palais.

Durant le trajet qui fut assez court, le Premier ministre pensa très sérieusement à L'Empire du Nord au vu de la délégation qui lui avait fait forte impression. Sans qu'il ne sache pourquoi intérieurement. De plus, il savait que la famille royale cherchée un pays étranger pour envoyer le Prince Héritier faire son service militaire à l'étranger, cela vaut pour tous les fils et filles pour d'autres raisons que le service militaire certes. Mais il semble qu'un pays comme l'Empire du Nord puisse attirer la curiosité de la famille royale. Envoyer le fils héritier au Grand-Kah été impensable pour Antoine Carbasier le Premier ministre. Mais la Reine y penser, il n'en revenait toujours pas. Il serra le poing fortement à cette pensée. Il se reprit immédiatement tout en se rappelant qu'il est entouré de personnes importantes.

Une fois dans le palais, l'intérieur est bien trop copieux sur pleins de domaines. Sur le plafond, on peut apercevoir une frise chronologique retraçant les principaux événements historiques du Royaume. On savait la Reine amoureuse d'histoire. Cette histoire, de refaire le plafond avait sorti dans la presse sans trop faire scandale ceci-dit. Au loin, au fond du couloir deux gardes attentent de chaque côté d'une immense porte. Trop immense pour les êtres humains. À l'arrivée du convoi d'humains, un garde ouvrit la porte, puis hurla :

Garde a écrit :Courvoisier de son premier nom, Catherine III de choix, Reine du Royaume de Teyla, Mère des hommes et femmes du Royaume de Teyla, duchesse de manticore, guidant et unissant la nation sous un titre unique de Reine. Au champ de l'honneur, posant un regard de sincérité sur le Royaume, je présente à Sa Majesté Catherine III, l'honorable empereur Maximilien II.
Durant ce court laps de temps, les ministres et le Premier ministre de Teyla se sont mis sur le côté, laissant rentrer la délégation en première dans la pièce. On pouvait voir Catherine Courvoisier ou Catherine III debout au milieu de la pièce, une pièce où l'ont avait fermé les rideaux laissant très peu de lumière rentrée. Elle attendait debout, avec des flammes de joies dans ses yeux, voyant enfin son pays s'ouvrir au monde. Elle qui avait tant agit pour ouvrir son pays au monde aux oreilles des précédents gouvernements, accumulant les échecs. C'était son moment, tout le monde le savait, à cette occasion personne d'autre entra dans la pièce durant plus d'une minute, laissant la reine Catherine III seule face à la délégation d'étranger devant elle. Puis dans un geste des plus élégants, elle tendit sa main à l'empereur puis à tous les membres de la délégation et déclare :

- Empereur, c'est un immense plaisir de vous rencontrer enfin. Ma nation s'ouvre enfin au monde, le fait que vous soyez ici avec votre cousine Clémence le prouve à mon peuple, mais encore plus important aux nations qui compensent cette planète. Nous avons tant de sujets à aborder. Pendant que nous nous installons, de quoi, voulez vous parler en premier lieu ?

C'est alors qu'on peut voir une pièce sombre comparée aux précédentes pièces du palais. Le noir traversant la pièce devait renforcer cette perception. On voyait des meubles modernes dans un décor ancien. C'était un contraste des plus perturbants, même pour les ministres teylais qui entrent à leurs tours.

L'Empereur et la délégation peu après s'inclinèrent, bien que l'Empereur le fit plus légèrement que les autres officiels. Les teylais invitèrent la délégation à prendre place et une fois installé, l'Empereur pris la parole.

- Nous sommes véritablement ravis de vous rencontrer. Mais laissons les faux semblants et la langue de bois de côté et entrons dans le vif du sujet, notre coopération. Nos deux nations ont des valeurs communes et indéniablement nobles, ce qui est une bénédiction pour que notre alliance se révèle profonde. Nous envisageons une entente poussée. Le commerce est, pour nous, une garantie de paix et de prospérité. L'entente militaire est également un gage de paix, car dissuasif. Nous avons par ailleurs un grand intérêt pour votre programme spatial et nous souhaiterions y participer. De manière plus culturelle et scientifique, nous apportons un grand intérêt aux échanges scientifiques ainsi qu'à la découverte culturelle, notre peuple est toujours avide de découvrir la culture d'un autre pays.

Pour mettre tout cela en forme, ce que nous vous proposons ce sont : un pacte de non-agression, une alliance défensive, une coopération universitaire, un traité de libre échange, l'établissement d'une ligne directe entre nos deux gouvernements, la participation à la recherche spatiale de la part de l'Empire, l'installation mutuelle sur nos sols d'instituts nationaux pour la culture et enfin, pour vous prouver notre intérêt dans notre collaboration et notre bonne foi, nous tenons à vous offrir afin de développer votre puissance terrestre, 75 pièces d'artillerie de classe Lumina 1.

Nous vous présentons ça de manière relativement "brutale" si je puis dire, mais cela s'inscrit dans notre envie d'avoir des relations saines, claires et efficaces. Nous trouvons cela extrêmement agréable d'avoir des alliés avec lesquels nous pouvons s'entretenir sans détours et de manières honnêtes. Que dites-vous de ces premières propositions ?

Catherine III - Reine a écrit :Oh j'ai bien peur de vous décevoir sur de nombreux points. En espérant que vous n'allez pas le prendre mal. Dans un premier temps, je suis touchée personnellement par la confiance que vous apportez à notre nation et pays dans son entièreté. Je vais reprendre dans l'ordre vos propositions pour y répondre tout aussi franchement que vous et en gardant votre cordialité que m'honore.

Concernant l'alliance défensive et le pacte de non-agression. Dans un premier lieu ma nation souscrit au pacte de non-agression avec le plus grand des plaisirs et des honneurs. Nous ne voyons aucune logique à refuser une telle proposition. Concernant l'alliance défensive nous émettons des réserves. Principalement de temps. En effet nous venons d'apparaitre sur la scène internationale et notre relation si cordiale soit telle vient uniquement de commencer. Alors oui il sera un beau geste d'accepter une telle proposition, mais nous devons nous montrer prudent malgré tout. Nous ne doutons pas de votre respect des traités internationaux mais nous nous devons d'étudier la situation géopolitique de votre continent dans les détails bien que cela a commencé. De plus nous devons parler interopérabilité, c'est pourquoi je propose en échange cela pour le moment. Une rencontre entre nos états-majors pour discuter des différentes armées de nation, ils auront pour but d'établir un exercice commun d'entrainement. Il me semble que cela est un très bon début et ne précipite en rien les choses.

Concernant le libre-échange et la coopération universitaire. Dans un premier j'ai une question simple. Dans quel domaine votre état est excédentaire et exporte donc ?
Concernant la coopération universitaire, si vous entendez par la un programme d'échange d'étudiant nous l'acceptons avec le plus grand des plaisirs. L'échange de centre culturelle est aussi accepté.

Qu'entendez-vous par le fait d'être dans la recherche spatial pour le programme spatial Teylais ? Nous voulons absolument garder notre souveraineté sur cette question pour diverses raisons. De plus nous avons deja signé un accord de coopération avec le Duché de Sylva et la République de Miridian. Donc qu'elle genre d'investissement, de participation dans la recherche voulez-vous ?

- Nous pouvons comprendre que vous ayez des réserves au pacte défensif, mais cela a justement pour but de défendre l'autre nation et permet le développement de l'armée, car nous accordons de généreuses réductions à nos alliés en cas d'achat. Et les guerres sont plus souvent évitées par la diplomatie et par la dissuasion qui est aussi un but du pacte. En ayant un ennemi avec des alliés prêts à le défendre, nous sommes refroidit. Évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais je ne veux pas vous forcer la main, à vous de voir. Nous expérimentons votre proposition d'ailleurs avec le Fujiwa en n'avançant pas par pas et cela est également une option que nous ne nous interdisons pas, bien au contraire. Nous sommes donc d'accord pour cette rencontre entre état-major, laissons les professionnels entre eux, j'ai envie de dire.

En matière d'exportation, nous exportons beaucoup de légumes et graminées, de BTP, d'automobile, de pétrole, de textile, du culturel (livre, audiovisuel...), d'alcool, du bois et dérivé, du métal et dérivé d'uranium et un peu d'armement. Nous avons cependant de cruel manque de gaz, charbon, d'informatique, semi-conducteur, de fruits et de l'industrie légère, car en dehors du textile et de l'alimentaire, c'est l'industrie lourde qui prime chez nous.

Enfin concernant la coopération spatiale, nous souhaiterions probablement, si c'est possible, rejoindre justement cette entente. Et mettre notre expertise et nos ressources au profit de ce projet.

Catherine III a écrit : Concernant le Sommet Trilatéral Spatial, je ne peux que parler au nom de mon pays et non de l'entièreté des membres. Nous sommes favorables à votre incorporation dans le projet qui se limite pour le moment à de la coopération. À vrai dire, nous n'avons pas étudié la question qu'un pays puisse rejoindre l'accord après celui-ci acté. Cela est possible comme pas possible à la fois, c'est particulier dirons-nous d'un point vue juridique. Mais quoiqu'il arrive ma nation soutiendra votre candidature.

D'ailleurs, il me vient à l'esprit que je n'ai point répondu sur la ligne directe entre nos deux gouvernements nous l'acceptons bien évidemment.

Concernant l'alliance défensive, cela n'est pas le principe le problème, mais le temps, nous venons de commencer des relations diplomatiques, il s'agit de la première visite d'Etat entre nos nations. Nous devons apprendre à connaître l'autre sans vous manquer de respect. Vous le dites vous même les guerres sont évitées par la diplomatie. Il n'est pas nécessaire d'avoir une alliance défensive pour permettre la démocratie. Mais en plus d'un entraînement commun, nous pouvons faire une déclaration d'intention vis à vis d'une alliance défensive. En plus, c'est l'occasion rêvée pour parler d'un projet que porte ma nation sur un temps long/moyen. Sachez que c'est une demande de point de vue avant toute chose. Nombres des nations démocratiques ont déjà été contacté et ont ainsi donné leurs points de vue.

C'est sous la forme d'une organisation internationale que se concrétiserait le projet s'il doit avoir lieu. Une organisation a deux niveaux, les nations pouvant choisir de rejoindre l'un des niveaux ou les deux selon les volontés de la nation. Le premier niveau serait pacifique avant toute chose. L'organisation aurait pour but de promouvoir la paix dans le monde, la culture et sa préservation en plus de la liberté. Mais bien plus encore elle aurait pour but de négocier des trêves dans les conflits, l'envoi d'aides humanitaires ou leurs protections en lien avec les belligérants et bien d'autres actions. Le second niveau serait militaire, un cadre très fixe permettant l'intervention militaire dans des cas très précis comme un génocide. Qu'en pensez-vous ? Quel point voulez-vous avoir dans une telle organisation si vous souhaitez la rejoindre, etc.

Concernant l'accord de libre-échange cela serait sur toutes les catégories de biens et de services ? Un tel accord est souhaitable, mais nous souhaitons exclure des catégories si vous l'estimez possible.

- Bien, nous tombons d'accord sur le plan militaire alors. Que dit précédemment, nous ne voulons pas vous forcer, alors soit, cela se ferra avec le temps, c'est tout à votre honneur. Le spatial quant à lui est un domaine qui reste relativement nouveau pour nous et c'est pour ça que nous souhaitons nous engager avec vos nations pour que nous puissions au mieux tirer profit des compétences des autres. Nous vous remercions pour votre confiance.
Économiquement, le libre échange peut bien sûr être modulé sur les secteurs sensibles et c'est ma proposition suivante. Sur les secteurs clés de nos nations, il est évident que nous ne pouvons pas nous permettre d'annuler toutes les taxes de commerces. Quels sont les secteurs que vous souhaitez modifier ?

L'organisation internationale est un sujet plus tendu, je dois l'admettre. Notre pays balance déjà entre rejoindre l'UNIL ou l'ONC. Cependant, nous ne nous fermons aucunes portes et votre idée peut être intéressante. Pouvez-vous développer votre idée ? Par ailleurs, si l'Empire la rejoint, il s'engagera aux deux niveaux. Notre nation se veut être utile et s'engager pleinement pour la prospérité de son alliance.

La Reine regarde durant quelques secondes le Premier ministre, Antoine Carbasier qui connaît extrêmement bien le dossier de l'organisation internationale. Il fait un signe de tête à Sa Majesté de Catherine III puis se tourne vers l'empereur de L'Empire du Nord.

Antoine Carbasier a écrit : Votre Majesté, bien entendu que nous pouvons être plus précis sur cette question. Sinon je le crains nous ferrons de très mauvais diplomates et politiques. Tout d'abord, il faut comprendre que nous sommes dans la phase une du projet. Cela se concrétise de la façon suivante. Nous prenons les positions des différents pays auxquels nous demandons l'avis sur une telle organisation. C'est une prise de position que nous estimons nécessaire. Une fois, cela fait, nous établirons une synthèse tout en mettant en place un premier traité. Enfin deux traités pour les deux niveaux de l'organisation. Puis les négociations se feront.

Vous l'avez sans doute compris Votre Majesté, du fait de la phase une, je ne peux pas être catégorique, précis quant aux pistes envisagées. Toutefois, je peux vous émettre les notions qui ressortent en grande majorité pour bien faire fonctionner l'organisation si elle doit avoir lieu. Vous avez parlé de l'UNIL et de l'ONC, sachez que nous ne mettrons pas de règle absurde interdisant toute acceptation de candidature venant de nation étant dans d'autres organisations. C'est une règle absurde et si on veut cela, il suffira juste de voter non à une candidature. Cela est bien mieux en termes d'image selon nous.

Concernant le reste, cela sera surtout une organisation permettant une diplomatie internationale et pouvant fixer un cadre international sur divers sujets cruciaux pour le bien des nations et des populations. L'attaque sur Port-Hafen a semble t-il réveillé une partie de la communauté internationale et cela nous réjouis. Nous avons nous-même pris l'initiative de mettre en place une convention portant sur des lois durant un conflit. les hôpitaux militaires et civils considérés comme neutre par exemple. Nous pouvons penser qu'un tel texte peut-être lié a cette organisation ou même négocier en son sein. Son but sera avant tout de résoudre des confits pacifiquement et de bâtir des textes internationaux. Tout en montrant que nous sommes capables de répondre à toutes menaces je vous renvoie au deuxième niveau du traité.
Le Premier ministre tient le regard sur l'empereur tout en prenant une pause dans ce qu'il raconte. Après avoir réfléchi à la suite de sa réponse, il prend une feuille pour regarder des chiffres puis reprend de plus belle :

Antoine Carbasier a écrit : Concernant le traité de libre-échange que nous évoquons. Comme vous le savez sans doute, ma nation est en pleine transition, modernisation de son économie vers une économie de haute-valeur ajoutée. De ce fait, nous entamons des chantiers très conséquents notamment au niveau énergique. Je vous propose un traité de libre-échange qui concernant uniquement les catégories suivantes : uranium et le traitement des déchets, automobile, produits informatiques et électroniques, machines industrielles, minerai, bois et ses dérivés et en dernier lieu tout ce qui est lié au textile. Nous pouvons rajouter l'électroménager.

Durant la rencontre, Clémence prenait des notes, elle jouait le rôle de secrétaire. Quant aux diplomates, ils attendaient patiemment leurs tours et donnaient des documents à l'Empereur.

- Cette organisation m'a l'air fortement intéressante. Effectivement, c'est ce que nous avons eu comme problèmes avec l'UNIL, ils n'acceptent pas les membres d'autres organisations. Nous pensions à faire un référendum, mais dans l'idée, nous avions prévu d'allier les deux en étant état partenaire au sein de l'UNIL et de rejoindre pleinement l'ONC mais avec cette nouvelle, nous pourrions également envisager d'ajouter cette organisation à notre palette de possibilité. Je vais laisser la parole à mes conseillers.

Le conseiller à la diplomatie, pris la parole :
- En effet, c'est notre grand dilemme du moment. Ce que je trouve d'autant plus intéressant, c'est que vous souhaiteriez établir des normes internationales. Nous voyons beaucoup en ce moment des actions qui pourraient être condamnables, mais sans cadre international, nous sommes bloquer. Cela va de même avec le droit marin et aérien, chacun est libre de ses mouvements et n'a aucuns ou presque, garde-fous. Cela doit cesser et c'est pourquoi nous sommes d'autant plus d'accord avec vous.

Le conseiller à l'économie attendit que son collègue eu fini de parler pour prendre la parole.
- Concernant le libre-échange, nous pensions l'appliquer en général, mais le bloquer pour les secteurs sensibles. Cela boost le commerce et permet une meilleure application du traité. Comme vous le voulez. Nous rencontrons le même défi que vous à première vue. En effet, l'Empire à une économie florissante et est en passe d'entrer dans le top 25 des plus grosses économies mondiale, mais pour que sur le long terme, nous puissions continuer de nous développer et améliorer notre puissance économique et commerciale, nous devons également entrer en transition de l'industrie à faible valeur ajouter, mais en grande quantité et à prix abordable, à de l'industrie à haute valeur ajoutée et de meilleure qualité. Cependant, nous cherchons à garder une part d'industrie lourde, moyenne et légère sans avoir que du high-tech. Nous souhaitons continuer les exportations abordables en plus d'avoir des exportations de pointes et c'est là toutes la complexité de notre transition.

Antoine Carbasier a écrit :Je partage votre point de vue complétement concernant les normes internationales. Cela encourage des phénomènes pas souhaitables. Piraterie, commerce illégal, contrebande, acte terroriste, barbarie durant les conflits. Je crois qu'il est grand temps de nous en occuper et ma nation se donne les moyens pour. En espérant que les moyens grandiront au fur à a mesure à travers l'acceptation grandissante d'une telle initiative.
Concernant l'économie. Je comprends votre de point de vue et nous avons effectivement le même problème. Notre économie étant en transition, elle est friable dans bon nombre de domaines pour cela que nous souhaitons un traité de libre-échange dans les domaines précédemment évoqué. Mais nous sommes ouverts à la négociation.

Les diplomates regardèrent l'Empereur, reculèrent légèrement pour le laisser parler, bien qu'en son for intérieur, il ne soit pas satisfait du traité de libre-échange, il se contraint à accepter, de peur de froisser son interlocuteur ou de mettre en péril la collaboration naissante.

- Non, c'est très bien pour le moment. Pensez-vous avoir d'autres sujets à aborder ?

Catherine III a écrit :Nous aucun et vous ?

Non, cela me parait donc parfait, nos services diplomatiques se chargeront de rédiger au propre le traité et vous pourrez le signer s'il vous convient. Ce fut un plaisir de vous rencontrer et nous espérons que nos relations continues de prospérer !