C'est dans un élan assez rapide, que le Premier ministre parcours la pièce et monte sur l'estrade, avec un sourire sur son visage. À ses côtés, se tiennent le ministre de la Recherche et le ministre de l'Économie. La pièce utilisée est assez volumineuse et prestigieuse. Ornée des colonnes d'or dont peut se vanter le bâtiment où travail le Premier ministre, c'est avec un contraste énorme qu'apparaît le pupitre vêtu de rouge. Les journalistes aux nombres d'une dizaine spécialement invités pour l'occasion sont assis sur des sièges ornés d'or eux aussi. Ce qui fait trembler les trésoriers du royaume en cas de rayure sur l'un d'eux, que peut commettre par inadvertance tout journaliste.
C'est alors que le Premier ministre tapote dans le micro pour signifier à tous qu'il va prendre la parole. Ce qu'il fait immédiatement après l'apparition du calme et la fin du brouah constant dû aux conversations.
Madame, Messieurs. C'est avec un immense plaisir que je me dresse devant vous.
La voix grave, si charismatique résonne dans la pièce entière. Certains pensent les micros inutiles quand cet homme parle, ils ont sûrement raison, mais personne n'a osé prendre un tel risque. Tout le pays pouvait reconnaître le propriétaire de la voix au son de celle-ci. Ajouter à cela un sourire, et toute l'assistance pouvait tomber sous le charme, mais la voix du Premier ministre qui l'aida tant dans sa carrière continua à parler. En gardant la tête haute, regardant très peu ses fiches, fixant la caméra il dit :
Je sais que cela n'est pas le sujet de la conférence de presse, je m'excuse donc de cette digression, mais je sais que vous allez me pardonner ou alors écrire les pires articles à mon encontre. Toute la salle se mise à rire. Mais rien ne le perturbe à cet instant, il reprit calmement. C'est avec joie que je peux annoncer officiellement la venue d'une délégation et d'une partie du gouvernement de la République de Tanska. Sachez que mon gouvernement est ravi d'entamer des relations diplomatiques avec une nation pour qui les valeurs de la démocratie importe énormément. Nous souhaitons bâtir avec cette nation une relation durable et forte. Il est acquis que mon gouvernement à proposer au gouvernement de Tanska une visite officielle à Teyla ainsi que l'échange d'ambassade mutuel. Il penche la tête de haut en bas pour signifier que la digression est terminée. J'espère que la digression ne fît pas ennuyante.
Bien maintenant, revenons au sujet principal de cette conférence de presse et la raison de l'invitation de journaliste. Comme proposé aux électeurs lors de la campagne électorale, le gouvernement va mettre en place un programme spatial. Nous voulons permettre aux Teylais de connaître les joies de la science. D'autant plus le but visé ici. Nous voulons d'ici quelques années poser un Homme sur la Lune. Il laisse un silence de quelques secondes pour que tous assimilent les paroles qui viennent d'être prononcées. C'est un objectif égal à la valeur de notre nation, j'en suis convaincu. Nous pouvons le faire. Oui, nous partons de rien. Oui, nous avons tout à bâtir. C'est pourquoi je sais que nous en sommes capable. Notre histoire le montre, la dureté d'une tâche rend notre nation déterminée, forte. Je connais bien des homme intelligent dans le peuple teylais. C'est en mettant en avant la science que nous deviendrons la nation à laquelle nous aspirons. Une nation puissante et forte. Mais aussi et avant tout une nation tournée vers le progrès, dont l'égalité fait partie du quotidien.
Nous n'y arriverons pas sans objectif et but précis, mais aussi sans plan précis. C'est pourquoi dans un premier temps, mon gouvernement proposera une loi au parlement définissant les objectifs. Il y figurera l'objectif d'ici l'année deux mille vingt de poser un homme sur la Lune. Il nous faudra donc développer un lanceur super-lourd et tous les composants de celui-ci. Nous voulons aussi avoir un premier lanceur léger dans les cinq années qui arrivent. Donc la construction d'un pas de tir suffisant d'ici cinq ans. J'ai demandé à une équipe d'étudier les sites possibles pour abriter un tel site. Le site sera composé de toutes les structures nécessitant pour le lancement de fusée légères comme super-lourde. L'évolution se fera au fil des années jusqu'à l'année deux mille vingt. En prenant en compte plein de paramètres nous estimons son coût aux alentours de cinq milliards de pétales.
De plus, nous voulons un complexe d'accueil et de formation complet et moderne d'astronaute. Un coût supplémentaire après des études d'environ un milliard de pétale. Il nous faudra créer une agence spatiale. Nous pensons que Manticore fait la meilleure candidate pour accueillir le siège de l'agence spatiale. Bien sûr, cela reste à confirmer. En globalité, nous estimons globalement la durée pour avoir les infrastructures vitales pour commencer les études de moteur etc. de six mois à un an. Cela comprend le recrutement des personnes qualifiées. En plus des sommes que je viens d'énoncer, nous allons atteindre différentes étapes pour le budget de la future agence spatiale. Dès cette année, son budget sera de sept millions de pétales, puis d'ici deux ans, il montera pour atteindre six milliards de pétales. D'ici les années deux mille vingt son budget année annuel sera de vingt milliards de pétales. Je ne peux pas détailler tous les objectifs ici, ils sont trop nombreux. Mais sachez que nous reviendront dessus dans le futur tout en détail.
Mais comment financer tout cela ? Cette question doit-être pour vous tous primordiale. Cela est logique mais surtout légitime. Pour cela, le gouvernement se penche sur un plan financier très poussé. Mais dans un premier temps, une partie de l'augmentation des dépenses de l'état, dû aux dépenses que j'ai énoncé plutôt, sera couverte par la croissance du PIB. Vous n'êtes pas sans savoir que mon gouvernement souhaite transformer notre économie en profondeur en valorisant l'industrie à haute valeur ajoutée. Nous estimons se programme pour commencer comme idéal, ouvrant la voix pour plein de secteurs de l'industrie. Les subventions d'état pour la création des dîtes entreprises atteindront le milliard cette année en plus des futures commandes de l'agence spatiale. Une partie sera absorbée par le déficit. C'est un choix politique que nous assumons. À terme, le gouvernement de Sa Majesté comblera ce déficit, mais du aux dépenses exceptionnelles, il est primordial de financer une partie par la dette. Nous estimons aussi que les retombés économiques autres que la croissance sera forte. La baisse du chômage, l'augmentation des cotisations et des impôts perçus par l'état. A l'heure aucune augmentation d'impôt est prévue.
Pensant que la question sera posée. Je souhaite traiter le sujet de possible coopération internationale. Mon gouvernement souhaite dans un premier temps transmettre aux nations du monde son souhait de voir une entité, institution ou se regrouperont les nations spatiales pour discuter. De plus, nous ne sommes pas réticents a toutes agences spatiales rassemblant diverses nations, dont la nôtre. Il faudra bien sûr que nous ayons notre propre agence spatiale tout de même. Concernant une coopération pour le but principal. Un homme sur la Lune. Je vous réponds ceci. Nous ferrons au cas par cas. Cela dépendra de plein de facteurs, nous souhaitons rester souverain quant au domaine spatial, c'est notre cheval de bataille. L'indépendance du Royaume sur ce sujet.
Je vais maintenant laisser la parole a mes collègues. Ils répondront à toutes vos questions.
Le Premier ministre Antoine Carbasier quitte ainsi le pupitre et s'enfonce vers la sortie. Durant tout le trajet, il pensa à tout ce qu'il venait de débiter. Parfois en parlant trop vite selon lui. Mais ce n'était rien. Est qu'ils prennent conscience de ce que je viens de faire ? Pense-il à l'instant. Il a raison d'être inquiet, les échecs peuvent être nombreux pouvant faire dériver tout le programme spatial. Mais c'est ainsi, la nation va commencer une nouvelle ère.