31/03/2015
08:05:00
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Manche Silice, Aquitagne, rencontre au sommet

763

Rencontre au sommet
Aquitagne Manche Silice


Le Roy attendait sur le perron du Palais Royal les très honorables membres du Triumvirat de Manche Silice. C'était la première fois qu'il allait les rencontrer, et il contait bien mettre cette rencontre à contribution de l'établissement de liens diplomatiques, économiques et commerciaux forts entre le Royaume et la Manche Silice. Ce n'est pas anodin, car un des objectifs affichés de la Couronne est de tisser des grandes relations avec l'Union des Nations Évasiennes, qui bénéficie de toute l'approbation et de la bienveillance du Gouvernement Aquitagnois. Mais un autre sujet devra bien évidemment être abordé, celui de la question militaire et géopolitique en Eurysie. En effet, les récents événements en Travie du Sud et la concurrence qu'exerce implicitement entre elles l'UNE et l'UNIL ne vont pas sans inquiéter les deux partis en présence.
1465
Depuis la prise de fonction du nouveau Triumvirat de Manche Silice, le pays nourrit de bonnes relations avec les membres de l'Union médiane traditionnaliste. Au décès du Roy Philippe VII, les chefs de l'Etat siliquéen ne sont pas conviés aux funérailles. Ils décident de remédier à l'absence de relations diplomatiques. C'est dans ce contexte que Firmino Costa, Anselmo Martinez et Vittorio IV débarquent en visite officielle en cette fin d'hiver pour rencontrer le nouveau roi Edouard et son gouvernement.

***

Les triumvirs se pressent sur le perron du Palais Royal et se prêtent aux habituelles poignées de main protocolaires et photographies officielles. Quelques mots sont brièvement échangés pour les caméras. Bien évidence sur la poche ventrale de leur constume, les deux triumvirs civil arborent deux pins, l'un à l'effigie du drapeau siliquéen, l'autre aux couleurs de l'Union des Nations Evasiennes. Ils ont été prévenus en amont que l'Aquitagne voulait faire d'une pierre deux coups.

"Sire, avant toute chose, évoquons si vous le voulez bien l'issue la plus pressente qui est la situation de la Travie du Sud et du Milouxitania. Il se trouve que ces deux pays sont des membres partenaires de l'Une et que nous entretenons de bonnes relations avec eux. Cela dit, nous sommes au courant des tensions qui vous opposent à Mme Culio et son gouvernement. Nous pourrions vous aider à résoudre vos différends. Il est dommage de perdre de l'énergie dans de telles querelles quand des sujets autrement plus graves devraient nous unifier en Eurysie comme la lutte contre la tyrannie, la pauvreté, les épidémies,...", lançait Anselmo Martinez, au grand dam de Vittorio IV qui pensait devoir s'exprimer en premier, de monarque à monarque.
1518
Messieurs, je suis moi aussi attentif à la situation de la Travie du Sud. Cela peut vous étonner, mais la Couronne a toujours prôné l'État nation, et des peuples qui ne partagent pas la même langue, la même culture et les mêmes traditions ne peuvent vivre ensemble dans un pays sans le consentement de ceux-ci. Aussi notre position est-elle claire: le rattachement à la Travie est la seule option capable de protéger les populations concernées. L'indépendance Sud-travienne serait une catastrophe géopolitique doublée d'un gouffre financier, et cela serait une véritable trahison. D'autant que le peuple Sud-travien a demandé le rattachement avec une majorité écrasante, et lorsque l'on prend le risque de consulter le peuple, sa décision est souveraine.

Nous savons bien évidemment que le Milouxitania est membre partiel de l'UNE au même titre que la Travie, avec qui nous entretenons des relations on ne peut plus amicales. Vous parlez d'un différent qui nous oppose au Gouvernement de Madame Culio, ce qui est incontestable. Nous vous remercions quant à votre proposition de tenter d'arranger les choses, et nous l'acceptons volontiers. Il est dommage que les deux puissances eurysiennes que nous représentons n'aient plus aucune relation, en raison du manque de tact de Madame Culio et de son gouvernement. Seulement sachez que d'autres y ont perdus les ailles, et nous ne voulons pas que vous perdiez cette allié que constitue pour vous le Milouxitania, aussi curieux cela soit-il.

Autre chose nous questionne: le discours anti-UMT assumé par l'UNIL. Nous craignons que celui ci ne se normalise sur la scène internationale, et se généralise aux autres organisations, comme l'UNE. Le Milouxitania en vient parfois à craindre que la situation ne se transforme en conflit armé, ce qui me rend perplexe.
1630
Cette vive entrée en matière marquait la singularité du monarque qui avançait ses pions et défendait des idées qui ne trouvaient pas d'écho chez ses homologues siliquéens. "Vous vous adressez à des chefs d'Etat qui gouvernent 45 millions d'hommes et de femmes qui parlent dans quatre langues différentes, sans toujours bien se comprendre. Pour autant, nous formons une nation voyez vous. Nous sommes des démocrates et respectons le résultat de la consultation mené auprès de la population de Travie du Sud mais il nous semble que tout cela est très précipité. On ne modifie pas les frontières en un claquement de doigt. Autrement, les premiers agitateurs venus auront tôt fait d'ouvrir des brèches dans le premier pays venu. N'êtes-vous pas d'accord avec cela ? Je pensais qu'en bon médian traditionnaliste, vous étiez attaché avant tout à l'ordre", grinçait Vittorio IV, heureux de finalement pouvoir s'exprimer.

Firmino Costa et Anselmo Martinez étaient stupéfaits de la véhémence avec laquelle le souverain landrin avait répondu au roi Edouard. Certes, ils avaient convenu avant leur arrivée au palais de jouer de son inexpérience mais pas de le brusquer ainsi. Martinez tenta alors d'enchaîner sur le soucis du monarque d'Aquitagne concernant l'antagonisme Unil/UMT. "Ecoutez, il nous semble pour le moment que l'Unil ne représente pas une menace pour quelconque pays. Leur charte constitutive a été passée au peigne fin par nos juriste, nous connaissons certains membres tels que la Travie, le Shuharri, Finnevalta dans une moindre mesure. C'est vrai que la présence de la Loduarie pose question mais enfin, elle est minoritaire. Ce n'est pas une redite de l'UNCS. Rassurez-vous. De notre côté, l'UNE n'a pas pour vocation non plus à faire de la propagande anti-UMT. Si cela peut vous rassurer, nous pensons que nos homologues youslèves et navaceo sont plutôt concentrés sur la menace communiste".
1115
Le Roy Édouard était touché par la pique et l'aggresivité du roi Vittorio, mais tiens à ne pas le montrer. Il se tourna vers lui en souriant.

"Majesté, il est vrai que j'aime l'ordre et que je suis attaché aux traditions de mon pays. Mais je vous en prie, ne commettez pas l'erreur de n'écouter que la moitié de mes propos, ce qui est réducteur pour votre fonction. J'ai dit que la cohexistence de peuple différents entre eux ne peux se faire sans le consentement de ceux-ci. Ainsi votre État démocratique est on ne peut plus adapté à la situation démographique de votre pays, puisqu'il respecte ce principe de respect du consentement des peuples. Mais quel est votre position quand à la Travie du Sud?"

"Vous me rassurez quant à l'UNIL, et sachez que notre positionnement est le même quant à l'UNCS. L'amitié que nous entretenons avec la Youslevie nous y oblige: notre devoir est de combattre le communisme. Certes, il faut libérer les peuples de la dictature socialiste, mais nous craignons qu'un conflit n'aggrave la situation, c'est pourquoi nous n'intenterons aucune attaque militaire. Ce qui ne nous empêche pas de nous préparer à contrer une éventuelle intervention communiste. Mais la solution diplomatique reste à privilégier pour garantir la paix en Eurysie, qui n'a que trop connu les conflits armés."
1293
Le roi Edouard n'avait pas renchérit et avait subtilement répliqué de sorte que Vittorio IV du répondre avec pondération et tact. "Écoutez sur la Travie du Sud, je ne peux pas me résoudre à un tel règlement de la situation. Le référendum évite de parler des causes de la pauvreté endémique de cette région. En jouant sur le nationalisme travien, Milouxitania se débarrasse à peu de frais d'un territoire dont il ne veut plus. C'est indigne. Je suis contre un détachement de la Travie du Sud".

Les deux autres triumvirs n'étaient pas aussi loquaces. Ils n'avaient pas l'habitude d'abattre leur jeu aussi franchement que le monarque landrin. Anselmo Martinez se contenta d'une réponse évasive. "Le référendum met tous les acteurs devant le fait accompli. Il braque les positions. Je crois savoir que Milouxitania et Travie discutent pour trouver un règlement. Il faut les laisser convenir d'une solution. Nous n'avons pas la légitimité pour peser sur cette issue".

***

Sur la priorité donné à la diplomatie sur la guerre, le Triumvirat était en parfait accord avec la doctrine présentée par le monarque Ernest. "L'arme doit être le dernier recours. Nos prédécesseurs ont tenté par le passé de raisonner les communistes, de maintenir les pourparlers jusqu'au bout du bout. Sans succès. Pire, cela a fini par nous décrédibiliser. Sachez que nous sommes également aux côtés de nos amis youslèves pour les protéger du Kronos et de son allié Loduarien. Jamais nous ne les lâcherons", précisa Martinez.
1800
" Majesté, je suis d'accord avec vous sur le fait que le Milouxitania agit honteseulent dans cette affaire en bradant une région qui ne l'intéresse plus du fait de sa pauvreté. Seulement est-ce que un gouvernement capable de vouloir se débarrasser d'une de ses régions est toujours légitime à la gouverner ? Pouvons-nous être coupable d'être partisans d'un maintien du statut de la Travie du Sud, envers et contre les Sud-Traviens, qui ont clairement exprimés leur volonté de rejoindre la Travie? Je ne le pense pas. L'indépendance serait à mon sens une preuve de lâcheté. Nous ne pouvons décemment livrer à lui même ce peuple qui n'a pas d'expérience de l'exercice du pouvoir, qui plus est un peuple qui, c'est incontestable, est des plus pauvres. "

Puis, se tournant vers Monsieur Martinez:

" Vous avez raison, ce n'est pas à nous de décider du sort de la Travie du Sud. Seulement, nous évoluons dans un monde où nous nous devons d'observer ce qu'il se passe, à fortiori les affaires eurysiennes, et c'est notre devoir que d'avoir un opinion. Il est à mon sens important de connaître ceux de ses interlocuteurs, cela permet de mieux les comprendre. Mais autre part, qui, si ce n'est les grands de ce monde, peut aujourd'hui prendre la défense de la volonté populaire clairement et légalement exprimée? "

" En ce qui concerne la montée des tensions avec le communisme, il est évident que la voie diplomatique reste à privilégier, même si au fond de moi je pense que cela est vain. C'est pourquoi il nous faut, à mon sens, nous préparer au pire, en développant un système de défense à la hauteur des menaces. Très honnêtement, je ne pense pas que l'UNE soit prête à assurer seule la défense de la Youslèvie, les calculs effectués par l'Observatoir de Géopolitque Aquitagnois indique clairement dans son rapport à l'UMT que les forces armées de l'UNE sont inférieurs à celle de l'UNCS. Je pense que vous pourrez conter sur une aide de l'ONC, qui est toujours prête à guerroyer dans ce genre de situation. En tout les cas, si jamais la question de l'intervention ou non de l'UMT se pose un jour, la Couronne sera partisante du oui. "
1073
Le roi Edouard validait le détachement de la Travie du Sud. Le Triumvirat n'allait pas en rajouter. Chacun verrait midi à sa porte.

L'évocation d'un mystérieux observatoire mesurant les rapports de force entre Une et Uncs interpellait les triumvirs. Qu'entendait-il par-là ? "Pardonnez-moi mais sur quelles données vous appuyez-vous ? Les avez-vous actualisées après la cinglante défaite du Kronos en mer Leucytalées ? Nous pensons, par ailleurs, que nous pourrons compter, le cas échéant, sur le soutien des nombreux chefs d'Etat, qui souhaitent se débarrasser ce ces dangereux despotes communistes", signalait Anselmo Martinez.

Pour Vittorio IV, l'occasion était trop belle. L'Aquitagne semblait prête à se battre pour aider les pays de l'Une. "Les mots d'amour c'est bien, joignons les actes à la parole. Pourquoi ne pas signer un pacte d'assistance couplé d'un pacte de non-agression ? Par ailleurs, si vos alliés de l'UMT sont sur cette même ligne, nous pourrions suggérer à nos alliés youslèves et naveceos de forger une alliance de protection contre l'UNCS".

Firmino Costa restait explicitement en retrait. Il était mal à l'aise avec ces alliances qui contribuaient à affaiblir la capacité du pays à prendre des décisions unilatérales.
318
" Nos données sont bien évidemment actualisées, et je ne doute pas que d'autres pays que l'Aquitagne vous viendraient en aide en cas de conflit. Je suit on ne peut plus partisan d'un acte de non-agression, cependant la Charte de l'UMT nous interdit de signer un pacte d'alliance militaire. Si un tel pacte doit voir le jour, il sera signé entre la Manche Silice et la Médiane. "
1626
"C'est tout ou rien alors ? Elle est sacrément restrictive votre médiane. Vous lui avez cédé votre capacité à conventionner avec d'autres pays en matière de défense ? Incroyable. A quoi bon se rencontrer si vous n'avez pas les mains libres", pesta le tempétueux Firmino Costa.

Le Triumvirat n'avait pas de désaccord particulier avec l'UMT mais la diversité de ses membres, la présence d'Etat avec lesquels la Manche Silice n'avait jamais entretenu la moindre interaction, ne facilitait pas les choses. Il n'avaient pas à obtenir de l'Une l'autorisation de signer un tel partenariat militaire mais était-on certain que parmi les médians, nul ne puisse être considéré comme une puissance hostile aux intérêts de la Youslévie, du Naveces, voire des deux membres partenaires (Travie et Milouxitania).

"Du calme Firmino. Je propose simplement que nous ajournions le sujet de la coopération militaire. Il faut que nous étudions la question de manière plus approfondie. Il faut que nous en parlions également avec nos alliés évasiens, n'en déplaise à M.Costa. A moins d'être autarcique, aucun pays ne prend de telles décisions dans son coin".

"Soit", enchaîna Vittorio IV, alors, parlons coopération économique. "Nous connaissons la qualité de l'orfèvrerie en Aquitagne. Le trésor des Podestats comporte des pièces d'exception qui ont été fabriquées par vos plus grandes maisons. Nous savons aussi combien il est difficile aujourd'hui, de sourcer des matériaux de qualité et relativement abordables pour maintenir les standards de production et en tirer une grande plus-value. Sachez que la Manche Silice propose des pierres et métaux précieux naturels ou fabriqués en laboratoires. Nous disposons également d'ateliers permettant d'offrir des prestations techniques à moindre coût. Que diriez-vous de faciliter le rapprochement entre vos entreprises et nos usines ?".
191
" Il est vrai que l'orfèvrerie est un de nos chevaux de bataille économiques. Un tel partenariat serait très intéressant pour chacun d'entre nous. Je propose une diminution des douanes pour les produits concernés. "
687
"Parfait", répondit Anselmo Martinez. "Par ailleurs, nous constatons votre situation d'enclavement maritime. Comment vous organisez-vous jusqu'à maintenant ? Est-ce qu'une concession dans un port des côtes évasiennes pourrait vous intéresser ? C'est un nouveau dispositif qui prendrait la forme d'un bail emphytéotique de 40 ans renouvelable vous donnant les clés d'un espace portuaire pour un usage civil".

Vittorio IV profitait également de la conversation pour parler "château, couronne et alliances dynastiques". "Edouard, vous devez savoir qu'Ettore, mon fils, appelé à me succéder, est un coeur à prendre. Ou tout le moins, il est en partie encore disponible. Y a-t-il parmi les dames de votre respectable maison une prétendante qui se prêterait à une rencontre ?".
691
"Jusqu'ici, nous nous sommes passés du commerce maritime, mon père et ses ancêtres n'y voyait pas d'intérêt. Ce n'est pas mon avis. C'est pourquoi nous avons engagé une discussion avec Fortuna afin de créer un accord similaire à ce que vous nous proposez. Mais votre proposition peut être intéressante. Quelles seraient les conditions?"

"Vittore, je ne connais pas l'âge de votre fils, mais en tout les cas, la Famille Royale serait honorée d'accueillir en ses rangs un Prince de si haut lignage. J'ai plusieurs soeurs aux âges différents, et je suis disposé à vous donner la main d'une d'entre elles, en fonction de l'âge de votre héritier. Mais si vous choisissez une Aquitagnoise, deux cérémonies devront avoir lieu, une selon le rîte vieux-catholagnique, et une selon le rîte de votre confession."
1256
Vittorio rebondit d'abord sur les filles d'Edouard. "Pour être tout à fait honnête, Ettore est promis à une autre mais à ce jour, pas de mariage en vue. Il est donc de notre devoir de couvrir nos arrières, si je puis me permettre. Pourquoi ne pas fiancer l'une de vos princesses avec mon fils cadet, Guglielmo, (second dans l'ordre de succession, tout de même) et le cas échéant épouser mon aîné ?"

Les deux triumvirs civils se seraient passés de ce conciliabule qui relevait davantage de petites affaires privées, de la cuisine monarchique... pour autant, ils n'osaient faire de remontrance puisqu'ils étaient à l'origine des difficultés de la maison Marinelli à concrétiser l'union avec les Burujoa.

Anselmo Martinez reprit le cours de la discussion sur les installations portuaires. "Je suis né et j'ai grandi dans une région qui a les pieds dans la mer. L'île d'Évasie fait face à Rio de l'Estuaire. Si vous tirez tout droit, et que vous passez Kerbess, vois gagnez l'océan, de l'autre côté, tout le bassin leucytaléen vous ouvre les bras. Eurysie australe, Afarée du Nord, le Nazum via l'isthme de Théodosind. Nous vous proposons rien moins qu'un accès à un carrefour du commerce internationale. Vous nous louez un ou plusieurs docks et vous êtes chez vous pour les 40 prochaine années. Mais attention, uniquement pour des activités civiles et puis les eaux territoriales restent siliquéennes. De même nos forces de sécurité peuvent en cas d'urgence pénétrer sur site"
471
"Que dîtes-vous de ma soeur Marguerite? Elle a 26 ans et est à vrai dire une très belle femme, tout à fait au fait de l'élégance et de la bienséance. Mais quelles sont les chances que les engagements d'Ettore prennent fin?"

"A vrai dire, un tel port nous intéresse grandement. Il est évident que nous vous fournirions un rapport on ne peut plus honnête quant à l'activité des docks, et vous laisserions y entrer sans problème, si ce projet voit le jour. En fonction du montant que vous demandez pour un dock, nous pourrions même en louer plusieurs."
Haut de page