Rencontre entre la République Faravienne et la République de Tanska

Sur le tarmac de l'aéroport régional de Ny-Norja, la mer Blême bordait la piste l'alimentant d'un léger vent d'ouest à l'atterrissage et au décollage. La, aux côtés d'une vingtaine de soldats du 82e Régiment de Fusillers marins de la Région Maritime de l'Isthme de Kýli en tenue de cérémonie se trouvait le ministre de la Défense, le ministre de la culture ainsi que la Première ministre, Jaka Lakkas, prête à recevoir la délégation faravienne. Légèrement en arrière, plusieurs députés Kýliens ainsi que le président de la région attendaient aussi, peut être plus impatients encore que les ministres les précédents.

La délégation faravanienne arrive dans un avion régional marqué des symboles du Faravan et destiné au transport des hautes autorités. A son bord, le président de la République Faravanienne, Arash Farajpour, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Dara Sahdavi, ainsi que de tous leurs aides et accompagnateurs. Parmi ces derniers se trouvent également un petit groupe de journalistes faravaniens pour la presse locale.

L'avion effectue un atterrissage gracieux sur la piste de l'aéroport de Ny-Norja, sans surprises de la part de pilotes militaires expérimentés. L'avion roule sur le taxiway jusqu'à son point de park désigné, à proximité du comité d'accueil. La rampe est approchée de la porte avant de s'accoler au coté de l'avion.

La porte s'ouvre et sort alors de l'avion le président, Arash Farajpour, suivi quelques pas derrière du ministre Sahdavi. Les deux hommes, le président en tête, descendent lentement l'escalier tout en saluant la foule. Nos deux personnalités, suivies a bonne distance de la délégation officielle, marquent une pause en bas de l'escalier, prenant le temps de saluer les troupes. Pendant ce temps, les accompagnateurs non représentants de la délégation descendent par l'arrière de l'avion, ou un autre escalier mobile a été apporté.

Après le temps de pause, le président, accompagné du ministre, s'avancent tout en passant en revue les soldats du 82e Régiment de Fusiller marins de la Région Maritime de l'Isthme de Kýli en tenue de cérémonie. En s'approchant de ses hôtes, le président arbore un large sourire avant de s'arrêter devant eux et de tendre la main vers la première ministre Jaka Lakkas. Il serrera les mains de tous ses hôtes dans l'ordre de leur alignement après la première ministre.

Il prend la parole :

président Arash Farajpour a écrit :Madame la première ministre, c'est un honneur pour moi de pouvoir enfin vous rencontrer et d'être reçu ici chez vous sur notre beau continent qu'est l'Afarée !

Le long de la descente de l'avion et des quelques pas avant de rejoindre la délégation tanskienne, l'orchestre national tanskien joua l'hymne faravien.

Accueillant chaleureusement le président Arash Farajpour, la Première ministre Jaka Kallas introduit l'ensemble des autres officiels de la délégation avant d'amener le groupe vers un long cortège s'étant formé. Une trentaine de véhicules, le minimum syndical nécessaire à l'accueil des délégués et des aides et accompagnateurs les attendaient sur le tarmac. Une foule légère s'était amassée à quelques dizaines de mètres, des curieux et chanceux regardaient le curieux spectacle depuis le terminal.

Escorté par une douzaine de motos de la Garde Républicaine venu de Norja, le cortège traça à travers la campagne environnante en direction de Ny-Norja. En file indienne, il fallut pénétrer dans l'enceinte des murailles médiévales de la cité après avoir passé les banlieues. Tournant sur la grande avenue de Blême coupant la cité en deux, le cortège rejoignit les blanches jaunâtres du palais du gouverneur trônant sur la Place de l'Egalité. Habituellement confortable, la place interne derrière les grilles du jardin du gouverneur ne purent cette fois-ci accueillir en une seule fois le cortège dans son ensemble.

Descendant progressivement du convoi hautement gardé, les délégations purent rentrer dans palais et y rejoindre le salon du Printemps où le nécessaire fut fait afin de permettre une rencontre chaleureuse mais studieuse. Les discussions peuvent désormais débuter

La délégation se laisse bien volontairement emporter par le cortège en direction de la cité médiévale de Ny-Norja. Le président ne manquant pas une occasion d'admirer le paysage qui passe devant ses yeux, ni d'ailleurs la cité médiévale et la grande avenue de Blême. Le palais du gouverneur trônant sur la Place de l'Egalité se trouve être lui même une attraction plaisante au regard que la délégation prend soin d'immortaliser avant de s'engouffrer dans ses couloirs. L'entrée dans le salon du Printemps est pleine de solennité pour le président et ses aides. Ils s'installent aux places qui leurs ont été désignées et, attendant une prise de parole de leurs hottes, se tournent vers la premières ministre première ministre Jaka Lakkas pour signaler qu'ils sont prêts a commencer la rencontre.

Jaka Kallas a écrit :Monsieur le President, messieurs les ministres, messieurd, dames, en vos grades et qualités, les negociations peuvent desormais debuter.

C'est avec un grand plaisir que nous vous acceuillons ici en notre capitale provinciale de Ny-Norja dans ce palais que je n'avais pas vu depuis quelques années. Nous avons de nombreux sujets de discussions devant nous. Auriez vous un sujet prioritaire a aborder monsieur le Président?

président Arash Farajpour a écrit :Madame la première ministre, je souhaite réitérer l'honneur et le privilège pour moi d'effectuer cette rencontre ici avec vous.
Dans la mesure ou il s'agit pour nous de notre première rencontre, et comme mon ministre des affaires étrangères ici présent a pu vous en faire part lors de ses échanges, il me semble judicieux de débuter par la normalisation des relations diplomatiques. Pour ce faire, je vous propose l'installation d'une représentation diplomatique permanente dans nos pays respectifs. Ces ambassades pourront être accompagnées de consulats dans les villes de nos choix si vous le souhaitez, simultanément ou bien lors d'une date ultérieure.
Nous pouvons également aborder la question des visas afin de faciliter les déplacements entre nos deux pays. Vous le savez peut être, notre pays est très attaché au principe de libre circulation des personnes. Je peux dés lors vous faire la proposition d'établir une procédure de visas simplifiée et généreux pour que nos citoyens puissent se déplacer comme ils le souhaitent.

Jaka Kallas a écrit :Vous avez raison, il est évident que la normalisation est le premier pas à faire. Une formalité presque après les nombreux échanges qu'ont entretenus nos ministères respectifs.

Nous acceptons pleinement l'installation de représentation diplomatique permanent en nos pays respectifs ainsi que la possibilité de consulat que M. Loftsson avait déjà évoqué à propos de Ny-Norja où nous sommes actuellement.

L'idée de procédure de visas simplifiés est attrayante. Le Gouvernement et moi-même y avons réfléchit en amont et sommes ouverts à cette proposition. Il conviendra, en plus des visas généraux, d'inclure une procédure spécifique dans le cadre de possibles échanges universitaires en en simplifiant l'accès et la durée par une simple admission dans un établissement dans la mesure du possible. Compte-tenu du caractère fédéral et quelque peu éparse de notre République, nous estimons qu'il soit préférable de passer directement au visa fédéral. Les provinces ultra-marines ont la capacité de délivrer des visas provinciaux souvent plus facile d'accès mais limités géographiquement. Une mesure simple serait de transférer automatiquement tout visa provincial d'un étudiant en visa fédéral sans démarche.

président Arash Farajpour a écrit :Il s'agit en effet d'un sujet que mon ministre à pu aborder longuement avec son homologue lors de notre correspondance préliminaire à cette rencontre. Nous sommes également bien entendu favorables à l'installation d'une ambassade de la République de Tanska dans la Républiue faravanienne. La nécessité d'un consulat semble néanmoins moins pressante dans votre cas, nous pouvons néanmoins l'installation de ceux ci dans nos grandes villes à terme et lorsque nos relations auront maturées.

Vos suggestions sont pertinentes, et nous félicitons votre décision d'adhérer à l'idéal de faciliter le mouvement des personnes. Vos citoyens n'auront pas besoin de procédures réciproques et se verront délivrer systématique le visa national par procédure dématérialisée.

Outre le mouvement de nos citoyens, nous souhaiterions également aborder le mouvement des idées. En effet, les aspects d'une potentielle coopération sur le plan culturel avec votre duché. Nous serions favorable à l'ouverture de centres culturels dans nos pays respectifs afin de pouvoir permettre des échanges a ces niveaux. De plus, nous pourrions organiser des compétitions sportives communes via des rencontres. On peut également imaginer l'organisation d'expositions présentant la culture de nos pays respectifs, avec sur le plus long terme des échanges d'œuvres et de pièces historiques pour nos musées. Nous restons bien entendu ouvert à toutes suggestions que vous pourriez avoir dans le domaine.

Jaka Lakkas a écrit :Nous sommes daxxord pour les consulats en République Faravienne. Notons aussi que cela dépendra d'une possible diaspora et de sa répartition le cas échéant. Etre au plus pres des communautes de citoyens sera la un objectif principal dun tel réseau.

L'idée d'ouvrir des centres culturels est interessante et positive. A terme, des expositions temporaires en nos grands musées nationaux et régionaux est aussi envisageable et marquerait une etape importante. Les competitions sportives locales sont aussi une bonne idée. En etendant l'idée, des echanges entre eleves ou etudiants entre deux communes pourraient s'ajouter aux propositions relatives aux échanges universitaires et culturels. En cela, au dela de construire des relations entre nos deux nations, ce sont aussi nos peuples qui pourront se decouvrir mutuellement et pour certaines communes bâtir des relations plus intimes si le terme m'est permis. Que les dirigeants et chefs de gouvernement se connaissent est une chose agréable et souhaitable, que nos populations s'apprécient en est préférable.

président Arash Farajpour a écrit :Cela va de soit, nous vous laisserons le soient de déterminer quand et ou ces consulats seront les plus efficaces pour offrir les services dont vos ressortissants on besoin. Après une approbation administrative de routine de nos services, vous aurez la main mise quant à l'installation de vos représentations. Notre état pourra par ailleurs vous réserver des places de choix dans la mesure ou vous signalez votre intérêt suffisamment à l'avance.

Votre proposition d'échanges entre élèves ou étudiants entre deux communes sont une excellente idée et nous acceptons naturellement. Ils ne pourront contribuer qu'a l'enrichissement culturel de nos deux nations. Il en va de même pour un services de traduction de films, romans, bandes dessinés et autres produits médiatiques, artistiques et culturels. Nous pouvons d'ailleurs aller plus loin en proposant la création d'un jumelage entre nos villes, cela concrétiserait les échanges de ces élèves et donnerait un tout autre sens à la destination qu'ils iront découvrir.
Il serait très enrichissant d'établir des services de traduction de façon à rendre films, romans, bandes dessinés et autres produits médiatiques, artistiques et culturels. Cela contribuera au rapprochement de nos peuples, avec un axe supplémentaire pour se familiariser à nos différences, et même, à les apprécier.

Directement lié a votre initiative, je souhaiterais vous faire une proposition quant à l'ouverture de programmes d'échanges universitaires pour que nos étudiants puissent bénéficier des cursus universitaires de l'un l'autre. L'aspect de l'éducation supérieure est vital pour nous, il est crucial que l'on puisse être en mesure de former la génération future qui saura prendre les reines de notre pays qui est actuellement en pleine transformation. Qu'ils puissent bénéficier d'un point de vue complémentaire que celui que notre système éducatif peut leur fournir est une excellent opportunité pour eux. C'est d'autant plus le cas pour un pays éloigné du notre comme le votre qui, je n'en doute pas une seconde, à énormément de choses a nous apprendre. Je pense par ailleurs que vos étudiants pourront profiter de nos départements de spécialité, notamment dans la chimie avancée, l'ingénierie et la physique, tout en bénéficiant bien sur du superbe cadre que vous connaissez.

Jaka Kallas a écrit :Bien, nous sommes ravis d'apprendre que nous aurons des facilités administratives, il est évident que de telles mesures trouveront tout naturellement leur réciprocité dans les régions et provinces tanskiennes.

Un service de traduction et de publication des ouvrages et sorties culturelles qu'elles quelles soient est effectivement un pas supplémentaire encourageant. Les jumelages le sont aussi. J'hésitais à vous en faire part mais puisque l'idée vous est aussi venu, nous estimons que cela pourrait être un axe supplémentaire, plus proche des populations, de circulations culturelles et d'échanges.

L'éducation universitaire est un point central. Vous avez raison. Monsieur Loftsson m'a indiqué avoir dit à votre homologue que notre République attache une importance particulière à ce que nos citoyens puissent, autant que possible, parcourir les régions et provinces fédérales afin d'avoir une meilleure connaissance de la Fédération. La culture du voyage est donc bien présente, loin de toute forme d'un isolationnisme qui serait regrettable. Pour former une génération meilleure à la suite de la nôtre, il est donc évident de pouvoir découvrir d'autres pays, c'est pourquoi nous acceptons tout naturellement bien que les contacts seront surtout à faire entre nos universités respectives. Les spécialités tanskiennes se situent dans l'agroalimentaire, la génétique, la biogénétique ainsi que les semi-conducteurs. L'intérêt de cursus en ingénierie et chimie avancée, notamment, en est donc décuplé. Notre industrie, et je présume que la votre aussi, ne peut se contenter d'être excellente, il faut toujours s'améliorer, innover, rechercher, échouer parfois mais toujours essayer.

En parlant d'universités, je pense qu'il est aussi peut être le moment d'évoquer la question plus large de la recherche scientifique et de possibles partenariats. Certains sujets sont peut être sensibles et il serait encore trop tôt de les mentionner mais d'autres domaines sont, je pense, impensable sans partenariat, à commencer par l'espace. Tanska a lancé il y a peu l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration, l'ASTRE. Seule, notre fédération ne pourra sans doute compléter aucun de ces objectifs. Notre relation est certes encore jeune, mais les enjeux sont conséquents et les possibilités d'une liaison durable dans de nombreux domaines multiples.

président Arash Farajpour a écrit :Nous vous remercions pour la réciprocité des mesures proposées, cela bénéficiera grandement nos deux nations et permettra à nos peuples de bénéficier d'une connexion privilégiée. Il en va de même pour le service de traduction et de publication des ouvrages et sorties culturelles ainsi que le jumelage.

Vous avez raison de mentionner les facilités de transport dont bénéficient vos citoyens, que mon ministre m'a effectivement mentionné. Nous partageons votre point de vue et pensons également que l'isolationnisme est une doctrine regrettable en plus d'être dangereuse sur certains aspects de ses conséquences. C'est pourquoi nous pensons que les spécialités que vous avez cités et qui sont propres a nos deux systèmes universitaires seront d'excellente complémentarité.

Nous allions effectivement aborder les questions de recherche qui étaient la suite logique de notre ordre du jour, merci de l'amener au centre de notre rencontre. J'estime qu'entre deux nations de notre catégorie, et avec l'ensemble des valeurs que nous partageons de surcroit, aucun sujet n'est trop sensible pour être abordé. Ainsi, je vous prie de croire que nous pouvons couvrir l'ensemble des sujets que vous souhaitez aborder et nous sommes curieux d'entendre vos propositions, dans ce domaine, comme pour les autres. Au vu de notre actualité, il ne vous aura pas échappé que l'espace est également un domaine qui nous intéresse fortement et dans lequel nous souhaitons investir. Très récemment, nous avons ainsi débuté la construction de notre premier spatiodrome, ce dernier bénéficiant de notre position sur l'équateur afin d'offrir des options très avantageuses pour les lanceurs qui seront tirés depuis ce lieu. De par cette infrastructure, nous pouvons vous proposer de l'utiliser pour réaliser les objectifs de votre programme spatial, ce sera avec plaisir que nous partagerons son utilisation. De même, nous serons enthousiaste a l'idée de pouvoir participer de quelque façon que ce soit à la complétion de vos objectifs de recherche dans le domaine aérospatial. Nous souhaitons nous même à terme disposer d'un pole d'excellence en la matière, et cette collaboration serait une occasion parfaite pour développer les compétences et le savoir faire nécessaire pour cela.

Jaka Lakkas a écrit :Je suis ravie de voir que les points communs et les visions similaires se multiplient entre nos deux gouvernements monsieur le Président.

La directrice du pôle internationale de l'ASTRE, bien qu'elle soit encore presque seule dans son pôle m'a fait mention du programme spatial faravien naissant que j'accueille donc avec plaisir. La nouvelle de la construction d'un spatiodrome est aussi d'importance. Néanmoins je me dois d'indiquer que notre programme ne pourra être validé par le Congrès Fédéral sans que nous nous en dotions d'un de notre côté. Cela dit, il n'est pas impossible que nous nous tournions vers vous afin d'utiliser, moyennant quelques évidents payement, votre spatiodrome le cas échéant. Comme le Grand Programme l'indiquait, l'hypothèse spatiale tanskienne tourne avant tout autour du domaine scientifique et de l'étude planétaire dans un premier temps. Evidemment, d'autres ambitions plus lointaine aussi bien dans le temps, que dans l'espace si je puis dire, sont à prévoir mais l'espace étant un long escalier à gravir, nous préférons ne pas sauter de marche.

Le premier programme relève donc de la construction d'un lanceur. Celui-ci, devrait permettre à notre nation de disposer d'un lanceur souverain. A l'évidence et à l'avenir, d'autres lanceurs pourront faire l'objet de coopérations internationales.

Le second programme qui, de fait, débutera en parallèle du premier relève de la conception de satellites pour la surveillance, l'analyse ou l'assistance dans le domaine météorologique, climatique, océanique, agricole etc. En bref, scientifique. Il va de soit que cette question-ci n'a pas de besoin impératif de ne relever que de l'ASTRE et du SPACE. Dès lors, nous sommes a priori ouvert à toute collaboration dans ce domaine. Etant donné la multiplicité des domaines, disposer de pôle nationaux spécialisés ne me semble pas absurde.

président Arash Farajpour a écrit :Nous nous réjouissons pareillement des similitudes dans nos approches, la convergence naturelle de nos points de vue témoigne de la compatibilité de nos systèmes.

Nous respectons bien évidemment votre décision et comprenons ce désir de souveraineté. Néanmoins, nous avions anticipé votre réponse et notre agence, le Centre des Etudes Aérospatiales, a une contre offre à vous soumettre. Interrompez moi si je trompe, mais selon leurs estimations, votre spatiodrome équivalent a de grandes chances de se situer sur votre territoire d'Aleucie du Sud. Si tel est bien le cas, le Centre des Etudes Aérospatiales m'a communiqué son intérêt pour installer sur votre territoire une antenne pour un futur réseau de communications pour l'espace lointain. Dans la mesure ou vous considéreriez cette proposition favorablement, il est évident que nous proposerions d'installer une infrastructure similaire dans notre pays qui de surcroit ne manque pas d'espace. Les modalités d'une telle installation seraient à définir, moyennant un payement d'intérêts éventuellement. Je souhaiterais également vous soumettre l'idée d'une utilisation conjointe d'un tel réseau ou alternativement d'une installation gratuite dans la mesure ou notre agence construirait chez vous et votre agence construirait chez nous, dans une sorte d'échange si vous préférez. Sachez tout de même que l'on restera ouvert à l'idée de voir vos engins décoller depuis notre spatiodrome si vous le souhaitez. Nous partageons par ailleurs votre approche par étapes de l'exploration spatiale, peut être que nous pourrons collaborer d'avantage sur le sujet à l'avenir, de nombreuses opportunités sont possibles.

Nous souhaitons également nous doter d'un programme de lanceur national afin de disposer d'une certaine autonomie et flexibilité pour nos lancements sensibles. Néanmoins nous n'excluons pas du tout l'hypothèse de se lancer dans une coopération pour mettre en service un lanceur multinational. Ce dernier serait soit plus performant que ce que nous aurions les moyens de développer souverainement, soit plus économique, permettant des lancements commerciaux plus compétitifs. En ce sens, je pense qu'une coopération dans le domaine pourrait nous être bénéfique, d'autant plus que nos objectifs semblent s'aligner sur le sujet.

Votre second programme coïncide également avec nos ambitions dans la mesure ou nous souhaitons lancer un pole d'excellence dans la conception et la mise en œuvre de satellites d'observation des phénomènes scientifiques terrestres. Tout comme vous, ces programmes ne seront pas administrés par le Centre des Etudes Aérospatiales mais par une entité tiers. Notre projet de lanceur national aura d'ailleurs pour mission de lancer ces satellites si le projet aboutis. Nous pouvons néanmoins la encore tout a fait envisager une coopération internationale et, en l'occurrence, avec vous pour la création de ce pole d'excellence qui pourra nous bénéficier mutuellement.

Jaka Lakkas a écrit :Vos services ont bien fait leur travail monsieur le Président. La proposition est effectivement intéressante. La proposition que vous faites pourrait être retenue aisément. L'installation mutuelle de station de suivi et de communication faisait parti du cahier des charges à venir pour les affaires internationales de l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration. La proposition de gratuité me semble la bonne. Dans le cas où vous seriez intéressée, une installation plus proche des pôles, au nord de la province ultramarine d'Halvø peut s'envisager. Nous comptons le faire par nous même, il me paraît intéressant de vous permettre, à terme, de l'utiliser sans que vous n'ayez à payer pour la construction, puisqu'elle sera faite avec ou sans votre utilisation future de l'installation.

Nous sommes toujours ouverts à la collaboration scientifique, il n'y a, sur ce point, pas réellement de blocage visible de notre part en l'état.

Le développement d'un lanceur multinational plus capable que notre seul lanceur national devra faire l'objet de discussion. Si son financement me paraît encore trop précoce, il me semble qu'envisager des discussions préliminaires de conceptions ou autre doit pouvoir se faire entre nos services et direction de conception et de planification. Les coûts en seraient allégés pour nos programmes naissants respectifs et permettraient de définir un meilleur cahier des charges, en particulier vis-à-vis des programmes à venir, avant de trop vite vouloir se lancer. Comme nous l'avons souligné, nous ne sommes pas dans une course à l'espace mais dans un apprentissage étage par étage jusqu'au ciel.

Cependant, si je peux vous paraître peu encline à la rapidité, il convient que le marché commercial public nécessitera de disposer d'un lanceur de préférence avant d'autres Etats. Sans être dans une course, les opportunités économiques, industriels et d'une certaine manière souveraines y sont trop nombreuses. Ce n'est donc pas un blocage et un retardement volontaire de ce projet, simplement la volonté de correctement le développer. Une fois cela fait, je ne doute pas que le Congrès Fédéral adoptera les budgets nécessaires.

Sur le développement d'un pole d'excellence dans la conception et la mise en œuvre de satellites d'observation des phénomènes scientifiques terrestres, nous avions pensé à la possibilité de travaux communs entre centre de recherches et universités en particulier. En cas d'un développement bilatéral, il serait opportun d'évoquer la possibilité de lancements partagés entre nos sites futurs.