Ainsi, par sa proximité immédiate avec Sainte-Loublance ainsi que son idéologie haineuse et suprémaciste, le G.A.L.K incarnait le premier danger dans la situation gondolaise, si l'on voulait voir triompher la démocratie. De surcroît, les membres de cette organisation, s'ils étaient peu nombreux, disposaient d'un équipement et de combattants qualitativement supérieurs aux autres groupes rebelles. Campés dans la jungle et difficiles à débusquer, ils pouvaient aussi compter sur leur position pour leur assurer un avantage sur leurs potentiels assaillants. De cette manière, l'Opération Chrysope avait fait de sa seconde priorité, après la pacification des côtes gondolaises, la dissolution de toute force armée émanant du légitimisme Kwandaoui.
L'attaque devait être effectuée vite, et la date du 9 avril avait été choisie. Trois mille soldats clovaniens et gondolais allaient partir pour ratisser la jungle où étaient censés se situer les positions du G.A.L.K.. Le plan était simple : passer la jungle au peigne fin en s'aidant des renseignements topographiques des soldats de l'armée gondolaise, et lancer l'offensive sur tout groupe armé hostile. Le maréchal Tolstitch avait ordonné de capturer les chefs présumés du mouvement.
Les 3000 soldats, partant de Sainte-Loublance, avaient été divisés en trois groupes : deux de 875 et un de 1250. Ce dernier était plus gros car la zone qui lui était attribué s'avérait plus large que les autres.
Après le premier ratissage (zones en marron attribuées à chaque groupe), tous les soldats devaient se retrouver en un point défini géographiquement (étoile orange), afin de se diviser à nouveau par trois, cette fois-ci équitablement, en fonction des éventuelles pertes occasionnées lors de la première étape. Ces trois groupes devaient enfin traverser tout le territoire restant (flèches bleues).
- Motricité des soldats :
Les soldats se rendent de Sainte-Loublance vers la jungle à pieds (un jour ou deux de marche).
Le premier ratissage devrait durer une journée ou deux, selon les difficultés rencontrées, idem pour la seconde étape.
- Équipement emporté :
- Une arme légère d'infanterie de niveau 5 par soldat.
- 15 mortiers tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
- 15 canons tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
- 60 mitrailleuses lourdes de niveau 2, proportionnellement réparties entre les 3 groupes.
Les divisions ont lieu avant chaque étape de l'opération, prenant en compte les pertes subies lors de l'étape précédente.
- Composition des forces armées :
- 300 soldats de l'Armée Républicaine Libre (Gondo)
- 2700 soldats de l'Armée Impériale (Clovanie)
- matériel entièrement fourni par l'Armée Impériale (Clovanie)