11/05/2017
16:10:51
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[Rencontre Tanska-Zélandia // Terminée]

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10h50
Port de Blankenvoorde
Quai diplomatique

Pendant que la fanfare de la Home Guard de Blankenvoorde joue l'Hymne national de Tanska, le Secrétaire Général, Siert Bruggink accompagné par le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères, Giel Rutter, ainsi que par l'Ambassadeur zélandien en Tanska, Malle Braaksma, attendent la délégation tanskienne sur le quai diplomatique réquisitionné pour l'occasion dans le secteur de plaisance du port de Blankenvoorde, réquisitionné lui aussi à cette occasion.

Service de presse au Secrétariat Général de Zélandia.
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L'avion présidentiel affrété pour l'occasion, en l'absence d'un appareil permanent ralentit progressivement avant de s'arrêter là, sur le quai diplomatique du port de Blankenvoorde. La porte s'ouvrir et le Président de la République, Harald Frogsɵn, qui était accompagné dans l'avion d'une myriade de conseillers divers et variés dont l'importance est parfois centrale, parfois théoriques, en sorti, le sourire marqué, la confiance démontrée. Son importance politique, elle, l'était moins. A l'inverse de la plus téméraire Première ministre qui lui emboîta le pas avec un certain empressement sans pour autant accélérer la cérémonie d'aucune façon.

Le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains n'avait pu faire la visite en ce jour, mais le ministre de l'Economie oui qui, en sortant de l'appareil, discutait avec le ministre de la coordination territoriale et des communications. Zélandia et Tanska avait une proximité autre que leurs régions centrales respectives, l'Aleucie. Cela expliquait la présence potentiellement surprise de monsieur Torill Overbey, député de Järvi depuis 27 ans.
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Tandis que la Home Guard finissait de jouer l'hymne de Tanska, le Secrétaire Général, Siert Bruggink, s'avança d'un pas solennel et confiant vers le Président Harald Frogsɵn et sa 1ère ministre afin d'échanger une première poignée de main ainsi que les quelques mondanités habituelles, tout en présentant ses deux associés présents avec lui.

Siert Bruggink a écrit :Ravis que vous ayez pu faire le déplacement, Monsieur le Président. Dommage que votre Ministre des Affaires Étrangères et des Droits humains n'est put faire le déplacement, mais avec ce qu'il se passe au Port-Hafen, j'imagine que son emploi du temps doit être quelque peut chargé si vous m'accordez cet euphémisme. Permettez moi maintenant de vous présenter mes associés : Voici donc M.Giel Rutter, le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères qui correspondait avec M. Mar Loftsson, ainsi que M. Malle Braaksma, notre Ambassadeur pour votre République, prêt à vous remettre ses lettres de créances en main propre.
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Le Président ainsi que les ministres présents saluèrent le Secrétaire Général, Siert Bruggink ainsi que les deux associés.

Harald Frogsøn a écrit :Je suis bien navré, monsieur le Secrétaire Général, que monsieur Loftsson n'ai pu faire le déplacement. Vous avez raison sur les causes de son absence. C'est avec plaisir que nous recevront M. Braaksma à Norja pour la remise cérémonielle des lettres de créances.
Peu après, madame Sara Tjörvadottir, ambassadrice de Tanska rejoignit la délégation tanskienne.

Harald Frogsøn a écrit :Monsieur le Secrétaire Général, je vous présente madame Sara Tjörvadottir, la future ambassadrice, si vous l'acceptez bien évidemment, de Tanska en votre Fédération. Je suis certain que nous aurons beaucoup à nous dire aujourd'hui monsieur.
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Alors que le Secrétaire Général salua Mme. Tjörvadottir, ce dernier répondit au Président Frogsøn.

Siert Bruggink a écrit :Nous serions nous-même ravis d'avoir Mme. Tjörvadottir comme interlocutrice privilégiée dans nos rapport avec Tanska. Quand à notre rencontre d'aujourd'hui, vous avez raison, je pense que nous avons un certains nombres de sujets pouvant nous occuper.
Sur cette dernière phrase, les deux hommes et leur délégation respective montèrent dans le convoi diplomatique qui les conduiraient à l'hôtel de ville de la commune, en traversant la ville de Blankenvoorde, la capitale.


Après quelques minutes afin d'atteindre le centre de la capitale, le convoi diplomatique s'immobilisa devant l'hôtel de ville de Blankenvoorde, laissant les deux délégations sortirent afin que puisse réellement commencer la rencontre entre Tanska et Zélandia.
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L'hôtel de ville.
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Le Président de la République suivi attentivement l'entrée dans Blankenvoorde jusqu'à l'hôtel de ville. Quelques brefs mots furent échangés avec un conseiller afin de finaliser quelques préparations pour les discussions à venir. Les travaux avaient été bien préparés en amont.

Harald Frogsøn a écrit :Monsieur le Secrétaire Général, nous sommes à vous pour la rencontre.
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Après que chaque délégations soient entrer dans la salle de conférence préparée pour l'occasion, le Secrétaire Général Siert Bruggink commença la conférence sur ces mots :
Siert Bruggink a écrit :Avant que nous ne passions au sujet tenant à coeur la Fédération, auriez-vous, Mr. Frogsøn, un ou des sujets sur lesquels vous et la République Fédérale de Tanska aimerais avoir à discuter en priorité.
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Harald Frogsøn a écrit :Il y a l'actualité internationale mais, d'une part nos ministres ont déjà pu en discuter, d'autres part, cette discussion devrait dans un premier temps porter avant tout sur nos relations.

Je pense, pour entamer la discussion par des sujets peut être moins complexes du moins en apparence, que la question du tourisme et du trafic de voyageur devrait être abordée. Compte-tenu de la proximité géographique, du moins avec votre territoire continental septentrional, et notre territoire continental, que le tourisme pourrait connaitre une rapide expansion d'autant plus si nos deux pays témoignent du développement de bonnes relations.
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Siert Bruggink a écrit :Pour être honnête, votre premier sujet à un rapport avec le notre. En effet, si nos relations diplomatiques vont bon train, cela ne pourrait qu'être que bénéfique pour le tourisme entre nos États, et de manière générale, la capacité à se déplacer librement pour nos concitoyens.
Pour Cela, nous comptions vous proposer la signature d'un traité de libre-échange pour les déplacements humains, intellectuels et culturels. Si vous êtes d'accord, nous pourrions aussi pousser les compétences de ce traité aux déplacements libres de marchandises et de capitaux, mais ce n'est pas la priorité par rapport aux trois premières compétences.

Si vous avez un autre ajout à faire à ce premier sujet, sachez que je suis ouvert à toutes les propositions.
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Harald Frogsøn a écrit :La libre circulation des personnes peut etre une excellente idée.
De cette facon seul un passeport devrait suffir et non plus des visas. Jaimerais entendre ce que vous entendez par linre échange intellectuel et culturel. Le sujet étant vaste, je préférerais comprendre pleinement ce qui est souhaité.

Nous sommes ouverts a de nombeeuses propositions mais des elements de propriétés intellectuelles, entre autre, seront plus complexes a entierement libéralisé
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Siert Bruggink a écrit :Je comprends que vous souhaitiez plus d'élément, excusez-moi de ne pas avoir été aussi précis. Pour commencer, en ce qui concerne les échanges intellectuels et culturels, nous pensons que, si les auteurs ou artistes sont d'accords, l'idée serait de laisser leurs oeuvres se déplacer comme pour les échanges humains, c'est-à-dire pouvoir passer les frontières sans frais ou autre droit de douane afin de faciliter leur commercialisation dans nos deux pays respectifs. Évidemment, l'Oeuvre d'un auteur Tanskien par exemple, appartiendra toujours à son auteur, même au sein de la Fédération, cela va de soi.

Ensuite, pour revenir aux précisions que vous demandiez, en ce qui concerne le déplacement des personnes, nous ne pensions pas forcément à l'utilisation de passeport au lieu du visa, mais nous pensions plutôt à un espace, auquel pourront se joindre d'autres nations, dans lequel il n'y aurait plus de frontières. J'entend par-là, plus de contrôles pour nos concitoyens souhaitant voyager entre nos pays respectifs et donc la fermeture des postes-frontières. À dire vrai, la Fédération n'a déjà plus, depuis longtemps, de douaniers. Mais en créant un espace de ce type, cela permettra aux populations des États membres de ne pas s'embarrasser avec la "paperasse" administrative et de pouvoir passer la frontière, juste en prenant des transports terrestres, maritimes ou aériens, afin d'aller visiter et s'enrichir de la culture des autres États membres.

Ce même espace sera donc réglementé par un Traité, écrit par les États adhérents à l'idée, afin qu'aucuns de ces mêmes États ne prennent l'avantage sur les autres, et que les réglementations du Traité s'appliquent à tous de manière égale. Sans que l'une des nations se mette à faire cavalier seule.

Évidemment, même si les douanes disparaissent ; les frontières restent, et les États membres de cet espace n'auront aucun droit d'ingérence les uns sur les autres, dans toutes les compétences possibles et imaginable.

À part cela, et en espérant avoir put répondre à vos interrogations sur ce premier sujet, aimeriez-vous que je commande des cafés aux cuisines afin que nous puissions tenir ce sommet, qui pourrait être long ?
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Harald Frogsøn a écrit :Lidee de permettre le déplacement libre d'œuvre d'art selon la volonte des artistes me parait être bonne. Je ne vois la dessus aucun probleme à cette proposition.

Un espace sans frontieres pour les personnes pourrait etre envisageable. Cependant il me parait importznt de vous notifier que le gouvernement et le Congrès Fédéral seront fortement attentifs aux possibles autres États membres. Notre attachement aux valeurs rendraient difficilement acceptables pour nous une ouvetyure sans un regard attentif de notre part. Si vous avez d'ores et déjà fait part de cette proposition a dautres États je pourrais plus clairement vous faire part de la teneur de la position qui est la notre.

J'apprécie neanmoins l'idée en elle même ainsi que sa mise en place via un traite que nos parlements respectifs auront à ratifier.

Votre proposition concernait aussi les voyages de longue duree qui couvrirait des etudes ou des installations plus définitives ?

Et je vous remercie de l'attention. Si cela est possible j'aimerais vous prendre un expresso.
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Après avoir commandé deux expresso, le Secrétaire Général reprit.

Siert Bruggink a écrit :À dire vrai, votre pays est le seul à qui nous proposons un tel projet. Ce qui fait que seul la République Fédéral de Tanska et la Fédération de Zélandia seront les seuls États à l'oeuvre pour l'écriture d'un Traité portant sur un espace sans frontière. De plus, le fait que nos États soient les premiers signataires d'un tel Traité, nous permettra, à nos deux nations, de décider quel potentiel futur État candidat pourra se joindre à cet espace. Car même si nous sommes assez ouvert à des relations diplomatiques avec toutes sortes d'États, indépendamment de leur politique interne, nous sommes nous aussi plutôt frileux quant à avoir des relations avec des gouvernements... disons autoritaires pour rester dans l'euphémisme.

En ce qui concerne les voyages d'études, peut-être laisser l'organisation de ce genre d'évènement à la discrétion des établissements scolaires et du supérieurs. Comme les frontières seront ouvertes, un établissement aura "juste" à appeler un autre établissement afin d'organiser un voyage ou un échange. Sinon cela pourrait se faire par le jumelage de certaines de nos villes ou communes respectives. Qu'en pensez-vous ?
Et pour les installations définitives de nos concitoyens sur l'un de nos territoires, comme chaque États membre de cet espace, restent souverains. Le mieux, à mon humble avis, serait que les expatriés ou d'hypothétiques travailleurs transfrontaliers soient soumis aux lois de l'État dans lequel ils se trouvent, indépendamment des lois de leur territoire d'origine.

J'espère avoir put répondre à vos questions au sujet de cet espace sans frontière. Si vous avez d'autre questions, sujets ou propositions à déclarer, sachez que je suis tout ouïe.
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Harald Frogsøn a écrit :Et bien si pour le moment nous sommes seuls à pouvoir possiblement faire parti d'un traité permettant la libre circulation des personnes, cela devrait faciliter la chose. Je suis de même ravi que vous parliez de cette frilosité à avoir des relations importantes avec des Etats allant à l'encontre de nos valeurs et principes fondant notre République. Ce point là est primordial pour notre politique étrangère sans quoi il nous aurait été difficile de possiblement aller plus loin.

Je pense que vous avez raison sur les voyages d'études. Le jumelages sont aussi imaginables si l'on envisage des voyages pour les établissements primaires et secondaires. Le supérieur doit, je pense, effectivement rester à la discrétion des établissements universitaires et autres écoles sur les programmes qu'ils veulent pouvoir offrir aux étudiants qu'ils accueillent.

La juridiction nationale doit primer, oui. Il me paraît impossible d'envisager qu'une juridiction étrangère s'applique à un citoyen de son pays sur notre seul. Evidemment des cas spécifiques sont toujours imaginable mais seulement dans le cadre de demande d'extradition et de mandats internationaux, à la condition évidente que de tels accords soient signés avec lesdits pays.

Je crois bien qu'à propos de cet espace sans frontière j'ai pu faire le tour des questions qui étaient miennes.
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En attendant l'arrivée des deux commandes de cafés, une courte pause fut programmée afin de laisser à chaque dirigeant le temps de discuter avec leurs collaborateurs respectifs sur d'autres éventuels sujets.


Une fois les cafés arrivés, la rencontre put reprendre.

Siert Bruggink a écrit :Ravi d'entendre que nous sommes sur la même longueur d'onde quant à nos relations extérieures, ainsi que sur ce fameux espace.

Avant de continuer, j'aurais juste une question à vous poser. Voyez-vous, à l'heure actuelle, notre Ambassadeur pour le Royaume de Teyla est entrain de préparer une rencontre avec son homologue Teylais, afin de préparer les sujets qui seront abordés lors d'une plus grande rencontre entre Sa Majestée la reine Catherine III et moi-même.

Je vous demande donc votre avis sur la question suivante. Notre Ambassadeur doit-il parler de cet espace à son homologue comme d'un sujet à aborder dans les relations diplomatiques entre Teyla et Zélandia, ce qui ferait passé le nombre d'États fondateurs de deux à trois s'ils acceptent, ou préférez vous que le Traité soit rédigé et ratifié d'abord par nos deux nations, et qu'ensuite nous réfléchissons à l'intégration d'autres États candidats dans ce même espace ?

Le Royaume de Teyla est certes un État démocratique, mais comme il s'agit d'un projet d'ouvrir ses frontières à d'autres, je préfère vous demandez votre avis car vous connaissez mieux les relations diplomatiques entre Tanska et Teyla.

À part cette question, de dernière minute, nous en avons aussi finis sur le sujet qu'est cet espace "sans" frontière. Je suis donc toute ouïe si vous avez d'autres sujets à aborder pour cette rencontre.
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