[Rencontre préliminaire//Terminée] Teyla-Zélandia

Aéroport de Noordcroen08h00
L'aéroport de Noordcroen était en bordure du canal sud-est permettant de relier la commune à la Vy, l'un des deux fleuves traversant le territoire métropolitain.

Mais Kaz Bekker n'avait pas la tête à admirer ce bijoux d'architecture dans lequel la Fédération est passée maître. En effet, la pluie s'abattait à grosse goutte sur l'aéroport et Kaz attendais, parapluie en main, son homologue du Royaume de Teyla, Mme. Magalie Lacroi, afin de préparer la future rencontre entre leurs chefs d'États respectifs.

Habituellement, Bekker n'étais pas du genre à s'inquiéter. Âgé de vingt-neuf ans, c'est un jeune homme fraîchement sortit de la Faculté de Géopolitique d'Amstergraaf. D'une grande intelligence, major de promotion à chaque diplôme, ses camarades de promotions le décrivent comme quelqu'un de froid, distant et toujours entrain de planifier ou comploter quelque chose.
Mais à l'aéroport de Noordcroen, malgré le froid, Kaz était bouillant. Ses collaborateurs ne l'avaient pas prévenu que la météo serait très (très) mauvaise. S'il avait été mis au courant, il aurait prévu l'installation d'un Barnum à la sortie de l'avion de la délégation Teylaise afin de les accueillir comme il se doit. À la place, il n'avait pu -dans la précipitation- prendre qu'un parapluie.
À dire vrai, il était habitué aux intempéries et la pluie ne le gênait pas, seul un chapeau lui suffisait. En revanche, venant de commencer à étudier la géographie du Royaume de Teyla, il ne savait pas encore si les Teylais étaient habitués eux-aussi à avoir une météo déplorable, et ne voulais pas que ces derniers se sentent humiliés par un accueil aussi modeste.

Sur un ton sarcastique, il se dit à lui-même :
Kaz Bekker a écrit :La journée serait plus belle encore si l'on subissait des inondations en même temps que cette pluie torrentielle.
Dans sa délégation, il était accompagné par quelques collaborateurs et une unité de la Home Guard locale, alignée en une haie d'honneur, prêt à accueillir les Teylais.


08h10
Après dix petites minutes d'attentes, la météo commença à se calmer. La pluie s'estompa et le vent se fit moins violent. Les nuages en revanche, eux, étaient toujours présents.

C'est à ce moment-là que Kaz vit l'appareil Teylais dans l'horizon lointain. Quand ce dernier était prêt à atterrir, la tour de contrôle leur donna les autorisations adéquates ainsi que le numéro de la piste où l'avion put se poser.

C'est un avion, jet privé n'ayant aucune couleur à part celle du blanc ni aucun symbole qu survole le ciel et la nation de Zélandia. L'ambassadrice Magalie Lacroi avait tant travaillé sur le pays dans lequel elle prenait ses fonctions. Avec une mission principale, prôner la cause de la fin de la peine capitale au sein de Zélandia qu'importe le crime. Elle avait alors longuement étudié ses arguments par rapports à la culture de Zélandia. Mais rassurez-vous elle n'a pas qu'étudier cet aspect-là. Il fallait tout inventer dans cette nouvelle relation diplomatique, et cela, lui plaît.

C'est donc avec un pas confiant que son jet privé atterrit à l'aéroport. Elle se dirige vers l'ambassadeur pour le compte de Zélandia, tend la main et déclare :

Magalie Lacroi a écrit :Monsieur Bekker, Monsieur l'Ambassadeur, c'est un plaisir t'atterrit dans votre belle nation, qui je le sais sera un partenaire de confiance pour ma nation.

À la descente de l'avion par la délégation Teylaise, l'unité locale de la Home Guard se mit au garde à vous afin d'accueillir les nouveaux venus. Une fois que l'Ambassadeur de Teyla en Zélandia, Mme. Magali Lacroi, eut pieds à terre, Kaz Bekker, l'Ambassadeur de Zélandia en Teyla s'avançât vers son homologue afin de répondre à la main que cette dernière lui lançait.

Après une poignée de main entre les deux Ambassadeurs en plus des mondanités d'usage, Bekker répondit aux salutations de l'Ambassadrice.

Kaz Bekker a écrit :Mme. Lacroi, ravi que notre pays vous plaise, j'espère que vous avez fais bon voyage ? Comme vous l'avez dis, je suis moi-même convaincu que nos deux nations seront d'excellents partenaires. Qui plus est, la confiance mutuelle entre nos deux États n'a jamais été ébranlée au cours de l'Histoire. La preuve en est que le pacte de non-agression signé par nos deux pays il y a bien longtemps n'a jamais été violé.
Mais trêve de bavardage, nous sommes ici pour assurer notre futur commun et non regarder le passé. Si vous voulez bien me suivre, le convoi nous attends.
Les deux délégations embarquèrent dans leurs voitures respectives afin de se diriger vers la commune de Blankenvoorde et son Hôtel de Ville, lieu de cette rencontre préliminaire entre le Royaume de Teyla et la Fédération de Zélandia.

L'ambassadrice répondra avant d'entrer dans la voiture :

Magalie Lacroi a écrit :Le voyage fut agréable merci, je suis ravie de vous voir autant convaincu, cela augure de bonne chose pour la suite de nos relations.
Une fois arrivée à l'hôtel de ville et installée et déclare dans une déclaration visiblement bien travaillée à l'avance :

Magalie Lacroi a écrit :Sachez, que ma nation et le gouvernement m'ont expressément chargé de vous informer qu'au vu des derniers événements, que le Royaume de Tela, mais avant tout ses gouvernements reconnaissent la souveraineté totale de la Fédération de Zélandia sur tous les territoires qui la composent, mais insiste surtout sur les territoires sur les territoires frontaliers à l'Auccitone et Amstergraaf. Il me semble que ce sujet pourra être approfondi lors de la visite d'Etat si vous l'estimez nécessaire.

Une fois les deux délégations installées et prêtes, Kaz Bekker répondit à son interlocutrice.

Kaz Bekker a écrit :Avant de commencer, j'aimerais, au nom du Secrétariat pour lequel je travail, vous remercier vous et vos gouvernements de reconnaître notre souveraineté sur les territoires, communes et communautés du sud de notre métropole, ainsi que notre intégrité territoriale de manière générale. Quant à aborder ce sujet, si Sa Majesté Catherine III votre souveraine le souhaite, nous n'y verront aucun inconvénient. Sinon, nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'un sujet urgent étant donné nos bonnes relations avec le gouvernement Auccois. Pour l'instant, comme vous le savez peut-être, nous avons juste mobiliser une partie de nos troupes à la frontière afin d'éviter que des extrémistes zélandiens ne s'en prennent aux douaniers auccois.

Sinon, avant de commencer plus sérieusement, j'aurais une question à vous poser : Avez-vous de bonnes relations diplomatiques avec la République Fédérale de Tanska ? Voyez-vous, notre gouvernement a proposé un projet spécial au gouvernement Tanskien. Projet que nous aimerions aussi proposer à votre nation et qui serait donc un sujet à aborder entre nos chefs d'États respectifs. En revanche, et ces compréhensible, le gouvernement Tanskien est quelque peu frileux à s'engager dans un programme multilatéral si il y a dans ce même programme des nations avec qui les tanskiens ne sont pas forcément en bon terme.

J'espère ne pas avoir été insultant ou indiscret envers le Royaume de Teyla.

Posant ses mains sur la table calmement, elle réfléchit durant de longues secondes avant de faire sa réponse. Le "plus sérieusement" l'avait gêné sachant qu'on parler de l'intégrité territoriale de sa nation. Surprise par les mots, mais elle garde son visage sur un ton neutre et déclare :

Magalie Lacroi a écrit : Le gouvernement de Sa Majesté comprend et connaît la situation diplomatique entre L'Auccitone et votre nation. Mais ma nation souhaite réaffirmer sa position sur la question des territoires contestés par des royalistes qui ne nous représentent en rien. La situation n'est pas alarmante, mais autant affirmer notre position dans un moment de calme. D'autant plus cela renforce nos liens et montre que ma nation respecte votre nation depuis des siècles.

Concernant nos relations avec la République de Tanska. Elles sont cordiales. Nous avons reçu une délégation d'état de la république de Tanska il y a un mois. Cela s'est très bien passé, plusieurs projets ont été mis en route.
HRPMon territoire vient de changer, donc hésite pas à regarder la carte voir si ca change tes plans.

Kaz admirait le sang-froid de son homologue. Une petite part de lui savait que sa question précédente avait une chance d'être mal prise. Mais malgré cela, Mme. Lacroi avait su faire preuve -et c'était tout à son honneur- de calme afin de répondre au mieux à la question posée. Quant elle eut finit de répondre, Kaz Bekker reprit.

Kaz Bekker a écrit :Bien, je prends donc note de la volonté de votre pays d'affirmer son soutient à notre Fédération quant au sujet des territoires revendiqués par les royalistes auccois et zélandiens. Je transmettrai l’information au Secrétaire Général de l’importance de ce sujet pour la rencontre entre nos chefs d’État respectifs.

Quant à vos relations diplomatiques avec la République Fédérale de Tanska, content d’apprendre que ces dernières sont cordiales. Si vous me le permettez, je vais donc vous expliquer le projet que nous avons déjà proposé au gouvernement tanskien.

L’idée serait de créer un espace sans frontière. J’entends par-là l’ouverture des frontières des États membres et donc la libre-circulation des citoyens ou sujets de ces mêmes États. Évidemment, cet espace sera réglementé par un traité qui, dans les grandes lignes de ce que nous avons proposé, empêchera un État membre de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre État membre. Les frontières seront ouvertes aux individus mais resteront fermées à la législation et au droit de chaque État membre.

Mais à l’heure où je vous parle, ce projet n’en ai encore qu’à l’état de brouillon, De plus, comme je vous l’ai déjà dit, l’État tanskien est quelque peut frileux, et cela se comprend, à s’engager dans des affaires multilatérales avec des nations avec lesquelles les tanskiens ne s’entendent pas. Mais fort heureusement, les relations entre vos deux pays vont bon train ce qui est rassurant pour la suite. Néanmoins, nous avons proposé à ces derniers, les tanskiens, deux possibilités.
La première étant que seule la République Fédérale de Tanska et la Fédération de Zélandia rédigent le traité de cet espace sans frontière, et en deviennent donc les États fondateurs.
La seconde proposition étant que si Tanska ou Zélandia invite une autre nation dans ce projet, cette dernière nation est aussi impliquée dans la rédaction du traité, et devient donc le troisième États fondateurs.

Bien que pour l'instant, nous attendons la réponse de Tanska, je me permet de prendre les devants, en vous demandant si votre nation serait potentiellement intéressée par ce projet, et si oui, est-ce que cela doit-être un sujet dont devront parler nos dirigeants respectifs lors de leur rencontre ?
Après une petite pause, Bekker reprit.

Kaz Bekker a écrit :Dans l'éventualité ou cette rencontre préliminaire prenne un certain temps, peut-être pourrais-je vous offrir un café ou toutes autres boissons ?

Magalie Lacroi a écrit :Humm, je vais prendre un thé au citron s'il vous plaît et si vous avez cela.

Concernant votre prise d'information, je peux vous donner une réponse bien précise et elle sera que préliminaire et non définitive au vu du regard de la nouveauté du projet. Mais je peux vous dire ceci.

En cas de traité, nous pourrons participer à la rédaction, mais avant toute chose si nous participons ou pas à rejoindre le traité. Nous refuserons de le signer en cas d'avantages donnés aux membres-fondateurs. Nous ne comprenons pas cette tendance ni cette mode, l'égalité me semble importante dans les organisations internationales et dans les traités internationaux.

Nous rejoignons la République de Tanska quant à l'obligation d'avoir uniquement des pays amis, partenaires dans le projet pour des raisons évidentes. De plus, il faudra sûrement insérer un dispositif qui permettra à un état de fermer ses frontières dans des situations bien précises, attentats ou autre par exemple pour garantir la sécurité de tous.

Avant de continuer, Bekker commanda aux cuisines un thé au citron pour Mme. Lacroi, ainsi qu'un café serré pour lui-même.
Une fois la commande passée, il reprit la parole afin de répondre à son interlocutrice.

Kaz Bekker a écrit :Pardonnez-moi de ne pas avoir été précis. Tout d'abord, cet espace ne permettra pas aux États membres de s'immiscer dans les politiques intérieures des autres États membres. Cette interdiction s'applique aussi aux États fondateurs qui n'ont pas d'avantage en plus par rapport aux autres membres. Comme vous l'avez dit, l'égalité est importante, primordiale même dans les organisations internationales.
Certaine personnes pourrait trouver un avantage à faire partie de ceux ayant rédiger le traité, mais comme l'idée est de créer un espace dans lequel chaque membre est égal, cet avantage d'avoir été présent à la rédaction dudit traité devient obsolète.

Sachez aussi que nous serions ravis d'avoir votre Royaume parmi les États fondateurs, afin d'avoir votre point de vue en plus ainsi que votre opinion sur la question lors de la rédaction du traité. Et bien que nous ne pensons pas que la République Fédérale de Tanska ait des raisons de refuser la présence d'un troisième État démocratique comme le votre à la rédaction dudit traité, c'est à eux que nous avons laissé le choix d'intégrer une autre nation parmi les "pères fondateurs" de ce futur traité. Bien que nous espérons grandement que, si vos gouvernements adhèrent à l'idée d'un espace sans frontière, vous accepteriez de faire partie de cet espace. Après, c'est à vous que reviendra ce choix

Quant à avoir un dispositif permettant à un État membre de fermer ces frontières en cas de grands troubles le menaçant, je trouve l'idée excellente et en parlerais au Secrétaire Général.

Si jamais vous avez d'autres questions ou propositions en rapport avec ce sujet, je suis tout ouïe. Sinon, si vous voulez parler d'un autre sujet qui vous tiendrais à coeur, je suis aussi à l'écoute.

Magali Lacroix a écrit :Sur ce sujet, je n'ai aucune question. J'en parlerai au gouvernement de Sa Majesté avant la rencontre officielle entre nos pays. Mais je vois votre initiative positive de plus en engageant des travaux pour améliorer la connections de nos nations. J'entends par la voie aérienne, voie maritime plus précisément dans un premier temps. Le ferroviaire peut-être aussi une option.

Si un tel traité advient, nous devrons traiter de toutes des questions dans le futur, a quoi bon avoir un tel traité si la connexion entre nos nations n'est pas bonne. Je pense que mon gouvernement mettra un groupe de travail en place pour étudier toute la question et les améliorations possibles puis proposera cela une fois le traité que vous proposez établit et ratifié par toutes les nations.

Une fois les commandes des boissons arrivées, Kaz bu une gorgée de son café avant de répondre à son interlocutrice.

Kaz Bekker a écrit :Vous avez raison sur le fait que l'utilité d'un tel espace repose sur les voies de communications entre les nations. Je préciserais donc moi aussi de mon côté l'importance de ce sujet à mon gouvernement.

Y aurait-il d'autres choses dont vous aimeriez parler ?

Magali Lacroi a écrit :Oui j'ai ce document à vous fournir, concernant le protocole diplomatique de ma nation
Elle sort une feuille d'une pochette plastique et la transmet à l'ambassadeur étranger. Puis elle reprend :

Magali Lacroi a écrit :Cela concernant principalement sur le fait de comment interpeller un membre du gouvernement, famille royale ou autre. En résumé pour la Reine Catherine III, on attendra en public qu'on l'interpelle par votre ou Sa Majesté. On attend aucune proskynèse ou aucune révérence. Pour tout autre membre de la famille royale, la règle est la même sauf qu'on chance le majesté par le titre de la personne, donc prince héritier, duc ou autre. En privé, nous acceptons la non-interpellation par les titres et le Majesté.

Il me semble que c'est tout de notre côté, nous n'avons plus rien à dire. Plus qu'a espéré que la rencontre future se passe bien, mais il y a pas de raison.

Kaz prit le document que son homologue lui tendait et le lut pendant que Mme. Lacroi lui résumait les procédures à suivre.

Quand il eut finit de lire, il répondit.
Kaz Bekker a écrit :Bien, je transmettrai votre protocole au Secrétaire Général en vu de sa rencontre avec votre souveraine Sa Majesté Catherine III.

De notre côté, nous avons abordés les sujets dont nous voulions parler. Comme vous l'avez dit, espérons que la rencontre se passe bien, mais je fais confiance à nos équipes diplomatiques respectives pour l'organisation de cet évènement.
Ils se levèrent et se serrèrent la main.

Kaz Bekker a écrit :Si vous le permettez, je vais vous raccompagner à l'aéroport. De là, un appareil vous attends afin de vous amener à l'aéroport de Blankenvoorde, d'où la voiture et le chauffeur mis à votre disposition vous emmènerons à votre ambassade.

Quant à moi, je décolle pour votre capitale, Manticore, d'où je pourrais rejoindre mon ambassade.

Elle quitte donc la pièce et va rejoindre ses équipes pour préparé au mieux sa prise de fonction.

Après une dernière poignée de main, les deux Ambassadeurs se séparèrent, embarquant chacun dans leurs appareils respectifs, en direction de leur nouveau pays d'accueil.


Fin