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Introduction :
Les messagers du prophète est un groupe paramilitaire basé au Farisistan mais recrutant des membres dans le monde entier. Créée par et pour l’Assemblée de Préservation du Culte, son objectif principal est de protéger la foi islamique. A sa naissance insignifiante, l’organisation prend en ampleur commence à grossir.
Afin de mieux comprendre cette organisation, nous étudierons son histoire et sa fondation, son idéologie, sa structure et ses membres, son influence et son impact dans la société farisi, ses critiques et controverses, sa place sur la scène internationale et enfin ses perspectives d’avenir.
Histoire et Fondation :
Les messagers du prophète naissent en 2007 après une fatwa de l’Assemblée de Préservation du Culte. La fatwa répondait à la question : « comment préserver l’Islam face à l’émergence de nouveaux régimes, souvent communistes, profondément athées, anti-religieux et donc hostile à notre religion ? ». La réponse : « Il est vrai que les menaces qui courent sur notre religion n’ont jamais été aussi importantes. Importante d’un point de vue numérique, leur nombre s’est démultiplié en quelques temps, mais aussi à la vue de la menace qu’ils représentent, ces derniers étant bien plus forts que nos derniers ennemis. Face à cela, nous sommes dans l’obligation de nous préparer au pire et par le pire nous entendons la guerre. Il nous faut donc nous prémunir afin d’être prêt en cas de menace extérieur.
Nous créons donc une organisation qui sera, à terme, capable de non seulement protéger la parole du prophète mais aussi de la propager dans le monde entier. C’est pourquoi nous invitons tous les jeunes hommes en âge se battre à rejoindre les messagers du Prophète.
Déjà évoqué dans la citation de la fatwa, le contexte international de l’époque est très tendu. Un peu partout on voit naitre des nouveaux Etats communistes, l’exemple le plus parlant étant celui du Kronos. Ces Etats, menés par la Loduarie notamment, suivent une ligne de relations internationale particulièrement agressive, le tout couplé à un développement militaire intense et exponentiel. Ceux qui deviendront presque tous membres de l’UNCS n’hésitaient pas à menacer qui s’opposaient à eux.
Ce phénomène d’éclosion communiste n’aurait pas été un problème pour les ayatollahs farisi sauf qu’il est bien connu que les communistes ne sont pas des grands admirateurs de « l’opium du peuple » et de ceux qui le promeuvent. L’Assemblée de Préservation du Culte a donc vu dans ces nouveaux régimes une menace à moyen/long terme et a donc pensé que la création d’un groupe armée parallèle à l’armée révolutionnaire farisi était nécessaire.
Il faut cependant notifier que les Etats communistes ne sont pas la seule raison de la création des Messagers. En effet, c’est à cette période qu’Abdul-Bashit Hadad commence un virage significatif dans sa politique intérieure, et notamment sur la question religieuse. Auparavant soigneusement laissées aux ayatollahs, Hadad se place de plus en plus sur les questions religieuses et n’hésite pas à développer une analyse jugée fantaisiste et progressiste du Coran qui ne plait pas du tout aux ayatollahs. En effet ces derniers voient dans ces prises de parole un début d’ingérence qui pourrait mener à terme à un renversement de l’APC par Hadad. Surtout à la vue des visions totalement différentes qu’ont les deux partis sur des sujets sensibles comme la place de la femme dans la religion et la société par exemple.
Les objectifs des Messagers sont donc multiples. Le premier est de se prémunir d’une quelque menace extérieure et de suppléer l’armée régulière farisi. Le second est de justement contrebalancer cette même armée régulière et de se protéger un temps soit peu d’un Abdul-Bashit Hadad de plus en plus présent sur des questions qui n’étaient pas les siennes auparavant.
Idéologie :
Les Messagers du Prophète suivent évidemment les principes de la chariah. Ils sont, comme les ayatollahs, des grands défenseurs d’un islam semblable à celui pratiqué par le prophète et sa famille. Pour plus informations, vous pouvez lire l’article sur l’Assemblée de Préservation du Culte dans la rubrique « presse indépendante » du Farisistan.
Il demeure cependant quelques questions épineuses. La principale est celle portant sur la concurrence entre le chiisme et le sunnisme. Officiellement, les Messagers du Prophète accueillent aussi bien les chiites que les sunnites. En réalité, tout est fait pour convertir les sunnites au chiisme. Une « rééducation » religieuse est même inculqué à certains.
Structures et Membres :
Mais comment fonctionne réellement les Messagers, quel est leur organigramme ? Tout en haut de la pyramide on retrouve évidemment les sept ayatollahs, ce sont eux qui donnent la marche à suivre et dictent, dans les grandes lignes, les principes fondamentaux. Ce sont aussi eux qui financent l’organisation, le plus souvent de leur poche ou avec l’argent donné à l’Assemblée de Préservation du Culte par l’Etat farisi.
Les Messagers du Prophète transmettent leurs désirs à un conseil d’une petite dizaine de généraux. Chacun d’eux a une longue expérience sur des théâtres comme le Varanya par exemple et, bien que ne l’on connaisse pas formellement l’identité de la plupart de ces hommes, il semblerait qu’une bonne moitié soient des étrangers.
Ensuite, les grades sont similaires à ceux d’une armée régulière.
Revenons-en aux généraux. Ils ont un pouvoir de décision assez conséquent. En effet, et même si ce sont les ayatollahs qui donnent les ordres, les généraux ont carte blanche dans les moyens employés pour y parvenir. En fait, les ayatollahs se soucient peu de comment les généraux atteignent les objectifs, le principal est qu’ils les atteignent.
Ce sont donc eux qui ont créés le programme de formation et d’entrainement des nouveaux arrivants mais aussi de toute l’organisation. L’éducation, ou la rééducation, religieuse est tout de même de la responsabilité d’imams nommés par les ayatollahs mais qui peuvent tout de même s’appuyer sur les gradés.
La méthode de recrutement est assez simple : se faire connaître un maximum possible pour ratisser large et recruter un maximum, quitte à faire un tri une fois que les recrues sont arrivées au Farisistan. Pour cela, l’Assemblée de Préservation du Culte a fait jouer son immense réseau pour faire nommer des imams acquis à leur cause dans des mosquées un peu partout sur le globe.
Les Messagers du Prophète peuvent aussi profiter de l’essor d’internet qui permet de toucher plus rapidement et plus facilement un public très large.
Dans les différentes vidéos tournées comme des bandes-annonces de superproduction à grand budget, l’organisation des Messagers du Prophète est présentée comme « le seul moyen d’apprendre et d’expérimenter ce qu’est le vrai islam » loin de « ces sociétés individualistes et obscènes ».
Comme expliqué un peu plus haut, les messagers accueillent n’importe qui. Le seul critère est d’être musulman, pas besoin d’avoir déjà tenue une arme entre ses mains auparavant. Les volontaires ont justes besoins de s’adresser à des guichets spéciaux présents en grand nombre dans les principales villes du pays ou dans chaque ambassade que compte le pays. Là-bas on leur explique le matériel et les qualités nécessaires pour s’enrôler, des bus sont ensuite mis à disposition au départ de la plupart des villes farisi. Ces autocars mènent directement dans le gigantesque camp où est basée l’organisation. Dans ce camp au milieu du désert, les soldats n’ont aucun moyen de communication avec l’extérieur et risquent de mourir de soif ou à cause de la chaleur en cas de désertion.
Influence et Impact :
Au Farisistan, les Messagers sont très respectés et crains. Néanmoins, leur impact est bien plus symbolique et psychologique que réellement militaire. En effet, les Messagers n’ont encore jamais été déployés sur de vrais théâtres d’opérations.
Ils ont tout de même permis à l’Assemblée de Préservation du Culte de regagner en crédibilité sur la scène politique farisi. Les ayatollahs ont réussi à éviter de devenir de simples pantins ou une institution décorative en maintenant le statu quo ancien entre eux et les révolutionnaires, le tout grâce aux chevaliers du devoir.
Sur la scène internationale, les Messagers sont encore inconnus car n’ont pas été impliqués dans un quelconque conflit depuis leur création. Néanmoins, il semblerait que les généraux tentent de convaincre les ayatollahs de participer à quelques conflits afaréens afin de s’entraîner et d’évaluer les progrès effectués et restant avant de devenir une véritable force armée indépendante.
Critiques et Controverses :
Assez anonyme, l’organisation n’a pas encore connue de grands déboires sur la scène médiatique et peut sont ceux qui se sont souciés des Messagers du Prophète en 2007, date de sa fondation par les ayatollahs.
Certains journalistes spécialistes du Farisistan ont tout de même tenus à préciser que cette décision des ayatollahs était le signe que les tensions entre l’Assemblée de Préservation du Culte et le clan ABH avait atteintes un point culminant et que ces dernières pourraient croitre.
A noter que l’un des seuls, si ce n’est l’unique, chef d’Etat a avoir réagit à l’époque était Heran Romeretegui, alors Directeur du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie, qui s’était inquiété de ce que cette nouvelle révélait sur l’Etat de la rivalité entre les deux institutions les plus importantes du Farisistan. Le Youslève avait aussi émis des réserves sur la capacité de l’APC à pouvoir gérer l’organisation une fois qu’elle deviendra plus puissante. Dans les couloirs du Palais de l’Union, on comparait les ayatollahs à des « savants fous qui seront bientôt dépassés par leur propre création ».
Il est néanmoins vrai que l’avènement des Messagers du Prophète était quelque peu passé au second plan tant l’actualité géopolitique de l’époque était fournie avec notamment la Guerre au Prodnov ou la naissance de l’UNCS entre autres.
Depuis, quelques ONG ont dénoncé les méthodes d’enrôlement des Messagers, les comparant souvent à du lavage de cerveau. Certaines ont aussi signalées que les conditions d’entrainement étaient parfois inhumaines et que les militaires formés là-bas étaient semblables à de vraies bêtes dénuées de cerveau et programmées pour obéir aveuglément aux ordres.
Relations Internationales :
Méconnue du grand public, l’organisation paramilitaire s’est tout de même faite quelques amis. On compte surtout des groupes de mercenaires kah-tanais, ces derniers auraient même trouver un accord avec les Messagers pour former les troupes de ces derniers.
Certaines rumeurs font aussi état de relations avancées avec les Brigades du Jaguar Paltoterran, le célèbre et redouté groupe de mercenaire pontarbellois.
Enfin, on peut aussi souligner le fait que les relations des Messagers du Prophète dépendent grandement de celles qu’ont les ayatollahs avec le reste du monde. On peut donc estimer, selon l’adage « les amis de mes amis sont mes amis », que quiconque serait en très bon terme avec l’APC le serait aussi avec les Messagers, ces derniers ne formant que le pendant militaire des premiers.
Au niveau de l’implication réelle, la formation islamiste ne compte que peu voir aucuns faits d’armes. Hormis des raids sur les minorités du désert farisi on ne compte presque aucune opération réelle sur le terrain. Sur la scène internationale c’est encore pire, les Messagers du Prophète ne sont jamais sortis du territoire farisi, même pour mener des exercices.
C’est d’ailleurs un des points qui permet de faire relativiser l’importance de ce groupe paramilitaire aux moyens encore très limités et qui reste totalement inexpérimenté.
Perspectives d'avenir :
Dans le futur, le principal défi sera donc de gagner en expérience et de se frotter à ce qu’on peut appeler la vraie guerre, en opposition aux pauvres raids sur des bédouins sans défense qui restent pour l’instant les seuls faits d’armes des Messagers.
Pour cela il faut trouver un conflit assez proche du Farisistan au vu du peu de moyen de projection (l’organisation a d’abord pour but d’être défensive), or les généraux n’ont qu’à se baisser pour trouver des conflits en Afarée. Entre l’opération de l’ONC au Kronos Afaréen et les guerres civiles en Iskandriane, au Sarranide et au Gondo, les opportunités de se faire la main ne manquent pas.
Toutefois, les généraux et les ayatollahs savent bien que leur armée privée n’est pas suffisamment solide pour tenir toute seule. De plus, le but n’est pas d’épuiser les contingents et les ressources dans une guerre qui n’est pas la leur. Il faut donc trouver des alliés. Pour le Kronos afaréen, impossible de s’allier avec les membres de l’ONC ou de l’UNCS, les deux organisations étant vues comme corrompues et impures.
Pour le Sarranide, y aller seul serait une possibilité sur le moyen voir long terme, en effet l’armée sarranide est loin d’être impressionnante et les Messagers n’auraient pas de mal à trouver des alliés sur place. Cependant, il faudra sans doute attendre que l’armée se développe un peu plus et gagne en expérience dans des contrées plus favorables.
Ces contrées favorables pourraient êtres le Gondo ou l’Iskandriane où des guerres intestines font actuellement rage. Pour le Gondo, les Messagers pourraient s’associer aux troupes de l’UMT déjà présentes sur place et dont l’idéologie traditionaliste collerait parfaitement avec les idées prônées par les ayatollahs. En Iskandriane, les farisi pourraient s’ajouter aux différents groupes de mercenaires de tous horizons afin d’apprendre auprès de ce qui se fait de mieux dans le domaine.
A terme, l’objectif principal est de concurrencer l’armée régulière farisi et de s’imposer comme une force de dissuasion importante aussi bien pour Abdul-Bashit Hadad que pour les menaces étrangères identifiées par l’Assemblée de Préservation du Culte.
Conclusion :
En somme, les Messagers du Prophète est une organisation paramilitaire islamiste fondée en 2007 par les ayatollahs de l’Assemblée de Préservation du Culte. Menée par des généraux compétents, cette véritable armée privée commence à gagner en influence au Farisistan.
Toutefois elle reste encore peu expérimentée et ne fais pas le poids face à une armée régulière. Les Messagers pourront cependant profiter du réseau qu’ils ont réussis à se forger, des conflits latents ou ouverts en Afarée et de leur relatif anonymat pour progresser sans faire trop de remous et tenter de finir par faire armes égales avec l’armée révolutionnaire d’Abdul-Bashit Hadad.