05/04/2016
23:45:33
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[R.F.T.- Loduarie] Crépuscule d'une nouvelle guerre ?

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Rencontre à Svobograd ( ou Léniskgrad )

Suite à la chute du régime Lénisk et la réunification de la Chérchérie et de la Tchérie, la Loduarie a contacté le gouvernement Tchére afin de discuter sur une potentielle sauvegarde des bases loduariennes encore présentes sur le territoire. Pendant plusieurs heures, un climat de tension s'est alors installé lorsque des Bombardiers Loduariens ont survolé la capitale, Bennesbourg, pour ensuite partir vers une des bases Loduariennes en Chérchérie.

Loduarie
Drapeau de la Loduarie

R.F.T.
Drapeau de la R.F.T.
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Haut dans le ciel Tchére, un nouveau convoi aérien a fait son apparition. La Loduarie vient de faire son retour, 2 heures seulement après le passage de son aviation militaire.
Mais cette fois ci, ce survol n'est pas une menace glaçante effectuée par un état qui s'hyper-militarise peu à peu d'une manière inédite. Cette fois-ci, ce survol apporte un espoir de paix entre deux nations.

L'intégralité des appareils Loduariens se posèrent sur la base militaire Loduarienne de Chérchérie. De ces avions sorti le Camarade Secrétaire Général Loduarien, Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, accompagné de nombreux soldats et officiers. Il ne s'attarda pas plus sur la base, montant dans des véhicules militaires blindés. Ceux-ci prirent la direction du portail de la base, sortirent de la base avant de se diriger vers Leniskgrad, que la Tchérie avait renommé "Svobograd". Le tout en ayant prévenu l'armée Tchére, sans pour autant lui avoir demandé son avis.

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HRP a écrit :Lorenzo arrive dans un véhicule de transport de troupes blindé aménagé, escorté par 4 véhicules de combat d'infanterie et 2 chars légers. 2 canons automoteurs sont également du convoi, mais en retrait (10 kilomètres à l'arrière).
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A Svobograd, anciennement Léniskgrad, la présidente de la jeune république fédérale de Tchérie, Madame Geneviève Kulbrath, attendait l’arrivée du secrétaire général de la Loduarie. L’endroit où les négociations seraient faites se situent dans un terrain plat en dehors de la ville.

Geneviève était tendue. Lorsqu’elle avait appris que la Loduarie avait fait voler des bombardiers au dessus de la capitale, immédiatement les journalistes et les opposants s’était indignés et avaient profiter de cette situation pour discréditer la présidente.

A coté d’elle se trouvais Ivan Gradvosk-Moskva, chef des forces de la Chérchérie et héro de guerre qui a permis le retour de la paix en Chérchérie. Il était lui aussi très tendue car il s’apprêtait de voir ni plus ni moins que l’un des hommes qui avait fasciné son tyran de père et avait mis en place une dictature terrifiante en Chérchérie.
Il y avait aussi Guillaume Fraheneit, nouveau chef de l’opération Phönix, et chef des armées Pognolaises. Il était, contrairement à ses compagnons, détendu et prêt à discuter avec le dictateur Loduarien qui avait déjà un surnom en R.F.T. : « le tueur au Phosphore Blanc ».

Lorsqu’ils aperçurent les véhicules Loduariens, tous se préparèrent à devoir faire face au défit le plus décisif de l’année 2011.
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Lorenzo sortit du véhicule blindé qui l'avait emmené, suivi par des soldats en armes, membres des forces spéciales. Mmmmm, les Tchères avaient décidé de le rencontrer dans un terrain plat, visiblement dénudé d'arbres à proximité... Bien. Son esprit militaire prenait le dessus.

Il s'approcha de la délégation Tchère. Une femme d'état, un soldat et un traitre. Les choses s'avéraient compliquée. Il se posa devant eux, droit et ferme, avec son uniforme militaire.

Et il engagea la discussion qui allait suivre, à sa manière.

Avant toute chose, je vous préviens. Si vous tentez le moindre coup de force à mon égard, ou si la situation dégénére, j'appuierai sur ce bouton.
Il sortit une petite manette de commande de sa poche.
Dès que j'aurai appuyé sur ce bouton, notre base militaire aura le carte blanche pour toute opération. Et vous ne serez pas épargnés non plus. Me suis-je fais comprendre ?
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Dès le départ, après que le secrétaire général avait parlé, Geneviève Kulbrath calma le jeu d’un air posé :

Nous ne souhaitons pas votre mort, de plus, nous sommes en terrains dégagé, donc vous auriez déjà vu de loin une armée depuis le temps. Nous avons certes une armée d’escorte, mais il n’y a rien d’autre sinon. N’ayez donc crainte.

Mais alors qu'elle terminait sa phrase, Ivan Gradvosk-Moskva pris la parole, furieux face au secrétaire Général qui semblais se prendre pour un roi avec sa puissance militaire :

Sachez cependant que nous sommes déçu de cet attitude agre…

Guillaume Fraheneit le coupa juste à temps, d’un mouvement de la main.
Geneviève Kulbrath repris alors, légèrement embarrassée :


nous aimerions donc parler de vos bases militaires, en même temps c’est le but premier de cet rencontre, n’est ce pas ? Qu’elles sont donc vos revendication ?
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Lorenzo acquiesca.

Bien.

Puis il toisa le fils de Lenisk, voyant d'un mauvais œil ce traitre lui parler ainsi.

Quand à toi, fils de Lenisk, apprend à te taire. Je n'ai pas besoin qu'un amateur dans ton genre pour foutre en l'air ces négociations.

Puis il se calma et repris.

Bien. Concernant nos base militaires présentes à quelques kilomètres, mes revendications, et donc celles de la Loduarie, sont simples. J'exige que nous puissions maintenir nos installations militaires, ainsi que notre force militaire sur place. Sans oublier le droit de passage aérien militaire. En échange, nous nous engagerons à ne pas menacer la Tchérie, ni faire peur à chacun de ses citoyens. De plus, toute action provenant de notre base militaire ne le sera que dans un objectif de maintien de la paix dans la région. Je pense bien évidemment au conflit entre la Kaulthie et le Valheim. N'oublions pas leur proximité.
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Après la prise de parole du secrétaire général, Ivan Gradvosk-Moskva se retint d’intervenir. Quel arrogance ce dirigeant avait ! Il ne souhaitait qu’une chose, que la rencontre se termine au plus vite.
Geneviève Kulbrath répondit alors à son interlocuteur :


Je consens que le danger de la guerre en Kaulthie vous inquiète, tout comme nous, mais malheureusement je ne peux accepter vos demandes. Vous avez soutenue un régime dictatorial en Chérchérie qui a massacré des populations innocentes, et avez même utilisé du phosphore blanc contre ces mêmes populations ! Si vous souhaitez des preuves, vous n’avez qu’a voir des enregistrements de rebelles ou de simples civils, vous verrez les horreurs que vous avez fait.
Notre espace aérien, depuis la déclaration de la République Fédérale des peuples de Tchérie , sera fermé à toute nation n’ayant pas de relation amicale ou de traité avec le régime. Hors le traité que vous avez fait avec moi-même date de la défunte République de Tchérie. Ainsi, l’espace Aérien du pays ne peut vous être donné.
Pour vos bases, il se pose le même problème. Ces bases ont été construites pendant un régime aujourd’hui disparut. Le traité disant que vous pouviez posséder des bases en Chérchérie est donc obsolète et ne peut compatir avec la République Fédérale des peuples de Tchérie. Vos bases devront être détruite également car elles représente pour de nombreux Chérchéres les horreurs du régime de Lénisk et en même temps les horreurs anti-Tchéristes qu’il propageait.


Après cette réponse, Geneviève Kulbrath regarda son interlocuteur en attente de sa réponse.
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Lorenzo attendit longtemps avant de donner sa réponse. Il toisa longuement ses interlocuteurs, très longuement, tout en jouant de sa main droite avec le bouton qu'il leur avait présenté plus tôt.
Puis il prit une décision.

Bien. Qu'il en soit ainsi. Vous souhaitez notre départ ? Nous partirons.
Mais je vous préviens. Ne vous réjouissez pas trop vite. Vous paierez votre affront.
Mais en attendant, nous allons devoir évacuer nos unités militaires, et ce en passant par votre espace aérien. Nous nous chargerons également de détruire nos installations militaires. Nous ne tenons pas à ce que vous mettiez la main dessus, et également sur notre matériel technologique.
Il va de soi que les soldats Chércheres qui ont souhaité nous rejoindre lors de la brève guerre civile seront également envoyés en Loduarie, eux ainsi que leur matériel. Est-ce bon pour vous ?

Lorenzo commençait à se lever.
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Après avoir attentivement écouté son interlocuteur, Geneviève Kulbrath répondit au secrétaire général de la Loduarie.

Nous vous laisserons quitter le sol Chérchére et détruire vos bases militaires. Nous savons que ce ne sera pas la dernière fois que nous nous verrons. Cependant, nous espérons sincèrement que la prochaine fois sera plus calme.
Pour ce qui est des anciens soutiens du régime, seulement les soldats pourront, s’il le veulent, venir en Loduarie, cependant le matériel restera en Chérchérie, afin d’armer les nouveaux soldats de la R.F.T.
Avez vous sinon d'autres revendications ?
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Lorenzo se leva pour de bon.

Soit, je lance l'ordre de rapatriement des soldats Loduariens.

Puis il se tourna vers un des officiers derrière lui.

Camarade commandant, ordre de rapatriement immédiat. Les soldats Chércheres feront également parti des convois militaires. Oh, et détruisez le matériel militaire Chérchere en notre possession. Immédiatement.

Et se retourna vers ses interlocuteurs.

Adieu. Je doute que nous nous revoyons un jour, sauf peut-être dans des circonstances sombres. Je repars de ce pas en Loduarie.

Et il parti, les véhicules blindés Loduariens roulant à pleine vitesse en direction de la base militaire Loduarienne.
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