11/05/2017
16:05:30
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[Sommet officiel Teyla-Zélandia // Terminée]

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Blankenvoorde est en fête.

C'est la seconde fois en peu de temps que la commune-capitale accueille une importante rencontre diplomatique. D'abord la République Fédérale de Tanska, maintenant le Royaume de Teyla. C'est dans une ambiance festive, ainsi qu'une météo ensoleillée quoique frileuse -après tout, la région est balayée par les vents froids et secs venus d'Eurysie du nord-, que le Secrétaire Général de la Fédération : Siert Bruggink, attendit sur le tarmac de l'aéroport son homologue : Sa Majestée la reine Catherine III de Teyla.

Afin d'accueillir la délégation Teylaise comme il se doit, Mr. Bruggink était accompagné d'une unité du régiment de la Homeguard locale, jouant l'hymne Teylais.

Ce sommet avait été préparé en amont par les Ambassadeurs respectifs des deux nations qui s'étaient rencontrés dans la commune de Noordcroen. De cette rencontre, les Zélandiens avaient puent prendre connaissance du protocole de nomination des membres de la famille royale Teylaise. En plus de cela, les deux Ambassadeurs avaient identifiés pour leur chef d'État respectif trois principaux sujets à aborder lors du sommet : l'intégrité territoriale de la Fédération par rapport aux revendications des royalistes Auccois, le projet d'un espace sans frontière entre Teyla, Tanska et Zélandia, et enfin l'aménagement d'infrastructures de transport entre le Royaume et la Fédération.


L'appareil Teylais fit son apparition dans le ciel Zélandien. Alors que la tour de contrôle donna les indications d'usage aux pilotes, le Secrétaire Général s'avançât afin de se préparer à saluer Sa Majesté, la reine Catherine III.
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La discussion entre le Premier ministre et la Reine dans l'avion est intense pour de nombreuses. La manière de procéder faisait débat. Fallait-il être ferme sur la question des territoires contesté par certains royalistes pour soutenir sans aucune ambiguïté Zélandia ? Ou il fallait se montrer soft pour laisser des marges de manœuvre pour parer à toutes les éventualités ? Tout ça fait débat au sein de l'avion, mais au sein du gouvernement et du parlement aussi. La gauche étant plutôt favorable à la première option, la droite voulant être mesuré dans le soutien à accorder. Mais la majorité relative force le Premier ministre à opter pour la première option dont lui même est convaincu que cela est la bonne. Bien sûr cela concerné uniquement les partis politiques royalistes, concernant les républicains impossibles de soutenir des manifestants, ils ont été plus virulents quant aux manifestations et aux revendications en Auccitone dénonçant un populisme et une dérive guerrière, dangereuse pour la paix de la région. Pour le Parti Royaliste - PR, c'est une tout autre histoire. Le parti d'extrême droite ayant un fait un virage vers un interventionnisme conséquent appel à entendre les manifestations et conteste la légitimité et la souveraineté de Zélandia concernant les territoires contestés par les manifestants royalistes.

Une fois descendu l'avion le Premier ministre prend la parole en premier coupant toute initiative possible de la Reine :

- Monsieur le Secrétaire général, c'est un plaisir d'être parmi votre nation, qui je le sais aspire à réaliser de grandes choses pour le bien de l'humanité. Nous avons hâte de nous mettre au travail et de discuter des divers sujets, nous avons longuement réfléchi quant au projet de libre circulation porté par votre nation. Nous avons plusieurs propositions à faire.

Puis il regarde Sa Majesté Catherine III, ne disant rien pour laisser la Reine parler, qui déclare sur un ton neutre.

- Monsieur le Secrétaire général, plaisir partagé par moi tout autant que mon Premier ministre.

Elle insiste fortement sur le "Mon" comme pour faire passer un message subtilement. Rappelons à juste titre que la Reine n'a aucune prérogative diplomatique selon la constitution du Royaume de Teyla, mais la tradition est féroce.
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- Plaisir partagé que de vous recevoir Mr. Carbasier, idem pour vous Votre Majesté. j'espère que votre voyage c'est bien passé. Bien que le temps soit agréable aujourd'hui, chose rare, permettez-moi de vous conduire au convoi diplomatique qui nous amènera à l'hôtel de ville.

Pendant que l'unité de la Homeguard finissait de jouer l'hymne de Teyla, le Secrétaire Général accompagnait ses hôtes jusqu'au convoi de véhicules qui les attendait. Siert Bruggink avait remarqué les quelques petites tensions entre la Reine et son Premier Ministre. Il se fit par ailleurs la réflexion que ce devait être à cause de ces mêmes tensions entre les souverains Zélandiens et les nobles les entourants, que l'ancien Royaume de Zélandia avait stagné. Mais l'heure n'était pas à l'Histoire et la Philosophie politique, mais au sommet se déroulant actuellement.


Dans la voiture qui conduisait la Reine Catherine III et son Premier Ministre à l'hôtel de ville, des dépliants sur l'histoire de la commune avaient été installé car l'on savait la passion pour cette discipline : l'Histoire, que la Reine de Teyla affectionnait tant. Au moment où le convoi longeait le canal nord, l'un des principaux canaux métropolitain, le dépliant était ouvert sur sa partie concernant le canal. On pouvait y lire ceci.

Extrait du dépliant sur l'Histoire de Blankenvoorde a écrit :Ce bijou d'architecture qui relie la Vy, le second fleuve de la Fédération à la commune-capitale par son affluent la rivière Norvy, avait été creusé au XIXe siècle dans l'objectif de relier les communes de Blankenvoorde et de Noordcroen, qui possède elle aussi un canal : le canal sud, qui relie la commune au second affluent de la Vy : la rivière Suvy. Le but de relier les deux communes, était d'accélérer le transfert de marchandises entre les deux villes sans avoir à contourner les péninsules de Slohoven au nord et Noordcroen au sud.
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Vue du canal nord depuis l'un des ponts de Blankenvoorde.


En arrivée devant l'hôtel de ville, les membres des deux délégations sortirent de leurs véhicules et se dirigèrent vers l'intérieur du bâtiment.
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Façade de l'hôtel de ville de la commune.
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Le Premier ministre et la Reine répondent favorablement sur la qualité du voyage jusqu'à Zélandia en omettant de parler des débats intenses durant le voyage qui le rendit moins agréable avec le recul. Ils lisent tous deux la fascicule concernant Blankenvoorde tout en étant impressionné par la beauté de la ville et le disant aux membres de Zélandia.
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L'hôtel de ville était, sous la monarchie, un hôtel particulier appartenant à une ancienne famille noble. Ce faisant, lorsque la Fédération a été proclamée, la plupart des hôtels particuliers ont été "nationalisés" et réutilisés comme bâtiment administratif pour les différentes institutions, ce qui explique pourquoi certaines salles de réunion sont dans un style de type salon, plutôt qu'un style moderne.

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Salle de réunion où se tiendra le sommet.



Une fois entrées dans l'hôtel de ville, les deux délégations se dirigèrent vers l'une des salles de réunion de l'édifice, affrétée pour l'occasion. Une fois chacun installé, le Secrétaire Général Siert Bruggin prit la parole :

- Votre Majesté, Mr. le Premier Ministre, il me semble que nous avons plusieurs sujets en commun, dont nous aimerions parler. J'imagine que l'une de ces thématiques doit être pour vous, abordée en priorité ; par laquelle voudriez-vous donc commencer ?
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Le Premier ministre prend la parole en premier :

Antoine Carbasier a écrit :Il me semble opportun d'évoquer en premier lieu cette proposition dont votre nation est porteuse. Le traité de libre circulation des personnes. L'ambassadrice Malagi Lacroix a bien entendu bien répondu concernant les attentes du gouvernement du Royaume de Teyla sur cette question. En effet, nous sommes favorables à intégrer la rédaction d'un tel traité. Bien entendu, nous avons un point de vue sur la forme que cela doit prendre bien que nous sommes ouverts aux points de vue autre, cela me parait évidant.

Du coup, si un tel traité doit avoir lieu nous voulons la mise en place d'un dispositif permettant à un état de fermer ses frontières en indiquant les raisons et le temps. Cela aura comme conséquence de devoir avoir une raison solide et cohérente pour la fermeture des frontières tout en obligeant cette mesure à être non défini. Cela évitera tout abus. La libre circulation ne doit pas dire aucun contrôle. Bien sûr, si le traité voit le jour, ils seront assouplis vu qu'il y aura plus besoin de visa ou autre, mais la lutte contre la criminalité, contrebande doit toujours prévaloir, je le crois. Il se pourrait qu'un groupe de travail pour unifier les normes douanières des pays peut-être un sujet intéressant à l'avenir. Pas de suite, mais à l'avenir si le traité fonctionne parfaitement.

De plus comme la souligné l'ambassadrice a votre ambassadeur, une égalité stricte entre tout les membres, mais votre nation nous a rassuré sur ce point. Ce qui est très bonne chose.
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Le Secrétaire Général écouta attentivement son homologue avant de répondre.


Siert Bruggin a écrit :Tout d'abord, ravi d'apprendre que vous êtes favorables à ce projet. Ensuite, il va de soi que chacun des États membres soient égaux entre eux. Après tous, l'Égalité est une de nos plus importantes valeurs après la Liberté. Cela serait donc hypocrite de notre part de ne pas la respecter.

Sinon, en ce qui concerne votre idée de donner la possibilité à chaque membre de fermer et renforcer le contrôle à ses frontières pour une certaine durée en cas de grands troubles, nous sommes sur la même longueur d'onde, si vous me permettez l'expression. Cela sera à réfléchir à la rédaction du Traité, mais une durée d'un an en plus de prévenir les autres membres, nous paraient idéal, afin de laisser le temps à l'État concerné de régler ses problèmes internes. Qu'en dites-vous ?

Sinon, en ce qui concerne le sujet de la contrebande, ainsi que celui de la criminalité internationale, votre idée d'intégrer un minimum de contrôle pourrait être ajoutée au traité. Personnellement, la Fédération n'a aucun contrôle et est totalement libre d'accès, sauf en cas de grands troubles évidemment. Cependant, le traité pourrait permettre, pour les États le souhaitant, soit la possibilité d'avoir des "douanes volantes", rattachées à leur pays d'origine qui surveilleraient et contrôleraient les véhicules étrangers sur leur territoire national, soit supprimé les formalités administratives que sont les visas et passeports mais, pour les États le souhaitant, garder les postes frontières ouverts, afin de contrôler les véhicules entrants et donc continuer à lutter contre la criminalité. Certes nous n'avons pas encore l'avis de la République Fédérale de Tanska, mais en attendant, que pensez-vous de ce compromis ?
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Après avoir croisé les jambes, il écoute attentivement son interlocuteur puis, reprend le dialogue, débat :

Antoine Carbasier a écrit : Un an, cela me semble long, six mois maximum me parait plus convenables. On peut penser que tout allongement est possible en vertu d'une demande faite aux autres membres de l'accord. Ils pourront ainsi voter pour une prolongation ou non.

Pour votre dernier point, cela me semble souhaitable.
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Siert Bruggin a écrit :Nous prenons note de vos propos, six mois sont raisonnables. Et comme vous l'avez dis, si un membre a besoin de plus de temps pour contrôler les problèmes qui le touche, alors il pourra toujours négocier avec les autres États membres un allongement de la fermeture de ses frontières.

Sinon, en ce qui concerne la conférence tripartite en nos trois nations que sont Teyla, Tanska et Zélandia, il serait peut-être plus avisé de décider de qui organisera ladite conférence et pour quelle date. La République Fédérale de Tanska nous laissant la possibilité d'organiser ce sommet, nous vous posons donc la question afin de savoir si voulez l'organiser, la rédaction de ce traité, sur votre sol. Ou si vous préférez que se soit nous qui nous nous en occupions. Nous vous laissons le choix.

À part cela, Mr. le Premier Ministre, Votre Majesté, auriez-vous d'autres sujets que vous aimeriez évoquer ?
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Antoine Carbasier a écrit :Nous avons reçu pas mal de délégation étrangère dernièrement au sein de notre Royaume et entamé nombres de relations diplomatiques. Nous avons déjà reçu la République de Tanska sur notre sol. Nous avons l'expérience pour réaliser un tel sommet et projet cela va de soi. Mais il me semble que c'est votre pays qui porte ce projet, c'est donc à vous que revient l'organisation d'un tel sommet sauf si vous y renoncez, mais je ne vois aucune raison pour le faire.

Comment évolue la situation avec l'Auccitone ?
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Siert Bruggin a écrit :Très bien, nous prenons note et nous occuperons alors de l'organisation de ce sommet.

Quant à l'évolution de nos relations diplomatiques avec la République d'Auccitone, elles sont très bonnes. Un projet de chemin de fer reliant les ville et commune de Sorgues et Noordcroen a par ailleurs débuté. La seule ombre au tableau est un incident à la frontières au sud de notre capitale économique : Amstergraaf, entre des Ultras royalistes Zélandiens ayant ouvert le feu sur des douaniers Auccois. Fort heureusement, deux de nos compagnies d'infanteries patrouillant la zone à ce moment sont intervenues à temps et nous comptons seulement quelques blessés contre une dizaine de mort du côté des fanatiques. Afin de nous excuser de cet incident, nous avons pris en charge les douaniers Auccois blessés.

Sinon, dans le cas ou cette rencontre viendrait à durer, et je n'en doute pas, aimeriez-vous un café ou autre rafraîchissement ?

À part cela, y a t'il un autre sujet vous intéressant Mr. Carbasier, Votre Majesté ?
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Les deux représentants de Teyla répondront par la négative concernant toutes boissons ou nourritures.

Le sujet des royalistes intéresse grandement les deux représentants politiques du Royaume de Teyla. Tout comme les événements intéressent la société, intellectuels et hommes politiques du Royaume, car personne ne comprenait les Royalistes de deux pays. Pourtant, les événements sont proches du Royaume, mais les historiens et la société teylaise ne se sont pas vraiment intéressés aux deux cultures qui s'affrontent actuellement à la frontière de Zélandia.

Catherine III a écrit :La situation reste toutefois compliquer est assez grave au vu de ce que vous me racontez sur la fin. Même préoccupante. Il s'agit d'un acte pouvant être considéré comme terroriste pour les autorités de chaque pays, il me semble. Il faudra faire attention à l'escalade des tensions et actions avec grande précaution. Dans tous les cas, ma nation assure son soutien à la vôtre.
Antoine Carbasier a écrit :Nous voulons vous parlez d'une organisation internationale qui est en pleine réflexion. Sachez que c'est une demande de point de vue avant toute chose. Nombres des nations démocratiques ont déjà été contacté et ont ainsi donné leurs points de vue.

C'est sous la forme d'une organisation internationale que se concrétiserait le projet s'il doit avoir lieu. Une organisation a deux niveaux, les nations pouvant choisir de rejoindre l'un des niveaux ou les deux selon les volontés de la nation. Le premier niveau serait pacifique avant toute chose. L'organisation aurait pour but de promouvoir la paix dans le monde, la culture et sa préservation en plus de la liberté. Mais bien plus encore elle aurait pour but de négocier des trêves dans les conflits, l'envoi d'aides humanitaires ou leurs protections en lien avec les belligérants et bien d'autres actions. Le second niveau serait militaire, un cadre très fixe permettant l'intervention militaire dans des cas très précis comme un génocide.

Qu'en pensez-vous ? Quel point voulez-vous avoir dans une telle organisation si vous souhaitez la rejoindre, etc.
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Siert Bruggin a écrit :Je vous remercie, Votre Majesté du soutien que vous apportez à notre intégrité territoriale. Sinon oui, c'est clairement un acte terroriste, sinon de guerre, que cette attaque des douanes Auccoises par des royalistes fanatiques Zélandiens. Heureusement, les royalistes Auccois ont été bien plus intelligents et n'ont pas -encore- répliqué. Et afin d'éviter une montée des tensions dans la région, les différents services de nos Secrétariats aux Affaires Étrangères ainsi qu'à la Marine et aux Armée, en plus de notre Bureau à la Sécurité Fédérale sont actuellement, sur le pied de guerre, si vous me permettez l'expression afin d'éviter tous débordements venant de notre coté de la frontière
Après cette intervention, le Secrétaire Général se tourna vers Mr. Carbasier, afin de répondre à sa proposition.

Siert Bruggin a écrit :L'idée d'une organisation internationale qui promouvrait Liberté, Paix et même Culture me parait, personnellement, être une bonne idée. À première vue, pour répondre à votre question, dû à une certaine faiblesse dans le domaine militaire, la Fédération s'engagera probablement plus dans le premier niveau que dans le second.

En revanche, il y a une interrogation que je me dois de vous poser. Les États membres devront-ils déléguer une partie de leur pouvoir à cette organisation, ou resteront-ils libres et indépendants ? Voyez-vous, si perte de souveraineté il y a, alors il y a aussi de grandes chances pour que les communes et communautés, ainsi que leurs citoyens respectifs, ne suivent pas ce projet.
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Antoine Carbasier a écrit : Hummm, cela dépend du point de vue. Il me semble qu'il y a des pertes de souveraineté acceptable.

La négociation de trêve, aide humanitaire ne fera perdre aucune souveraineté, je pense, et je pense que nous sommes d'accord sur la question. Quant à la partie militaire, elle n'en fera pas perdre étant donné que les questions militaires seront, sujets aux votes. Mais l'un des buts sera de négocier de traité pour des normes internationales sur la guerre, le commerce, etc.

Au vu du nombre de nations intéressées, il me semble qu'être dans les négociations vous fera gagner en souveraineté, y être absent vous fera perdre de la souveraineté étant donné que vous allez avoir aucun pouvoir de négociation.
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Le Secrétaire Général prit un instant de réflexion avant de répondre.

Siert Bruggin a écrit :Je pense que vous avez raison. Être dans les négociations pour la formation de cette organisation internationale, ne peut être que bénéfique. Nous organiserons un référendum afin de connaître l'avis de nos concitoyens sur la question, mais s'il n'y a pas de réelle perte de souveraineté, alors la réponse à se référendum devrait être positive. J'ai peu de doute à ce sujet.

Avez-vous d'autres indications sur ce projet d'organisme International ou aimeriez-vous parler d'un autre sujet vous intéressant.
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