[Sport] Une rencontre pour le prestige / Milouxitania-Travie-Fortuna

RENCONTRE PRELIMINAIRE A L'ORGANISATION DE LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL 2012
Mairie de Milos, remarquable par son architecture tout en verre et en acier
Sous le couvert d'un ciel magnifique, présage d'un été encore une fois plutôt chaud, la mairie de Milos se dresse fièrement, abritant sous son portique extérieur, à l'ombre, les délégations fortunéennes et traviennes. Sont présents du côté milouxitan Mr. Henry Thierry, Ministre Fédéral des Sports, Mr. Joaquim Tutusaus, Président de la FMF et Mr. Bruno de Pezenas, Chancelier Fédéral.

Le mercure, encore doux pour cette fin du mois, atteignait tout de même les 31 degrès. Mais les trois hommes étaient patients et parlaient de vive voix, enthousiasmés par cette rencontre qui changerait des débats politiques sans fins et permettraient de passer à un sujet un peu plus [i]fun, et le Chancelier Fédéral ne s'était ainsi pas privé de venir. Ils espéraient tous que cette candidature tripartite, la première de l'histoire, pourrait être un atout de taille pour se voir attribuer la compétition, quoi que cela n'est pas réussi à l'UNE lors de l'Eury 2010. Autant se servir de leur échec pour ne pas réitérer les mêmes erreurs. Et cela commencerait par une organisation irréprochable. [/i]

Les voitures arrivèrent en provenance de la gare (les représentants étant venus pas la voie ferroviaire), et les Milouxitans se levèrent pour saluer leurs homologues.

Mr. de Pezenas prit la parole :

Mes amis, vous voici à la mairie de Milos ! Je peux vous dire qu'elle n'était pas comme ça la dernière fois que j'y ait mis les pieds dedans il y a dix-huit ans ! (le Chancelier était effectivement un vieil homme qui comptait bien mettre un terme à sa riche carrière politique bientôt)

Je vous invite personnellement à entrer dans une salle dédiée et commencer sans tarder à ce sujet palpitant donc j'espère bien être encore vivant pour voir son aboutissement !

Sur ces paroles joyeuses, le personnel se mit en route.

Sont présents lors de la rencontre Monsieur Jean Clérico, Ministre des Affaires Etrangères, ainsi que Madame Valérie Hébras, Ministre de l’Education et du Sport.
Une fois les différents représentants des trois pays enfin réunis, Monsieur le Ministre répondit à Monsieur de Pezenas avec un grand sourire :
"Bonjour à tous, chers amis ! Nous sommes ravis de pouvoir entreprendre avec vous l'organisation d'une compétition de niveau mondial. Nous sommes certains que notre force, formée par notre union, permettra de décrocher le titre tant convoité d'hôte. Nous vous remercions pour cette incitative, pour les uns, et pour avoir accepté un tel projet, pour les autres."
Il marqua une pause et reprit.
"Il faudrait avant tout connaître les infrastructures et les différents lieux où se dérouleront éventuellement la Coupe du monde."

Le Président de la FMF répondit.

Et bien, pour savoir quel nombre de stade serait le plus adéquat pour cette compétition, il faut penser logistique. Ainsi, il faut commencer par savoir combien il y aura de matchs durant cette compétition. Le format devrait être le suivant : trente-deux équipes réparties en huit groupes de quatre, chaque équipe affrontant deux fois chaque autre équipes du groupe. Dans ce cas, il y aurait douze matchs au sein de chaque groupe, ce qui fait un total de 48 matchs pour la phase de groupes.
Si l'on ajoute les matchs de la phase à élimination directe, qui compte en comptant la petite finale seize matchs, cela nous fait un total de 64 matchs ! De plus, vu qu'il est toujours prévu que les compétitions masculines et féminines se déroulent dans les mêmes pays hôtes, nous aurions un total de... 128 matchs, 116 si nous envisageons un tournoi féminin à vingt-quatre équipes.

A cet effet, il s'agirait déjà de définir ceci : allons-nous définir un nombre de stades strictement réservés à la compétition masculine et d'autres à la compétition féminine ?

Si nous faisons ce cas-là, cela aurait l'avantage de pouvoir mettre en valeur nos plus grands stades (en ayant deux finales mondiales, on pourrait aisément mettre deux stades en valeurs). De plus, les villes hôtes de l'une des deux compétitions pourraient axer leurs publicités sur les joueuses et équipes retenues.
Mais enfin, la deuxième option, qui est de définir un nombre de stades définis qui serviraient aux deux compétitions permettraient de mieux mettre en valeur le football féminin en le mettant au même niveau que le football masculin. Cela entraînerait certes de plus gros problèmes d'organisation, mais un bon comité saura gérer tout cela.

Mais enfin, il y a encore un autre critère à prendre en compte : le fait que le tournoi féminin n'accueillera peut-être pas trente-deux équipes ! En effet, la démocratisation du football féminin est encore en plein essor, mais nombre de pays, bien malheureusement, investissent encore beaucoup plus dans le football masculin que dans le football féminin. Je propose donc que nous faisions comme si il y allait avoir vingt-quatre équipes féminines, le fait qu'il y en ait trente-deux étant hautement improbable. Au pire des cas, il suffira de rajouter aux stades ayant moins de matchs des matchs supplémentaire.

Ainsi, un nombre de 12 stades au total nous paraît convenable. Cela ferait qu'il y aurait huit stades au total qui accueilleraient dix matchs, et quatre stades qui en accueilleraient neuf. Après, on peut augmenter à 15 stades si vous voulez. Mais je pense que descendre en dessous de 12 et arriver à un stade qui devrait accueillir plus de dix matchs pourrait poser des problèmes de sanitaires, organisation et propreté. Cela ferait donc finalement quatre stades par pays... à moins que l'un des pays ne veuillent pas en proposer quatre mais moins, auquel cas on avisera.

Quel que soit les stades choisis, il y aura toujours les questions de qui accueillera les deux matchs d'ouverture, qui accueillera les deux finales. Les matchs d'ouverture sont l'occasion de mettre en avant plus que jamais la culture du pays à travers les cérémonies d'ouverture, les finales ont bien évidemment un prestige immense. Ca va être notre petite difficulté de candidature tripartite. Ce qui est sur, c'est que chaque pays se verra attribuer au moins un match d'ouverture ou une finale. La question principale est donc : qui accueillera à la fois une cérémonie d'ouverture et une finale (auquel cas, ce pays devra(-t-il organiser le match d'ouverture et la finale de la même compétition ou non ?)

Pour le Milouxitania, la question des stades a été assez houleux, sachant que nous avons eu cinq candidature très sérieuses : Ilios, Occitania, Neffies, Erau et Milos. Finalement, la capitale n'a pas été retenue en premier lieu, le stade étant moins grand que ceux de Neffies et d'Occitania, et de la nécessité pour nous de pouvoir intégrer une majorité du territoire à l'événement (Erau dans le sud et Milos dans le Milois). Ce qui arrangerait bien la capitale, ce serait un total de quinze stades. Mais enfin, le stade de la capitale ne se situe même pas vraiment dans la capitale mais dans une commune limitrophe.

Le Président de la FMF s'assis et but une longue gorgée de verre d'eau le temps de laisser ses interlocuteurs digérer ses paroles, relativement indigestes. Beaucoup de chiffres.

Celui-ci préféra attendre un peu ainsi, attendant de voir quelqu'un reprendre le flambeau de la parole.

Les questions logistiques étaient au cœur des discussions, Madame Valérie Hébras, Ministre de l’Education et du Sport, prit alors l'épais dossier bleu quelle avait posé sur la table et l'ouvrit.
"Nous sommes en parfait accord avec vos propos ! Un nombre d'une douzaine de stades me paraît également réaliste et en parfait accord avec nos capacités. Nous pensons, nous les Traviens, qu'il serait nécessaire de placer le football féminin à la même place que la discipline masculine. Ce serait un message fort dans cette période de féminisation croissante mais lente de ce sport si populaire. Bref, je vous propose de passer aux questions très techniques, à savoir quels stades seront utilisés. Pour la Travie, le stade de chacune des trois plus grandes villes seront aptes à accueillir une compétition mondiale. Nous pensons ici bien sûr au Stade Travien, notre plus grande stade avec quelques 60 000 places, au stade de Colseau ainsi qu'à celui d'Orbeuge. Le quatrième et dernier stade que la Travie pourra mettre à disposition lors de cette candidature tripartite est celui de Trave Sud. Celui-ci, de dimension un peu plus réduite, pourra être affecté aux matchs où une affluence moins forte est attendue. Les quatre stades ont déjà abritées des compétitions internationales ainsi que des dizaines de coupes et trophées nationaux en tout genre.
Il existe aussi une question importante, celle qui désigne le pays ayant le privilège de décrocher l'organisation de deux cérémonies, une de clôture et une d'ouverture. Nous pensions que cet honneur serait à laisser à l'instigateur de cet évènement qui n'est autre que le Milouxitania. N'y voyez là aucune animosité chers collègues fortunéens. Mais il est nécessaire de régler cette question au plus vite.
Toujours dans les aspects logistiques, les transports inter-stades seront assurés en Travie par le réseau ferré ainsi que par la compagnie aérienne TravAir.
Voici pour les pistes de réflexions traviennes. Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos idées ?
Image du Stade Travien

Il signore Rodolfo Morenno, ministre nouvellement nommé au domaine du sport au sein du gouvernement de second mandat de sa Grâce le Doge, était présent en ce jour à la table des discussions milouxitano-travienne en compagnie de ses assistants et notamment de délégués de la fédération nationale des sports fortunéens afin de converser des divers enjeux et préparatifs à réaliser dans le cadre de l'ambitieux projet visant à s'emparer de la position d'organisateur de la Coupe du Monde de Football, évènement stratégique s'il en était de par le globe et excessivement convoités par presque tous les pays existants. Discret comme une hyène et arrivé sans de réel faste ou de mimiques typique de certains us grandiloquent que pouvaient afficher certains de ses compatriotes, le Ministre était resté bien silencieux de A à Z, non pas qu'il n'était pas intéressé ou totalement détaché des discussions mais plutôt qu'il souhaitait se faire une idée des positions de Travie et du Milouxitania ainsi que de leur ordre de priorités.

En tout état de cause, si il y eut à quelque moment que ce soit des inquiétudes quelconques, celles ci s'évaporèrent presque immédiatement et tout autres doute fondit comme neige au soleil, les intéressés savaient de quoi ils parlaient et avaient déjà des fondations solides à présenter pour ce projet herculéen ainsi que des propositions raisonnables en matière de structures et d'infrastructures à user et abuser. Ce qui en somme faciliterait déjà bon nombres de choses. Dans les faits et en fonction des sujets évoqués, la Sérénissime avait déjà un certains nombre de points clés déjà en place, mais il restait ceci dit quelques "détails" à soulever.

Rodolfo Morenno - Nous n'avons rien à redire d'ordre général concernant les stades qui comme l'a précisé justement notre homologue Travien sont, au nombre de douze, parfaitement adaptés autant à nos capacités respectives qu'à nos besoins matériels dans le pure cadre de la compétition. Nous adhérons aussi de facto d'élever la compétition féminine aux mêmes rangs et aspirations que sa contrepartie masculine, la féminisation des sports est une bénédiction autant qu'une nécessité et témoigne de l'évolution des moeurs vers un monde plus égalitaire et ouvert d'esprit en opposition aux volontés rétrogrades qui affligent encore malheureusement une bonne part de ce monde. De surcroit, au delà d'un message fort, cela signifierais aussi que tous et toutes disposent de chances et d'opportunités égales pour peu que l'on puisse rêver et s'élancer avec passion et ténacité.

Le ministre s'octroya une pause de quelques instants tout en laissant émerger quelques feuilles emplies de chiffres et autres informations d'un porte-documents.

Rodolfo Morenno - Dans le cadre de l'infrastructure sportive à mettre à disposition, en toute somme les stades, la question a pu être réglé avec aisance dans la mesure où à l'exception de Léandre qui se trouve trop excentré pour demeurer dans une cohérence régionale et a donc renoncé à se porter postulante, ce sont les trois grandes cités de Rivoli, Santa Léone et Miraglia, qui ont été retenus en concordance avec Fortuna même, notre capitale, car étant de facto les seules cités à disposer des locaux d'une taille convenable ou à minima développable dans les délais. Concernant les transports, nos accords respectifs en matière de circulation aérienne et de liaisons des aéroports joueront assurément un rôle décisif et clé durant tout l'évènement, pour ce qui est du reste et tout du moins au sein de la Sérénissime, nos ferrys et autres voies navales au sein du Lidos peuvent assurer des liaisons crédibles autant qu'efficace et appréciable, à l'exception de Rivoli qui peut toutefois être jointe au delà de son aéroport, soit depuis Santa Léonne via les voies ferrés et les routes classiques existantes ou via les communes portuaires au nord et une excursion pittoresque au sein des voies de la campagne locale. Nos contractuels du transports pouvant s'assurer de mettre à disposition les véhicules nécessaires sur terre comme sur mer, cela va de soit.

Le ministre, qui arborait des lunettes dû à quelques problèmes de vue de longue-date, repositionna ces dernières tout en passant sa main dans sa barbe naissante, révisant les informations à sa disposition avant de mettre le doigt sur les derniers détails d'importance.

Rodolfo Morenno - Nous ne prenons nullement ombrage de l'avis Travien soutenant de confier au Milouxitania la charge des cérémonies d'ouverture et de fermeture. En tant qu'instigateur de cette réunion d'aujourd'hui et ayant rendue possible ce projet commun ainsi que de par les efforts d'ordre général déployés dans l'organisation et la pensée quand à l'évènement, il n'apparaît que juste de laisser laisser l'honneur de la chose. Toutefois, je souhaiterais évoquer un autre sujet d'importance majeure et qui jusqu'à présent est resté sous les radars. En effet, si nous avons conversé en l'état de points majeurs quand à l'évènement, et notamment de plusieurs cruciaux comme l'infrastructure et la logistique, il convient cependant d'aller au bout de la logique. Or, seul la compétition en elle même, le cas des équipes et la capacité d'accueil des stades ont été évoqués. Si vous me permettez.

Il Signore Morenno fis transmettre à ses homologues Milouxitan et Traviens des copies de documents contenant des statistiques et informations diverses quand à l'organisation et au déroulement des festivals internationaux de cinéma ou de littérature au cours des dernières années.

Rodolfo Morenno - Mon collègue à la culture a eut l'amabilité de me transmettre ces documents retranscrivant les comptes-rendues et observations comme vous pouvez le voir de divers festivals traitant des arts que sont la cinématographie et la littérature et qui ont en ordre général été des évènements incontournables de la dernière décennies. Si toutefois ces domaines demeurent quelque part des sujets de niche, il n'en reste pas moins qu'ils ont attirés un nombre considérables de personnes, chiffres sur lesquels j'attire votre attention. Or, et c'est là où je veux en venir, la Coupe du Monde dont nous souhaitons obtenir l'organisation s'inscrit quelque part aux antipodes de ces festivals. J'entends par là que si ces derniers se sont largement démocratisés et intéressent toujours de gens et de nations de manière générale, cela n'est en termes d'effectifs en rien comparable à l'évènement que nous visons qui est pour ainsi dire éminemment transversal dans les populations qu'il touche et qui émettent en retour un intérêt clairement affirmé pour l'évènement. Toutes les couches de la société au sein de dizaines de pays à travers le globe sont ainsi concernés.

L'intéressé s'octroya une brève gorgée d'eau afin de laisser le temps aux Milouxitans et Traviens d'entrevoir l'envergure de la chose, poursuivant ensuite.

Rodolfo Morenno - Au regard de ce fait, deux points d'importances majeurs et étroitement lié à l'organisation de la compétition vont se poser, deux défis si j'ose dire même auxquels nos trois pays vont être confrontés. Car la compétition, ce n'est pas seulement les stades, l'organisation des matchs et l'accueil des équipes. C'est aussi l'accueil du public, ainsi que la retransmission de l'évènement. Deux points que nous n'avons pas encore évoqués et qui à mon sens doivent être discutés. Ainsi, désigner les villes en fonction des capacités des Stades est une chose, mais il faut aussi prendre en compte que des supporters et même des gens de divers horizons orbitant autour de l'évènement vont indéniablement se déplacer à travers de véritable flux majeurs durant la période d'organisation. Si l'on peut apparenter la chose à une forme de tourisme, même si ce n'est pas non plus réellement cela, cela permet de mettre en exergue les enjeux logistiques concernant tout ce monde, entre autre l'hébergement, l'hôtellerie si vous préférez et la restauration vont pour ainsi dire être assiégés, pour ne pas dire prises d'assaut ce qui est un bénéfice immense sur le plan économique pour peu que l'on ait les capacités nécessaire à soutenir cela, mais peut aussi engendrer des problèmes d'ordres publics dans le pire des cas.

Du reste, je parlais aussi de capacité de retransmission, car évidemment les villes accueillants les rencontres ne pourront héberger le monde, et le monde n'a pas non plus toujours les moyens de se déplacer. Ce qui n'est toutefois pas le cas des médias qui vont faire la liaison et permettre d'exposer, de présenter et de faire contempler le déroulement de l'évènement, mais qui aussi de son côté va nécessiter une logistique propre et pour le moins conséquente voir couteuse en termes de matériel.

Quels sont donc vos avis sur cela chers homologues ?

Le Chancelier Fédéral prit la parole après ce long monologue :

Et bien, pour une intervention, c'est une intervention ! Mais vous avez raison. Cela dit, la réunion ne fait que commencer.

Faisons donc point par point. Nous sommes d'accord pour proposer un total de douze stades. Il est évident qu'en raison d'une organisation tripartite, nous devrions éviter les stades trop excentrés du Lidos, somme toute. Ce qu'il faudrait, en terme de capacité des stades, ce serait un minimum de 40 000 places par stade, avec au moins un stade de 60 000 place par pays et au moins deux de 80 000 places pour les deux finales. Pour cela, l'Estadi Uxitan d'Occitania a une capacité de 85 000 places, il en faudrait un deuxième.

Nous vous remercions de l'honneur que vous nous faîtes d'accueillir les matchs d'ouverture et de clôture, mais nous déclinons. Cela est simple : il y a un match d'ouverture pour les deux compétitions, et deux finales : soit trois matchs de prestige ! Le calcul est pas compliqué. Chaque pays accueillera l'un de ces trois matchs. Restera à définir qui, mais cela dit ce n'est pas le plus grand sujet d'importance. De manière générale, les stades ne sont même pas de la plus grande importance étant donné que cela n'est somme toute pas compliqué.

Mais la question des transports est pour nous une priorité. Comme l'ont dit nos homologues fortunéens, les liaisons aériennes entre nos états est déjà un début. Cela dit, nous préférerions limiter l'impact carbone de cette compétition. Nous savons tous à quel point ce genre de compétition peut vite tourner au désastre écologique. L'impact zéro n'existe évidemment pas, mais limiter les trajets aériens seraient déjà une bonne chose. C'est pourquoi nous avons pensé à une autre solution : les voies ferrées !

En effet, le Milouxitania est déjà sillonné de nombreuses voies ferrées, les Milouxitans prisant beaucoup ce moyen de transport. En Travie, cela l'est également, si je ne m'abuse. En ce qui concerne Fortuna, je suis moins au fait, mais je suppose qu'il y a un réseau existant ?
De plus, mais cela a déjà été relevé, les trajets maritimes seront dans la partie. Il faudra assurer les transports via des ferrys d'un bout à l'autre du Lidos. Evidemment, il va se poser la question des problèmes des navires marchands : les ferrys existent déjà en Milouxitania pour aller du nord au sud du pays, mais il s'agirait là de doubler voire tripler le nombre pour assumer le nombre, et cela devra se faire sans perturber les liaisons marchandes. Nous proposons également un réseau intensifié de bus, notamment pour ceux ne pouvant pas se permettre de voyager en trains, avec des bus quotidiens entre villes hôtes. Concernant les transports intra-urbains, donc dans les villes hôtes, cela dépendra plus des municipalités, Mais nous proposons de créer pour toute la durée de la compétition, ainsi qu'une semaine avant et une semaine après, une sorte d'abonnement, ou un pass, pour permettre aux supporters de voyager à coût réduit... ou pourquoi pas gratuitement ?

Concernant la retransmission, nous devrions installer dans les villes hôtes et pourquoi pas dans d'autres villes des "villages football". Des fans zones, si vous voulez, avec écrans géants, moyen de restauration, etc... Pour les retransmissions télévisées à travers le monde, nous devrions signer ds contrats avec différents opérateurs dans chaque pays.

Dans la mesure où nous pourrions nous attendre à un nombre total de voyageurs oscillant entre 14 et 17 millions de personne, il est vital, comme l'ont souligné nos confrères fortunéens, de bien gérer ces flux humains.

Nous devons aussi aborder la question de la sécurité. Il ne s'agirait pas d'avoir affaire à un attentat ou à que sais-je encore. Je propose un doublement des moyens policiers, pour plusieurs raisons : éviter les émeutes d'après-matchs (nous savons tous à quel point certains peuvent devenir dégénérés pour une victoire ou une défaite), mais aussi pour éviter, par exemple, les embouteillages, en assurant un petit peu la circulation, si vous voyez ce que je veux dire.

Enfin, concernant l'arrivée des voyageurs. Il y a un certain nombre de pays dont les habitants ont besoin d'un visa assez long à avoir pour rentrer dans le pays, je suppose qu'il en est de même pour vous. Comment fonctionnons-nous sur ce point-là ?

Le Ministre Jean Clérico prit alors la parole.
"Nous sommes ravis qu’une solution équitable soit trouvée quant à l’organisation de ses « matchs de prestige ». La répartition de l’organisation et des responsabilités est ainsi parfaite tout en laissant à chacun l’opportunité de rayonner un instant dans le monde du sport.

Nous partageons l’avis de nos homologues milouxitans d’autant plus que nous avions par le passé relié deux lignes ferroviaires à leur pays. Avec Fortuna, nous pourrions faire de même en prolongeant notre ligne à grande vitesse par-delà la frontière. Les trajets en avion devraient être limités autant que possible afin de limiter les conséquences environnementales. Toutefois, en cas de trop forte affluence dans les gares ou de perturbations diverses du réseau ferré, les liaisons aériennes pourraient être une solution de repli. Concernant le transport maritime, nous ne pourrons faire de grands efforts puisqu’il serait inutile de mettre en place des trajets sur le Tramot, le trajet serait beaucoup trop long. Les bus ne seront pas négligés. Il s’agit d’un moyen facilement modulable et réalisable de transport. Vous abordez le thème des abonnements. Serait-il possible de créer une carte spéciale permettant d’accéder aux transports réservés à la Coupe du monde dans les trois pays. Ainsi, un supporter ayant assisté un match dans un pays pourra se rendre dans l’autre avec plus de facilité. Pour chaque trajet, une grille tarifaire serait étudiée en concertation avec nos ministères respectifs chargés des transports.

Dans les grandes villes, des « villages football » seraient une très bonne idée. Les villes de tailles réduites pourront également organiser localement des festivités à l’occasion de certains matchs.

Concernant la télévision. Nous avons réfléchi à un système de pool de diffusion en direct. Il s’agit d’un fonctionnement simple permettant à différentes chaînes de diffuser le match. Chaque match sera filmé et réalisé par une chaîne en fonction de sa localisation. Cette chaîne responsable sera alors dans l’obligation de transmettre en direct les images à une télévision des deux autres pays. De cette façon, trois chaînes représentant les trois pays pourront diffuser le match gratuitement. Les télévisions étrangères pourront également s’offrir la diffusion du match en payant une redevance au pool.

Sur le point de la sécurité, la Travie se montrera intransigeante envers tous les organismes organisant la Coupe. Je pense qu’il en sera de même pour vous ; il s’agit de l’affaire de tous. Concernant la Travie, l’ensemble des forces de l’ordre seront mis en action. La réserve sera également mobilisée pour assister les forces actuelles dans leurs missions. Un plan inédit de protection militaire pourra également mis en œuvre enfin de permettre aux militaires d’assurer des patrouilles autour des stades. Nous pourrons aussi créer un fichier des personnes interdites de stade en raison d’un manquement à une règle lors d’un match. Les autorités, sil les faits sont graves, peuvent alors remplir une fiche et la transmettre aux autres pays hôtes. La personne ne pourra donc pas accéder aux autres rencontres. Enfin, les mesures de sécurité dans les stades devront être unifiées entre nos trois pays. Tout d’abord pour des raisons pratiques : les spectateurs devant respecter qu’une règle. Puis, pour des raisons de sécurité, un pays ne pouvant avoir un niveau moindre.

Concernant les visas, nous pourrons les autoriser pour la durée exacte de la Coupe du monde. Il s’agirait alors d’un titre spécial, facilement accordé. Faut-il encore en définir les caractéristiques juridiques et pratiques."

Voyant les autres en pleine réflexion et en train de prendre des notes sur les différents points abordés, le Ministre continua avec une brève idée :
"Il faudrait également que l'on se mette d'accord sur un visuel, une véritable chartre graphique de l'évènement. Il serait très utile d'être en harmonie et trouver des symboles qui mettent en avant l'idée d'union. Nous pouvons créer un comité de spécialistes qui se chargeront de cette question."

Le Président de la Fédération Milouxitane prit la parole.

En question des déplacements, il paraîtrait somme toute logique de séparer le terrain en zones. Il faudra que pour les matchs de groupe, chaque équipe ne joue que dans un seul pays. En ce qui concerne la phase à élimination directe, il paraît cependant impossible de prévoir, sachant que nous ne connaissant pas l'identité des qualifiés. En ce qui concerne le design, il est évident que quelque chose de propre facilitera à la fois notre candidature et la communication de l'événement par la suite.

Concernant le pass, je propose ni plus ni moins la gratuité des transports pour tous supporters étrangers ou résidents venus assister aux matchs. Ce pass serait valable une semaine avant le début de la compétition jusqu'à une semaine après. Pour bénéficier de ce pass, chaque bénéficiaire devra présenter trois billets d'entrée à un match. Il ne s'agirait pas de commettre des abus.