23/09/2015
20:31:06
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Missions de Pădure

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Missions de Pădure

Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.

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Padure - L'arrivée

Patrick Ourna a écrit :Journal intime,
Jour 1, 23h15
Padure, Camp Audebert


Au départ, on fut émerveillé par cette beauté, on nous avait prévenu des risques, des dangers potentielles, on nous avait indiqué qu'on ne pouvait pas penser à tout les risques et qu'on allait souffrir et sûrement avoir des morts. Bien que notre enterrement allait être pris aux charges de l'état, une carotte plus que grosse pour faire changer d'avis ceux qui ne voulaient pas aller s'immiscer dans cette forêt. Mais quand on a survolé la zone, on fut émerveillé moi le premier. Je me rappelle d'avoir eu les yeux écarquillés comme mes compagnons de route en voyant le paysage. On a rien de tel chez nous à Teyla. Pour notre plus grand bien très certainement au vu des mystères qu'il y a autour de cette forêt. On était une trentaine dans cet avion, ce premier avion, j'étais nécessaire en tant que cartographe, m'avait-on dit. Pas le choix d'aller dans cet avion et sentir la peur et le stresse qui montent en moi au fur et à mesure de l'avancé de l'avion. Je pouvais voir la même chose sur certains compagnons de route ce qui me rassura dans une faible mesure. Mais je ne suis pas le seul à avoir peur. Pour le Royaume, je me répétais dans la tête, bien que cela ne changea rien de mon état d'inquiétude et de stress.

Puis un bruit d'étonnement sorti de la bouche d'une personne qui avait attiré tous les regards sur le moment, mais bien avant. Dès le tarmac à vrai dire. L'héritier du trône allait être du voyage dès le premier voyage. Le médecin-chef n'était pas ravi des bribes de conversation qui sont parvenues à mes oreilles. Il trouve cela tellement irresponsable. Le gouvernement n'allait jamais se remettre de la mort d'un prince héritier d'une expédition au frais du royaume et coordonnée par le gouvernement. On lui rétorqua qu'il s'agit d'un signe plus que fort de soutien de la couronne à cette expédition, mais aux membres de celle-ci aussi. Mais le médecin-chef était trop en colère pour réussir à dégager l'idée que des incompétents ont validé cette décision.

L'étonnement du prince était du fait de deux choses de ses confidences. Il avait des cours de pilotages régulièrement malgré ses dix-neuf ans et il se rendit vite compte que les instruments ne fonctionnaient plus émettant des mesures totalement incohérentes, car oui, il fut invité par le pilote dans la cabine, dégageant le co-pilote faisant fi de toutes les procédures. Mais les joies de porter la couronne dans quelques années très certainement. La deuxième raison, c'était cette météo qui n'allait rien arranger pour le bien de l'atterrissage. Le brouillard combiné à la pluie rendait le pilote et le prince nerveux à juste titre. L'ambiance dans l'avion changea très vite à la vue de cette information. Tout le monde était pris d'une peur soudaine même certains militaires. C'est a ce même moment qu'une femme trop sur d'elle vient me parler.

« - Hey, c'est magnifique ce paysage, tu m'étonnes qu'Aurélien a fait de cette forêt un bien pour toute l'humanité. C'est une aventure qu'il ne faut pas rater, puis les plantes qu'il a ramené ayant des capacités hors nomes sur divers points scientifique. Tout cela me donne envie. Dommage que cette foutue pluie s'abat sur notre terrain de jeu...

Cette femme était trop sûre d'elle, mais tellement ravie d'être ici. Je ne savais pas quoi répondre, donc j'ai juste hoché la tête. Puis après cet homme des plus désagréable avec un regard méprisant nous a gueulé dessus. Il nous regardait comme si on était faible, qu'on allait crever comme des moins-que-rien ici et qu'on ne valait pas sa protection. Cigare à la bouche, puis le prenant la main, il nous dévisageait comme du bétail. Puis quelqu'un lui tape l'épaule pour lui tendre quelque chose. Impossible de me rappeler de cette personne, en dehors du fait qu'elle lui ait tendu un casque de protection. Après un appel, il écrase son cigare sur le sol, ce qui dégoûta le prince héritier qui était sorti de la cabine de pilotage. Il prit une inspiration puis s'arrêta durant des secondes bien trop longue en regardant le prince héritier. Une tension soudaine dont la cause été inconnue monta entre les deux hommes. Mathieu Pretrick, chef militaire de la mission et membre des forces spéciales de l'armée de Teyla, beugla comme un bœuf des consignes.

La première de toute ? Jamais être seul, être toujours deux dans l'idéal trois personnes minimum pour permettre le rapatriement des blessés en cas de besoin ou aller chercher du secours tant dit qu'un reste avec la victime. Chaque groupe devra prendre sur lui un pistolet à flair dont le nombre est assez pour satisfaire le besoin de tous les groupes formés. Une mesure de bon sent bien que cela plaisait pas à tout le monde, mais ils comprenaient la nécessité d'une telle mesure dans un premier temps. Les chevaux qui allaient arriver dans le prochain avion étaient réservés aux personnes qu'on surnomme ici les "écuyers". En réalité, c'était trompeur, ils étaient chargés de transmettre des messages diplomatiques aux camps autour du nôtre. Puis quelques minutes après nous allons atterrir, c'est donc toujours en criant qu'il émit des consignes de sécurité.


J'avais peur, une peur si grande que j'en avais pleuré. Je n'avais qu'une envie de m'enfuir tant dis que le fracas de la carcasse au son de la descente résonnait dans ma tête, dans l'avion entier. Mathieu Petrick n'avait aucune réaction ce qui ne me rassure pas sur son compte ou bien que si en cas d'attaque contre l'un des membres du camp. Mes membres tremblaient, j'arrivais à peine à respirer ce qui effraya la personne en face de moi qui émit un sourire gêné quand je relevais la tête de temps à autre durant la descendre. Puis l'avion atteint la piste, mais cela n'était pas finit, la boue rendait l'atterrissage tellement risqué, heureusement que le pilote était expérimenté, car grâce à lui, nous avons atterri sans rien de cassé. Le pilote sorti de la cabine et déclare dans le plus grand calme "Que fais vous toujours assit ? On atterrit." Ce qui a fait rire pas mal de personne face à l'indifférence du pilote. Mais pour moi, heureusement que le prince héritier me prit par le bras pour me rassurer sans cela, je n'aurai pas donné long feu de ma capacité à sortir de ce foutu avion. Comme mes larmes, la pluie glissée le long de mon corps et vêtement, alors que mes pieds s'enfonçaient dans la boue tant dit que le prince héritier du haut de ses dix neufs ans me donna la force de continuer à travers ses paroles.

Ornée, de la tenue militaire de cérémonie bleue du Royaume de Teyla et formant une longue ligne devant le prince héritier tenant dans sa main un drapeau de Teyla, la cérémonie avait commencé. Les militaires avec le soutient de leur ministre avaient insisté pour qu'une pareil cérémonie se fasse malgré son utilité à première vue. Avec le recul, la boue, la pluie affaiblissant notre moral cela à permis d'unifié le groupe un instant. Après un discours déjà préparé des vœux de l'héritier à ma personne, après avoir crié la devise du Royaume "Qu’importe le coût, l’union est notre obligation."Le prince héritier, un Courvoisier, planta le drapeau dans une envie féroce. Alors les militaires au garde-à-vous depuis le début répètent la devise de la nation. Ainsi prit fin la cérémonie. La vie du camp commencée réellement. C'est alors qu'un groupe d'une dizaine de personnes, des militaires, prient des tronçonneuse électrique. Ils ne sortent pas le kit complet, c'est-à-dire panneau solaire de petite taille avec les batteries au vu des conditions météos. Mais ils sont allés couper du bois dans les plus brefs délais. Les militaires voulaient faire des pieux, ressemblant aux pieux de l'époque militaire anti cavalerie puis des palissades en bois. Tandis qu'un autre groupe commença à creuser des tranchées, bien que les conditions soient horribles pour le faire. Mais pelle à la main, ils pouvaient au moins faire ce qu'on leur demandé. Des planches très grandes ont été prévues afin de les mettre par-dessus les tranchées pour en faire des ponts de fortune. Des échelles aussi pour remonter les hommes creusant des tranchées. C'est tout un réseau de tranchées qui allait être creusé par les militaires. Des sacs de sable furent disposés a des endroits stratégiques avec une sentinelle minimum restant dans la zone du camp malgré tout. Ils ne pouvaient pas faire autre chose étant en manque de matériel qui allait arriver avec d'autres moyens de transport sans doute.

Le soir, nous nous sommes retrouvés à manger ensemble en dehors de quelques personnes, dont les sentinelles autour du camp. La journée fut productive. Nous avons monté des tentes, bien que le sol était un peu instable avec la boue et la pluie tombant encore et toujours. Les rations de survie nous sauvèrent la vie vu l'impossibilité de faire du feu. Les réchauds dans l'avion transformé en cuisine et en infirmerie de fortune selon l'endroit étaient très utiles pour notre bande. Quant à moi j'ai commencé à cartographier les abords du camps et le camp sans m'aventurer plus loin d'une sentinelle pouvait voir pour rester à porter de vue à tout moment. Alors que j'ai à peine vingt-neuf ans, l'aventure que je vis semble me réserver bon nombre d'événements qui me font peur. Mais pour ma Reine, je ferai la cartographie de cette foutue forêt ! C'est sur cette fin de phrase que je m'en vais me coucher.

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