11/05/2017
22:27:12
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Missions de Pădure

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Missions de Pădure

Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.

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Pădure - Jour 1 : premières visions


Journal de bord
de Margaret Owens,
Directrice Générale de la colonie.

Jour Un.

Tu me pardonnera cher journal, des ratures qui pourraient apparaître ici et là, noircissants tes pages.

Notre avion commença à survoler la zone que nous nous étions attribués vers les coups de vingt-deux heures. Mais il a bien fallu aux pilotes une trentaine de minute en plus afin de trouver un endroit où atterrir... atterrir, et sortir de cet avion. C'était la seule chose que j'avais en tête. L'appareil dans lequel la première équipe et moi-même étions, est un modèle des années 1940, décennie à laquelle la Fédération est restée au niveau des technologies militaires d'ailleurs... Enfin bref, il s'agit d'un Bliksem Wind, un avion de transport militaire qui a l'avantage de ne pas avoir d'électronique à son bord, mais comme tout appareil de l'armée qui se respecte, il n'est pas connu pour son confort non plus. Non pas que cela me dérange, mais pour un long voyage, qui plus est assez... venteux, au bout d'un moment, les corps finissent par s'endolorirent, suivis des esprits. Du moins, ça c'était le cas pour moi et les ingénieurs qui composent l'agence civile de la colonie. Quant aux quinze gendarmes de la compagnie, là pour la sécurité, eux n'ont pas eu l'air dérangé par l'inconfort ou la douleur, je les envies encore pour cela...

Enfin bref, vers vingt-deux heures trente, les pilotes ont réussi à poser leur appareil sans trop de problème, quoique, avec l'obscurité, l'atterrissage fut assez secoué. Avant de sortir, l'officier des gendarmes chargés de la sécurité du camp nous a fait un dernier débriefing sur l'importance de ne pas faire de bruit, de limiter au maximum les éclairages et si par malheur, l'un de nous avait à croiser un cavalier Transblêmien, on prévient le reste du camp de base. Bon, ce dernier ordre était surtout à destination de nos anges gardiens. Une fois le débriefing terminé, je sortie la première de l'avion. Ça me fit un bien fou de pouvoir sentir l'air frais sur mon visage, bien que notre transport était lui aussi... "bien aéré".

Après m'être étirée et remit les idées en place, je pouvais enfin observer l'étendue de verdure qui s'étendait en face de nous. Rien qu'en la voyant, je me suis demandé, et me demande encore, si une armée avait réellement put entrer à l'intérieur de cette forêt, tellement elle était immense et semblait compacte, oppressante même. Mais je me repris rapidement. Ce n'est pas le moment de flancher. Cette forêt en est une parmi tant d'autre, j'ai l'habitude de ce genre d'endroit. Après tout, n'ai-je pas fait le même travail de prospection dans les profondeurs de la forêt tropicale Paltoterrane, hmm ? Quand on y réfléchit, toutes ces légendes à propos de Pădure ne sont là que dans le but de dissuader des intrus d'y pénétrer ? Ou alors, les disparitions s'expliquent par le fait que le niveau technologique des expéditions de l'époques ne permettait pas d'explorer ce lieu ? Alors que maintenant, on peut.
Je sais ce que l'on peut répondre à ça. Comment ce fait-il que les appareils électroniques ne fonctionnent pas ? La réponse la plus rationnelle serait que l'activité électromagnétique du sol soit très élevée, comme dans les pôles. Évidemment ce n'est qu'une théorie, mais c'est l'hypothèse la plus rationnelle d'un point de vue logique.

Mais pardon je divague, je ne suis pas une logicienne, et ce genre de discussion théorique n'est pas ma spécialité. À la sortie de l'avion donc, était venu le moment de monter les tentes. Comme il faisait maintenant nuit, ce fut les seules choses que nous montions à notre arrivée, à la lumière de nos lampes frontales, au moins en terme d'éclairage on était pas resté dans les années quarante, pendant que dix des agents de sécurité qui étaient dans l'avion, patrouillaient le périmètre alentour, leur officier en tête.

Cette arrivée à l'orée de la forêt se solda le lendemain matin, lorsque l'on s'affairât à monter les Barnums qui nous serviront en attendant d'avoir des bâtiments en dur ; et à ranger matériel et ration. L'aéronef, lui, était déjà repartit juste après nous avoir déposé.

Finalement, ma seule vraie déception fut de ne pas avoir pu voir la forêt depuis l'appareil qui nous y conduisait à cause de l'obscurité de la nuit qui arrivait. Mais comme on dit, c'est un mal pour un bien, cela nous permis d'atterrir sans rencontrer de mauvaise surprise.


J'ai ici fait un croquis de notre appareil. Il n'est pas aussi technique que les plans originaux imaginés par ses concepteurs, mais j'en suis tout de même assez fière.Plan du Avro York ou ici Bliksem Wind.
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Pădure – Jour 2 & 3 : premières visions


Margaret Owens, la Directrice Générale élue pour être à la tête de l'expédition était dans la salle de conférence du chalet n°1 construit dans le District Administratif de la colonie. À ses côtés se trouvaient le Capitaine Divan Voronin, commandant le corps des gendarmes de la S.O.T.C., ainsi que le Major Petra van Riel commandant le corps des fusiliers marins. En plus des chefs de la sécurité, se trouvaient dans la salle, les représentants -tous élus- des ouvriers de la colonies, Mr. Ewan Keegan, de la division scientifique : Mme. Heidi Baer, de l'équipe des ingénieurs : Mlle. Rosalina Baar et enfin le représentant des directeurs de la colonie et le second de Mme. Owens : Mr. Willem Bloemendal.

La salle de conférence était dans une ambiance lourde et poisseuse, que l'humidité de la brume ambiante n'aidait pas à défaire. La raison de cela : le rapport d'un groupe de gendarmes de la compagnie qui indiquaient avoir vu patrouiller des cavaliers Transblêmes dans les alentours de la colonie. L'enjeu était donc de taille. Si les Transblêmes les écrasaient, les équipes déjà sur place n'auraient aucun moyen de prévenir les prochains convois qui arriveraient et qui transportes à leur bord les familles des fonctionnaires et ouvriers, ainsi que le reste des criminels. Si la colonie est rasée à leur arrivée, cela veut dire qu'il y aura lâchés dans la nature d'honnêtes citoyens civils avec à leurs côtés des criminels. Une solution devait être trouvée, et vite.

Margaret Owens croisa ses mains sous son nez, réfléchit un instant, puis releva la tête, les mains toujours croisées avant de commencer.

Bon ! Il nous faut résoudre ce problème et vite. Mr. Voronin, pouvez-vous nous résumer le rapport de la patrouille que vous avez envoyé. Dans le même temps, Mlle. Baar pouvez-vous sortir un plan de la colonie s'il vous plaît.

Et pendant que le chef de la sécurité de la compagnie commença son rapport du rapport, la représentante des ingénieurs de l'expédition sortit et déroula sur la grande table ronde -pour symboliser l'égalité de tous- le plan de la colonie.
Plan de Nij-Noordcroen — on ne dirait pas comme ça, mais ce n'est pas un bâtiment, le grand rectangle étant une palissade

Selon le rapport de mes hommes, ces derniers auraient aperçut une troupe de cavaliers noirs, qui patrouillaient eux-aussi les environs. Si jamais ils ne nous ont pas encore vus, cela nous laisses quelques jours pour nous préparer. Déclara le Capitaine.

Le Major van Riel prit alors la parole : Peut-être devrions nous nous établir en défense. Notre base se situe sur colline, petite et pas très haute certes mais une colline tout de même. Niveau armement, chaque hommes et femmes ont chacun fusil et revolver dans les mains et ont suffisamment de munitions. De plus, nous avons pus venir avec trois mitrailleuse de type Maarten Merk II, que nous avons installés comme suit. Deux à la porte nord et une à la porte sud. Et si jamais l'ennemie tente de passer en force par la porte ouest, alors l'idée serait de mobiliser un maximum nos forces à ce point précis, afin de gagner du temps dans l'optique de déplacer l'une des mitrailleuses et de ses munitions, de la porte nord à la porte ouest.

Parfait. Et concernant les vivres, combien de temps pouvons tenir, demanda la Directrice Générale.


Un mois pour la nourriture, si l'on se rationne, mais je ne vous apprends rien en vous disant que si l'on épuise trop vite nos ressources alimentaires, il faudra attendre le mois prochain pour être ravitailler. Concernant l'eau, une patrouille a découvert un petit ruisseau à deux kilomètres au nord-est de la colonie. Répondit à la Secrétaire Générale le second cette dernière : Mr. Bloemendal.

Mme. Baer, la représentante de la Division Scientifique prit à son tour la parole : Concernant les vivres, nous avons avec des volontaires parmi les prisonniers, commencer à planter un potager dans le District Pénitencier avec différentes graines que nous avons apportés. Le sol étant encore extrêmement boueux, ce n'est pas facile, mais nous pensons cependant que les graines pourront germer le moment venu. Nous avons par ailleurs aussi le matériel adéquat afin de tester et de traité l'eau. Ce n'est pas quelque chose de très encombrant, c'est pour cela que nous avons pus prendre le matériel utile à ce genre de travaux.

Bien, pour le potager c'est parfait, continuez ainsi. Et pour l'eau, je veux qu'aujourd'hui pendant toute la journée et ce jusqu'à demain grand maximum, des équipes aillent en chercher à ce ruisseau le plus possible, quitte à en avoir trop. Comme on dit, mieux vos en avoir trop que pas assez. Pour cela, faites des équipes avec les prisonniers qui ne sont pas "aux champs". Quant à la sécurité, et elle se tourna vers le Capitaine Divan Voronin et le Major Petra van Riel, doublez les tours de garde et faites, par vos Hommes, installés la défenses. Les mitrailleuses aux portes nord et est comme dit précédemment. Et si jamais par chance, il nous restes du bois ayant servit à la construction des palissades, faites avec des pieux, des barricades à mettre autour de la base, particulièrement du côté de la porte ouest. Le but n'est pas de refaire la bataille du flakte bûtenpost en Afarée du Sud. Nous devons minimiser au maximum nos pertes potentielles. Ai-je bien été claire ? Termina Margaret Owens.

Sur ces mots, le Major et le Capitaine firent un salut impeccable et partirent donner les ordres qu'ils venaient de recevoir. Ces derniers n'y avaient rien à objecter, La Secrétaire Générale ayant reprise leurs idées. Du côté du personnel civil, Mme. Heidi Baer partie former des équipes pour l'approvisionnement en eau et le traitement de cette dernière. Quand à Mlle. Rosalina Baar et Mr. Ewan Keegan, respectivement représentant de l'équipe des ingénieurs pour elle et du syndicat ouvrier de la colonie pour lui, ces derniers allèrent mettre en place avec l'aide des gendarmes de la compagnie et des fusiliers marins, les dernières défenses, qui, ils l'espèrent, permettront de contenir les cavaliers Transblêmes.
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