26/02/2015
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Missions de Pădure

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Missions de Pădure

Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.

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Mission #1 - Extrait du journal d’Abigail Rabetsitonta, Gardien du corps expéditionnaire d’Apokalypsy en forêt de Pădure, JOUR 1


Région forestière de Pădure, août 2011.
Vol mandrarikan, aux abords de la lisière de Pădure
Manœuvre d'approche aérienne, pour un atterrissage en lisière de la forêt de Pădure.


"Les vallées boisées de la région de Padûre rapportaient le bruit perçant de notre Sokolu-34, un avion cargo affrété par le gouvernement mandrarikan installé à Mpiko. Un employeur cocasse quand l’on sait le passif qui lie le Premier Mandrar et les différents clans ou seigneurs de guerre de notre belle Patrie. Mais quitte à faire dans l’incongru, faut-il vous rappeler que nous étions une troupe de mandrarikans afaréens dans le Sud-Nazuméen, jadis hors-la-loi et et ramenés dans les bonnes grâces du Premier Mandrar qui souhaitait s'entourer pour cette aventure, de personnes ayant déjà été confrontées au monde extérieur.

Je vous cacherai bien mal que l'Afarée dispose d'un climat qui fait peu de cas des températures mais de l'avis de plusieurs scientifiques en marge de notre expédition, l’étendue de Pădure était telle, que ces derniers nous avaient rapporté des variations de températures et de climats entre les extrémités nord et sud de la forêt. Un sujet sur lequel je pense nous avoir tiré à bon compte, puisque ce contexte géographique m’avait contraint à défendre une installation dans la partie sud de la forêt, où la proximité d’un Mokhaï ou d’une Iskandriane pouvait possiblement apporter un climat « moins » glacial que celui qui pouvait sévir sur la surface nord du Nazum. Une donnée qui valait ce que ça valait, mais m’amenait à penser que le degré de viabilité de notre camp se verrait rehausser de quelques pourcentages pour ce simple choix parmi tant d'autres en perspective, pour venir consolider notre pari sur l'avenir...

La descente amorcée par nos pilotes, Tika et Lobo, m'a laissé croire que notre pari sur l'avenir n'allait pas tarder à trouver réponse, tandis que je pouvais déjà apercevoir l'inarrêtable franchissement des seuils d'altitude et le passage au dessous de la couche nuageuse. Cette forêt hors norme, présentée à moi telle une gueule sombre dentée par l'immensité des conifères noirs à sa surface, avait matière à jeter un certain effroi dans l'équipage, dont bon nombre s'était déjà adossé aux hublots pour en contempler son caractère unique, alors que notre officier-pilote Tika s'évertuait à rappeler au micro la nécessité de s'attacher pendant la descente.

La scène de leur insubordination aurait pu m'arracher un sourire en d'autres circonstances, à moins que ce ne soit la gêne qui parcourait le visage de Tika, mais les circonstances du jour m'ont vivement incité à soutenir ce second, un atterrissage en lisière de Pădure n'étant pas une mince affaire et particulièrement périlleux en l'absence des infrastructures usuelles pour ce faire. Et la prudence n'était pas un luxe si j'en crois le calvaire que nous sembla être l'atterrissage.

Il faut dire qu'entendre Tika crier "accroche-toi" à son copilote n'avait rien des éléments de langage jugés rassurants pour amorcer l'atterrissage. De notre côté et considérant le brouillard ambiant, nous n'avions que les échanges en cabine pour nous aider à appréhender le danger que j'ai deviné grandissant. Par les hublots, je devinais également le brouillard impénétrable enveloppant notre appareil, semblable à un voile mortuaire destiné à couvrir un corps voué à la perdition.

A cet instant précis, je ne exactement sus dire si le frisson qui me parcourait se liait à la température extérieure de l'appareil où à cette appréhension de la mort que les vibrations de l'avion cargo nous sommaient de croire imminente... Tika m'indiquait espérer un prochain éclaircissement de l'horizon à mesure que l'on perdait en altitude, car il avait constaté certains caprices de la part des instrument de bord, un évènement fâcheux et particulièrement inopportun, qui l'obligeait à visuellement contrôler l'horizontalité de l'appareil. L'absence de l'altimètre ne sembla guère le perturber, un oeil observateur comme le sien et une rusticité de l'appareil comme le notre, l'obligeant à régulièrement contrôler à l’œil nu, la hauteur séparant l'aéronef et une piste au sol bien meurtrière pour de pareilles vitesses. Coutumier des pannes de certains instruments, le binôme de pilotes avait même pris l'habitude d'employer d'effrayants et pourtant ingénieux systèmes D, à l'instar du fil de laine, un simple fil scotché sur le vitrage du cockpit, en vue d'apprécier l'écoulement du vent face à l’appareil, au gré des angles empruntés par celui-ci.

Tika a en effet pour lui l'expérience des manœuvres aériennes en territoire mandrarikan, se montrant capable de prendre pour usuel le cas de ces pistes inhospitalières qui pullulaient dans le pays, faute de moyens pour les parfaire ou nées de l'incapacité gouvernementale à réinvestir des lieux proches des zones d'affrontements avec les seigneuries de guerre. Un premier contact entre le train d'atterrissage et le sol secoua tout le monde, finissant de réveiller Mzuzi Kudarak, une doctoresse en ufologie qui me véhiculait davantage l'image d'une illuminée que celle d'une chercheuse saine d'esprit.

Sitôt le premier contact avec la terre ferme terminé, une deuxième secousse vint faire vibrer l’aéronef, promettant d'envoyer certains d'entre nous suivre quelques consultations d'ostéopathie. Concentré sur sa tâche qu'était celle de stopper l'appareil, Tika ne laissa s'échapper aucun son en provenance du cockpit qu'il avait maintenant occupé avec son copilote, depuis près de 5 heures. Les lumières de ce cockpit étaient restées tamisées, des faisceaux lumineux se déplaçant jusqu'à la passerelle arrière où nous étions installés, colorant les parois de l'aéronef à mesure que l'appareil se déplaçait sur le sol et abandonnait les deux épais brouillards qui lui barraient jusqu'ici l'accès à la verdure des environs de la forêt de Pădure. Les soldats à bord étaient assis en silence, qui ne gageaient rien de leur sérennité si j'en crois la crispation, qui semblait frapper certains d'entre eux, les doigts fermement ancrés dans les tissus de leurs pantalons.

L'immobilisation complète de l'appareil marqua le début de la reprise des conversations, certains soldats demandant à leurs frères d'armes si tout était en ordre pour eux, là où d'autres marquaient leur impatience de quitter l'aéronef après une traversée qu'ils jugèrent pénible. Ce plaisir ne leur serait malgré tout pas offert, mon grade ayant vocation à sortir le premier de l'avion, pour donner les premières instructions aux soldats débarqués en même temps que moi en territoire que nous réputions hostile.

L'équipage du Sokolu-34 et moi n'étions que la reconnaissance, le gros des membres de la communauté Apokalypsy étant les pèlerins, qui ont vocation à nous rejoindre par voie maritime jusqu'au Mokhaï, puis par voie terrestre. Cela n'interviendrait que sous une semaine ou deux, de quoi nous laisser un large temps à l'identification d'un emplacement pour le campement et aux prémices de son aménagement.

Lorsque je descendis, pour laisser l'aéronef et ses mésaventures dans mon dos, un nouveau frisson parcourut mon échine, semblant manifestement traduire cette fois, l'angoisse passée en vol, en étrange excitation. J'étais arrivé au Nazum, terre d'aventure pour le culte caaganiste, plongé ans sa quête de réponse sur la présence informelle, d'entités extraterrestres dont on devine l'empreinte sur notre globe, sans jamais s'offrir les traces notables de leur passage. Peut-être que la forêt de Pădure, exemptée de toute urbanisme, aurait matière à nous révéler les précédentes visites de ces créatures humbles et discrètes, qui nous avaient permis de façonner notre monde à son image telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Et pour le révéler, au regard de l'épaisse forêt primaire qui s'élevait face à nous et à perte de vue, il faudrait s'investir dans le temps. Une expédition de long terme, qui m'oblige à considérer un certain lot de commodités sitôt les aspects rudimentaires d'un campement élaborés. Vu d'ici la cime des arbres sembla si impénétrable, qu'il nous parut impossible d'envisager voir la lumière du jour si nous nous étions installés sous celle-ci. Une mer de verdures et plus globalement de vert, étirée à perte de vue et à qui un mur d'immenses arbres feuillus promettaient l'infinitude.

Cette vision passée, d'autres sens furent mis à contribution, tandis que mon souffle se voyait restreint par un air lourd et humide, qui offrait quelques similitudes avec le climat tropical de certains espaces territoriaux de notre terre sacrée mandrarikane. Lorsque ma respiration se calma, les dangers liés à l'atterrissage écartés, le premier point marquant qui m'assaillit fut le parfum floral assez chargé, fait de flores méconnaissables ainsi que de humus en décomposition, gageant de la promesse d'une terre riche en azote, sur lesquelles cultiver était possiblement viable.

Je siégeais là, face à la lisière de la forêt, faisant l'impasse sur les sacs à dos que les éclaireurs m'accompagnant auraient à décharger avant qu'une marche plus difficile, ne soit entamée dans la forêt. Il faut dire que la hauteur des enjeux m'avait aidé à faire l'impasse sur quelques menus corvées, répercutant en moi la raison bien précise à ma présence ici : allez au bout des incroyables récits qui avaient pu façonner la légende de cette forêt indomptée et les rationaliser, jusqu'à la découverte de traces formelles portant la vie extraterrestre comme un acquis intellectuel durable pour la société. Figée dans l'ère du commencement de toutes choses, la forêt de Pădure avait l'opportunité de nous présenter les origines de la création du monde et avec elles, l'implication pleine et entière d'une forme de vie supraterrestre dans la constitution de celui-ci.

Une direction qui, placée sous les feuillages de ces arbres hors norme, plongeait sur notre avenir un rideau d'obscurité et d'incertitudes. Mais qui aurait le paradoxe, dans une semaine, un mois ou un an à n'en pas douter, d'éclaircir le monde quant à son commencement une fois celui-ci franchi par la force de notre détermination ainsi que de notre foi.
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Mission #2 - Extrait du journal d’Abigail Rabetsitonta, Gardien du corps expéditionnaire d’Apokalypsy en forêt de Pădure, JOUR 2


Escouade de chasseurs, accompagnée de leurs hyènes de traque.
Après l'annonce de la disparition de Zawadi, des pisteurs mandrarikans sont prêts à s'élancer à sa recherche, accompagnés de leurs hyènes domestiquées.

"Aujourd’hui, quelqu’un manque à l’appel, j’ai d’abord cru possiblement un pèlerin caaganiste en cavale derrière une poignée de lucioles qu’il aurait pris pour manifestations extraterrestres ou un autre qui aurait jugé trop difficile de devoir pisser dans un toilette sèche mais s’il est bien question du petit Zawadi je suis prêt à ne mettre aucune de ces options sur la table.

Zawadi Nobomu est un jeune enfant soldat du village de Bpenga, en Mandrarika. Comme beaucoup d’autres, les enfants soldats utilisés auprès des seigneuries de guerre étaient monnaies relativement courantes considérant leurs nombreux atouts, étalés sur différents aspects opérationnels ou administratifs. Je ne vois pas comment il m’aurait été possible de déroger à la règle et de me passer d’eux pour cette entreprise, les enfants soldats sont le fond de commerce des seigneuries de guerre mandrarikanes.

En premier lieu, il est flagrant que l’emploi des enfants-soldats au sein du clan RAVATOMANGA impliquait des coûts moindres sur la question des salaires versés, les enfant-soldats mandrarikans n’ayant aucune obligation familiale et faisant peu de cas du faste dans le choix de leurs dépenses, au sein d’un pays où l’on manque de tout... Payés au lance-pierre, ces enfants soldats acquis à notre cause sont également des pièces maîtresses dans l'exécution de certaines besognes, tuant indistinctement les adultes des autres enfants, sans état d’âme aucun, noyés dans une incapacité totale à discerner le bien et le mal et présentant une obéissance et un endoctrinement facilité.

A ce propos une anecdote, c’est bizarre mais lorsque la disparition de Zawadi m’a été annoncée par Tika, j’ai peiné à me souvenir qui il était. Ce n’est que lorsque Tika m’a assuré que je le connaissais, rappelant la fois où le mioche avait menacé d’éplucher un nourrisson comme un oignon si la mère ne dévoilait pas la planque de son mari, que je me suis souvenu. C’était le gamin qui voulait scalper vif le nourrisson d’une femme dans l’espoir qu’elle dénonce la planque de son mari en cavale qu’il nous plaisait de traquer après qu’une seigneurie de guerre ait mis une prime sur sa tête. C’est complètement dingue ça, ces enfants vivent dans l’ombre de leurs atrocités, on ne les retient finalement en mémoire que sur ce seul critère… Qu’on aime ou pas Zawadi, ce mioche n’a pas vocation à rester disparu très longtemps. Au meilleur cas, il est déjà mort, piqué par une bête ou mortellement blessé dans une chute, et au pire, il est en train de mettre en lumière les premières traces de nos géniteurs supraterrestres. Je peux pas prétendre avoir connu l’infamie mais si un gamin de onze ans rapporte en Mandrarika la preuve de l’existence des extraterrestres avant moi là je me suis contenté de lui faire traverser la mer, ce sera pas glorieux à voir et à défendre face à tout ceux qui voudront ma tête au pays… Cette option n’en est plus une, il faut retrouver Zawadi avant de porter en son nom les succès d’une découverte alors que j’ai déjà tant sacrifié pour amener ces guenilles de char ici.

Portrait de Zawadi
Où est passé le jeune enfant-soldat Zawadi Nobomu?


Bon une fois qu’on a dit ça, je vous l'accorde, on a à peu près rien dit. Qui se rend sur place? Avec quels moyens? Autant de questions qu’il convenait de dégrossir si je voulais espérer confier l’expédition de sauvetage à Masibé..."

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L’expédition de sauvetage

Sur un plan strictement matériel, il convenait de simultanément engager des moyens sur l’expédition et le campement, à commencer par la mobilisation de plusieurs projecteurs, dont les éclairages tournés vers l’extérieur du camp permettraient d’anticiper les allées et venues dans celui-ci. Car après tout, rien ne me dit à ce stade si Zawadi était ou non parti de son plein gré. La manœuvre aurait aussi pour elle l’avantage de permettre à Zawadi de localiser le campement de nuit car il m’était inconcevable de faire poursuivre les recherches en l’absence d’une visibilité à plus de 100 mètres…

On fera allumer quelques braseros à l’intérieur du campement pour les vigiles en faction, de sorte à maintenir quelques puits de lumière tandis que les projecteurs tournés vers l’extérieur leur donneront une visibilité profitable à la gestion des flux de personnes. C’est le principe de la recherche passive, c’est-à-dire qu’on ne va pas à la recherche ou au contact de la personne disparue mais on s’arrange pour lui donner les moyens de revenir à nous.

La recherche passive ayant ses limites, dans le cas où Zawadi serait blessé ou trop éloigné du campement pour le repérer, une expédition sera malgré tout mise sur pied, avec pour objectif de pister l’enfant. Et en matière de pistage, l’expédition mandrarikane n’était pas en reste puisqu’elle avait avec elle, des hyènes et leurs dresseurs, pour encadrer la chasse ou des actions de pistage comme présentement. A la marge de ces équipes de chasse, il y avait également des braconniers du sanctuaire pour l’universalité de Tsebingwe des hommes et des femmes coutumiers des confrontations avec la nature, dans ce qu’elle a de plus sauvage et létal.

Inventaire a écrit :Composition de l'expédition :
  • 3 braconniers de Tsebingwe avec un niveau de connaissance en botanique respectable ainsi qu'une certaine maitrise des classifications des faunes et des flores mondiales
  • 2 dresseurs de hyènes et 5 de leurs bêtes,
  • 2 pèlerins et 1 scientifique, respectivement à même de pratiquer et de superviser des actes médicaux d’urgence,
  • 2 enfants-soldats pour aider à porter vivres et munitions et fournir une ronde supplémentaire en cas de halte à l’extérieur du campement et nuit (en support à un autre rondier braconnier),

Consignes et moyens mis à disposition :
Arbres marqués par une bombe de peinture phosphorescente, permettant de se repérer dans la nuit.
Le balisage des zones explorées ou simplement empruntées constitue une approche fondamentale d'une mission de sauvetage et des recherches préalables.

  • Des bombes de peinture phosphorescentes, présentant une trace de peinture classique sur les arbres en journée, puis des traces réfléchissantes de nuit au passage d’une lumière artificielle, générée ici par des projecteurs à bras ou des lampes intégrées aux armes. L’emploi de bombes de peinture permettra de marquer différemment les endroits, exemple une forme “X” pour marquer le passage de l’équipe de recherche, une forme “O” pour repérer les endroits où les hyènes ont marqué l’odeur de Zawadi.

Tashinga, est une hyène alpha.
Tashinga, est l'une des hyènes dominantes des meutes employées par le clan RAVATOMANGA, distinguable par une crinière teintée rose de façon bien atypique par ses dresseurs, afin de l'identifier facilement au sein du groupe.

  • Emploi d'un groupe de 5 hyènes pour pister et débusquer Zawadi, notamment grâce au recours à des effets personnels du jeune enfant-soldat, portés près du corps (de préférence des t-shirts et des sous-vêtements). Ces hyènes seront accompagnées de leurs dresseurs et iront en amont du groupe, pour indiquer les pistes chaudes et fiables dans le "sauvetage" de Zawadi.

hamacs
Les hamacs ont cet avantage de garder au sec et donc, au chaud, ses occupants la nuit, tout en évitant que des bêtes sauvages ne puissent fouiner dans les vivres et autres équipements d'intérêt s'y trouvant.

  • La densité des arbres présents permet aux membres de l'expédition de dormir dans des hamacs suspendus. Ainsi, les membres de l'expédition évitent de dormir sur un sol mouillé, d'en subir le ressenti du froid mais demeurent au sec,
  • Les vivres et autres équipements d'importance seront également gardés dans plusieurs hamacs, afin d'éviter d'attirer les animaux sauvages et de constituer une prise facile par ces derniers.

  • A l'exception des pélerins et du scientifique qui ne sont pas réputés aptes à manipuler une arme, tous les autres membres de l'expédition participeront aux rondes et relèves de garde. Autrement dit, huit personnes peuvent fournir un soutien à la tâche, en fonctionnant par binôme. Les dresseurs de hyènes étant sollicités en journée, ils prendront la première et dernière ronde : 1ère ronde (21h/24h) 1 dresseur de hyènes et 1 enfant-soldat, 2e ronde (24h/3h) 1 braconnier + Masimbe N'Dieye, 3e ronde (3h/6h) 2 braconniers, 4e ronde (6h/9h) 1 dresseur de hyène et le second enfant-soldat. En multipliant les rondes, leur durée tend à rester basse, de sorte à ménager les forces des expéditionnaires.
  • L'expédition évitera les recherches de nuit si celles-ci devaient s'éterniser, elle limitera ses recherches à 4 jours car une personne esseulée en pleine nature ne pourrait raisonnablement survivre sans boire au-delà de 2 ou 3 jours. Des provisions pour une semaine et demi sont prévues, même si elles mettraient nécessairement moins de temps à rebrousser chemin si elles ont balisé leur passage en forêt.
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