18/12/2014
18:03:15
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Consultations entre la République faravanienne et le Royaume de Teyla sur la création d'une entité sécuritaire supranationale pour les états démocratiques [TERMINE]

président Arash Farajpour a écrit :
https://focus.courrierinternational.com/2022/02/05/0/0/1920/1273/1280/0/60/0/83c11c9_1644027346904-bandarhan-business.jpg

La ville millénaire de Bandarhan était de nouveau l'objet d'un fourmillement des staffs diplomatiques, c’était la deuxième rencontre avec une délégation du Royaume de Teyla, la première sur le sol faravanien. Comme précédemment, les habitants faisaient preuve de leur curiosité indifférente habituelle. Cette rencontre était d'une grande importance pour le Faravan, elle déterminerait son avenir diplomatique pour les années à venir et plus encore. Pour la première fois de son histoire, le Faravan pourrait faire partie d'une grande organisation internationale, et quoi de mieux, en tant que membre fondateur.

La situation avait imposé de nombreux débats protocolaires aux seins des instances dédiées de la république, et le ministère des Affaires étrangères avait même débloqué un budget exceptionnel pour assurer que l’essentiel de la rencontre diplomatique se fasse dans les meilleures conditions possibles. Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères, s’était impliqué personnellement dans le dossier. Son ordre du jour était des plus chargés et les dossiers s'accumulaient en préparation de la rencontre. Au centre de tout les sujets siégeait néanmoins la charte pour la défense de cette future organisation, rédigée par son collègue Hesa Nasrideh, le ministre des Armées, ainsi que lui-même.

La délégation teylor arriva à l'Aéroport international Bandarhan-Karahbad, à une heure avancée de la soirée. L’avion, passant par le nord, traversa le ciel d’une ville qui avait peu d’égale à travers le monde, et encore moins sur le vieux continent. C’était comme l’image d’Épinal de cette cité, une ville millénaire chargée d'histoire qui se mélangeait, curieusement, avec un style moderne et lumineux typique des grandes places financières. Les immenses buildings du nouveau quartier d'affaire de la ville qui contrastaient avec les majestueux sommets enneigés en arrière plan. On devinait aussi le quartier historique de la capitale, se dressant fier au pied du massif montagneux. Lorsque l'avion se posa, tous ses passagers purent observer, non loin de l'aéroport, le nouveau quartier d'affaire en construction. Symbole de modernité, les tours en construction ne semblaient pas vouloir s'arrêter de grandir vers le ciel et parmi elles, la tour Azadi, illuminée.

Sur le tarmac, l’air avait une qualité électrique. De gros nuages noirs apparaissaient au dessus des sommets montagneux, poussés par l'air marin, annonçant sans doute un orage nocturne. Le vent sec descendait des pans de montagne, ramenant les odeurs distinctes de la ville. Un eurysien avait donné son nom à ce phénomène, celui de Foehn. Mais ici on le qualifiait simplement de vent chaud, un nom attribué voila bien des années, des milliers d'années. Une garde d’honneur composées de deux compagnies d'un régiment de la garde républicaine quittèrent une position de rang pour former une haie d’honneur, que traversa à pas vif Hesa Nasrideh. Arrivé devant la délégation teylor, marquant un temps de pose, avant de tendre la main aux représentants tout en arborant un large sourire.

– Mes chers amis, bienvenue au Faravan.

Il était accompagné de l'ambassadeur du Royaume de Teyla au sein de la République de Faravan qui, naturellement, n'avait pas eu à faire le déplacement. Souriant, il fit signe à ses invités de l’accompagner.

– J'espère que vous avez fait bon voyage, nous sommes très fier de pouvoir enfin vous recevoir chez nous. Au vu de la météo qui s'annonce et de nos échanges précédents, j’ai jugé que vous préféreriez peut-être esquiver tout le décorum d’usage si cela ne vous dérange pas.

Il toussota poliment et s’arrêta en bout du tapis rouge qui ornait le tarmac, où attendaient deux voitures, et fit signe à ses invités de monter dans celles-là. Il monta dans la voiture de tête avec les principaux représentants, laissant à leurs secrétaires et autres gardes du corps celle de derrière. Le cortège, escorté par des motards de la police, démarra rapidement, empruntant une voie réservée coupant à travers ville.

– Je crois que vos chargés du protocole vous ont déjà informés des dispositions que nous avons prises. Mon collégue ministre Dara Sahdavi, que vous connaissez bien je crois, nous attend plus loin, j'ai été chargé de vous recevoir. Nous nous dirigeons vers le palais Hadish, c'est notre ministère des Affaires étrangères, je pense que vous y apprécierez le cadre. Nous pourrons échanger autant que vous le voulez, nous avons tellement à nous dire. Ensuite, si vous voulez profiter de votre séjour, nous avons préparé une visite des points clefs de la ville pour votre délégation.
Il pencha la tête sur le côté.

– Nous espérons que vous apprécierez votre séjour. Notre capitale est en pleine transformation, j'imagine que vous avez pu voir quelques uns des chantiers qui définiront l'image de cette ville dans un futur proche. Néanmoins nous souhaitons conserver avant tout nos centres historiques, ils sont d'une immense valeur pour nous, bien plus que tout ça en tout cas. Mais nous ne sommes pas la pour parler de cela n'est-ce pas ?

Il se tut brièvement, lançant un regard circonspect aux chantiers d’une immense tour de gratte-ciel, puis émit un grognement approbatif lorsque la voiture émergea hors du quartier d’affaire pour s’engager sur une grande avenue encerclée d’espaces verts. Les lieux alliaient modernité détonante et l'activité joyeuse d'un vieux quartier. Des marchés jonchaient la rue, les commerçants préférant cependant ranger leurs étales en prévision de l'orage a venir, commun en cette saison. Des bâtiments anciens, voire des ruines, apparaissaient régulièrement au détour de rues et d'avenues.

Désormais, le convoi se rapprochait des quartiers plus "traditionnels", la fréquence des bâtiments qui dégageaient une aura ancienne augmentait. Un observateur aguerrît aurait pu saisir tous les détails qui attestaient que cette ville était chargée d'histoire.

Enfin le convoi arriva dans la cour du ministère des Affaires étrangères. Là, un petit contingent d’officiels et de militaires rendirent les honneurs à l’ensemble de la délégation, puis tout le monde se retrouva enfin dans un salon diplomatique du plus bel effet, et dont les grandes vitres donnaient d'un côté sur les immenses pics montagneux – où se déployait corps et bien un orage – ainsi que de l'autre sur les tours lumineuses de la ville. La plus haute d’entre elles étant la tour Azadi, symbole de la modernisation du pays et aperçue aux abords de l'aéroport.

Le reste du salon était tout à la fois moderne et emprunt de culture locale : une bonne partie des murs étaient ainsi marqués par des motifs peints avec des couleurs vibrantes, dont le bleu dominait. Une table de réunion, où se trouvait un service à thé et aux chaises magnifiquement ornées, occupait le centre du salon, on y invita les représentants à s'y assoir.

Comme prévu, le ministère des Affaires étrangères, Dara Sahdavi, choisit ce moment pour se joindre aux discussions. Relativement âgé, c'était un homme grisonnant et mal rasé. Pour autant, il dégageait une énergie très vive et communicative. De manière notable, ce fut lui qui servit le thé, avant de s’installer comme les autres à la grande table où se tenaient les discussions.

– Mes très bons amis ! J’espère que vous avez fait bon voyage.

Hesa Nasrideh rajouta ;

– Je ne vous fait pas les présentations, vous vous connaissez déjà il me semble.

et Dara Sahdavi repris :

– Tout à fait. Et maintenant au travail. Nous avons un programme chargé à aborder, je crois. Il prit un ton de confidence. Je vous propose de commencer immédiatement par faire un point, ou en sommes nous sur l'élaboration de cette formidable organisation ?

Dans l'avion

La délégation du Royaume de Teyla est conséquente, bien que les autorités de la République de Faravan ont été prévenues dès les premiers instants dans les échanges diplomatiques censés organiser cette rencontre. La délégation est composée de Jean-Louis Gaudion ministre des Affaires Etrangères, Gary Hubert ministre de la Défense et des Armées et plus étonnant Julien Tutard ministre de l'Intérieur. Il n'avait aucune raison d'être ici au vu du sujet de la rencontre diplomatique. Mais la raison se trouve ailleurs, bien enfouis au sein du Royaume de Teyla et de son gouvernement. Tout homme s'intéressant de peu à la politique de Teyla, ce qui est très certainement le cas des conseillers des politiques de Faravan, sait qu'une guerre interne se joue au sein du parti au pouvoir pour le poste de Premier ministre. L'actuel Premier ministre, Antoine Carbasier est entrés en conflit ouvert pour le contrôle du parti et le poste de Premier ministre contre Gary Hubert, guerre déclenchée par ce dernier. La guerre reste propre au sein des médias et au vu du grand public, en privé elle est beaucoup moins propre. Des dossiers sortent de temps en temps sur des soutiens des deux personnes, bien que Gary Hubert a déjà son nombre d'affaires louches le collant très près et tout le monde est au courant. Alors Julien Tutard fut le chien de garde du Premier ministre envoyé surveiller tout ça et sûrement autoriser à mordre si nécessaire.

Le plus frappant, toutefois, est la tenue du ministre des Affaires Etrangères, en prévision de la chaleur, il a opté pour une tenue traditionnelle masculine bakhtiari. Cela allait forcément faire réagir au pays, mais il s'en foutait complètement, la chaleur était un malheur bien trop grand pour cet homme et s'il pouvait rendre hommage à une minorité au sein de la culture de la région et voir même de la République de Faravan, il n'allait pas se gêner. L'orage venant contrarie un peu le ministre au vu du choix de sa tenue, mais cela le rassure quant au taux d'humidité à venir. Le reste des ministres sont en chemise et en costume comme tout le personnel restant de la délégation, en majorité des conseillers politiques et en relation internationale.

Le ministre de la Défense répondra pour tout le monde, bien que chaque ministre fera une réponse personnalisée au vu des circonstances

-Ravi de vous rencontrer, un sommet qui va rentrer dans l'histoire assurément, dans ce cas nous avons fait forcément bon voyage. Cela ne nous dérange pas au contraire aux abris au plus vite, pas envie d'avoir dans les anecdotes du sommet un orage s'abat sur les délégations alors sur le tarmac. Il reprit plus fermement. Du travail nous attend et en nombre aussi.

Une fois dans le convoi, le ministre de la Défense répond ainsi :

- Cela me ravit de voir le dynamisme au sein de votre pays et votre capitale. Cela augure une vitalité économique importante ce qui pourra faire changer d'avis le gouvernement très certainement concernant les accords économiques qui ont été mis en suspens. Cela me rappelle forcément Teyla. Mais nous sommes ravis de voir qu'une nation démocratique comme la vôtre n'hésite pas à faire les changements nécessaires tout en gardant son histoire.

Une fois engagé dans l'avenue, le ministre fut impressionné sans le montrer en dehors d'un sourire a dent découvert tandis qu'il découvre les espaces verts de la ville. Faut dire que Manticore, est rempli d'espace vert, le quartier artistique de la capitale a même de nombreux végétaux sur les murs entremêler par les arbres des rues piétonnes. Cela donne un charme particulier, mais ici, le charme est autre, notamment, car les plantes sont autres au vu du climat différent. Après s'être installé au sein de la grande table Jean-Louis Gaudion déclare : :

Jean-Louis Gaudion - MAE a écrit : Nous sommes à l'avant-dernière étape, il me semble. Nous avons contacté bon nombre de nations qui a nos yeux répondent aux critères de la démocratie tout en pouvant être intéressé par une telle organisation. Je crois que nous pouvons nous mettre d'accord sur les pays auxquels nous voulons contacter après cette rencontre, les deux traités ici, mais aussi le lieu des organisations. Je pense que cette dernière question peut-être réglée rapidement, il me semble.

Nous avons une organisation qui prendra la forme de deux niveaux, il me semble que chaque niveau peut avoir un siège. L'un, je pense à la charte militaire, sera au sein de votre nation et l'autre sera au sein de notre nation. C'est le seul point auquel aucune réponse n'est donnée dans la partie écrit par notre nation. Il me semble opportun de traiter cette partie avec vous directement, le rajout d'un article ne devrait pas être insurmontable pour les différentes équipes.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :C'est excellent. J'ai moi-même également quelques pays a vous proposer qui, je le pense, pourraient être des alliés sur qui on peut compter pour cette organisation. Au vu de nos échanges précédents et de ceux que j'ai eu avec les nations concernées, je pense que nous n'aurons aucun mal a nous entendre sur ce sujet.

Mon pays sera naturellement honoré de recevoir le quartier général du pacte défensif de notre organisation. Nous acceptons bien sur votre proposition d'établir le siège général de cette dernière chez vous. Je vous propose néanmoins de soumettre de cette idée aux hypothétiques futurs membres de notre organisation. Sans forcément organiser un vote de confirmation, je pense qu'obtenir leur consultation et, idéalement, validation serait une bonne chose.

En outre, nous rajouterons donc un article au brouillon de la charte défensive définissant le quartier général comme étant à Bandarhan, ce sera fait sans difficultés. Si cette proposition est confirmée sans contestation, nous pourrions également modifier la charte pour inclure la mention des archives du conseil à Bandarhan avec la conservation de l'original de la charte en ce lieu, un détail cependant.

En parlant de modifications, ou plus précisément d'éclaircissement, que penseriez vous de "Conseil Militaire" comme nom officiel pour la partie militaire de notre organisation ?

Auriez vous également d'autres points de notre brouillon de charte que vous souhaiteriez porter à notre attention avant que l'on puisse convenir d'une nouvelle rencontre avec les autres pays ?
En se mouillant le doigt puis tournant une page de son dossier de note, il prit une grande inspiration puis déclare :

Jean-Louis Gaudion a écrit : Concernant les noms des nations avec qui nous avons discuté dans les grandes lignes nous avons :

Avant toute chose, un partenaire de Teyla a ajouté l'idée d'un tribunal qui permettrait à des citoyens de porté plainte en cas de manquement aux droits humains ou autre de la part d'une entreprise ou autre. Il faut avouer que cette idée nous plaît. Mais nous émettons des réserves, il se peut que certaines nations soient très réticentes à l'idée que du droit international supplante leur droit nationale. Pour cela, nous avons opté pour l'option suivante. La non-création du tribunal tout de suite, mais ancré dans le traité qu'une réflexion doit être menée par toutes les parties prenantes du traité sur un tel sujet. Cela me semble un bon compromis.

Nous pensons fortement que la République de Tanksa, de Zélandia, L'Empire du Nord et le Duché de Sylva pourraient être très intéressés par une telle organisation. Bien que nous émettons quelque doute pour la partie militaire et le Duché de Sylva. Nos analystes pensent qu'ils rejoindront dans un premier temps la partie pacifique si j'ose dire.

Concernant votre idée pour une consultation nous l'a trouvé habile et nous l'acceptons. Je laisse la parole à Gary Hubert concernant l'avis du Royaume de Teyla concernant le conseil militaire.

Un moyen subtile de dire que Teyla accepte la dénomination de la partie de Faravan par conseil militaire.

Gary Hubert a écrit :Il me semble qu'il manque un sujet sur la nature de ce qui peut-être considérée comme une attaque. Bon nombre de cyberattaque ayant déjà eu lieu, on peut penser que ce phénomène sera pensé de manière plus réfléchit par les états afin de mener une attaque envers un état bien que cette attaque ne soit pas armée. Il me semble important qu'on évoque la partie cyber peut-être pas comme un niveau nécessitant la guerre. Mais au vu de l'article 5 et surtout la fin de celui-ci cela permet de le faire et d'évoquer toutes les possibilités de réponse en dehors d'une attaque armée. Sinon tout cela correspond à la vision qu'à ma nation du conseil militaire.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :Concernant l'idée d'un tribunal, nous n'y sommes fondamentalement pas opposés. Bien entendu, je devrais me concerter avec le président et notre ministre de la Justice pour obtenir un avis plus clair et déterminer une position définitive. Je n'estime pas non plus que repousser cette initiative a une date ultérieure soit un événement qui puisse avoir des conséquences graves sur notre organisation. Vous pouvez donc considérer que notre avis sur la question est pour le moment neutre, nous nous alignerons donc sur le consensus.

Je vois la encore que nous idées s'alignent, j'allais justement vous proposer la République de Tanksa ainsi que le Duché de Sylva. Je ne pense pas que mon collègue ministre des Armées aura quelque chose à redire à ce niveau. Par ailleurs, nous n'avons pour le moment pas entretenu de dialogue diplomatique avec Zélandia, je ne pourrais donc pas me prononcer sur la question. Cependant, si vous les estimez digne de confiance et alignés avec nos valeurs et idéaux, j'ai toutes les raisons de croire qu'il n'y aura aucun problème a ce que le Faravan s'entende a merveille avec cette nation. Peut être qu'une rencontre avec eux sera également bénéfique afin de normaliser les relations diplomatiques. L'Empire du Nord semble être un bon choix également, ils nous ont envoyés des signes très amicaux qui ne font que renforcer notre confiance en leur capacité d'être un allié de premier plan.
Nous souhaiterions néanmoins proposer un autre candidat a notre organisation, le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware. Son alignement sur nos idéaux démocratiques ne nous fait aucun doute et, de la rencontre que nous avons eu avec eux, il semble qu'ils pourraient être intéressés par une entreprise telle que la notre.
En ce qui concerne le Duché de Sylva, nous ne voyons aucuns problèmes a ce qu'ils choisissent pour le moment de rester en dehors du Conseil Militaire, sa participation doit être volontariste après tout.

Pour votre remarque sur le cyber, monsieur Hubert, je vais laisser mon collègue répondre.

Il se tourna vers Hesa Nasrideh, le ministre des Armées, qui hocha de la tête avant de prendre la parole :

Hesa Nasrideh, le ministre des Armées a écrit :C'est une très bonne remarque cher collègue, nous ne serions pas fondamentalement opposés à ajouter la précision des attaques sur le cyberespace dans la Charte. Je vais cependant me permettre d'ajouter quelques éléments de contexte afin d'alimenter notre réflexion. La guerre et les attaques dites hybrides, dont les actions dans le domaine cybernétique font partie, sont par définition floues et difficiles a caractériser. Au vu de leur nature, nos experts ont estimés qu'un examen au cas par cas de ces actions pour former une réponse cohérente et efficace serait plus pertinente. J'ajoute également que la grande variété d'attaques possibles dans ce domaine font qu'une réponse systématique telle que celle proposée par l'article 5 de la Charte du Conseil Militaire serait probablement inappropriée. Enfin, nous craignons qu'être trop spécifique dans les types d'agressions pouvant entrainer une réponse de notre organisation pourrait être contre productif dans la mesure ou il encouragerait nos adversaires potentiels à chercher des voies de contournement à nos "lignes rouges".
Néanmoins, et peut être pour vous satisfaire, nous pourrions considérer, officiellement ou non, que les infrastructures informatiques officielles et souveraines appartenant à nos états soient incluses implicitement dans la citation de "territoire" ou de "forces" mentionnées par l'article 6 de la Charte. Que pensez vous de tout cela ?
Le ministre des affaires étrangères eut un temps de réflexion. Il se gratta la tempe pour se forcer à se rappeler du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware. Il en avait entendu parlé, mais pour quelle raison ? Impossible de s'en souvenir. Toutefois, il connaissait très peu le pays pour avoir un avis de dessus en dehors du fait qu'il s'agissait d'un Royaume parlant une langue barbare et moche selon lui. En répétant "Ynys" et "Dyffryn" dans sa tête, le ministre fait la moue, après cela, il prend la parole pour répondre à son interlocuteur :

Jean-Louis Gaudion a écrit : Concernant le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware, je dois avouer qu'à l'heure actuelle nous n'avons pas de relation diplomatique avec ce Royaume. Nous ne connaissons peu la culture du pays bien que nous connaissons le système politique du pays qui est démocratique comme vous l'avez dit. Nous suivrons vos recommandations sur cette question.

Concernant Zélandia, c'est une nation démocratique bien que pratiquant la peine de mort encore pour certains crimes. Cela reste un choix démocratique bien que nous nous opposons à la peine de mort. Un régime fédéral qui semble très enclin et favorable au référendum pour diverses décisions comme celle d'adhérer à une telle organisation.

Il y a un sujet dont vous devez être au courant. La frontière entre Zélandia et l'Auccitone. Dernièrement, il y a eu de nombreuses manifestations royalistes du côté de l'Auccitone pour réclamer des territoires de Zélandia. Après cela un groupe royaliste zélendien à répondu en ouvrant le feu sur un poste douanier Auccois. Malgré tout, le pays semble, nous a assuré qu'il entretient de bonnes relations avec l'Auccitone son voisin et cela se vérifie. Divers projets communs entre les deux nations sont discutés actuellement comme une ligne de chemin de fer. Toutefois, la situation est à surveiller. Je doute que la réaction des manifestants Auccois soit le pacifisme si Zélandia ratifie les différents traité de l'ONU. Mais c'est pour cela que nous avons souhaité cette organisation, solutionner des problèmes comme ceux-ci en accord avec les différents acteurs, dont les pays. J'allais oublier, mais l'incident au poste frontalière a fait une dizaine de morts selon les autorités de Zélandia.

Le ministre de la Défense prend la parole pour répondre sur la partie cyber et l'article cinq :

Gary Hubert a écrit :Je ne suis pas d'accord, l'article cinq propose des réponses pouvant être approprié. Tout dépend de la lecture que nous avons de l'article. Je le lis comme un article proposant aux différentes parties de décider d'une réponse quelle que soit la nature de cette réponse à une attaque contre une nation comme définit dans les différents articles. Toutefois, je suis d'accord avec votre proposition, cela va de pair avec ma lecture de l'article de cinq. De plus, il faudra élargir la proposition aux autres états membres, mais que pensez vous d'un centre commun sur le cyber. Ayant pour but de mettre en commun les choses apprit par chacun sur la partie cyber tout en permettant petit à petit de normer des procédures. Il me semble que votre pays a cette volonté de normalisation de procédure concernant l'armée. Sur certaines parties cyber nous pouvons avoir la même réflexion.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères, répondant à son homologue :

Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :Très bien, nous ne pouvons donc que vous recommander de vous rapprocher du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware afin de vous en faire une idée plus précise. Nous pensons sincèrement que cette nation pourra ajouter une réelle plus value à notre organisation.

Nous suivrons la également vos recommandations quant à Zélandia, n'ayant pas eu de relations avec eux comme je vous l'avais exposé. Le fait qu'ils maintiennent la peine de mort est effectivement ennuyeux et, bien que nous y soyons opposé, je ne pense pas que cela soit rédhibitoire pour l'accession à notre organisation. Je vous confie néanmoins qu'il serait souhaitable qu'ils tiennent a terme un de ces référendums qui leur est si cher, comme vous le disiez, sur la question. Mais cela ne reste qu'un souhait, il n'est nullement dans nos intentions de s'ingérer dans les affaires souveraines d'un état allié. En ce qui concerne les tensions à la frontière entre Zélandia et l'Auccitone, il s'agit en effet d'un sujet que nous devrons examiner avec attention. S'il ne s'agit pour le moment que d'incidents mineurs, je vois aisément la situation dégénérer hors de contrôle en cas d'incompréhension entre les deux acteurs. Dans lequel cas il serait notre devoir d'intervenir. Nous pourrons en discuter plus longtemps avec l'intéressé pourquoi pas lors d'une séance de notre Conseil Militaire, même si Zélandia fait le souhait de ne pas y participer, nous pourrions leur proposer une audition.

Hesa Nasrideh, le ministre des Armées, pris à présent la parole, répondant également à son homologue :

Hesa Nasrideh, le ministre des Armées a écrit :Je comprend votre position, nous pourrons donc soumettre cette problématique ainsi que notre proposition aux autres membres afin de collecter leurs avis sur la question.
Vous avez effectivement raison de mentionner notre volonté de standardiser les procédures au sein de notre future alliance. De tels centres seraient bénéfiques pour nos forces armées au niveau de la coopération, de la transmission des connaissances mais également comme incubateur d'idées nouvelles. A terme, nous aurions souhaité créer un de ces centres pour l'ensemble des domaines de confrontation. C'est à dire un centre pour le combat terrestre, aérien, maritime, spatial et cyber entres autres. Suivant la dédication des membres à ce projet de standardisation, nous pourrions même approfondir la granularité de ces centres de réflexion jusqu'à créer des centres spécialisés sur des problématiques niche telles que le combat urbain, l'alerte avancée, la lutte anti sous marine, etc. Il est donc évident que nous serions grandement favorables à cette proposition.

Dara Sahdavi, reprenant la parole :

Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :Et concernant les textes généraux de notre future organisation, avez vous été en mesure de produire un brouillon présentable à nos membres prospectifs ?
Alors que des conseillers distribuent les documents où est écrit le traité écrit de la partie Teylaise, le ministre des affaires étrangères prend la parole :

Jean-Louis Gaudion a écrit :Nous sommes du même avis sur la peine, mais cela semble très particulier selon les textes de loi du pays. Cela est fait qu'en cas de trahison envers la nation ça reste très minoritaire donc. Mais nous avons mandaté notre ambassadrice à Zélandia pour qu'elle aborde le sujet avec diverses associations du pays puis les acteurs politiques.

Concernant votre proposition pour Zélandia et le conseil militaire oui, c'est une bonne idée. D'autant plus que nous avons pensé à quelque chose dans le traité afin de permettre la même chose au niveau de la partie non-militaire pour des solutions pacifistes. Tous membre pourra demander une recommandation et/ou vote de la part de l'Assemblée Générale qui sera un conseil en fin de compte sur une situation pour une résolution pacifique. Le secrétaire pourra porter à l'intention de l'Assemblée Générale tout sujet portant atteinte à la sécurité internationale.

Il se tourne vers son collègue des armées. Gary Hubert inspire profondément et déclare :

Gary Hubert a écrit :Sur le spatial, nous émettons des réserves, mais sur le reste notre réponse est oui bien évidemment. Cela sera une excellente mesure à proposer aux différents membres qui ratifieront le traité qu'on va discuter dès maintenant s'il vous convient.
Il se tourne vers son collègue des armées. Gary Hubert inspire profondément et déclare :


Traité conseil internationale
Organisation des Nations Démocratiques- OND :

Préambule
Les Etats parties au présent Traité réaffirment leur foi dans les buts et les principes des droits Humains au sens large et leur désir de vivre en paix avec tous les peuples et tous les gouvernements. Déterminés dans le but de garantir la paix dans le monde, les libertés individuelles, les valeurs démocratiques. Les Etats se sont mit d’accord sur le présent traité :

Titre I : Ratification et candidature

Article 1 :
Les partis peuvent, par accord au deux tiers, inviter tout Etat susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la paix. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie au traité en déposant son dossier d'accession auprès du gouvernement du Royaume de Teyla. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.

Un vote sera organisé sur toute demande d’adhésion à l’Organisation des Nations Démocratiques deux mois après son dossier d’admission transmis. Le vote requiert les deux-tiers
.
Article 2 :
Ce traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Le Traité entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires, et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification

Article 3 :
Toute partie pourra mettre fin au présent traité, après sa dénonciation auprès du gouvernement du Royaume de Teyla après un mois passé.

Article 4 :
Cette Charte, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil du présent traité font également foi, sera déposée dans les archives des gouvernements du Conseil du présent traité. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.

Titre II : Dispositions Générales

Article 5 :
Les présents états se réunissent au sein d’un Conseil Général. Ce Conseil Général est composé d'un représentant pour chaque nation.

Le représentant au sein du conseil peut-être un chef de d'état, de gouvernement, un membre du gouvernement ou un représentant nommé auprès du secrétaire général.

Le Conseil Général est dirigé par le secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Les votes au Conseil Général se font à la majorité sauf contre indication dans le présent traité.

Article 6 :
Le Secrétaire Général représente l’Organisation des Nations Démocratiques à l’international.

Le Secrétaire Général est choisit dans une notion de consensus. Si le consensus n'est pas trouvé alors un vote sera organisé, chaque état-membre pourra présenter un candidat. Il est élu à la majorité relative. Si égalité il y a entre plusieurs candidats alors un tirage au sort est exercé.

Le mandat du Secrétaire Général est de deux années.

Article 7 :
Le Service d’Ambasse est un service accueillant les ambassadeurs de nations n’étant pas dans le traité mais voulant avoir des relations avec l’Organisation des Nations Démocratiques.

Les validations des ambassadeurs est à l’appréciation du Secrétaire Général. Une nation a une semaine à la suite de cette validation pour opposer un veto.

Titre III : Conseil Général

Article 8 :
L’Assemblée Générale se réunit en session ordinaire l’année entière.

Article 9 :
Les états-membres peuvent déposer une motion au Conseil Général

Il examine et approuve le budget de l’Organisation et fixe le montant des quote-parts des États Membres.

Il propose des organes jugés nécessaires pour répondre aux besoins de l’Organisation tout en conseillant le Secrétaire Générale sur la nomination des membres en concertation avec les états-membres.

Il discute des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris le désarmement, et formule des recommandations à ce sujet.

Il discute de toutes questions rentrant dans le cadre du présent traité ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un quelconque des organes de l’Organisation, et formule des recommandations et vote à ce sujet.

Il organise des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique, d’encourager le développement et la codification du droit international, de faciliter la jouissance des droits humains et des libertés fondamentales, et la collaboration internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire.

Il fait des recommandations et vote pour permettre le règlement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre pays.

Il peut en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d’acte d’agression, en étroite collaboration avec le conseil militaire, examiner immédiatement la question et recommander à ses membres d’adopter des mesures collectives pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales

Titre IV : Secrétaire Générale

Article 10 :
Il peut convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée Générale à la demande d’un des états membres.

Article 11 :
Il peut demander un débat et un vote au Conseil Général sur un sujet, qu’importe sa nature si il estime que la sécurité internationale ou nationale d’un état membre est menacé.

Article 12 :
Il définit sa mission selon le contexte international et la volonté des États membres.

Titre VI : Amendements

Article 13 :
Les amendements présentés au Conseil Général requièrent deux-tiers des voix pour être adoptés.

Ils entreront en vigueur une fois les amendements ratifiés conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par les deux tiers des Membres de l'Organisation

Titre VI : Tribunal international

Article 14 :
Les Etats-membres s’engagent à entamer la réflexion concernant un tribunal permettant le jugement d’acteurs ne respectant pas les droits humains.

La notion de souveraineté nationale sera prise en compte dans les débats.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :Nous ne nous faisons pas trop de soucis quant à ce sujet, nous avons confiance en votre jugement quant à Zélandia.

En ce qui concerne le traité, le nom est très bien trouvé, le label "Organisation des Nations Démocratiques" saura inspirer tout en affichant sans ambiguïté nos valeurs. Par ailleurs, le traité me semble être une excellente base pour le développement de l'OND. Je ne pense pas que nous ayons quoi que ce soit à redire pour le moment sur les quatorze articles que vous nous avez présentés.

Au delà du traité "squelette" que vous nous avez présenté la, je pense qu'il sera impératif de l'étendre rapidement afin de mettre d'emblée nos ambitions sur papier. Il faudra ainsi traiter des aspects tels que la coopération économique et sociale internationale, notre position quant aux territoires et aux droits qu'ils conférent et, comme vous l'avez évoqué, la question de la justice internationale. D'autres sujets seront peut être également mis en avant par les autres membres. A ce propos, ces discussions seront donc bien évidemment encadrées via les dispositifs que vous prévoyez dans ces articles. Cela fera pour une feuille de route bien remplie des premières rencontres de l'OND.

A l'issue de cette rencontre, je pense qu'il serait judicieux de contacter immédiatement les membres intéressés par cette organisation afin de convenir d'une convention qui résultera dans la signature de ces traités. Le plus tôt sera le mieux, j'en suis certain. Nous ne serions pas opposés à ce que cette conférence se déroule chez vous à Manticore, ce serait plus pratique pour tout le monde et, si j'ai bien compris, se situera de toute façon le siège de l'OND.

Enfin, si je résume, les candidats potentiels sont donc la République de Tanksa, de Zélandia, l'Empire du Nord, le Duché de Sylva et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware. Du moins, il s'agit de ceux qui pourraient également être intéressés par le Conseil Militaire. D'ailleurs, une nation que j'avais omis de mentionner dans cette liste est la Fédération Unie des Sultanats d'Afarée et du Nazum, il s'agit d'une nation discrète de ma région mais qui pourrait être intéressée de par son alignement à nos valeurs. Outre ces Etats, avez vous connaissance d'autres nations qui pourraient être intéressées par notre initiative ?
Jean-Louis Gaudion a écrit :Vous avez bien évidemment raison quant à la feuille de route que nous devons avoir, c'est-à-dire une feuille de route ambitieuse pour l'OND.

À ce propos, ce sujet. Je pense qu'il est souhaitable que chaque nation puisse avoir l'occasion de travailler sur un sujet de cette feuille de route pour ainsi faire une proposition au Conseil Général. Cela permettra plusieurs choses. Ne pas surcharger chaque nation de travail tout en permettant à chaque nation de pouvoir donner son avis sur le sujet à travers le Conseil Général. De plus, cela permettra à l'OND d'avoir les textes, les organes nécessaires a son bon fonctionnement au plus vite tout en ayant un consensus au sein de l'organisation encore une fois à travers la validation du Conseil Général.

Concernant la conférence, nous sommes prêts pour l'accueillir à Manticore. De plus, nous avons l'expérience pour la réception de sommet/conférence.

Concernant d'autres pays, nations peut-être l'Auccitone, elle semble avoir des valeurs proches de l'organisation. Mais nous n'avons pas eu de contact avec cette nation en dehors de l'échange d'ambassade. Mais il me semble que ça sera aux nations voulant rejoindre de déposer un dossier.

Pour la conférence. Je propose à la république de Faravan d'être co organisateur de cette conférence. Nous serions donc en lien permanant pour établir le protocole diplomatique et plus. Si vous avez un nom à proposer pour la conférence je vous saurais gré de le proposer. Concernant le contact des différentes nations que nous avons évoqué. Je propose que Teyla, ma nation contact les nations suivantes : Sylva, L'Empire du Nord, Fujiwa et Zélandia. Les autres nations étant pour la diplomatie Faravienne.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :C'est une suggestion intéressante, elle crédibilisera sans aucun doutes l'Organisation des Nations Démocratiques en proposant concrètement à ses membres la présidence d'un groupe de travail. Je n'ai pas de doutes non plus sur le fait que cette proposition intéressera très certainement les membres prospectifs. Il faudra néanmoins déterminer la façon dont les groupes de travail seront répartis. Je sais par exemple que la République de Tanksa est très attachée aux droits de la mer, en ce sens, leur fournir la présidence d'un groupe de travail idoine serait logique. Outre la présidence, on peut également imaginer que les membres pourront attacher un représentant au groupe de travail qu'ils souhaitent afin de pouvoir effectuer un travail consultatif tout en relayant les attentes de leur pays parent. Je pense qu'il sera intéressant de demander lors de la conférence quels sont les groupes de travails qu'il serait utile de créer.

Nous n'avons pas eu de contacts non plus avec la République d'Auccitone, mais nous partageons votre avis quant au dépôt des candidatures pour les états intéressés. Nous pourrions éventuellement proposer le statut de candidat aux états que nous estimerions comme étant prometteurs pour l'OND. Mais il est en effet primordial que le cercle des états rejoignant l'OND en premier ne soit pas trop étendu afin de faciliter la mise en place de l'organisation.

Va pour Manticore dans ce cas, nous serons par ailleurs honorés d'être les co-organisateur de cette conférence. En outre, la répartition des invitations me semble être une bonne initiative, nous procéderons selon votre proposition.
Jean-Louis Gaudion a écrit :Il me semble que je vois deux groupes de travail pouvant être formé dès maintenant. Enfin dès la conférence finis pour être plus exact dans mes propos.
Le premier un groupe de travail sur le tribunal exposé dans le dernier titre du présent traité. Un second comme vous l'avez dit sur les droits de la mer. Mais vous avez raison, nous allons devoir demander aux différentes nations d'entamer une réflexion sur les groupes de travail que veulent voir les dites nations avant la conférence pour faire une synthèse de cela au moment de la conférence.

Mon pays n'a plus rien à ajouter sur les différentes questions que nous avons traités.
Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères a écrit :Excellent, je vois que nous partageons les mêmes vues quant au fonctionnement de l'OND.

Au vu de cela, nous avons également fait le tour de l'intégralité des sujets que nous souhaitions aborder avec vous lors de cette conférence.

Sur ces mots, nos deux hommes, Dara Sahdavi et Hesa Nasrideh se levèrent de la table de réunion et se penchèrent en tendant le bras pour serrer la main à leurs hôtes et homologues du Royaume de Teyla. Dara fit par la suite un signe à un chargé du protocole qui se tenait humblement et en silence dans un angle du salon. Aussitôt, ce dernier ouvris une paire de porte et une paire de photographes en costumes entrèrent dans la salle.

- Si vous voulez bien vous donner la peine.

Dit-il d'un geste de la main en invitant ses confrères du Royaume de Teyla à le suivre. Il fit glisser les documents qui avaient été étudiés pendant cette rencontre en bout de table, ou un présentoir avec un stylo d'apparence fastueuse se situait. Il le pris en main avant de regarder en direction des photographes qui répondirent par un signe de la tête. Il se pencha alors et signa le traité de l'OND pendant que les flash des appareils photos inondaient le salon de leur lumière. Dara laissa sa place à son homologue Jean-Louis Gaudion qui fut également invité à signer le document. Hesa Nasrideh prit à son tour le stylo et apposa sa signature sur la Charte du Conseil militaire, Gary Hubert l'imitant quelques instants plus tard.

Les photographes remercièrent d'un signe de tête le groupe avant de quitter la pièce en empruntant la porte par laquelle ils étaient rentrés. A leur propos, Dara se tourna vers Jean-Louis Gaudion et expliqua :

- Ce sont nos photographes officiels, les images iront dans les archives pour la postérité et seront publiées à la presse quand nous aurons annoncé officiellement l'organisation.

Il rajouta :

- Cette rencontre étant maintenant terminée, je vais pouvoir vous faire raccompagner à votre hôtel pour une nuit de repos bien méritée. Pour notre part, on s'attellera sans plus tarder à envoyer les missives d'invitation pour la conférence. On aura donc l'occasion de se revoir très prochainement, j'attendrai cette rencontre avec impatience. En attendant j'espère que vous passerez un excellent séjour dans notre belle capitale.

Il prononça cette dernière phrase en grimaçant, la météo ne s'était pas améliorée et on voyait depuis les grandes vitres du salon les nuages sombres qui recouvraient Bandarhan. En raccompagnant ses invités dans la cour du ministère des Affaires étrangères, il pu constater qu'il avait plu, comme le sol encore mouillé l'indiquait. Avec Hesa, il serra la main une dernière fois à la délégation teylor avant de les regarder s'éloigner dans les voitures officielles qui avaient été mises à leur disposition.

Dara était satisfait des progrès qui avaient été effectués aujourd'hui, mais il pensait déjà à l'avenir et, plus particulièrement, à la conférence qui devraient entériner l'OND comme une alliance en bonne et due forme. Pendant ce temps la, les invités du Royaume de Teyla sont conduits dans un hôtel haut de gamme du centre historique de Bandarhan. Ils pourront profiter d'un diner faravanien traditionnel avant d'aller se reposer dans leurs chambres. Pour ceux qui le souhaitent, une visite nocturne de la capitale avait été prévue à l'emploi du temps.

Conformément aux attentes, il plut durant toute la nuit, après quoi les nuages allégés d'une grande partie de leurs cristaux de glace continuèrent leur route vers l'Est, laissant derrière eux une ville plus fraîche – et passablement plus humide, aussi.

Le trajet retour vers l'Aéroport international Bandarhan-Karahbad fut sans événements pour les ministres teylor et leurs accompagnants. L'éclaircie qui avait précédée l'orage donnait de nouvelles couleurs à la capitale faravanienne, alors que les montagnes – éclairées des rayons du soleil levant – renvoyaient une image de carte postale. La délégation décolla vers 9 heure du matin, ayant reçu la promesse de revoir très bientôt leurs collègues faravaniens.
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