11/05/2017
22:39:57
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Ouverture des échanges diplomatiques entre Zélandia et Sylva [Terminé]

Comme convenu par correspondance, la rencontre eut lieux le 15 juillet. C'était l'hiver dans l'hémisphère sud, ce qui dans les latitudes tropicales se traduisait par un temps pluvieux et lourd. Guidé par les opérateurs dans la tour de contrôle, l'avion zélandien n'eut pour autant aucune difficulté à naviguer jusqu'à l'aéroport de la capitale. La zone était sécurisée de façon sûr mais sans excès, et un tapis rouge attendait le dirigeant Siert Bruggink. Il fut accueilli par la Duchesse Alexandra Boisderose elle-même, accompagnée de sa fille et ministre des affaires étrangères, Matilde Boisderose. La dirigeante semblait grelotter malgré un épais manteau coloré, tous les sylvois présents avaient l'air impacté par la terrible fraicheur faisant baisser le thermomètre à vingt pauvres degrés celsius, vent glacial pour les habitués au climat tropical. Cela n'impacta en rien l’éloquence d'Alexandra, oratrice aguerrie par une vaste expérience de discussions diplomatiques et discours politiques.

-Bonjour monsieur Bruggink, je suis ravie de vous voir. Avez-vous fait bon voyage ?

En même temps que se faisaient les traditionnels échanges de politesse, la délégation invitée fut conviée à suivre les hôtes vers une limousine assez élégante. De facture étrangère, l'intérieur semblait tout de même avoir été personnalisé par les soins des sylvois, avec notamment l'intégration d'un judicieux mobilier en bois dans le large véhicule.
L'engin progressait avec une souplesse paradoxale pour ses dimensions le long des rues du Bourg des Mahoganys. L'architecture de la ville mêlait pierre et bois, avec une très faible proportion de béton. Et quand ce matériau répugné par les sylvois était utilisé, on le cachait derrière de la peinture ou des habillages de médium, voire des plantes.
La végétation était d'ailleurs omniprésente dans la ville qui, au lieu de s'étendre de façon compact en écrasant la forêt, se répandait en tentacule entrelacé dans les bois. La ville était alors parsemée d'une végétation omniprésente, esthétique, mais aussi fonctionnelle : les rues restaient fraiches même sous les plus écrasants soleils d'été (qui avait lieux en décembre).
Alexandra continuait d'échanger, faisant à l'occasion une introduction des sujets qui seront abordés mais sans aller dans les détails.

-Comme dit dans nos lettres, je souhaite notamment aborder les questions d'échange d'ambassade, d'ouverture économique, et d'échanges culturels. Je serais également à votre écoute concernant les éventuels points non évoqués que vous pourriez aborder.

La limousine ne s'arrêta pas à l'Ambassade des Mahoganys, mais au palais de la Duchesse. Centre politique de la région, c'était un vaste bâtiment toujours dans un style très sylvois. Il était notamment caractérisé par des charpentes de pierre, faites de colonnes reliées ensemble par des voûtes et arcs brisés. Mais les murs et planchers alternaient entre la pierre, brique et bois, sans une espèce de mélange qui rendait malgré tout assez bien. L'aération était aussi typique de Sylva et des pays tropicaux : des fenêtres partout, grandes, ouvertes pour laisser passer l'air et rafraîchir les pièces (quoiqu'avec une certaine parcimonie pour le moment à faute du temps).
La délégation fut conduite jusqu'à une grande salle de réunion, qui avait un ameublement plus moderne que l'architecture.

-Tout d'abord concernant les échanges d'ambassade, vous êtes si je l'ai bien compris favorable à cette initiative, ou au moins à en discuter ? Disposer de représentants permanents est quasiment nécessaire, sachant que votre province en Paltoterra fait de nous des voisins directs. Il nous faudra juste définir les modalités de l'opération, s'il y a à préciser les zones d'établissement des ambassades, les contraintes. Il va de soi que Sylva serait avant tout favorable à établir son ambassade dans votre métropole en Eurysie. Ceci dit rien n'interdit de le faire en Zelandia paltoterraise... à condition que vous y ayez des représentants qualifiés en permanence.

Elle s'arrêta pour boire une gorgée d'eau, faisant par ailleurs signe à ses interlocuteurs qu'ils disposaient à volonté de jus de fruits locaux ou d'eau (mais pas d'alcool... pas avant la fin de l'entrevue) tout en les invitant à prendre la parole.
Après un voyage en mer de Blankenvoorde, jusqu'à la commune de Koninklijke haven (Port-Royal), la délégation Zélandienne prit son envole en direction du Bourg des Mahoganys, la capitale du Duché de Sylva afin de se rendre à la rencontre diplomatique organisé par ce dernier entre les deux États.


Après avoir été admirablement guidé par les opérateurs Sylvois de la tour de contrôle de l'aéroport, l'appareil diplomatique se posa sur la piste et s'arrêta à l'endroit indiqué pour l'occasion.

À la sortie de l'avion, c'est un temps pluvieux qui attendit d'abord les Zélandiens, mais ces derniers ne s'en plaignirent pas. Bien au contraire, cela leurs rappelaient leur pays : froid et pluvieux.
Après avoir descendu les marches de l'appareil, le Secrétaire Général, Siert Bruggink se dirigea d'un pas confiant, assuré vers son homologue et hôte : la Duchesse Alexandra Boisderose.

- Madame la duchesse, enchanté de vous rencontrer. Merci de demander, oui, nous avons fait bon voyage. Et voyant leurs hôtes Sylvois greloter par rapport aux températures et à la météo, le Secrétaire Général reprit. J'espère que l'attente n'a pas été trop longue ou difficile.

Après qu'eurent lieu, les échanges des formalités mondaines et de politesse, la délégation Zélandienne fut invitée par son hôte, la délégation Sylvoise, à la suivre vers le convoi diplomatique, d'où ressortait une limousine de facture étrangère -quelle en était l'origine, le Secrétaire Général en aurait été incapable de le deviner, le secteur automobile ne faisant pas partie de ses sujets de prédilection- dans laquelle s'installèrent les deux dirigeants.

Alors que le convoi roulait vers sa destination, le chef d'État Zélandien, depuis la voiture dans laquelle il se trouvait, pouvait observer l'intérieur tout d'abord du véhicule, qui avait du mobilier en bois, pouvant faire penser que les Sylvois étaient attachés à la nature comme les Zélandiens à la mer -ou le capital pour les observateurs plus cynique-, mais aussi observer le plan d'urbanisme de la capitale Sylvoise, alliant transformations humaines aux éléments naturels.

C'est aussi pendant ce cours voyage à travers la ville, que la Duchesse exposa brièvement le déroulé, ou plus précisément, l'intitulé des sujets tenant à coeur aux Sylvois.


Une fois le convoi arrivé au palais ducal, important centre politique pour le pays, de manufacture Sylvoise, la délégation Zélandienne fut amenée dans une grande salle de réunion ou conférence, selon la sémantique Zélandienne, l'ameublement plus moderne que le reste du bâtiment.

Une fois chacune des délégations installées, la Duchesse entama la rencontre avec le premier sujet : l'échange d'ambassade. Une fois qu'elle eut terminé ce qu'elle avait à dire pour le moment, le Secrétaire Général Zélandien reprit.

Siert Bruggink a écrit :concernant un échange d'ambassade, je pense aussi qu'il est préférable de les installer dans nos capitales respectives. De plus, concernant la Fédération, les institutions politiques liées aux compétences fédérales se situent toutes dans notre capitale, je pense en particulier à notre quartier des ambassades.

De ce fait, nous pouvons vous proposer si vous le souhaitez, comme adresse d'une ambassade, la suivante au 20, rue Eindchemmarcket dans notre District Gouvernemental de notre capitale : Blankenvoorde.

Et concernant notre Ambassadeur pour le Duché de Sylva, Mr. Ferdinand Cristiaensz ici présent, est prêt à vous remettre ses lettres de créances.

Finissant sa dernière phrase, Mr. Bruggink s'arrêta, attendant la réponse de son homologue.
Alexandra afficha une mine satisfaite en reprenant.

-Bien, nous sommes d'accord sur ce point. Monsieur Cristiaensz sera accompagné au mieux pour l'implantation de l'ambassade. Nous pourrons initier la procédure dès la fin de cette entrevue. Il n'y a actuellement de place disponible directement à proximité de l'Ambassade des Mahoganys, mais nous vous avons réservé un emplacement charmant plus en amont du Fleuve des Amours.
Par ailleurs c'est réciproquement monsieur Julien Boisderose qui représentera le Duché en Zélandia en qualité d'ambassadeur. C'est un diplomate diplômé en école de politique et déjà habitué au milieu.

Le concerné, présent, prit la parole quand la Duchesse le lui laissa.

-En effet, d'autant que je me passionne pour l'Eurysie, continent passionnant et où semblent se déchainer les passions. Donc non content d'y appliquer un devoir politique, je me ferais une joie d'en apprendre son histoire plus en profondeur.

-Comme je l'avais dis lors du trajet, reprit Alexandra, je souhaite parler d'échanges non pas que diplomatiques, mais aussi culturels et économiques. Je vais aborder ce dernier point en premier, le Duché est en cours d'établir avec d'autres partenaires un axe commercial passant entre l'Eurysie et l'Afarée, opportunité d'étendre ce réseau à un maximum de partenaires. Zélandia n'est pas directement concerné mais, étant situé parmi d'autres nations avec qui s'entend bien le Duché tel que Teyla ou Tanska, il serait envisageable d'élargir cet axe marchand.

En même temps qu'elle parlait, l'ambassadeur Julien déployait sur la grande table centrale une large carte du monde, sur laquelle était notamment tracé les différents axes envisageable.

-Un second axe est également possible en passant par le Miridian, mais ce projet n'a jamais vraiment été envisagé, pas même avec le concerné. Toutefois il dispose d'un certain potentiel, puisqu'il permettrait de joindre le nord de l'Eurysie en directement à l'ensemble Paltoterra et Aleucie. Si vous faites preuve d'intérêt pour ce projet, je serais ravis d'en faire part au Miridian.
Nos nations ont toutes deux beaucoup à faire valoir sur le plan économique et industriel, et ces échanges valoriserait notamment l'attractivité de la Bourse d'Amstergraaf.
Il va de soi que des procédures seraient aménagées en conséquence, avec notamment tout l'aspect douanier traité de façon à faciliter ces échanges. Jusque là, que pensez vous de ce petit exposé ?
Le Secrétaire Général écouta attentivement le premier sujet de la Duchesse Alexandra avant de répondre.

Siert Bruggink a écrit :Nous vous faisons confiance pour le choix de notre ambassade en votre pays. Quant à nous, nous accueillons volontiers Mr. Julien Boisderose comme Ambassadeur auprès de la Fédération et nous veillerons à ce que son installation se passe de la meilleur des façons possibles.

Ensuite, concernant la création d'une route commerciale, notre pays a toujours cherché de nouvelles routes commerciales au cour de son Histoire, et cela n'est pas prêt de s'arrêter. Je peux donc dire sans aucun doute au nom de l'ensemble des communes et communauté fédérées, que nous acceptons votre proposition. Qui plus est, l'axe passant par l'Aleucie pourrait aussi être bénéfique pour notre territoire et nos entités sur ce continent.

Concernant l'aspect douanier de la chose, permettez que je m'avance quelque peu sur un autre sujet, pouvant être corrélé avec votre souhait d'échanges économiques et culturels.
Voyez-vous, avec la République Fédérale de Tanska et le Royaume de Teyla, la Fédération est entrain de travailler sur un traité de libre-circulation des personnes et des biens, culturels en particulier. Étant donné que votre nation est démocratique, je ne pense pas que votre adhésion éventuelle à ce traité une fois sa rédaction terminée, pose problème à Teyla et Tanska. De plus, cette hypothétique adhésion de votre Duché pourrait être bénéfique pour les échanges culturels, économiques et industriels que vous souhaitez tant entre nos deux nations.

Qu'en pensez-vous?
-Hé bien, c'est une nouvelle plutôt favorable pour le Duché et il serait complètement dans notre intérêt d'intégrer cet accord. D'autant les bonnes relations que nous entretenons avec les concernés, et la volonté partagée de les renforcer.
Et concernant l'ouverture de nouveaux axes marchands, je ferais parvenir une missive à Miridian à ce sujet. Cette nation pourra alors s'intégrer à ce réseau et accroître d'autant plus les échanges.

Alexandra était particulièrement satisfaite du déroulement de la rencontre et l'exprima d'un sourire franc non dissimulé. Les deux représentants avaient des visions concordantes, des objectifs partagés, et des partenaires en commun. De plus, les coutumes au niveau des échanges étaient compatibles et n'entravaient en rien la profondeur des accords en train de se tisser. Elle prit quelques gorgées d'un verre de jus tonifiant, mélangeant ananas, citron et orange, avant de reprendre avec entrain.

-Et comme vous le dites, nous pouvons là passer au point suivant, celui de la libre circulation d'individus et de média. L'industrie du cinéma et de la littérature n'est pas des plus développées mais a tout de même à partager. Cela pourrait même à terme stimuler ce secteur, chose tout à l'intérêt du Duché sans aucune surprise.
Et réciproquement, l'inclusion d'œuvres étrangères à la disposition des sylvois étendrait leur culture et élargirait leur champ de vision, tout en profitant à votre industrie. Nous pourrions élaborer des services de traduction de façon à faciliter cette circulation de médias et œuvres.
Et pour revenir à la libre circulation d'individus, je souhaiterais notamment que deux points soient facilités : la circulation des travailleurs et des étudiants. Ce sont deux méthodes d'élargir les champs d'expérience de nos citoyens, et de faire circuler du savoir-faire précieux en plus de rapprocher d'autant plus nos peuples.
Toutefois vous vous doutez bien que ce ne sont pas des mesures légères à l'instar de celles d'ordre économiques précédemment discutées. Approuver ces décisions, c'est approuver un rapprochement croissant de nos nations et de nos peuples, une circulation de nos pensées, y compris politiques, et de nos connaissances. Sylva est favorable à ces échanges étroits, c'est bien le cas de Zélandia aussi ?
Siert Bruggink a écrit :La libre-circulation des oeuvres culturelles et artistiques, qu'elles soient littéraires, cinématographique ou autres, est une chose bienvenue chez nous. Qui plus est, il s'agit-là de l'un des points important pour nous quant à ce traité multi-parties. Point sur lequel la République Fédérale de Tanska est plutôt en accord elle aussi.

Quant à la circulation de travailleurs frontaliers ou d'étudiants, sachez que la Fédération n'a aucune douane et ses frontières ouvertes à tous. Si vos citoyens veulent donc entrer sur nos territoires, ils sont les bienvenus.
En revanche, vos frontières doivent sûrement avoir des douanes, nous pouvons donc, si vous le souhaitez, rédiger un traité bilatéral entre nos deux nations, afin que les citoyens Zélandiens puissent entrer sur votre territoires sans problèmes.
Quand je parle d'un traité, j'entend par-là les habituelles questions sur l'utilisation des visas ou des passeports.

Qu'en pensez-vous ?
-En effet, les frontières de Sylva sont par défaut assez hermétiques tant qu'aucun contact ou accord n'est établi. Il s'agit d'une mesure de précaution, pour ne pas laisser circuler librement d'individus dangereux, en fuite, ou autre cas de figure.
D'après les premiers échanges que nous avons entretenus, nous avons toutes les raisons qui soient de vous ouvrir les frontières. Nous pourrions rendre compatibles les passeports sylvois en territoire zélandien et réciproquement, en plus d'assurer toutes les formalités requises aux migrants pour pouvoir se loger et trouver du travail ou des places dans les académies.
Bien, nous pouvons conclure que Sylva approuve intégralement votre proposition et je serais heureuse d'intégrer cet accords.
Bien, il me semble que nous avons abordé l'ensemble des points que j'avais prévus. Avant de vous laisser évoquer les questions que vous souhaitez traiter, j'aimerais vous demander une dernière chose. Votre nation a-t-elle, depuis son ouverture sur la scène internationale, pu s'imprégner des dynamiques politiques en Eurysie ? C'est un continent plein d'opportunités et d'intrigues, avec une réputation... disons mouvementée. Nous avons malgré tout pu établir des échanges avec des nations fiables tel que Tanska et Teyla déjà mentionnées. Mais votre point de vue, qu'en est t'il ?
Siert Bruggin a écrit :Ravi de voir que nous partageons des idées similaires quant à la question des frontières.

Concernant votre interrogation, si j'ai bien compris, et j'espère que ma réponse vous sera satisfaisante, vous me demandez quelle place occupe mon pays en Eurysie, et mon avis sur la situation de ce continent.

Le Secrétaire Général s'arrêta et prit un moment afin de réfléchir à sa réponse.

Premièrement, si en terme de dynamique, vous parlez des oppositions entre les régimes communistes et les régimes plus, disons capitalistes ou sociaux-démocrates, sachez, que la Fédération y porte un regard neutre et plutôt détaché, mes concitoyens n'ayant pas exprimés leur souhait de s'intégrer à tous ces conflits et autres oppositions.

Deuxièmement, concernant mon point de vue sur l'Eurysie, je répondrais qu'il s'agit d'un continent plutôt hétérogène, malgré que l'on puisse retrouver des blocs répartis un peu partout. J'entend par-là, que l'ouest par exemple est à mon avis une poudrière prête à exploser, selon mon humble avis, entre deux type de régimes, différents mais se ressemblant par leur autoritarisme. Sauf pour le Royaume de Teyla, qui est un peu l'exception confirmant la règle. Concernant les nord et sud Eurysien, nous avons remarqué que les deux sont composés d'États démocratiques, avec qui il n'y aucun problème à entamer des relations diplomatiques à l'exception faite du Kronos et de l'empire Listonien. Nous avons cependant fais la remarque, que le sud est tout de même bien plus sous tensions que le nord.
Et pour finir, dans le cas du centre et de l'est Eurysien, nous n'avons pour ainsi dire aucun contacte avec ces territoires. d'un point de vue général, il s'agit pour nous de régions instables, non propices au commerce.

J'espère avoir pu répondre correctement à vos interrogations. À dire vrai, les sujets que nous voulions abordés l'ont déjà été, et nous en avons pour l'instant aucun autre.

Avez-vous donc d'autres questions à poser, je suis tout ouïe ?
La Duchesse ne répondit pas immédiatement, buvant doucement un verre d'eau avant de s'exprimer.

-Vos propos confirment dans l'ensemble ce que j'ai déjà pu entendre. Cela m'est d'une grande aide pour confronter mon point de vue et avoir une vision globale. Je partage d'ailleurs votre répulsion quant à la Listonie, qui s'est bien tristement illustrée dans une démonstration de force aussi macabre que maladroite et absolument pas constructive.
Nous comptons nous rapprocher davantage du continent eurysien, comme nous l'avons déjà fais avec certains de ses membres comme Tanska, Teyla, Tchérie, et vous. Avoir une bonne vision d'ensemble aide à sonder nos opportunités diplomatiques sur place.
Comme vous le constater, la vision et le point de vue de Sylva ne diffèrent pas grandement du votre. Si vous êtes intéressé par la dynamique en Paltoterra, elle est actuellement paisible. Même le Grand Kah réputé pour être proactif, voir turbulent, est paisible dans les environs. Sa proximité avec son antonyme l'Alguarena ne semble pas non plus provoquer d'étincelles... directes, dirons nous.
C'est donc naturellement que le Duché de Sylva a entrepris une grande campagne diplomatique pour établir le dialogue avec l'ensemble des nations du continent, dont vous faites partie en vue de votre province sur place. Pour le moment c'est une réussite, avec d'excellents liens tissés et de bons rapprochements effectués. Nous sommes confiants quant à un approfondissement de ces relations à l'avenir.
Je ne pense pas avoir d'autres points à aborder, est ce de même pour vous ?
Siert Bruggin a écrit :Hmm, si j'en crois la préparation de cette rencontre faite par mes associés et moi-même, nous avons, il me semble discuter des sujets ayant un intérêt pour nos nation respectives. Et si l'on oublie cette préparation, je n'ai pour le moment, aucun sujet qui me viendrait en tête à la dernière minute.
La réunion s'acheva sur ce, s'enchaînant sur un opulent dîner de courtoisie. En entrée, accras de morue et boudin de lambi, puis langouste accompagnée de patates douces en plat de résistance, conclue par de la glace au coco.
Discussions politiques et diverses pouvaient avoir lieu avant que la rencontre ne prenne officiellement fin, après quoi la délégation zélandienne était libre de prendre congé et retourner pour leur pays, ou séjourner encore quelque temps sous le gîte des Boisderose.
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