27/02/2015
18:26:27
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Missions de Pădure

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Missions de Pădure

Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.

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Mission : "c'est un petit pas pour l'homme" a écrit :La première impression est toujours la plus importante, n'est-ce pas ? Pour ce premier jour, nous vous demanderons de faire preuve d'un peu d'intériorité. Volontaire ou exilé, missionnaire, prisonnier, fonctionnaire, explorateur, racontez nous à la première personne la sortie de l'avion d'un de vos personnages.

Attention à prendre en considération les quelques éléments de climat mentionnés dans le texte d'ambiance.

Rappel : votre réponse peut se diviser en plusieurs RP, vous n'avez pas de limite de temps mais devrez toujours effectuer les réponses dans l'ordre. Les éléments RP de votre texte sont susceptibles d'être pris en compte pour la suite des évènements. Merci de poster vos textes dans la partie Missions en Pădure de votre sous-forum.


J'étais en train de dormir quand l'avion entama sa descente en fendant les nuages qui entouraient cette mystérieuse forêt de Pădure. Je ne fus réveillé que par les soubresauts de l'appareil qui nous transportait, moi et une partie des autres membres de l'expédition, à l'atterrissage en bordure de la forêt nazumi.
L'énorme avion militaire que Baltasar Agrias avait directement loué à l'armée et qui nous avait transporté depuis la Youslévie jusqu'au confins de la civilisation humaine s'était posé sur une toute petite piste à l'orée des bois. Nous n'avons pas tardé à être rejoints par un puis deux autres charter. Quand le dernier d'entre eux s'ouvrit, un homme de grande taille et plutôt enveloppé sortit en criant :

"Mes amis, nous voilà devant une nouvelle contrée inexplorée, vierge de toute trace d'homme civilisée, les derniers qui s'y sont aventurés ne sont jamais revenus. Il semble impossible de sortir vivant de ce labyrinthe vert. Mais impossible n'est pas Youslève ! Montrons que nous sommes forgés du même bois que nos illustres aïeuls qui ont bravés les pièges tendus par mère Nature et ont explorés sans relâche les contrées lointaines d'Afarée et du Paltoterra.
Hardi ! Montrons à cette forêt que nul ne saura nous résister et prouvons que nous sommes les dignes descendants d'Erasmo Acuna !"


Celui qui avait prit la parole n'était autre que le commanditaire de cette expédition, le très notable dirigeant de l'entreprise PDG de l'entreprise Aneglico Nero, spécialisée dans l'immobilier, Baltasar Agrias. Il avait hérité de cet empire monté par son père mais lui avait toujours souhaité suivre les pas des plus grands explorateurs, fictifs ou réels, de l'époque coloniale youslève. Pendant toute sa vie il avait été enfermé dans cette romantique nostalgie d'une époque qu'il n'avait jamais vécue car né trop tard, à la mauvaise époque. Alors, quand une ruée vers Pădure s'était tacitement organisée après des découvertes alléchantes, Agrias n'avait pas hésité une seule seconde et avait dépensé sans compter afin de pouvoir réaliser son vieux rêve et pouvait enfin marcher dans les pas de ceux qui l'avaient fait rêver plus jeune et continuaient à nourrir ses fantasmes.
C'est d'ailleurs en hommage au plus illustre des aventuriers youslèves qu'il avait nommé l'expédition et le camp que nous allions monter Erasmo Acuna, le nom de celui qui avait arpenté l'Afarée et avait rédigé de nombreux livres très connus sur ses exploits mais que je n'avais jamais pris la peine de lire. C'était sans doute aussi en référence à ses idoles que le néo-chef d'expédition était vêtu d'un ensemble coloniale blanc, avec un chapeau rappelant les plus belles heures de l'impérialisme eurysien.

Pendant que quelques applaudissements polis s'élevaient de la foule, je ne pu m'empêcher de laisser échapper un soupir, exaspéré par le ridicule de la situation. Ariles me donna aussitôt un coup de coude, il ne fallait pas déjà nous faire remarquer. Nous devions rester amicaux et dignes de confiances le plus longtemps possible, c'est la consigne que nous avions reçus des chefs de clan.
En effet, il ne fallait pas s'imaginer que cette petite fête mondiale allait se dérouler sans que l'une des cartels criminel parmi les plus puissants et redoutés du globe, je parle évidemment de l'Orga. Dès que les pontes avaient eu vent du projet d'Agrias, ces derniers s'étaient concertés, avaient enterrés la hache de guerre et ont décidés de venir jouer les troubles fêtes.
Après une petite enquête, l'Orga avait découverte qu'Agrias souhaitait s'entourer d'une équipe de protection afin de se mettre à l'abri des nombreuses menacent de Pădure. Il avait alors suffit de monter une fausse boîte spécialisée dans la sécurité privée, de candidater auprès de l'entreprise Angelico Nero puis de faire comprendre aux concurrents qu'il valait mieux se retirer et le tour était joué.
J'avais ensuite été désigné par les chefs de clan comme celui qui dirigerait cette petite bande de mafieux sous couverture. Apparemment, c'était Iban Haranburu lui même qui avait chuchoté mon nom aux leaders de l'Orga, le vieux cardinal avait visiblement apprécié ma compagnie lors de nos différentes excursions ensemble. Les boss m'avaient donnés carte blanche, l'objectif principal était évidemment de tenter d'en apprendre plus sur les phénomènes quasi-magiques de la forêt mais si d'autres possibilités s'offraient à nous, on ne nous avait pas interdit d'utiliser la force nécessaire.

"Mais maintenant, laissez moi vous présenter celui qui sera chargé de veiller sur nous pendant notre aventure. Je n'ai eu que des échos positifs sur la société dont il fait partie : Archibaldo, pouvez vous vous introduire et par la même occasion rappeler les consignes ?"

Un discours était la dernière chose que j'avais envie de faire en ce moment même mais je n'avais pas le choix, au moins ça me permettrai de rappeler les directives de bases en ce qui concernait la sécurisation du camp et des personnes, car après tout c'était bien ce que j'étais sensé faire, protéger l’expédition.

"Bonjour à tous, moi c'est Archibaldo Hernantes, je serais chargé de votre protection tout au long du séjour. Moi et les gars de mon entreprise auront toujours la polaire kaki que je porte actuellement. Vous pourrez vous adressez à nous en cas de besoin.
Concernant les directives. Il est interdit de s'éloigner du camp ou du convoi seul, ou en tout cas sans la présence d'un vigile. Si vous dérogez à cette règle, nous ne partiront pas à votre recherche, ce sera vous et votre sort, ce n'est pas la récréation ici.
Nous avons décidé avec Monsieur Agrias de mettre en place un couvre feu à la tombée de la nuit. A partir de ce moment là plus personne ne pourra sortir du camp sans mon autorisation et celle de Monsieur Agrias. Est-ce que c'est bien clair pour tout le monde ?
Pour ce qui est du camp...vous n'êtes pas sans savoir que l'objectif de cette aventure est de collecter un maximum d'informations sur la forêt tout en s'engageant le plus profondément possible dans cette dernière. Notre campement devra donc être facile à faire et à défaire tout en restant le plus solide possible afin de contrer les intempéries et les potentiels attaques de nuisibles.
Nous allons donc dormir dans des tentes d'environ 10 places chacune, comme nous sommes environ 120 il y en aura une douzaine. Ces tentes seront faciles à défaire et ne prendrons quasiment aucune place. Pour ce qui est des protections, nous avons un énorme stock de grillage et de barbelés que nous disposerons tout autour du camp. Enfin, les équipements, que ce soit les armes pour assurer notre défense, les vivres, les ressources ou le matériel scientifique seront transportés dans les camions que vous voyez derrière vous. Des questions ?"


A ce moment-là, une femme ayant environ la trentaine et en survêtement leva la main. Elle se présenta comme la directrice de la partie savante de l'expédition. En effet pour gratter des aides Agrias avait consenti à ce que des chercheurs youslèves nous accompagnent, un moindre mal car cela nous permettra de récolter les informations scientifiques plus facilement.
Elle me demanda comment nous pourrions faire pour nous mouvoir mais aussi pour bivouaquer dans cette jungle assez dense qui ne donnait pas l'impression d'avoir des clairières assez grande pour que tout le monde puisse rentrer.
Je lui répondis en expliquant que nous ferions tout notre possible pour trouver des endroits suffisamment dégagés et que dans le pire des cas des tronçonneuses neuves attendaient d'être utilisées.

Après cette mise au point faites, tout le monde se mit au boulot et bientôt on n'entendit plus que le bruit des marteaux ou des visseuses pendant que nous étions en train de monter le camp. Notre couverture marchait à merveille et, à mon sens du moins, personne ne pouvait se douter que nous, les membres de la boîte de sécurité, n'étions finalement pas si bienveillants que ça.
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