Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.
Missions de Pădure
Posté le : 10 sep. 2023 à 17:23:24
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Ici seront contés la façon dont vos expéditions tentèrent de survivre à la forêt.
Posté le : 16 sep. 2023 à 01:07:31
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Destinataire : Contact 1
Expéditeur : SIM 897010784461541702 6
A Je Sais Qui,
Comme convenu je vous écris après notre arrivée dans cette mystérieuse forêt. Nous avons fait un bon voyage depuis notre dernière communication, nous étions alors au Burujoa. Nous ne sommes pas restés longtemps là-bas et avons vite embarqué dans un avion de transport tactique burujoan qui nous a amené non loin de l'endroit choisit par Modiri pour établir notre camp. Ensuite, nous avons été hélitreuiller au dessus de cette zone à l’orée de Pâdure. Malgré la brume nous avons pu rester groupé à l’atterrissage et nous voilà maintenant installés.
Notre camp est très sobre, seulement trois tentes ou on y dort par trois et c'est presque tout, un sac de couchage, un kit de soin, une machette et un fusil par personne. Après, on se partage certains équipements, du style des pièges à loup, des cordes et pleins d'autres trucs suffisamment lourds pour qu'on ne puisse rien prendre d'autre avec. Il ne fallait pas non plus trop s'encombrer, on doit pouvoir déguerpir le plus vite possible et être capable de marcher une cinquantaine de kilomètre par jour.
J'allais oublier, on a de quoi manger pour cinq jours, après on devra se débrouiller avec ce qu'on trouve, et c'est pas gagné.
La forêt a l'air tellement inhospitalière, puis ça ressemble en rien à celles qu'on peut trouver au Farisistan. Déjà au niveau des arbres, pas un n'est semblable à ceux qu'on trouve chez nous. Et les animaux c'est pire. On a croisé une famille d'énorme rongeur, les petits devaient faire la taille du plus gros rat que j'avais jamais vu. Ils s'affairaient dans un petit ruisseau et tentaient de construire un barrage avec des branchages et de la boue. Modiri a dit que c'étaient des "caskor", je crois.
En parlant de Modiri, il est sortit de sa transe juste avant qu'on saute de l'hélico. Avant ça il était dans un état de torpeur depuis sa prière au Burujoa. J'ai pu parlé avec les autres membres de l'équipe d'exploration et ils m'ont expliqués, pour ceux qui le connaissent assez bien, que ce genre de chose était normal chez lui. Apparemment, ces réactions sont incertaines, des fois il s'évanouit comme il l'a fait ou des fois il est pris d'une rage meurtrière et devient incontrôlable. Du peu que j'ai pu le côtoyer dans son état normal j'en tire une conclusion : si je dois me débarrasser de lui ça sera par surprise.
Je n'ai aucune chance face à lui en combat singulier, que ce soit au corps à corps à mains nues, avec couteau ou même avec des armes à feu. Il me surpasse dans tous les domaines, en plus il est tout le temps aux aguets et a l'air d'être très intelligent.
Le meilleur moment pour m'attaquer à lui serait quand il est dans une de ses phases de transe, là il est à ma merci. Cependant, ses hommes veillent sur lui comme si c'était un nouveau né. Après, les sept autres gars qui sont avec nous ont pas l'air d'être des lumières, même si ce sont des montagnes.
Le programme des prochains jours est simple, s'installer plus confortablement, aller prendre contact avec d'autres camps, notamment à l'ouest où est installé le Camp APOKALYPSY des mandrarikans, et enfin faire ceux pour quoi nous sommes venus, convertir.
Seulement, je doute que nous croisions un seul humain non-civilisé dans cet forêt tant elle semble invivable et inhospitalière. Tant pis, moi je pourrais récolter des infos sur les Messagers du Prophète et, dans un cas extrême, nous débarrasser d'un homme capital pour les ayatollahs.
Je ne sais pas si ce message pourra s'envoyer un jour, je ne pense pas qu'il y ait du réseau là où je vais. Mais, si par chance vous le recevez, le message a été envoyé le 21/07/11.
Vous Savez qui
Posté le : 09 oct. 2023 à 22:54:57
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Présentez nous, de la façon qui vous convient le mieux, les membres de votre expédition. Mettez leur nom en gras pour aider à la lecture.
Également, placez votre ville sur la carte du jeu en la désignant comme capitale.
Rappel : votre réponse peut se diviser en plusieurs RP, vous n'avez pas de limite de temps mais devrez toujours effectuer les réponses dans l'ordre. Les éléments RP de votre texte sont susceptibles d'être pris en compte pour la suite des évènements. Merci de poster vos textes dans la partie Missions en Pădure de votre sous-forum.
Merci également de spécifier dans votre réponse le nom de la mission à laquelle vous répondez et de mettre un lien vers ce poste, ça me facilite l'organisation.
Nouveau-Khodaraku était déjà un solide campement fonctionnel et mobile, profitant du nombre restreint d'explorateurs. Les tours de gardes étaient bien rodés et la forêt mystérieuse de Padure ne semblait pas si hostile que ça.
Padure, immense masse inhospitalière bien mal connue du monde et fantasmée dans le monde arabe et perse. Les premiers hommes venant de la corne d'Afarée qui furent confrontés à cette sylve gigantesque étaient des émissaires, chargés par le dirigeant de l'époque de noué des relations avec les Empires et peuples nazumi.
Certains d'entre eux relatent d'ailleurs cette rencontre en qualifiant Padure par des mots encore utilisés aujourd'hui pour définir la forêt mortelle. Sombre, effrayante et sournoise sont les qualificatifs les plus répandus.
C'est accompagné de ces légendes sur la "forêt maudite", comme on l'appelle au Farisistan, que les neufs explorateurs farisi menés par Ahmad Modiri se sont installés à la lisière de cette dernière.
Mais...obnubilé par le récit de ce début d'aventure des aventuriers farisi je n'ai même pensé à faire la présentation de ceux qui devront cohabiter dans cette enfer vert. N'attendons plus :
Ahmad Modiri
Chef de l'expédition, Modiri est bien connu dans la sphère de l'Assemblée de préservation du Culte, parfois considéré comme un "huitième ayatollah", le chiite est l'un des membres les plus importants de l’État Farsisi. Très expérimenté dans les sports de combats et dans le maniement des armes, aussi bien mécaniques que blanches ou traditionnelles, Ahmad Modiri est un des instructeurs des Messagers du Prophète, l'armée privée de l'Assemblée de Préservation du Culte. Ayant participé à de nombreux conflits et raids, notamment au Varanya, l'imam est donc rompu au combat dans n'importe quelle situation.
En plus de ces qualités physiques et mentales, Modiri est ce qu'on appelle un fanatique. Il n'est pas rare de le voir réciter ses prières comme pris d'une transe soudaine. Cette extatisme est autant une force qu'une faiblesse car cette imprévisibilité peut sans doute le rendre plus dangereux que ces qualités intrinsèques de combattants. En effet, dans ces périodes d'extase, Modiri n'est plus lui-même, ce qui lui confère une force aussi bien physique que mentale impressionnante mais personne ne sait vraiment quelles sont ses limites et jusqu'où il est prêt à aller pour atteindre les objectifs que son dieu lui a donné.
Mansour, Vahid, Nader, Arash, Saeed, Zakaria, Ali et Adel :
Eux, ce sont les bras de cette expédition. Tous ont été recrutés par Ahmad Modiri en personne. Formés depuis le début de leur adolescence dans la milice des Messagers du Prophète, les huit hommes de mains sont des personnes de confiance, prêtes à mourir pour la cause qu'ils défendent et pour celui qui les mène.
Peu bavards et préférant le bruit des armes, qu'ils savent manier avec excellence, à celui des bavardages ils ne sont pas là pour prendre des initiatives ou faire dans le dépassement de fonctions. Ils n'écouteront que Modiri et ceux même dans ses crises et n'hésiteront pas à faire preuve d'une cruauté sans nom si nécessaire.
Toutefois, un horrible traître se cache dans ce petit monde. Un espion qui a su se faufiler et se construire une légende parfaite au point de tromper même la vigilance de Modiri qui lui a donné sa confiance, jusqu'à lui donner une place dans cette aventure. La taupe est bien évidemment au service du dictateur farisi Abdul-Bashit Hadad.
Suspicieux de tout et de tout le monde, mais surtout de l'Assemblée de Préservation du Culte, le despote a donc des yeux et des oreilles dans cette expédition afin de ne pas être mis à l'écart des potentiels découvertes des ayatollahs et si possible d'en apprendre un peu plus sur leurs plans.
Bien que Modiri et ses huit (vrais) fidèles soient sinistrement meurtriers, le plus dangereux de ce petit groupe est bel et bien l'intrus. N'ayant aucun intérêt que cette mission réussisse, il n'hésitera pas à emmener le reste de la troupe dans sa chute si il l'estime inéluctable.
De plus, rien n'est plus redoutable qu'un animal traqué, surtout s'il est armé d'une AK47, il sera donc plus sur ses gardes que les autres.
Néanmoins, cette méfiance accrue peut finir par jouer sur les nerfs et la moindre erreur dans sa couverture pourra être fatale.
Voilà qui est fait, la prochaine mission pour les Farisi sera sans doute de retrouver les Mandrarikans. Installés non loin de là, les Mandrars sont des grands amis des Farisi et il avait été prévu que cette expédition se déroule, toute proportion gardée, main dans la main entre les représentants des deux Etats afaréens faillis.