05/08/2016
18:06:42
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TERMINEE [Mokhaï - Negara Strana] Rencontre à Kotarakyat

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Rencontre à Kotarakyat


L'Eksekuasaan, lieu de la rencontre

Après les nombreux évènements ayant mouvementés la vie au Mokhaï, la République Confédératrice Communale du Mokhaï Socialiste était cette fois-ci touché par la crise économique. L'économie nationale manque cruellement d'investissement alors que le chômage fait rage dans le pays. L'aide du grand allié, le Grand Kah, était attendu mais le Negara Strana avait décidé de prendre les devants. En effet, la République Socialiste, se trouvant sur la côte est du Nazum, avait déjà apporté son soutien à ses camarades nazumis. Désormais, elle avait choisi de s'engager pleinement en proposant d'investir par le biais des entreprises publiques nationales (notamment BKIS). Akahoshi Michiru, secrétaire d'État à la diplomatie mokhaïen, avait proposé une rencontre de délégation afin de mieux organiser et conclure ces investissements.

Quand il fallut décider du lieu de la rencontre entre camarades, la ville de Kotarakyat (ville du peuple) apparut comme une évidence. Comme il est d'usage avec les confrères socialistes, le Negara Strana accueille ses hôtes à l'Eksekuasan, dans le bureau de la Première Commissaire du Peuple où se trouve la fameuse table ronde.

Sur les coups de dix heures, la délégation stranéenne composée de Kawaya Haryanto, Première Commissaire du Peuple, et de Calista Yulianti, Commissaire aux Affaires Etrangères délégué à la coopération socialiste, attendait près du tarmac de l'Aéroport National du Peuple pour accueillir la délégation mokhaïenne. Peu de temps après que l'avion se pose sur la piste, on entrevit les mokhaïens en sortir. Madame Haryanto s'empressa d'aller les saluer.

Kawaya Haryanto: "Bonjour camarades ! Bienvenue en terre socialiste du Negara Strana ! Comment allez-vous, avez-vous fait bon voyage ?"
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C'est la première rencontre diplomatique de la Grande Déléguée et c'est une rencontre cruciale. Après avoir annoncé des objectifs économiques qui sont cruciaux pour la relève du pays, un allié dans la zone est très important. L'économie du Mokhaï peine à se stabiliser, le Mokhaï a du mal à trouver des investisseurs et des débouchés. De lacunes et des pénuries sont dans chaque secteur, en bref, l'économie va mal, très mal. Politiquement, la démocratie pleine et directe fait que le pays ne sera jamais véritablement stable. De manière sécuritaire, une armée se développe, mais reste moyennement entrainée et équipée, et la tutelle des autres puissances est forte. Et les groupes terroristes pullulent en même temps que la criminalité. Avoir un allié comme le Negara Strana est essentiel pour le Mokhaï qui doit absolument se rétablir.
Les investissements et la collaboration économique avec le Negara est donc quelque chose de très attendues.

"Bonjour ! Très bien et vous ? Le voyage s'est très bien passé, je vous remercie."
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Kawaya Haryanto: "Je vais bien, merci. Je vous laisse nous suivre, une voiture nous emmènera à l'Eksekuasan où nous serions plus au calme."

A ce moment, on entendit un avion décoller non loin. Calista Yulianti salua avec grand sourire la Grande Déléguée qu'elle respecte énormément.

Une fois dans la voiture, les cheffes d'Etat échangèrent des banalités alors que la voiture arriva bientôt au Palais accueillant les membres du Conseil des Commissaires des Peuples. Etonnamment, le traffic fut assez fluide malgré le fait que les touristes affluaient dans les rues. En passant près de quelques monuments, les dirigeantes pouvaient appercevoir des foules de touristes. Avec le récent essor de Boyaji!, on peut dire que le tourisme au Negara Strana était désormais bien promu, à la limite de la propagande !

Arrivé à l'Eksekuasan, on put appercevoir deux petits groupes. L'un était manifestement composé de mokhaïen qui scandèrent des encouragements à la vue de la Grande Déléguée en brandissant le drapeau national. L'autre groupe, un peu moins enthousiaste, était composé de stranéen tenant des pancartes avec des messages de soutiens. On pouvait y lire "Le Negara Strana se tient aux côtés du Mokhaï". A la vue et l'entente de ces groupes, Kawaya Haryanto fut soulagée de voir que son peuple soutenait cette relation diplomatique. On ne pouvait pas dire que l'accueil était de même pour les représentants fujiwans ou jashuriens.

Les délégations se dirigèrent vers le bureau de la Première Commissaire du Peuple. Le fameux bureau disposait de magnifique tapisserie rouge et d'une grande table ronde en bois. Comme il en est l'usage depuis 1962, le portrait du héro national, Purwadi Pradipta (Paix à son âme), tronait au dessus du bureau de madame Haryanto. Cette dernière désigna la grande table en bois. Sa collègue prit charge de leur hôte.

Calista Yulianti: "Veuillez-vous asseoir je vous prie."

Kawaya Haryanto: "Camarade, c'est un honneur de vous recevoir ici. Nous avons pu observer d'un oeil inquiet la situation actuel du Mokhaï. Bien que notre relation soit encore trop peu développé, nous ne nous voyions pas ignorer le sort de camarades. Madame Song, nous avons pu vous proposer notre aide économique à travers une missive, ce à quoi votre diplomatie à répondu que vous vouliez nous rencontrer. Aujourd'hui, nous nous présentons face à vous avec notre volonté la plus entière de vous aider."

Calista Yulianti: "Effectivement madame la Grande Déléguée, la coopération entre Etats socialistes est primordiale pour notre Nation. Nous avions évoquer des aides économiques, mais nous ne voulons point remettre en cause votre main mise sur votre économie. Notre intention est nullement intéressée. Cependant, peut-être que vous voyez les choses différements. Nous sommes ouvert à vos propositions."
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- Je vous remercie, nous sommes très heureux également d'être ici. D'un point de vue militaire, nous ne sommes pas inquiets pour le moment, notre armée se renforce, mais si à terme, nous voulons la développer, il nous faut un tissu économique solide. Et effectivement, c'est notre principal sujet de discutions en ce jour. Nous avons totalement confiance en le fait que vos intentions soient louables, n'en doutez pas, nous ne serions pas là aujourd'hui si ce n'était pas le cas. Notre économie peine à progresser, car nos infrastructures ne sont pas adaptées pour la transition d'une époque où nous étions intégrés dans le marché commun de l'Empire et où nos exportations de ressources nous garantissaient des revenus stables et conséquents. Aujourd'hui, la confiance en notre économie des autres nations n'est quasi nulle, ce qui fait que nous peinons à exporter nos ressources. Nous sommes riches et matière première, mais il nous faut nous diversifier. L'aide au développement du Grand-Kah nous aide, mais un marché comme votre pays et votre appui économique nous soulagera énormément.
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Kawaya Haryanto: "Bien, nous pensons comprendre la situation dans laquelle le Mokhaï est présentement englué. Notre but sera donc de vous aider le plus rapidement et effectivement possible pour éviter que votre pays s'engouffre dans une crise durable auquel votre régime ne surviverait pas. Pour cela, nous pouvons commencer par vous proposer d'investir massivement dans la création d'infrastructure, et ceux par le biais d'investissement de la BKIS mais également de l'entreprise publique Asteneko Strana. En s'implantant de manière directe mais durable, nos entreprises publiques vont non seulement construire de bonnes infrasctrures, mais également relancer la production et embaucher bon nombre de stranéen. Il n'est donc point question d'une pénétration simple et brutale de votre économie mais d'une forme d'appui durable et présent de manière permanente sur lequel le Mokhai pourra se reposer."

Elle prit une pause, afin que la camarade Yulianti puisse prendre le relais.

Calista Yulianti: "De plus, nous pouvons soulager votre production présente et considérer l'achat de matière première mokhaïenne. Ainsi, votre balance commerciale pourra être compenser par une exportation continue vers le Negara Strana. Bien que sûrement trop peu, cette mesure permettra de soutenir votre économie nationale le temps que le Mokhaï devienne un agent économique et commerciale crédible sur la scène internationale."
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– "Embauchez bon nombre de stranéens ? Est-ce une erreur ? Bien que cela ne nous dérange pas que des employés stranéens s'installent au Mokhaï loin de là, mais nous vouliez-vous pas dire mokhaïens ? Quoi qu'il en soit, nous sommes ravis de voir que vous êtes favorable à cette coopération économique. Cela nous permettra de reprendre un nouveau départ et de pouvoir construire une économie viable.

Maintenant, nous souhaiterions vous parler d'un voisin assez... mouvementé. Vous n'êtes pas sans savoir que la Transblêmie est proche du Mokhaï et cet état fasciste n'apprécié pas vraiment notre idéologie. Notre armée évolue, mais nous n'avons pas les capacités de nous défendre contre cette nation militariste et cela nous amène à notre sujet suivant : la défense. Que serait-il possible d'établir en matière de défense entre nos nations ? Je pense qu'un Pacte de Non-Agression serait quelque chose d'évident et de naturel."
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Gêné par son erreur, Kawaya Haryanto ne pu s'empêché de penser à quel point elle aurait besoin d'un peu plus de sommeil. L'erreur était loin d'être grave mais il faudrait éviter de faire une erreur plus grave à un autre moment. La Grande Déléguée de la République Confédératrice Communale du Mokhaï avait néanmoins accepté l'offre, ce qui annulait la gêne de la Première Commissaire du Peuple.

Kawaya Haryanto: "Camarade Duan, veuillez m'excusez. Je voulais évoquer les travailleurs mokhaïens et non stranéen. Nous ne voulons surtout pas vous imposer nos travailleurs, ce qui n'aurait aucun sens dans notre logique d'entraide des peuples".

Elle sourit un peu et repris.

Kawaya Haryanto: "En ce qui concerne vos craintes, le Negara Strana peut vous soutenir. Il est tout à fait possible de signer un de Défense Mutuelle. Un Pacte de Non-Agression ne nous semble pas nécessaire, et nous pouvons aller plus loin. Ainsi, notre République Socialiste s'engagerait à défendre le Mokhaï dans le cas où celui-ci serait attaqué. De plus, il est envisageable de mobiliser sur place, en permanence, entre 500 et 1000 soldats de l'Armée Populaire Stranéenne. Ainsi, l'installation d'une petite base, renforçable à vos souhait et selon les circonstances, permettra d'assurer la sécurité de votre peuple. Bien sûr, il est évident que nous ne vous imposerons rien. Somme toute, ma proposition n'est qu'une réponse parmi d'autre à votre question."
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- Ne vous inquiétez pas, il nous arrive tous de faire de petites erreurs. Ce n'est pas important.

Elle répondit à son sourire.

- En ce qui concerne le PNA, nous sommes heureux de voir que vous l'acceptez. Cependant, il devra être voté à l'Assemblée Nationale et à l'Assemblée Populaire, ainsi que dans les Assemblées Régionales, Provinciales et dans chaque commune d'ailleurs. La démocratie directe et décentralisée est un gage de paix et un principe fondateur de notre république, je n'y vois qu'un seul inconvénient : la longueur de ses procédures.

Elle rigola un petit peu puis repris.

-Il en va de même pour les bases militaires, mais celles-ci ne devront être votées que dans les deux assemblées populaires et nationales, dans les assemblées régionales et dans les circonscriptions concernées par l'emplacement des bases militaires.
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Les longues procédures évoquées par la Grande Déléguée mokhaïenne n'étaient pas étrangères au Negara Strana. Ces actes ne peuvent être pris à la va-vite et nécessite le scrutage scrupuleux des Assemblées. Néanmoins, tel était le prix de la démocratie et de l'effectivité de la démocratie, indéniablement. Le plus important avait été conclus ici: Duan Song a accepté la proposition stranéenne.

Kawaya Haryanto: "Je comprends tout à fait le temps que cela peut prendre. La souveraineté demeure propre au peuple et les Assemblées en sont bien leurs plus grandes représentantes. Nous pouvons totalement patienter le temps qu'il faudra. L'installation de soldat stranéen ne se fera pas du jour au lendemain et cet accord est à mettre en perspective sur le long terme".

Sentant qu'il était temps de conclure cette entrevue, la Première Commissaire du Peuple rangea ses documents, suivi par Calista Yulianti.

Kawaya Haryanto: "Bien! Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, j'ai ouïe dire que vous n'aviez que peu de temps à m'accorder. Cependant, je ne peux que vous remercier d'avoir fait le déplacement jusqu'à Kotarakyat, c'est un honneur de recevoir une camarade aussi importante dans notre pays. Madame la Grande Déléguée, sachez que le Negara Strana soutiendra de manière constante le Mokhaï et fera de son possible pour rétablir la paix et la prospérité économique dans votre illustre pays".

Les deux femmes serrerent chaleureusement la main de leur invitée. La Grande Déléguée fut ensuite accompagné à l'Aéroport de Kotarakyat par Calista Yulianti où son avion en direction du Mokhaï l'attendait déjà, achevant ainsi la visite et l'entrevue de Duan Song au Negara Strana.
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